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Al Doit Rester Indépendante !


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Posté
Une association c'est pas privée ? :icon_up:

Si, mais Stranger parle avant toute autre chose de propriété, et l'on ne peut pas nier qu'une association n'est la propriété de personne : entre autres, il semble difficile de vendre une association, ou même d'en évaluer le prix, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de capital dans une association.

Posté
La valeur la plus fondamentale du libéralisme est le bienfait de la propriété privé.

Le parti libéral doit être une propriété privé. Les candidats doivent être choisi par les propriétaires.

Donc suffrae censitaire en fonction des dons? (comme des actionnaires en sorte…)

Parce que pour être réellement une propriété rpivée, cela ne serait pas posible en l'état actuel des choses et de la loi électorale…

Posté
Si, mais Stranger parle avant toute autre chose de propriété, et l'on ne peut pas nier qu'une association n'est la propriété de personne : entre autres, il semble difficile de vendre une association, ou même d'en évaluer le prix, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de capital dans une association.

Il n'y a peut-être pas de capital matériel mais il y a un capital humain et intellectuel. Faire connaitre un parti nécessite un investissement en capital pour faire de la pub, des conférences, etc.

Posté
Il n'y a peut-être pas de capital matériel mais il y a un capital humain et intellectuel. Faire connaitre un parti nécessite un investissement en capital pour faire de la pub, des conférences, etc.

Soit un proprietaire d'un parti politique. S'il demande simplement le soutient de personnes, il risque de ne pas l'obtenir car ces personnes n'ont aucune garanti sur les decisions qu'il prendra. Admettons qu'il vende des parts du parti. Quel mode de decision adopter entre les actionnaires?

Une entreprise est guidee par la recherche du profit, ce qui evite bien des conflits entre les actionnaires, meme avec un systeme de vote. Un parti est guide par la recherche du pouvoir, qui intrinsequement est mauvaise, un parti libertarien doit chercher a destabiliser le pouvoir mais pour ca il tente d'utiliser le pouvoir lui meme. C'est une position dangereuse. Des adherents libertariens trouvent donc leur interet dans un ensemble de regles qui limitent les prises de position du parti efficacement, sans qu'un groupe d'actionnaire puisse utiliser le parti pour prendre du pouvoir personnel.

Un proprietaire de parti libertarien serait donc confronte a la question des regles positives qu'il doit promulguer au sein de son parti pour que les militants soient en confiance. Quelles sont ces regles?

Posté
Un proprietaire de parti libertarien serait donc confronte a la question des regles positives qu'il doit promulguer au sein de son parti pour que les militants soient en confiance. Quelles sont ces regles?

Le respect de la parole donnée, la loyauté envers ses idées et ses objectifs, pour commencer.

Posté

Croyez-vous réellement en la propriété privée M. A.B.? Si les propriétaires d'un parti libéral on peur qu'un nouvel actionnaire ne soit pas en faveur du libéralisme, ils n'ont qu'à conserver leurs parts. En principe la propriété privée sera entre les mains de ceux qui lui accorde le plus de valeur.

Posté

Si on stoppait le délire là ? De la même manière qu'il ne faut pas tout démocratiser sous prétexte que l'état est démocratique, il ne faut pas tout soumettre à l'arbitraire d'un propriétaire sous prétexte que ce serait libéral. Si chacun accepte les règles de la copropriété, on peut parfaitement voter à la majorité et tutti quanti. Quant à savoir si c'est intelligent, c'est un autre problème. A mon avis ce l'est.

Posté

Ce ralliement à un homme qui non seulement est le moins libéral des 4 "prétendants" crédibles est incompréhensible et n'apporte rien (si ce n'est peut-être quelques postes, cela on le verra en juin) vient de signer la mort d'AL et là je rejoint Nico, car les quelques adhérents militants vont quitter ce parti pour beaucoup d'entre eux.

Mais la question primordiale à poser, c'est de savoir si ce ralliement ne va pas, de plus, donner un mauvais coup au libéralisme tout simplement.

Il y avait déjà beaucoup de points de leur programme que je ne pouvais pas recaser sur une grille libérale, certains du CODIR que je ne pouvais me résoudre à qualifier de libéraux et ce ralliement est de la même veine.

Comme quoi l'Histoire permet toujours d'éclairer, avec le temps, le dessous des cartes.

Posté
Si AL veut réussir, elle n'a qu'à suivre la même stratégie que Jean Marie Le Pen. Le Pen a réussi en s'identifiant comme un conservateur. AL peut et doit faire de même dans son registre à elle.

Comment fait-on ?

D'abord on vire le Codir actuellement et tous ceux qui ont approuvé la décision de soutenir un certain Bayrou ( les noms, les noms ! )

On place un libertarien pur et dur à la tête d'AL ( qui veut de se dévouer ? Etienne, Jabial, Roni ? ) qui va libertarianiser le parti, le radicaliser, et s'opposer à tout compromis envers les hommes du pouvoir, considérant que ce sont eux qui sont la cause de tous nos maux.

Il rejetera le système actuel, puisque ce système verrouille tout, est devenu antidémocratique.

Il rejetera les partis, puisque ce sont eux qui sont la cause du problème.

Il se débrouillera pour trouver les fonds nécessaires pour se faire entendre, obtenir des députés tout seul, sans demander l'aide de quiconque, et de toute évidence, les échecs sucessifs des différentes majorités élargiront sa base électorale, son influence et peu à peu, les candidats de droite comme de gauche qui prendront alors la tête de ces formations finiront par récupérer une à une ses idées.

Et alors, les choses changeront enfin.

Vous ne devez pas changer d'idées pour plaire à vos électeurs, NON ! Vous devez tout faire pour que vos idées deviennent majoritaires.

:icon_up:

Si on stoppait le délire là ? De la même manière qu'il ne faut pas tout démocratiser sous prétexte que l'état est démocratique, il ne faut pas tout soumettre à l'arbitraire d'un propriétaire sous prétexte que ce serait libéral. Si chacun accepte les règles de la copropriété, on peut parfaitement voter à la majorité et tutti quanti. Quant à savoir si c'est intelligent, c'est un autre problème. A mon avis ce l'est.

Je me faisais justement la même réflexion quant au vote des actionnaires quant au devenir du résultat d'une entreprise ( réinvestissment ou dividendes ) - ce vote prend à proprement parler la forme d'un scrutin majoritaire..

Posté

Un interview avec Hoppe m'a un peu éclairé sur ce que je souhaitait dire sur le sujet. Désolé que ce soit en anglais mais j'avais de la difficulté à traduire le mot "covenant". J'offre aussi une explication sur que j'entendais en ayant auparavant dit que le modèle pour un parti libéral était Hezbollah.

***

Community on the Free Market

HOPPE: The market's speciality is producing things that people want, and that is certainly true of conditions like community and order. A main means of achieving them is the right of exclusion, which, in a market economy, property owners can always exercise. This allows owners to keep up the value of their property and to encourage civilized behavior.

Part of the terrible trend in modern government has been to trample on the right of exclusion. That is essentially what civil rights law does. Employers cannot hire and fire as they see fit. Teachers cannot kick students out of school. Businesses must accommodate customers who are detrimental to the long-term interest of the firm. In light of this, cultural decay and rotten behavior are to be expected. Even the right of parents to be the ultimate judge in their own household is under attack.

The covenant is a crucial market institution that affirms the right to exclude. Groups of people, usually with one founder, lay down all sorts of rules to which all people who are part of the group are required to adhere. The ultimate owner determines the rules based on consent. And there are competitive markets for covenantal property arrangements themselves, offering varying degrees of strictness.

AEN: The restrictions are then attached to the property itself?

HOPPE: Let's say you buy some property within a larger covenantal structure. You also buy the restrictions, which are presumably in your favor, since the rules are a crucial key to the value of your property. The terms of the covenant can be adjusted according to a process established by the bylaws of the community. If the overarching community is purchased from the full owner, in terms dictated by the covenant, the covenant can also be changed to more fully accord with market conditions.

This mechanism, which rests on the right of property owners to exclude and to dictate rules, is a source of community and order within the matrix of voluntary exchange. But the state hates covenantal arrangements because they form competitive systems of law. The democratic state hates them as much as it hates the right of a businessmen to refuse service or the right of an employer to fire an employee.

An Interview With Hans-Hermann Hoppe

We have here a model for the foundation of a future community, both physical and social. The physical community, the neighborhood, is not synonymous with the social community. The social community is developed through social activities. Historically the church was the source of the social community, organizing weekly mass that gathered the members of the community together, as well as social events such as weddings and charities. The landlord was the source of the physical community, applying building codes and creating public spaces.

Today's municipal covenants are owned by the state. The state applies whatever form of administration it desires upon the physical community, usually representative democracy, sometimes with a hint of direct democracy. Municipal independence has been so trampled upon that most people cannot even imagine the idea of it. The city belongs to the state and it is the only way it can be. If we want freedom to return to this world, we must support and defend municipal liberties. Once private municipal ownership is re-established, the market for cities will progress and we will once again have cities worthy of being called civilized, as well as the urbanists with enough competence and vision to realize them.

The creation of the social community shall be done with the foundation of societies. In his 22nd century science-fiction novel The Diamond Age (my favorite sci-fi novel ever), Neal Stephenson imagines a world where such societies are held together by shared cultural beliefs, where the top societies have the strictest requirements for admission. The leading protagonists are members of the Atlantean society, nicknamed neo-Victorians, made up of the remnants of the Anglosphere elites. Headed by a young queen (Victoria) and a peerage of equity lords, the Victorians make up the most powerful society on Earth, with the best security service protecting its adherents, and owning a global network of physical communities in what were formerly Anglosphere cities (Shanghai, Vancouver, London, etc). Out of a shared culture and social events was created a loyalty that becomes a global power. Although one is free to join completely secular institutions to guarantee their protection, such as the First Distributed Republic, the most respected people are members of such societies. The laws of this society are owned by the monarchy and the peerage. (The novel is the story of how a project by a member of the Atlantean society to build up cultural vigor goes awry and ends up triggering the foundation of a whole new society out of the human ruins of China. It's a fascinating story, I recommend it to everyone.)

The French liberals were astonished with the speed with which their brand new political party, Alternative Libérale, was sold out by its presidential candidate for his own political career gains to another party, Union pour la Démocratie Française. Such ideological drifts are inevitable in an institution structured internally as a democracy. The silliness of the American Libertarian Party attests to it. Before anyone makes another attempt at creating a liberal political party, one should consider the idea of a society, as imagined by Stephenson. A confederation of such societies (a covenant of covenants) allied together in a quest to guarantee their liberties, controlled by a nobility committed to its values, will be a more powerful political power than any democratic liberal party can ever hope to be.

Invité jabial
Posté

Je me demande de plus en plus si je ne suis pas victime de préjugés défavorables sur HHH, surtout s'il a été désigné par Rothbard comme son successeur (mélodius?). Je crois que je vais me plonger dans ses bouquins. Quelqu'un peut me conseiller les plus importants (ceux qui font débat)?

Posté
Je me demande de plus en plus si je ne suis pas victime de préjugés défavorables sur HHH

C'est vrai que triple H n'est pas un si mauvais catcheur.

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