xiii Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la droite n'a-t-elle jamais osé diaboliser l'extreme gauche ? Les partis de l'extreme gauche veulent supprimer le droit à la propriété privée desuite ou à terme, ce qui est contraire aux droits de l'homme, c'est autant moralement condanable que le racisme, pourtant on ne parle jamais de cela.
Rincevent Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la droite n'as t'elle jamais osé diaboliser l'extreme gauche ? Les partis de l'extreme gauche veulent supprimer le droit à la propriété privée desuite ou à terme, ce qui est contraire aux droits de l'homme, c'est autant moralement condanable que le racisme, pourtant on ne parle jamais de cela. Parce qu'en Occident, on n'a pas connu le joug rouge dans nos chairs. Ce qui fut le cas en l'Europe de l'Est, où c'est le communisme qui fait figure de repoussoir.
h16 Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la droite n'as t'elle jamais osé diaboliser l'extreme gauche ? Les partis de l'extreme gauche veulent supprimer le droit à la propriété privée desuite ou à terme, ce qui est contraire aux droits de l'homme, c'est autant moralement condanable que le racisme, pourtant on ne parle jamais de cela. Parce qu'ici, la presse est à gauche. Va relayer un message anticommuniste dans un pays où le relai est communiste !
xiii Posté 20 mars 2007 Auteur Signaler Posté 20 mars 2007 Parce qu'en Occident, on n'a pas connu le joug rouge dans nos chairs. Ce qui fut le cas en l'Europe de l'Est, où c'est le communisme qui fait figure de repoussoir. Oui mais moi en tant que jeune j'ai pas connu le nazisme non plus; ca veut pas dire que je vais être d'accord avec le nazisme. Beaucoup de jeunes n'ont connu ni nazisme ni communisme, mais c'est le communisme qu'ils justifieront instinctivement. Par contre quelques années après 1989 je suis allé Bulgarie, effectivement ça m'a surement vacciné du communisme pour le reste de ma vie.
Harald Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Parce qu'ici, la presse est à gauche. Va relayer un message anticommuniste dans un pays où le relai est communiste ! Ce faisant, comme les rouges faisaient partie du camp des gentils durant la WWII, il a été aisé de faire passer le nazisme pour une émanation extrême de la droite, que le communisme en France c'était le parti des 75.000 fusillés ("à mourir de rire" lorsque l'on sait que le total de tous les fusillés de France ne dépasse pas les 35.000!). Et puis c'est une idéologie tellement généreuse que des salauds avides de pouvoir personnel s'évertuent à pervertir.
Philiberal Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 …Les partis de l'extreme gauche veulent supprimer le droit à la propriété privée desuite ou à terme, ce qui est contraire aux droits de l'homme, c'est autant moralement condanable que le racisme, pourtant on ne parle jamais de cela. … Et puis c'est une idéologie tellement généreuse que des salauds avides de pouvoir personnel s'évertuent à pervertir. Peut-être à cause de la (pseudo ?) différence entre le totalitarisme de droite et celui de gauche : en gros, les nazis c'est des méchants avec des idées méchantes alors que les cocos, c'est des gentils qui veulent le bien de tous mais pas de chance ça marche jamais . Du coup, on trouve toujours une "idée généreuse" pour justifier n'importe quelle violation des droits de l'homme, en particulier le non-respect de la propriété privée. Exemple, lundi à la radio Ricardo Petrella qui, sous prétexte d'un "droit à l'eau" pour tous (qui serait contre l'accès à l'eau pour des enfants…), justifie suppression propriété privée, nationalisation, etc…
Apollon Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la droite n'as t'elle jamais osé diaboliser l'extreme gauche ? ?
Giacomo Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Ce faisant, comme les rouges faisaient partie du camp des gentils durant la WWII, il a été aisé de faire passer le nazisme pour une émanation extrême de la droite, que le communisme en France c'était le parti des 75.000 fusillés ("à mourir de rire" lorsque l'on sait que le total de tous les fusillés de France ne dépasse pas les 35.000!). Et puis c'est une idéologie tellement généreuse que des salauds avides de pouvoir personnel s'évertuent à pervertir. Les fameux "5000 fusillés dont 75 000 communistes"… En fait aujourd'hui ce chiffre des 75000 n'évoque pas cela: quand j'entends 75000 je pense immédiatement aux juifs de France. Selon cet article de l'Humanité, le titre de « parti des fusillés », n’a pas été usurpé car plus de 70 % des 5000 fusillés étaient communistes. On reconnaît bien ici la casuistique traditionnelle.
phantom_opera Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 Pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la droite n'a-t-elle jamais osé diaboliser l'extreme gauche ? Les partis de l'extreme gauche veulent supprimer le droit à la propriété privée desuite ou à terme, ce qui est contraire aux droits de l'homme, c'est autant moralement condanable que le racisme, pourtant on ne parle jamais de cela. C'est parce que c'est la France. L'Etat, surtout depuis Richelieu, c'est ta maman.
Philiberal Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 C'est parce que c'est la France. L'Etat, surtout depuis Richelieu, c'est ta maman. la fameuse exception culturelle française ?
xiii Posté 20 mars 2007 Auteur Signaler Posté 20 mars 2007 j'ai donc une autre question. Quel est le moyen le plus efficace pour renverser la vapeur et favoriser une prise de conscience généralisée de l'aspect totalitaire de l'extreme gauche.
Rincevent Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 j'ai donc une autre question. Quel est le moyen le plus efficace pour renverser la vapeur et favoriser une prise de conscience généralisée de l'aspect totalitaire de l'extreme gauche. En comprenant comment la machine marche, nous pourrons la saboter. Donc, étudier la psychologie des membres (au sens le plus large) de l'EG. Etudier les raisons qui conduisent les militants à militer, les adhérents à adhérer et surtout les sympathisants à sympathiser. Et pour ça, il nous faudrait des échantillons de gauchiss' de toutes catégories, et des spécialistes de l'étude de l'esprit humain. Fredo, tu veux bien ? Tu connaitrais des collègues motivés par cette étude ? Bon, d'accord, la vision est un peu "palo-altienne", dans le but de trouver des "scripts" qui marchent… Mais si quelqu'un a une meilleure idée, je suis preneur.
A.B. Posté 20 mars 2007 Signaler Posté 20 mars 2007 L'EG marche car elle vend aux jeunes un message de changement quand ils sont dans une phase de changement. Je pense qu'insister sur l'aspect anti-conventionel-ca-va-faire-chier-tes-parents du liberalisme pourrait marquer des points.
xiii Posté 20 mars 2007 Auteur Signaler Posté 20 mars 2007 avec un site internet www.jesuisliberaletjevousem***e.com ?????
phantom_opera Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 j'ai donc une autre question. Quel est le moyen le plus efficace pour renverser la vapeur et favoriser une prise de conscience généralisée de l'aspect totalitaire de l'extreme gauche. Ils sont 5 candidats d'extrême-gauche à se présenter, j'ai la solution. Je connais 5 personnes pour s'occuper d'eux. http://www.dailymotion.com/visited/search/…le-20-ans-apres (il est presque 2 heures du matin, c'est pour ça…)
Fredo Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 En comprenant comment la machine marche, nous pourrons la saboter. Donc, étudier la psychologie des membres (au sens le plus large) de l'EG. Etudier les raisons qui conduisent les militants à militer, les adhérents à adhérer et surtout les sympathisants à sympathiser. Et pour ça, il nous faudrait des échantillons de gauchiss' de toutes catégories, et des spécialistes de l'étude de l'esprit humain. Fredo, tu veux bien ? Tu connaitrais des collègues motivés par cette étude ?Bon, d'accord, la vision est un peu "palo-altienne", dans le but de trouver des "scripts" qui marchent… Mais si quelqu'un a une meilleure idée, je suis preneur. C'est vrai que par rapport au libéralisme je suis très intéressé par la question de savoir comment les gens se construisent une représentation du monde qui les conduit à certains choix idéologiques. C'est d'ailleurs les réflexions de Paul Watlawick dans plusieurs de ses ouvrages qui m'ont amené à conceptualiser certaines dérives ainsi que comprendre les postulats sous-jacents aux totalitarismes (ultrasolutions, syndrome d'utopie, terribles simplifications, etc). Réaliser une étude comme tu la proposes serait bien sûr méthodologiquement plus rigoueuse, mais assez longue et lourde à mettre en place. Pourtant, je pense qu'on peut très bien, dans un premier temps, élaborer des hypothèses ou un modèle explicatif à partir de diverses connaissances éparses. Ce serait ainsi une sorte d'approche herméneutique. J'avais déjà esquissé des hypothèses dans un ancien fil sur le "paternalisme", je vais essayer de retrouver le fil. Sinon, j'ai vu il y a environ deux semaines une émission de FO Ghisbert sur La 5e où était une charmante jeune dame qui a réalisé sa thèse de sociologie sur des assos d'EG, a vécu sur le terrain avec eux, et qui montre dans son bouquin les contradictions des membres, le fonctionnement de ces mouvements niveau humain et psychologique etc. Dans cette émission il y avait Bové aussi qui sur la question du libéralisme qu'Isabelle Saporta soulevait a même déclaré qu'il reconnaîssait comme elle l'apport important du libéralisme classique aux siècle des lumières, de l'humanisme, l'idée essentielle de mettre l'homme au centre du débat !! Un si joli petit monde : Dans l'arrière-boutique de l'autre gauche et des altermondialistes Présentation de l'éditeurL'autre gauche, l'autre politique, l'autre monde : hors des " altermilitants ", tout ne serait qu'arrangements et compromissions. Or, c'est bien la fausse immunité morale des nouveaux gauchistes que ce livre dénonce. Leur prétention à l'absolue pureté aggrave le malaise de la représentation. Leur récupération du " Tous pourris " ne fait que creuser la défiance. L'hyper-médiatisation de leurs combats annule tout engagement efficace. Jouant la conviction contre la liberté, l'intégrisme contre le réformisme, ils cantonnent leurs recrues dans une illusion gratifiante. Ne craignant pas d'être rangée dans le " camp du mal ", Isabelle Saporta révèle ici la petite cuisine interne d'un univers qui, à mille lieues de l'engagement vertueux qui se donne en spectacle dans les médias, écrase impitoyablement le faible sous le pire des despotismes, égotique et narcissique. Voici un article où l'on retrouve des éléments de son enquête : http://www.revue-lebanquet.com/docs/a_0000…html?qid=sdx_q0
Ronnie Hayek Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Dans cette émission il y avait Bové aussi qui sur la question du libéralisme qu'Isabelle Saporta soulevait a même déclaré qu'il reconnaîssait comme elle l'apport important du libéralisme classique aux siècle des lumières, de l'humanisme, l'idée essentielle de mettre l'homme au centre du débat !! Le programme des Lumières - vider le ciel pour faire de l'homme le démiurge pivot subjectiviste de toute chose - et ses conséquences - le bain de sang et la destruction d'institutions éprouvées par les siècles - a logiquement de quoi ravir un bolchevique qui s'y sent comme un poisson dans l'eau.
Jesrad Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Car au cœur de tout égalitarisme, il y a un petit Rousseau qui ronge l'intérieur.
Invité Arn0 Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 L'EG marche car elle vend aux jeunes un message de changement quand ils sont dans une phase de changement. Je pense qu'insister sur l'aspect anti-conventionel-ca-va-faire-chier-tes-parents du liberalisme pourrait marquer des points.Il faut être libéral parce que c'est juste, et pas parce que c'est atypique. La recherche de l'originalité et de la provocation intellectuelle ne donne pas de bons résultats idéologiques (tu en es la preuve ).
Ronnie Hayek Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Il faut être libéral parce que c'est juste, et pas parce que c'est atypique. La recherche de l'originalité et de la provocation intellectuelle ne donne pas de bons résultats idéologiques (tu en es la preuve ). Remarque très pertinente. Ce que tu pointes là est d'ailleurs une caractéristique de nombre d'intellectuels qui, pour se démarquer du bourgeois jugé trop sage et ennuyeux, ont souscrit à tous les délires totalitaires.
xiii Posté 21 mars 2007 Auteur Signaler Posté 21 mars 2007 Donc, étudier la psychologie des membres (au sens le plus large) de l'EG. Je suis pas un érudit (oui je sais ce n'était même pas la peine de le préciser); mais il me semble que parmi mes amis de l'EG; une constante psychologique tenace est l'idée: "une personne ne peut s'enrichir ou acquérir quelque chose qu'aux dépends d'une autre), bref l'idée que la vie entière est un jeu à somme nulle est persistante chez eux. Des fois on discute et ils arrivent même à approuver qu'en fait ce n'est pas le cas mais deux jours après cette idée est revenue en tête ! Cette idée que si le riche existe c'est forcément au dépends du pauvre est très présente en France, une femme (qui est pourtant Sarkozyste) me disait la dernière fois "c'est vrai que c'est bizarre cette idée là mais on nous a toujours éduqué comme cela, je ne sais pas d'où ça viens".
Etienne Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Le programme des Lumières - vider le ciel pour faire de l'homme le démiurge pivot subjectiviste de toute chose - et ses conséquences - le bain de sang et la destruction d'institutions éprouvées par les siècles - a logiquement de quoi ravir un bolchevique qui s'y sent comme un poisson dans l'eau. L'enseignement des Lumières est univoque, je n'étais pas au courant ! En tout cas, Burke passerait sans doute pour un doux progressiste à coté de ce genre de discours. La recherche de l'originalité et de la provocation intellectuelle ne donne pas de bons résultats idéologiques (tu en es la preuve ). Les "convictions" acquises de cette manière ne durent pas, qui plus est.
laurett Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 […] une constante psychologique tenace est l'idée: "une personne ne peut s'enrichir ou acquérir quelque chose qu'aux dépends d'une autre", […] "c'est vrai que c'est bizarre cette idée là mais on nous a toujours éduqué comme cela, je ne sais pas d'où ça viens". C'est très simple : ça vient d'en moyennne 16 ans de bourrage de crâne à l'EN et 2 heures de TV par jour. Ce qui m'a sauvé de ces idées là, c'est que j'ai jamais rien écouté à l'école et que j'ai découvert la TV à l'âge de 9 ans en Australie. 5 ans de TV australienne, quand on revient on regarde la TV française d'un drôle d'oeil.
melodius Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 En tout cas, Burke passerait sans doute pour un doux progressiste à coté de ce genre de discours. Si c'est ce que tu crois, je te conseille de le lire.
José Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 …j'ai découvert la TV à l'âge de 9 ans en Australie. 5 ans de TV australienne, quand on revient on regarde la TV française d'un drôle d'oeil. Chez moi, ce fut plus radical : pas de télé à la maison entre mes 6 et 16 ans. Violent, mais efficace.
Etienne Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Si c'est ce que tu crois, je te conseille de le lire. Je ne le trouve pas aussi virulent. (A moins que tu m'indiques un passage des Réflexions sur la Révolution. ) En plus, dans la mesure où ses discours ont une visée politique immédiate, il est sans doute davantage excusé de ses éventuelles exagérations que RH, qui tient ce genre de propos plus de deux siècles après.
Ronnie Hayek Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 il est sans doute davantage excusé de ses éventuelles exagérations que RH, qui tient ce genre de propos plus de deux siècles après. C'est à peu près du même tonneau que : "Avec le recul, Tintin aux pays des Soviets apparaît quelque peu caricatural."
Baltar Posté 21 mars 2007 Signaler Posté 21 mars 2007 Je suis pas un érudit (oui je sais ce n'était même pas la peine de le préciser); mais il me semble que parmi mes amis de l'EG; une constante psychologique tenace est l'idée: "une personne ne peut s'enrichir ou acquérir quelque chose qu'aux dépends d'une autre), bref l'idée que la vie entière est un jeu à somme nulle est persistante chez eux. Des fois on discute et ils arrivent même à approuver qu'en fait ce n'est pas le cas mais deux jours après cette idée est revenue en tête ! Cette idée que si le riche existe c'est forcément au dépends du pauvre est très présente en France, une femme (qui est pourtant Sarkozyste) me disait la dernière fois "c'est vrai que c'est bizarre cette idée là mais on nous a toujours éduqué comme cela, je ne sais pas d'où ça viens". C'est un des points clefs que je tente de faire passer lors de discussions avec mes amis. La richesse n'est pas fixe mais elle se crée (éventuellement elle diminue). Et l'inégalitarisme peut s'amplifier alors que tout le monde s'enrichit.
Invité jabial Posté 22 mars 2007 Signaler Posté 22 mars 2007 C'est à peu près du même tonneau que :"Avec le recul, Tintin aux pays des Soviets apparaît quelque peu caricatural." Il est vrai que ce bouquin, qui est en dessous de la réalité, ressemble tout de même à une carricature. Les traits sont grossiers, ça manque de détail. Il faut dire que la littérature dissidente, dans laquelle Hergé aurait pu les puiser, n'était pas vraiment diffusée à l'époque comme elle l'a été plus tard. A quand un Maus du bolchevisme?
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