Harald Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Puissiez-vous effectivement en avoir fini avec tout ça. Lorsque les intéressés cesseront de se proclamer libéraux, certainement. Pour le reste, je vais me contenter de citer la réponse à un mail qui m'a été envoyé sur ce sujet: Le problème, c'est que les vrais immigrés ne sont pas aussi nombreux que cela. Il y a environ 2 millions d'immigrés européens auxquels viennent s'ajouter 2,3 millions venus du monde entier (1,7 millions venant du continent africain). Si on les met en rapport avec les 60 millions de français, je ne pense pas que l'on puisse à proprement parler d'une invasion.Si fixette il y a de la part de certains, je pense qu'elle est majoritairement due au fait que les instances politiques, tout comme une bonne majorité de la population ont jugé bon de concentrer ces ressortissants dans des banlieues éloignées. On a ainsi créé des poches à fortes densité, dans des villes souvent tenues par les communistes où en raison d'une fiscalité locale assez lourde le tissu économique s'est constamment relâché favorisant une hausse importante du chômage dans ces zones. Quant à un soi-disant régime de faveur, encore faudrait-il que ceux qui avancent de telles âneries connaissent leur sujet. Un demandeur d'asile n'a pas le droit de travailler. Pour "vivre" il perçoit donc une allocation dite "d'attente" de 304,90€ par mois auxquels peuvent s'ajouter (si il en fait la demande, ce qui est loin d'être évident dans la pratique) l'allocation d'insertion des ASSEDIC d'un montant de 276,69 € par mois. Un pactole qui ne sera versé que durant 12 mois. Sachant que les délais de l'administration pour statuer sur le sort des demandeurs d'asile dépassent largement ces 12 mois… Je vous laisse juge des soi-disant privilèges dont ils jouiraient. Plus que les immigrés il faudrait que ce soit l'état qui soit combattu.
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 LA PROTECTION SOCIALE À L'ÉPREUVE DE L'IMMIGRATION par Jérémie Rostan Il est symptomatique que la campagne électorale française, d'abord focalisée sur la « question sociale », se concentre finalement sur la « question nationale ». Lentement, mais irrépressiblement, le débat s'est en effet déplacé de la « protection sociale » et des « droits sociaux », à la « protection nationale » et au « contrôle de l'immigration ». Face à ces fluctuations de l'opinion publique, la saine attitude libertarienne consiste à prendre un recul logique: l'analyse permet en effet de déterminer ce dont elles ne sont que le symptôme. L'incohérence est la limite de l'absurdité, disait F. Bastiat, et elle en est aussi la preuve(1). De tout faux système, on infère en effet nécessairement des contre-vérités manifestes; et tout l'art inconscient de l'incohérence – ce qu'on appelle aussi: « l'opinion » – consiste précisément, pour les tenants d'un tel système, à n'en suivre la logique que jusqu'à la marge: juste avant qu'une nouvelle déduction n'en révèle l'inconsistance de fond. F. Bastiat prenait lui-même fréquemment la frontière séparant deux systèmes politiques – deux « États » – comme paradigme d'une telle marge. D'où son acharnement argumentaire contre le protectionnisme. De fait, le contrôle de l'immigration est la limite obligée de toute « protection sociale », c'est-à-dire tout système étatique de « droits sociaux », et cela en raison de son absurdité de fond – dont elle constitue, dès lors, la preuve. D'un point de vue logique, l'immigration est la soustraction d'unités – pardon, d'individus – à un État Y, et leur addition à un État X. Ceci posé, considérons l'argument protectionniste en faveur du contrôle de l'immigration. Il consiste à dire que ce contrôle est la condition nécessaire de la protection par l'État X, de son système de protection sociale. Plus exactement, c'est à cet argument que je m'intéresse ici, car il en est bien d'autres qui concernent, par exemple, l' « identité nationale » des membres de l'État X et sa prétendue menace par l'afflux de Ys. L'argument courant qui m'intéresse est commun à la droite et à la gauche, du moins en France, pour ce que j'en sais. Selon la malheureuse et trop célèbre formule de M. Rocard, que je cite de mémoire: « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde… ». La seule différence – mais elle est de degré, et non de nature – concerne la suite: « …mais elle doit en prendre sa part, et traiter bien la part qu'elle prend ». Droite ou gauche: tout dépend de la « part » censée revenir à « la France », et du « bien » qu'« elle » est censée lui devoir. Au passage: personne n'a jamais précisé, je crois, quel Planificateur divin assigne à chaque « peuple » son quota de bienfaisance obligatoire. La façon la plus simple de figurer cet argument selon l'équation précédente est la suivante: chaque nouveau transfuge de Y, i.e. chaque nouvel X, déséquilibrerait un peu plus le modèle social de l'État X. Telle quelle, cette figuration est évidemment fausse et ne rend pas justice à l'argument courant. Elle présuppose en effet que chaque nouvel X constitue ce qu'on pourrait appeler un « coût social net », un « assisté » dont le bénéfice excède la contribution. L'argument courant ne fait pas une telle supposition: il se contente d'affirmer que, sans protection (contrôle de l'immigration), l'afflux de Ys comporterait une proportion suffisante d'individus constituant de tels coûts sociaux nets pour faire « exploser le système ». Mettons que cela soit vrai. Que prouve cet argument? En premier lieu, il prouve que la question de la protection d'un système de protection sociale n'a jamais particulièrement à voir avec la question de l'immigration et de son contrôle: elle a toujours à voir, d'une manière générale, avec la proportion de contributeurs et de bénéficiaires nets du système des droits sociaux – leur lieu de naissance n'entrant évidemment pas en ligne de compte. On peut, ainsi, parfaitement imaginer un risque d'« implosion sociale » de l'État X en raison d'une trop faible croissance endogène de sa population. Tel est le cas, par exemple, d'un système de retraite par répartition que l'évolution de la proportion actifs/inactifs ne permet pas de préserver. Dans ce cas précis, le contrôle de l'immigration devrait alors être, non pas sa limitation, mais son augmentation sélective. En deuxième lieu, donc, si l'argument courant prouve que les flux migratoires doivent être contrôlés d'une façon ou d'une autre pour protéger le modèle social X, il prouve que ce dernier ne peut être universalisé sans absurdité manifeste – donc qu'il est en lui-même incohérent. C'est là un cas typique d'absurdité marginale. On dira: que le système X soit valable dans certaines limites n'implique pas que sa validité soit en elle-même limitée, mais seulement qu'elle se limite à certaines circonstances et conditions. Mais c'est perdre de vue que le système dont il est ici question est un système de droits. Or un véritable système de droits, c'est-à-dire un système de droits véritables, ne peut pas ne pas être inconditionnel, parce que ces derniers le sont par définition – c'est-à-dire doivent l'être. Les hommes n'ont pas des droits sous certaines conditions et dans certaines circonstances: un droit, c'est justement ce qui ne dépend pas de telles limites – c'est ce dont un homme est pourvu en et par lui-même, simplement en tant qu'homme. En troisième lieu, donc, si l'argument protectionniste courant prouve que les droits du système X ne sont pas universalisables, alors il prouve tout d'abord toute la démagogie et la bêtise des démocraties sociales occidentales (c'est-à-dire des soeurs ennemies des ex-démocraties populaires) lorsqu'elles prétendent être l'oméga de l'Histoire, le modèle idéal de toute vie en société et, à ce titre, le flambeau de l'humanité – i.e. du reste de l'humanité. Car un véritable idéal devrait être un modèle – une structure, un système de règles – non seulement exportable, ou du moins reproductible, mais effectivement universalisable, c'est-à-dire global: il devrait pouvoir s'étendre au monde entier, ou, ce qui est la même chose, lui ouvrir ses portes – à lui et à toute sa misère. Tel n'est pas le cas, de son propre aveu nationaliste, du système de protection sociale. En revanche, j'y reviendrai en conclusion, mais je l'avance dès à présent, le capitalisme, lui, se mondialise sans faire de difficulté. En quatrième lieu, si l'on avoue qu'un système de protection sociale appelle comme son corollaire obligé un système de protection nationale, alors, en avouant que cette « protection sociale » est un système de droits non universalisables, on avoue aussi bien qu'elle est un système de droits non universels. Mais, tout droit étant universel, on avoue alors 1) que la protection nationale n'est requise que parce que la protection sociale n'est pas celle de véritables droits, mais de l'inverse de droits véritables: de privilèges. De fait, on ne peut tout à la fois justifier la nécessité de droits sociaux « au logement », « à l'éducation », « à la santé », etc., par le fait qu'il s'agisse de « droits universels » lorsqu'il s'agit de les établir à l'intérieur des frontières nationales, puis justifier la nécessité de les protéger par ces mêmes frontières nationales par l'impossibilité de les universaliser! On voit à nouveau, ici, la démagogie et la bêtise des démocraties sociales occidentales lorsqu'elles se prétendent le héraut des « Droits de l'Homme ». Faut-il une seconde de réflexion pour juger que ces derniers ne peuvent être que les mêmes pour tous? L'argument courant avoue donc 2) que la protection nationale-sociale ne relève pas du tout de la « protection », contrairement à ce que laisse entendre la novlangue étatiste, mais de l'agression. Contrôler l'immigration, en effet, ce n'est pas ne pas gratifier les étrangers de pseudo-droits, i.e., de subsides nationaux-sociaux: c'est empêcher certains individus d'échanger librement de part et d'autre d'une ligne arbitraire de démarcation. En cinquième lieu, l'argument protectionniste courant prouve surtout que le système X est intrinsèquement déséquilibré: s'il n'est pas universalisable, si la « protection » sociale de ses membres appelle leur « protection » nationale, ce ne peut être que parce qu'il octroie des privilèges à certains de ses membres aux dépens d'autres. Autrement, l'addition de nouveaux X ne pourrait jamais menacer de le déséquilibrer. C'est précisément cette logique spoliatrice-redistributrice qui constitue son absurdité de fond. Elle est absurde en fait: le « modèle » français, par exemple, ne pourrait pas protéger les droits sociaux de toute l'humanité; mais aussi bien en droit. C'est-à-dire qu'elle est tout bonnement contradictoire. En effet, s'il est question de droits, alors il ne peut être question de prélever à certains en faveur d'autres; de même, la notion de « coût social net » est une monstruosité si l'on prétend parler droits sociaux, car le respect des droits d'un homme ne peut jamais être une hypothèque sur ceux des autres – donc légitimer leur infraction. En dernier lieu, donc, tout ce que prouve l'argument courant en faveur du contrôle de l'immigration, c'est bien que le nationalisme est la limite de l'absurdité socialiste – et qu'il en est aussi la preuve. Et c'est de cela dont le glissement de la campagne électorale française de la « question sociale » à la « question nationale » est symptomatique. Après la surenchère démagogique et populiste, elle était un passage obligé. En effet, seule la double incohérence qu'est l'identification collective des membres de l'État X et leur distinction collective des membres de l'État Y revêt d'un semblant de cohérence, c'est-à-dire d'universalité et d'humanité, sa politique nationale-sociale. Elle justifie tout à la fois – du moins tant que l'on reste sans réflexion ni recul – impôts et frontières. L'argument protectionniste courant se révèle donc lui-même, à l'analyse, être une absurdité manifeste: s'il est impossible d'ouvrir un système au monde entier en raison des « droits » qu'il octroie, alors il ne faut pas « protéger » ce modèle de protection sociale, mais jeter ses privilèges au feu – du moins si l'on accepte la prémisse humaniste selon laquelle les Droits de l'Homme sont les mêmes pour tous, et que l'on cherche à être cohérent. Mais, au prix de la cohérence, le nationalisme est un moyen pratique d'évincer cette vérité fondamentale au profit du tribalisme et du collectivisme (ou animisme social). En guise de conclusion, je me contente d'indiquer l'envers de ce dont il vient d'être question: l'envers de la question nationale-sociale et de toute frontière. Contrairement à tout système étatique de protection sociale, la concurrence, elle, est a priori universalisable puisqu'elle se définit par la liberté d'entrer dans un marché(2). Mais si elle l'est, alors elle définit la règle d'un système universel – donc conforme au principe d'isonomie, c'est-à-dire de stricte identité des droits. Dans un système marchand – plus exactement: dans une société libre – ces droits sont, non pas une somme arbitraire de privilèges que l'État distribue à certains après les avoir prélevés sur d'autres, mais la liberté que tout homme possède par lui-même. 1. « Dans une fausse voie on est toujours inconséquent, sans quoi on tuerait l'humanité. Jamais on n'a vu ni on ne verra un principe faux poussé jusqu'au bout. J'ai dit ailleurs: l'inconséquence est la limite de l'absurdité. J'aurais pu ajouter: elle en est en même temps la preuve ». Frédéric Bastiat, Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, « Les Machines ». Je me réfère à l'édition électronique mise en ligne sur classiques.uqac.ca. 2. J'insiste sur le fait que cette liberté d'entrer dans un marché est nécessairement celle de la demande et de l'offre: elle est un véritable droit en ce sens que sa réciproque est un autre droit égal, c'est-à-dire une autre liberté, et non un devoir, ou une obligation. Pascal Salin a ainsi montré dans son Libéralisme (IV, 11) que la déréglementation du contrôle de l'immigration revenait logiquement à disséminer le pouvoir étatique d'exclusion territoriale dans l'exercice, par chaque propriétaire légitime, du droit d'exclusion inhérent à son droit de propriété. Mais cela signifie en fait que la question de l'immigration disparaît alors en tant que telle: qu'elle se fond dans le libre-échange général entre individus.
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 faudrait être fou pour venir en france pour bosser,la France, c'est un bon pays pour les allocations, si tu veux travailler, tu vas en angleterre ou aux us, bref, un pays où tu trouveras du travail et l'Etat te prendra pas tout. C'est comme si moi, j'allais immigrer à Cuba pour aller travailler. Va falloir arreter vos délires là. Pourquoi bcp d'Africains tentent leur chance en France et pas aux US ? Parce que la France est le pays de référence, et que la plupart, s'ils ne savent ni lire ni écrire, parlent couramment le français. Les instruits (mais qui ne crevent pas la dalle en Afrique) préfereront sans doute d'autres pays, mais avec 70% d'analphabetes dans ces pays, rares sont ceux qui s'imaginent pouvoir aller ailleurs, c'est aussi plus facile qd on sait qu'on trouvera tjrs un cousin sur place. A vous lire (et pour certains c carrément limite) l'immigré viendrait pour se faire entretenir, en fait c une minorité qui vit des allocs, la majorité travaillent, parce qu'on ne vit pas avec le RMI, du moins on survit ici, mais combien font VIVRE DES FAMILLES ENTIERES LA BAS, et c'est pas votre RMI et les allocs des gosses qui nourrissent les familles entières là bas. Ceux qui vivent le plus des allocs, ouvrez les yeux ce sont des français de chez français et les profiteurs sont encore plus français, ce sont ceux qui refusent les emplois au smic, et les emplois un peu durs, comme le batiment. Vous allez vous plaindre que des centaines de polonais viennent travailler en France ? Vous croyez qu'ils viennent vivre du RMI, eux qui n'ont pas peur de bosser et pour qui le smic représente 3 mois de boulot. On est bien contents de les voir les arabes et les africains sur les chantiers et chez les éboueurs hein ?! Mais, malgré le fait qu'ils cotisent comme nous (tout travail déclaré est ponctionné pour le chomage et la CAF etc) eux ce serait un scandale qu'ils usent des droits qu'ils ont ouvert en cotisant. Sur les charges prises sur nos salaires nous sommes égaux mais sur les droits qu'ouvrent ces charges il faudrait que non ? Et il suffirait pour rémedier de discriminer positivement les immigrés, adieu les charges pour eux mais tjrs bon pour nous ?! Pour parler des clandestins, combien coutent ils réellement ? Juste les soins médicaux puisqu'ils n'ont "droit" à rien d'autre.. Je préfère faire des économies sur les fonctionnaires et continuer à payer les soins de gens qui n'ont pas gd chose. Ce n'est pas la panacée mais je préfère de loin que mes impots / charges servent à payer des soins médicaux que des "allocs chomage" aux députés battus, chacun ses priorités. Pour ma part les 2 positions cohérentes sont : - laisser les immigrés, avec ou sans papiers tranquilles, le systeme s'effondrera de lui meme, - militer pour la suppression des papiers et la libéralisation intensive
Harald Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Va falloir arreter vos délires là.Pourquoi bcp d'Africains tentent leur chance en France et pas aux US ? Parce que la France est le pays de référence, et que la plupart, s'ils ne savent ni lire ni écrire, parlent couramment le français. Les instruits (mais qui ne crevent pas la dalle en Afrique) préfereront sans doute d'autres pays, mais avec 70% d'analphabetes dans ces pays, rares sont ceux qui s'imaginent pouvoir aller ailleurs, c'est aussi plus facile qd on sait qu'on trouvera tjrs un cousin sur place. A vous lire (et pour certains c carrément limite) l'immigré viendrait pour se faire entretenir, en fait c une minorité qui vit des allocs, la majorité travaillent, parce qu'on ne vit pas avec le RMI, du moins on survit ici, mais combien font VIVRE DES FAMILLES ENTIERES LA BAS, et c'est pas votre RMI et les allocs des gosses qui nourrissent les familles entières là bas. Ceux qui vivent le plus des allocs, ouvrez les yeux ce sont des français de chez français et les profiteurs sont encore plus français, ce sont ceux qui refusent les emplois au smic, et les emplois un peu durs, comme le batiment. Vous allez vous plaindre que des centaines de polonais viennent travailler en France ? Vous croyez qu'ils viennent vivre du RMI, eux qui n'ont pas peur de bosser et pour qui le smic représente 3 mois de boulot. On est bien contents de les voir les arabes et les africains sur les chantiers et chez les éboueurs hein ?! Mais, malgré le fait qu'ils cotisent comme nous (tout travail déclaré est ponctionné pour le chomage et la CAF etc) eux ce serait un scandale qu'ils usent des droits qu'ils ont ouvert en cotisant. Sur les charges prises sur nos salaires nous sommes égaux mais sur les droits qu'ouvrent ces charges il faudrait que non ? Et il suffirait pour rémedier de discriminer positivement les immigrés, adieu les charges pour eux mais tjrs bon pour nous ?! Pour parler des clandestins, combien coutent ils réellement ? Juste les soins médicaux puisqu'ils n'ont "droit" à rien d'autre.. Je préfère faire des économies sur les fonctionnaires et continuer à payer les soins de gens qui n'ont pas gd chose. Ce n'est pas la panacée mais je préfère de loin que mes impots / charges servent à payer des soins médicaux que des "allocs chomage" aux députés battus, chacun ses priorités. Pour ma part les 2 positions cohérentes sont : - laisser les immigrés, avec ou sans papiers tranquilles, le systeme s'effondrera de lui meme, - militer pour la suppression des papiers et la libéralisation intensive
Ronnie Hayek Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Ceux qui vivent le plus des allocs, ouvrez les yeux ce sont des français. En Belgique, on les appelle les "pottepeïs" : ce sont les types qui boivent leurs alloc's du matin au soir, en gueulant sur les "feignasses d'étrangers" qui leur piquent leur boulot (notez la cohérence toute éthylique du propos…)
Punu Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Va falloir arreter vos délires là. Plutôt que d'écrire une tartine, tu devrais produire des chiffres. Quel est le taux de chômage moyen en France, et quel est le taux de chômage dans les cités. La réponse est aussi simple que ça.
Harald Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Plutôt que d'écrire une tartine, tu devrais produire des chiffres. Quel est le taux de chômage moyen en France, et quel est le taux de chômage dans les cités. La réponse est aussi simple que ça. Officiel, il alterne entre 9% et 10%. Réel, il se situe entre 15% et 20%. Dans les cités il varie officiellement de 15% à 25% en moyenne. Seulement, comme je l'ai indiqué plus haut il faut bien comprendre que la majeure partie de ces banlieues sont aux mains soit des cocos soit des socialos. La fiscalité locale y est très lourde ce qui a pour conséquence de faire fuir les entreprises. Pour exemple, la ville où je réside qui était auparavant aux mains des cocos s'est dotée d'une zone industrielle mais avec un tel cahier des charges (entreprises non polluantes, etc.) qu'elle est au mieux à moitié remplie. En outre les emplois des rares boîtes à s'implanter sont plutôt spécialisés ce qui ne favorise pas l'embauche des jeunes locaux peu qualifiés.
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Pour exemple, la ville où je réside qui était auparavant aux mains des cocos s'est dotée d'une zone industrielle mais avec un tel cahier des charges (entreprises non polluantes, etc.) qu'elle est au mieux à moitié remplie. En outre les emplois des rares boîtes à s'implanter sont plutôt spécialisés ce qui ne favorise pas l'embauche des jeunes locaux peu qualifiés. Je crois que c'est une constante de toutes les zones rouges : elles possèdent des superbes grandes zones industrielles qui ont pour caractéristique d'être à moitié vide, et lorsqu'on observe la moitié occupée, on se rend compte qu'elle l'est par des intercommunales, des centres de formation publics, des parcs à conteneurs, des centres de contrôle technique, et toutes sortes d'institutions sur lesquelles les rouges ont la main, qui leurs permettent de faire croire que leur constructivisme économique fonctionne
Ash Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Va falloir arreter vos délires là.Pourquoi bcp d'Africains tentent leur chance en France et pas aux US ? Parce que la France est le pays de référence, et que la plupart, s'ils ne savent ni lire ni écrire, parlent couramment le français. Les instruits (mais qui ne crevent pas la dalle en Afrique) préfereront sans doute d'autres pays, mais avec 70% d'analphabetes dans ces pays, rares sont ceux qui s'imaginent pouvoir aller ailleurs, c'est aussi plus facile qd on sait qu'on trouvera tjrs un cousin sur place. A vous lire (et pour certains c carrément limite) l'immigré viendrait pour se faire entretenir, en fait c une minorité qui vit des allocs, la majorité travaillent, parce qu'on ne vit pas avec le RMI, du moins on survit ici, mais combien font VIVRE DES FAMILLES ENTIERES LA BAS, et c'est pas votre RMI et les allocs des gosses qui nourrissent les familles entières là bas. Ceux qui vivent le plus des allocs, ouvrez les yeux ce sont des français de chez français et les profiteurs sont encore plus français, ce sont ceux qui refusent les emplois au smic, et les emplois un peu durs, comme le batiment. Vous allez vous plaindre que des centaines de polonais viennent travailler en France ? Vous croyez qu'ils viennent vivre du RMI, eux qui n'ont pas peur de bosser et pour qui le smic représente 3 mois de boulot. On est bien contents de les voir les arabes et les africains sur les chantiers et chez les éboueurs hein ?! Mais, malgré le fait qu'ils cotisent comme nous (tout travail déclaré est ponctionné pour le chomage et la CAF etc) eux ce serait un scandale qu'ils usent des droits qu'ils ont ouvert en cotisant. Sur les charges prises sur nos salaires nous sommes égaux mais sur les droits qu'ouvrent ces charges il faudrait que non ? Et il suffirait pour rémedier de discriminer positivement les immigrés, adieu les charges pour eux mais tjrs bon pour nous ?! Pour parler des clandestins, combien coutent ils réellement ? Juste les soins médicaux puisqu'ils n'ont "droit" à rien d'autre.. Je préfère faire des économies sur les fonctionnaires et continuer à payer les soins de gens qui n'ont pas gd chose. Ce n'est pas la panacée mais je préfère de loin que mes impots / charges servent à payer des soins médicaux que des "allocs chomage" aux députés battus, chacun ses priorités. Pour ma part les 2 positions cohérentes sont : - laisser les immigrés, avec ou sans papiers tranquilles, le systeme s'effondrera de lui meme, - militer pour la suppression des papiers et la libéralisation intensive Je cause clandestins, illégaux et sans boulots, j'ai le droit au couplet sur les immigrés arabes et africains qui travaillent sur les chantiers. Déviation gauchiste habituelle. Pour le fameux système qui s'effondrera tout seul, je crois que les libéraux vont devoir se rendre compte que c'est une utopie. Un Etat ne fait pas faillite mais ses habitants pourront toujours s'appauvrir à l'infini. L'Etat-providence n'est toujours pas prêt de mourrir. Si on commence à supprimer les droits illégitimes d'une caste d'individus, je dis tant mieux.
Harald Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je cause clandestins, illégaux et sans boulots, j'ai le droit au couplet sur les immigrés arabes et africains qui travaillent sur les chantiers. Déviation gauchiste habituelle.Pour le fameux système qui s'effondrera tout seul, je crois que les libéraux vont devoir se rendre compte que c'est une utopie. Un Etat ne fait pas faillite mais ses habitants pourront toujours s'appauvrir à l'infini. L'Etat-providence n'est toujours pas prêt de mourrir. Si on commence à supprimer les droits illégitimes d'une caste d'individus, je dis tant mieux. Mais bien sûr Poly… euh Ash! Le forum est plein de vilains gauchistes, c'est de notoriété publique. C'est même le nid officiel des bolcho-libéraux. Etre sans papiers ne veut pas dire être sans boulot, c'est même loin d'être la règle. Bien sûr, ceux-là travaillent au noir et si c'est ce point qui vous dérange, je me demande alors ce que vous foutez ici. pour ma part, je préfère un illégal qui bosse à une feignasse bien de chez nous qui attend chaque mois la saint RMI pour aller picoler notre fric, claquer au PMU et autres Rapido. Les droits illégitimes dont vous parlez ce sont d'abord nos nationaux qui en usent et abusent.
Ash Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je ne traite personne de gauchiste, je remarque seulement qu'on use de la même rétorique qui tient à remplacer, par exemple, le mot clandestin par celui d'immigré. Pour le nid des bolcho-libéraux ce n'est pas moi qui utilise cette expression et je ne l'ai jamais fait. Mais, après tout, si mes fréquentations m'accusent… Pour le reste j'ai déjà répondu. Commencer par le bout de la pyramide des aides étatiques cela me semble normal et préférable.
Calembredaine Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je cause clandestins, illégaux et sans boulots Un clandestin sans boulot ne peut pas survivre (l'AME ou l'école "gratuite" pour les gosses ne nourrit pas). Par conséquent, s'il en est qui bossent (au noir), ce sont bien les clandestins. Si parasites il y a, ce sont des individus bien en règle, quelque soit leur origine.
Sous-Commandant Marco Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Si je devais donner un seul chiffre, je rappellerai que, de l'aveu même des politiciens, la moitié de la population française dépend des aides publiques (RMI, allocations chômage, allocations familiales, etc…). Alors, à moins d'admettre que la France a soudain été envahie par 30 millions d'immigrés, je vois mal comment on peut penser que l'immigration est un danger. Je rappelle aussi que, pour toucher la plupart des aides publiques, il faut être en situation régulière.
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Si je devais donner un seul chiffre, je rappellerai que, de l'aveu même des politiciens, la moitié de la population française dépend des aides publiques (RMI, allocations chômage, allocations familiales, etc…). Alors, à moins d'admettre que la France a soudain été envahie par 30 millions d'immigrés, je vois mal comment on peut penser que l'immigration est un danger. Je rappelle aussi que, pour toucher la plupart des aides publiques, il faut être en situation régulière. C'est mathématique : 51 % des français détiennent (ou croient détenir) le pouvoir politique, ils sont donc titulaires (ou croient être titulaires) d'aides publiques (politiciens en tête ).
Roniberal Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Un texte que j'aime bien: http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=96
h16 Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Les droits illégitimes dont vous parlez ce sont d'abord nos nationaux qui en usent et abusent. De toute façon il y a un test simple : si on supprime *toutes* les aides, qui ira gueuler le plus dans les rues ? Les immigrés ? Les clandestins ? Les travailleurs au noir ? ou les Français ?
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 De toute façon il y a un test simple : si on supprime *toutes* les aides, qui ira gueuler le plus dans les rues ? Les immigrés ? Les clandestins ? Les travailleurs au noir ? ou les Français ? Ceux que les politiciens arriveront le plus facilement à manipuler … les trouducs, d'où qu'ils viennent.
Harald Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je ne traite personne de gauchiste, je remarque seulement qu'on use de la même rétorique qui tient à remplacer, par exemple, le mot clandestin par celui d'immigré. Clandestin, l'horrible mot que voila. Comme si la terre de France nous appartenait en propre. Le terme clandestin c'est le mot que l'on utilise lorsque l'on professe un certain nationalisme, light ou hard. Il sous entend le viol d'une soi-disant propriété.
Harald Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Horrible ou pas, ce n'est pas la même chose. Il est surtout bien utile pour se dédouaner. Il est bien plus commode de crier "dehors les clandestins" que "dehors les immigrés".
A.B. Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 clandestin… illegal Qu'est-ce qu'on en a a foutre qu'un type ait ou non l'accord de l'État pour venir en France? En quoi est-ce pertinent? Il n'y a que des immigrés, la distinction faite par l'État n'a aucune espèce d'importante.
Ash Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Il est surtout bien utile pour se dédouaner. Il est bien plus commode de crier "dehors les clandestins" que "dehors les immigrés". Je ne crie ni l'un, ni l'autre. Et vous vous ne me lisez toujours pas.
Boz Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Excellent texte de Jérémie Rostan (que je ne connaissais pas).
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je suis une horrible gauchiste, bien sur. Je ne traite personne de gauchiste, je remarque seulement qu'on use de la même rétorique qui tient à remplacer, par exemple, le mot clandestin par celui d'immigré.Pour le reste j'ai déjà répondu. Commencer par le bout de la pyramide des aides étatiques cela me semble normal et préférable. Justement, les clandestins sont toujours des immigrés (ils ne sont pas français hein) et justement un cladestin n'a "droit" qu'à l'aide médicale d'état et la scolarité des enfants. Et l'AME est réduite aux frais d'hospitalisation, chez un médecin libéral, le clandestin devra payer. Gadrel, je n'ai aucun chiffre, non je n'ai que le reflet de ce que je vois, je connais bcp d'étrangers avec ou sans papiers et aucun ne vit avec le RMI, tous ont des familles à nourrir dans leur pays d'origine, tous ne cherche qu'à gagner un max d'argent. AMHA si les gens des banlieues ont plus de mal à trouver des emplois, c'est que 1, il y a un fort taux de chomage à peu près partout (le vigan pour info c pres de 20%, pas une cité) 2, les pauvres (pas dans le sens richesse) sont allés dans les supers écoles de ZEP grace à la carte scolaire, et que dans leurs fabuleux établissements scolaires les enseignants peinent à leur enseigner un Français correct (il faut reconnaitre que cet accent est ignoble) 3, en vendant du shit ils gagnent 2 fois le smic avec peu de risques… Il ne sont pas clandestins, les clandestins n'ont pas "droit" aux logements sociaux ! Et pour une grande majorité ils sont FRANCAIS.
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Toutes les aides m'irritent mais, et j'ai déjà été clair là-dessus, l'Etat-Providence attire une immigration de profiteurs et non de travailleurs. Dès lors qu'on commence à vouloir réformer toutes ses aides, il me parait on-ne-peut-plus cohérent que de commencer à les supprimer aux étrangers. C'est de vous Ash, donc vous me dites que JE transforme les clandestins en immigrés.. Vous voulez donc supprimer toutes aides aux immigrés ? Commencez donc par demander la suppression des charges sociales qui ouvrent légalement droit à ces aides. Parce qu'il est anormal de demander à un immigré de cotiser pour qqchose dont il ne peut se servir. Et il serait anormal d'affranchir l'immigré et de continuer à ponctionner de force le Français. Et une fois de plus, vous ignorez que les plus gros profiteurs des aides en tous genres sont loin d'etre les immigrés.
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Harald @ 9-Apr-07, 17:22) Il est surtout bien utile pour se dédouaner. Il est bien plus commode de crier "dehors les clandestins" que "dehors les immigrés". Ash : Je ne crie ni l'un, ni l'autre. Et vous vous ne me lisez toujours pas. Ca ne change pas les faits que c'est toujours plus d'argent qu'on me vole. Donc qu'on applique la loi actuelle et qu'on expulse les clandestins, me semble des plus nécessaire. C'est l'Etat qui te vole pas les clandestins, et en plus tu te contredis.
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je suis une horrible gauchiste, bien sur. Je me suis encore fait traiter de socialiste la semaine passée parce que je prenais la défense des commerçants pakistanais qui n'arrivent pas à s'y retrouver dans nos réglementations administratives
Malinki Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Clandestin, l'horrible mot que voila. Comme si la terre de France nous appartenait en propre. Le terme clandestin c'est le mot que l'on utilise lorsque l'on professe un certain nationalisme, light ou hard. Il sous entend le viol d'une soi-disant propriété. Est-ce si abject de penser qu'un pays est une propriété collective?
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Est-ce si abject de penser qu'un pays est une propriété collective? Une propriété dont le bétail parlant qui paît dessus serait l'accessoire ?
Baltar Posté 10 avril 2007 Signaler Posté 10 avril 2007 Est-ce si abject de penser qu'un pays est une propriété collective? Est-ce si abject de penser qu'un ensemble de propriétés privées forment une propriété collective? Autrement dit est-ce si abject de penser que mes voisins ont autant de droits que moi sur ma propriété privée?
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