Quel Président Sera Sarkozy?

[Leepose]

Comme je fais un flop dans la rubrique lecture, je repose le sujet ici.

L'heure n'est plus a se demander qui sera le président. D'ailleurs j'hallucine a la lecture de journaux qui titrent "C'est ouvert!" comme Le Parisien, au lieu de titrer "C'est plié" qui s'impose de toute évidence. Peu importe au fond.

La vraie question est de savoir ce que fera Sarko pendant les 5 années qui viennent, non pas tant ce qu'il fera des "racailles" de la Courneuve, car tout le monde s'en fout, mais ce qu'il fera de la CGT et consors. La grande question stratégique est là, c'est celle qui a fait plier tous les hommes politiques courageux, au moins depuis l'époque Mitterand. Pour une fois on a un candidat qui prétend prendre le probleme a bras le corps, dans ces multiples facettes : réduction du nombre de fonctionnaires, service minimun dans les transports, suppression des régimes spéciaux de retraites, etc.

Va-t'on vers un nouveau décembre 1995, ou vers la fin du pseudo modèle français, qui tient essentiellement a la place du secteur public dans l'économie, le social et la politique?

J'ajoute que tenir tete aux syndicats de fonctionnaires n'est pas suffisant, mais c'est un bon début et un bon entrainement. Il faudra aussi tenir tete aux français eux-memes, qui descendent dans la rue a la moindre réforme, comme disait Raymond Barre. Jeunes, intermittents du spectacle, etc, tout le monde est concerné, meme si les fonctionnaires sont presque toujours les premiers a descendre dans la rue.

[0100011]

L'heure n'est plus a se demander qui sera le président. D'ailleurs j'hallucine a la lecture de journaux qui titrent "C'est ouvert!" comme Le Parisien, au lieu de titrer "C'est plié" qui s'impose de toute évidence. Peu importe au fond.

Comme le disent si bien nos philosophes des temps modernes (les footballeurs) : "il n'y a plus de petites équipes. Il faut prendre les matchs les uns après les autres, et l'important c'est les trois points de la victoire"

Bref ça le fait pas en France d'afficher ses ambitions, même quand il s'agit de celles des autres d'ailleurs.

Moi je pense que ça passera plutot bien : à force de hurler au loup la gauche va se griller. Déjà il n'est que trop apparent que le programme de Ségo est réductible à TSS. Alors je pense que les gens en auront vite marre du discours type "danger pour la démocratie, blablabli, blablabla".

[risketou]

Je ne suis pas un fervent soutien de Sarkozy, dans la pure tradition de la droite française: colbertiste, interventionniste, etc…

C'était bon dans les 50's et 60's, plus aujourd'hui.

Reste le courage, et la volonté de donner un coup de pied dans la fourmilière.

Chirac l'avait promis, il a essayé, un peu, et puis pschiiit…

Sarkozy semble plus volontaire certes, mais on peut s'attendre à un NON systématique de l'opposition, des lobbys et des syndicats.

Va-t-il gérer, essayer de durer ou vraiment rentrer dedans.

Son score au 2éme tour et aux législatives seront déterminants.

J'ai peur que son jeune âge l'incite à gérer, au quel cas on est reparti pour 5 années perdues.

Je ne l'aime pas trop, ne suis pas vraiment en phase avec ses idées mais il lui faut la plus large des victoires;

pour la France.

[h16]

La vraie question est de savoir ce que fera Sarko pendant les 5 années qui viennent,

Rien. Ou disons, dans les 6 premiers mois, pas grand'chose. Après, rien du tout.

Va-t'on vers un nouveau décembre 1995,

Jolie gadrelle.

[alex6]

Je ne l'aime pas trop, ne suis pas vraiment en phase avec ses idées mais il lui faut la plus large des victoires;

pour la France.

On me signale un probleme technique, la marseillaise n'a pas demarre en meme temps que les trois derniers mots…

[h16]

On me signale un probleme technique, la marseillaise n'a pas demarre en meme temps que les trois derniers mots…

[Dardanus]

J'ai entendu une respectable jeune femme déclarer sur Radio Classique que si Sarkozy est élu, ce sera la guerre : toutes les banlieues exploseront et elle est prête à brûler toutes les voitures qui lui tomberont sous la main. Et pourtant on ne le dirait pas à la voir s'extasiait le journaliste.

[risketou]

On me signale un probleme technique, la marseillaise n'a pas demarre en meme temps que les trois derniers mots…

Pas possible? Quelle honte!

On recommence alors…

… on m'explique que les 7 couplets sont trop longs à télécharger.

Une allégorie alors.

[Dardanus]

Une allégorie alors.

C'est rude. Pardon, Rude.

[risketou]

J'ai entendu une respectable jeune femme déclarer sur Radio Classique que si Sarkozy est élu, ce sera la guerre : toutes les banlieues exploseront et elle est prête à brûler toutes les voitures qui lui tomberont sous la main. Et pourtant on ne le dirait pas à la voir s'extasiait le journaliste.

Ma fille de 8 ans est rentrée de l'école hier et m'a demandé de voter Ségo, car Sarko va envoyer tous les enfants à la guerre, même les filles; et puis ses copines arabes et africaines vont être renvoyées dans leur pays…

[melodius]

Tu lui as dit que si Ségo gagnait on vous volerait tout ce que vous possédez et vous seriez exilés en Sibérie ?

[risketou]

Tu lui as dit que si Ségo gagnait on vous volerait tout ce que vous possédez et vous seriez exilés en Sibérie ?

Juste que tout le monde serait habillé en pyjama gris, juste elle en tailleur blanc…

[Ash]

Ma fille de 8 ans est rentrée de l'école hier et m'a demandé de voter Ségo, car Sarko va envoyer tous les enfants à la guerre, même les filles; et puis ses copines arabes et africaines vont être renvoyées dans leur pays…

On se demande qui lui a sorti ça…

[Leepose]

Rien. Ou disons, dans les 6 premiers mois, pas grand'chose. Après, rien du tout.

Avec tout le respect que je te dois, mon cher H16, tu n'en sais rien du tout. Pire, tu as l'air de sous-entendre que tu ferais mieux, ou que n'importe qui ferait mieux. Donc tu clos complètement la discussion que je tentais d'ouvrir. Pas trés cool.

Qui te dit que Sarko n'est pas différent? Après tout, son parcours est différent, son style est différent…

Je sais bien qu'on a l'air plus malin en dénonçant des problemes qu'en espérant benoitement le sauveur du pays. Mais je l'espère réellement, figure toi.

Je l'attends, et toute la France l'attend. Je dirais meme qu'une bonne partie de la France l'a reconnu.

[Messer]

Ma fille de 8 ans est rentrée de l'école hier et m'a demandé de voter Ségo, car Sarko va envoyer tous les enfants à la guerre, même les filles; et puis ses copines arabes et africaines vont être renvoyées dans leur pays…

Il faudrait donner le droit de vote à ces enfants dont la conscience politique est déjà si éveillée.

Dis lui que si Ségo passe, son mari va lui manger tout ses bonbons et ses caramels.

EDIT>La seule chance de Sarko, c'est le fameux "état de grace" qui semble durer un an. En tout cas, il a interet à cogner dur, et si il tient tête à l'EdNat et aux syndicats pour son programme de purge des fonctionnaires, il aura mérité mon soutien

[Stan Selene]

je suis en train de l'ecouter le Sarko sur BFM tv, ben c'est pas mal de grands porjets socialistes et surtout tout et son contraire.

[Ash]

Normal, la droite est décomplexée d'être de gauche.

Besson est-il le Soral de l'UMP ?

http://www.dailymotion.com/tag/royal/video…ting-de-sarkozy

[xiii]

Nous verrons bien en 2012 quel genre de président sera Sarkozy. Vu que 2007 sera Royal

[Etienne]

je suis en train de l'ecouter le Sarko sur BFM tv, ben c'est pas mal de grands porjets socialistes et surtout tout et son contraire.

Normal, son programme se résume à "je vais agir". Mais ce qu'il va faire, seule Elizabeth Tessier le sait.

Besson est-il le Soral de l'UMP ?

Il soutient le "néoconservateur américain à passeport français."

[Apollon]

Besson est-il le Soral de l'UMP ?

http://www.dailymotion.com/tag/royal/video…ting-de-sarkozy

ohlala ça fait procès de Moscou mais quelle rigolade.

[Ash]

Nous verrons bien en 2012 quel genre de président sera Sarkozy.

Non, nous verrons au bout d'un an combien de grèves il aura déclenché. Les émeutes de banlieues ne comptant pas.

Il soutient le "néoconservateur américain à passeport français."

C'est précisément sur cette phrase qu'il s'est excusé auprés de Sarkozy. Il ne le pensait pas.

[emma]

Comme je fais un flop dans la rubrique lecture, je repose le sujet ici.

La vraie question est de savoir ce que fera Sarko pendant les 5 années qui viennent, non pas tant ce qu'il fera des "racailles" de la Courneuve, car tout le monde s'en fout, mais ce qu'il fera de la CGT et consors. La grande question stratégique est là, c'est celle qui a fait plier tous les hommes politiques courageux, au moins depuis l'époque Mitterand. Pour une fois on a un candidat qui prétend prendre le probleme a bras le corps, dans ces multiples facettes : réduction du nombre de fonctionnaires, service minimun dans les transports, suppression des régimes spéciaux de retraites, etc.

Va-t'on vers un nouveau décembre 1995, ou vers la fin du pseudo modèle français, qui tient essentiellement a la place du secteur public dans l'économie, le social et la politique?

C'est effectivement la vraie question : que fera-t-il avec la CGT, SNESUP et autres SUD qui eux se moquent du verdict des urnes ? Le service minimum dans les Transports serait un minimum, pour la suppression des régimes spéciaux de retraites de fonctionnaires c'est une tout autre affaire. Il conviendrait de légiférer dans les 6 mois. Si ce n'est pas fait dans ce délai très court où tout peut être accepté, ce ne sera tout simplement jamais fait.

C'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

[xiii]

C'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

Ou au bar après le boulot

[Leepose]

C'est effectivement la vraie question : que fera-t-il avec la CGT, SNESUP et autres SUD qui eux se moquent du verdict des urnes ? Le service minimum dans les Transports serait un minimum, pour la suppression des régimes spéciaux de retraites de fonctionnaires c'est une tout autre affaire. Il conviendrait de légiférer dans les 6 mois. Si ce n'est pas fait dans ce délai très court où tout peut être accepté, ce ne sera tout simplement jamais fait.

C'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

Effectivement, et j'attends ça de pied ferme! Il devra faire preuve de courage, mais aussi d'un grand sens politique, d'un sens de la stratégie, car l'adversaire est redoutable, mais il est bien connu. Il faudra peut-etre choisir entre la réforme A ou la réforme B, ou les faire passer en douceur, pas comme sous Juppé.

Les syndicats auront le trés mauvais role s'ils bloquent le pays, face à un président nouvellement élu. Espérons aussi qu'il n'y ait pas trop d'événements extérieurs qui perturbent ce jeu, que ça soit dans la politique étrangère ou dans les banlieues. Ou alors qu'ils soient mis a profit pour réformer en douce, porquoi pas.

Les jeunes de banlieues pensent peut-etre que tout le monde aura les yeux rivés sur eux avec Sarko comme président. Quelle erreur!

Sarkozy a mieux a faire que de s'occuper d'eux pour le moment.

D'autre part, certaines réformes ne se font pas en 6 mois. Je pense à la réduction du nombre de fonctionnaires, qui est sans doute LA réforme la plus importante, puisque les problemes de la fonction publique française en découlent presque tous. Il faut bien avouer que la situation actuelle frise le ridicule, quand on sait que l'Etat français a un engagement de 1000 milliards d'euros pour les retraites publiques, soit autant que tout le reste de la dette publique accumulée, et que malgré tout les syndicats refusent de ne pas remplacer chaque fonctionnaire partant à la retraite!

Enfin, espérons qu'il ait un gouvernement, sinon c'est foutu!

[h16]

Effectivement, et j'attends ça de pied ferme! Il devra faire preuve de courage, mais aussi d'un grand sens politique, d'un sens de la stratégie, car l'adversaire est redoutable, mais il est bien connu. Il faudra peut-etre choisir entre la réforme A ou la réforme B, ou les faire passer en douceur, pas comme sous Juppé.

Les syndicats auront le trés mauvais role s'ils bloquent le pays, face à un président nouvellement élu. Espérons aussi qu'il n'y ait pas trop d'événements extérieurs qui perturbent ce jeu, que ça soit dans la politique étrangère ou dans les banlieues. Ou alors qu'ils soient mis a profit pour réformer en douce, porquoi pas.

Bof. Il n'y a que 2 façons de faire plier les syndicats :

- mener toutes les négociations avec eux en direct, live et directement accessible par tous, ou tout mettre en place pour. Le refus de la part des syndicats à une telle transparence permettrait de saboter leur légitimité.

- référendum.

Les jeunes de banlieues pensent peut-etre que tout le monde aura les yeux rivés sur eux avec Sarko comme président. Quelle erreur!

Sarkozy a mieux a faire que de s'occuper d'eux pour le moment.

S'ils déclenchent des fêtes merguez-voitures, je ne suis pas sûr.

Enfin, espérons qu'il ait un gouvernement, sinon c'est foutu!

Alors c'est foutu.

[free jazz]

Je ne suis pas un fervent soutien de Sarkozy, dans la pure tradition de la droite française: colbertiste, interventionniste, etc…

Sur le fond, si tant est qu'on puisse accorder une foi minimale aux programmes électoraux, il y a un curieux mélange de ce dirigisme statolâtre classique (appelons-le républicain) et de socialisme old school version IIIè République, celui fondé sur la nation, la méritocratie, le travail, le paternalisme autoritaire. Au final, ça donne un cocktail populiste qu'on pourrait qualifier de socialisme de droite.

Un trait croustillant à ce sujet: le gauchiste se choque facilement (c'est un pléonasme), criant au scandal lorsque Sarko revendique une partie de l'héritage de Jaurès. Pourtant ce dernier était lui aussi un républicain qui a cédé tardivement aux sirènes du socialisme. Il est d'ailleurs significatif que Sarko ait réussi à soustraire au FN l'électorat populaire ouvrier, lui-même pris au PC par JMLP.

En allant plus loin, les parcours se ressemblent, le ton et le style de Jaurès au début des années 1890 (encore républicain à ce moment) sont très similaires à ceux de Sarko :

" Il n'y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l'acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d'être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup pour s'amuser, ils ne comprennent pas bien l'âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s'amusent, mais ce qu'ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c'est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus : en tout cas, ce n'est point surtout à cela qu'ils songent. Ils sont heureux quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n'est pas perdue, qu'il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards, il est sorti quelque chose, et que leur puissance d'action s'est accrue.

Non, en vérité, le patronat, tel que la société le fait, n'est pas une condition enviable. Et ce n'est pas avec les sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude de la justice. " Jean Jaurès (La dépêche de Toulouse, 28 mai 1890)

En revanche, sur la forme (le long terme) Sarko est d'abord un opportuniste, héritier de la droite que Réné Rémond avait fructueusement décrite comme "bonapartiste".

[observateur]

Sur le fond, si tant est qu'on puisse accorder une foi minimale aux programmes électoraux, il y a un curieux mélange de ce dirigisme statolâtre classique (appelons-le républicain) et de socialisme old school version IIIè République, celui fondé sur la nation, la méritocratie, le travail, le paternalisme autoritaire. Au final, ça donne un cocktail populiste qu'on pourrait qualifier de socialisme de droite.

Un trait croustillant à ce sujet: le gauchiste se choque facilement (c'est un pléonasme), criant au scandal lorsque Sarko revendique une partie de l'héritage de Jaurès. Pourtant ce dernier était lui aussi un républicain qui a cédé tardivement aux sirènes du socialisme. Il est d'ailleurs significatif que Sarko ait réussi à soustraire au FN l'électorat populaire ouvrier, lui-même pris au PC par JMLP.

En allant plus loin, les parcours se ressemblent, le ton et le style de Jaurès au début des années 1890 (encore républicain à ce moment) sont très similaires à ceux de Sarko :

" Il n'y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l'acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d'être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup pour s'amuser, ils ne comprennent pas bien l'âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s'amusent, mais ce qu'ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c'est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus : en tout cas, ce n'est point surtout à cela qu'ils songent. Ils sont heureux quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n'est pas perdue, qu'il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards, il est sorti quelque chose, et que leur puissance d'action s'est accrue.

Non, en vérité, le patronat, tel que la société le fait, n'est pas une condition enviable. Et ce n'est pas avec les sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude de la justice. " Jean Jaurès (La dépêche de Toulouse, 28 mai 1890)

En revanche, sur la forme (le long terme) Sarko est d'abord un opportuniste, héritier de la droite que Réné Rémond avait fructueusement décrite comme "bonapartiste".

+ 1 + 1 + 1

[José]

En revanche, sur la forme (le long terme) Sarko est d'abord un opportuniste, héritier de la droite que Réné Rémond avait fructueusement décrite comme "bonapartiste".

Je le redis encore une fois : le fait qu'un mafieux corse du nom de Nabulione Buonaparte ait, à la fin du 18e siècle, confisqué la République est la pire merde qui soit arrivé à la France.