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Sondages, Opinion Publique Et Démocratie


Messages recommandés

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Moi je suis bien content ce soir. Au boulot, il y a une petite connasse qui me cherche en permanence, mais elle n'avait pas prévu que j'étais le petit chouchou de la big-boss. Cette dernière lui a donc envoyé un mail pour lui signifier gentiment de fermer un peu sa gueule.

On peut pas tout prévoir dans la vie…

Voila, ca n'a évidemment rien a voir avec la démocratie, mais ca me fait plaisir de partager ce moment de joie avec vous…

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J'avoue que j'ai du mal a trouver des arguments, et meme des conclusions… Mais que dis tu de mon exemple des 2 paquets de 20 millions d'électeurs?

Donne moi une raison pour laquelle le 2° groupe donnerait 53% a Sarko et 47% a Ségolène, comme le premier. Pour moi, ca prouve assez nettement qu'une élection démocratique n'est pas un processus chaotique, comme celui que tu suggère avec ta liste d'électeurs, aux motivations les plus diverses. Le nom du président ne sort pas comme le lapin sort du chapeau du magicien.

Mais tu as le droit de contester mon hypothèse. Peut etre que le premier groupe donnera Sarko a 60% et le deuxième a 46%… si tu vois ce que je veux dire…

Et je serais aussi curieux de savoir combien de bulletins sont déja dépouillés quand on annonce les premiers résultats, à 20h00.

Il est probable que le premier groupe de 20 millions ne vote pas comme le second groupe de 20 millions.

Pour quelle raison ? Car ces deux échantillons ne sont probablement pas représentatif de la population générale car ils ne sont pas tirés au hasard, et qu'il existe probablement des différences entre le premier groupe de votants et le second. En d'autres termes il existe un biais de sélection de l'échantillon.

Cela dit, il doit être possible d'estimer ce biais en étudiant justement les différences entre ces deux groupes, et ensuite de corriger les résultats en fonction de l'erreur attendue…

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L'erreur attendue a 95 % de chances d'être inférieure à (20 000 000)^(-1/2), soit 0,23 %.

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L'erreur attendue a 95 % de chances d'être inférieure à (20 000 000)^(-1/2), soit 0,23 %.

Quelle formule avez vous utilisé ?

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Pour essayer de relancer cette sympathique discussion, je pense qu'on peut prendre la question des sondages par un autre bout. Tous les analystes politiques disent par exemple "Sarkozy a gagné 3 points depuis qu'il a parlé de l'identité nationale". (c'est un exemple)

Est-ce que cette présentation ne revient pas a faire passer les électeurs pour une bande de veaux, passive et amorphe? Finalement qu'est-ce qui nous permet de penser que ce mouvement opéré par Sarkozy dans sa campagne est plus intéressant que les indications que ça nous donne sur l'opinion? Ne devrait-on pas regarder l'opinion publique de plus près, et en lui témoignant plus de respect?

Hier dans Ripostes, il y avait un mec qui semblait trés proche de ma pensée. Il était sociologue et pas politologue, ça n'est pas un hasard. Il ne cessait d'expliquer, tant bien que mal, que le fond du probleme c'est la société et l'opinion publique, pas les analyses politiques, qui le faisaient carrément rigoler tant elles lui paraissaient superficielles. Ils disaient aux politologues et aux journalistes : c'est normal, vous faites votre boulot…

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Je regrette un peu que cette discussion se soit arreté. Je viens de commencer un livre sur Ségolène Royal "La femme fatale", qui est assez intéressant par ailleurs. Mais c'est encore un livre ou seul le candidat est décrit comme "actif". Il (ou elle plutot) part a la peche aux voix, développe des idées, prend des conseils auprès de spécialistes de la com, de l'image, etc… J'attends avec impatience le jour ou on aura compris que ce sont surtout les électeurs qui partent a la peche aux candidats, avec leurs attentes, leurs craintes, leurs espoirs, etc…

Pensez-y un peu. Pourquoi chaque livre politique est orienté a 100% dans la description de l'action du candidat, de sa campagne, de sa com', et a 0% sur l'opinion publique, sur la façon dont il arrive a la rencontrer ou pas? Pourquoi chaque sondage est interprété a 100% comme le résultat de la dernière déclaration du candidat, et de rien d'autre dans l'opinion publique? C'est finalement trés décevant pour des analyses qui se croient "politiques". C'est plutot un médiocre travail de journaliste.

La disproportion est évidente entre le temps d'antenne consacré aux hommes politiques, et le temps d'antenne consacré a la société et a son opinion.

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Je regrette un peu que cette discussion se soit arreté. Je viens de commencer un livre sur Ségolène Royal "La femme fatale", qui est assez intéressant par ailleurs. Mais c'est encore un livre ou seul le candidat est décrit comme "actif". Il (ou elle plutot) part a la peche aux voix, développe des idées, prend des conseils auprès de spécialistes de la com, de l'image, etc… J'attends avec impatience le jour ou on aura compris que ce sont surtout les électeurs qui partent a la peche aux candidats, avec leurs attentes, leurs craintes, leurs espoirs, etc…

Pensez-y un peu. Pourquoi chaque livre politique est orienté a 100% dans la description de l'action du candidat, de sa campagne, de sa com', et a 0% sur l'opinion publique, sur la façon dont il arrive a la rencontrer ou pas? Pourquoi chaque sondage est interprété a 100% comme le résultat de la dernière déclaration du candidat, et de rien d'autre dans l'opinion publique? C'est finalement trés décevant pour des analyses qui se croient "politiques". C'est plutot un médiocre travail de journaliste.

La disproportion est évidente entre le temps d'antenne consacré aux hommes politiques, et le temps d'antenne consacré a la société et a son opinion.

Le candidat matérialise précisemment une chose abstraite et floue qu'est l'opinion publique.

C'est une des raisons pour laquelle NS a été élu. Dans ces discours, il a repris un grand nombre de thèmes, de point de vue partagés par des français mais non exprimés par des politiques jusqu'à présent. C'est le cas pour l'immigration, l'identité nationale, le travail, l'immobilisme, le déclin de la France, l'assistanat, la sécurité dans les banlieues…finalement, beaucoup de français se sont reconnus dans son discours en se disant "ben oui je pense comme lui !".

En ce sens, le politique contribue autant à créer l'opinion publique qu'il se sert de cette opinion pour être élu.

  • 2 weeks later...
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Réflexion faite, je voudrais déterrer ce fil une nouvelle fois, avec un autre argument. C'est que l'aventure individuelle que semble vivre, seul, le candidat, est largement une illusion. Alors que l'opinion publique, elle, est un vrai phénomène de fond.

Tout le monde regarde Sarkozy, Royal, Mitterand, Chirac, complètement hypnotisé. Mais en vérité, meme sans Sarkozy, il aurait fallu un Sarkozy. Meme sans De Gaulle, il aurait fallu un De Gaulle. Et meme sans Mitterand, il aurait fallu un Mitterand.

Vous voyez ce que je veux dire? Ca fait encore une bonne raison d'étudier l'opinion publique et la sociologie électorale, plutot que de centrer toute les analyses politiques sur les péripéties quotidiennes des candidats en campagne.

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Réflexion faite, je voudrais déterrer ce fil une nouvelle fois, avec un autre argument. C'est que l'aventure individuelle que semble vivre, seul, le candidat, est largement une illusion. Alors que l'opinion publique, elle, est un vrai phénomène de fond.

Tout le monde regarde Sarkozy, Royal, Mitterand, Chirac, complètement hypnotisé. Mais en vérité, meme sans Sarkozy, il aurait fallu un Sarkozy. Meme sans De Gaulle, il aurait fallu un De Gaulle. Et meme sans Mitterand, il aurait fallu un Mitterand.

Vous voyez ce que je veux dire? Ca fait encore une bonne raison d'étudier l'opinion publique et la sociologie électorale, plutot que de centrer toute les analyses politiques sur les péripéties quotidiennes des candidats en campagne.

Décidément, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : MITTERRAND C'EST AVEC 2 T ET 2 R.

Et à part ça ? Eh bien disons que bon enfin et voilà hem bref.

Un éminent sociologue ou quelqu'un du domaine pourrait-il se dévouer ?

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Décidément, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : MITTERRAND C'EST AVEC 2 T ET 2 R.

Et à part ça ? Eh bien disons que bon enfin et voilà hem bref.

J'espère que je n'aurais pas un avertissement pour si peu…

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Un éminent sociologue ou quelqu'un du domaine pourrait-il se dévouer ?

Normalement, meme un sociologue amateur peut s'y essayer…

Posté
J'espère que je n'aurais pas un avertissement pour si peu…

Mééééééééénon. Juste qu'à chaque fois que je le lis, ça pique.

Normalement, meme un sociologue amateur peut s'y essayer…

J'ai essayé, mais, désolé, je ne vois absolument pas où tu veux en venir. Je suis trop pragmatique, terre-à-terre, chépa.

Comprend pas.

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