h16 Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 La dette ? Balivernes que tout cela ! Le budget de l'Etat ? Equilibré qu'on vous dit ! Tout va bien. Il ne manque pas d'argent et une saine gestion permettra de boucler 2007 en fanfare ! Ah, au fait, pour le ministère de l'Emploi, vous n'auriez pas une petite rallonge ? Pathétique. Il manque un milliard d’euros au ministère de l’Emploi pour finir l’année. Jean Gaeremynck, délégué général à l’Emploi et à la Formation professionnelle, a annoncé à la commission des Finances de l’Assemblée qu’il aurait besoin d’une avance pour financer tous les politiques du ministère. En 2006, le ministère avait déjà eu besoin d’une rallonge, mais nettement moins importante (286 millions d’euros).
Jesrad Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 Quelque chose me dit que "le jour où la France a fait faillite" va arriver plus vite que prévu. 2008 va être très Rock'n'roll. Il va eut-être falloir que je prenne une Visa chez une banque britannique, par précaution. Les indices sont là: - allongement des délais de paiement des fournisseurs de l'état - perception de plus en plus précoce de l'IS (deux fois dans la même année !) - et maintenant les budgets épuisés à la mi-année
h16 Posté 27 juillet 2007 Auteur Signaler Posté 27 juillet 2007 Tu trouves aussi… Je ne suis donc pas tout seul. Ca pue.
Polydamas Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 Tu trouves aussi… Je ne suis donc pas tout seul. Ca pue. C'est vrai mais l'histoire montre que l'état a toujours été surendetté (déjà sous Louis XIV…) si ce n'était pas envers les institutions privées, c'était envers les Français, via les emprunts publics. Les révolutions passent, les dettes restent. Je trouve au contraire qu'on peut encore continuer longtemps comme cela, on a encore de la marge par rapport à d'autres…
Ash Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 En état ne peut pas faire faillite. Il peut en revanche appauvrir encore plus la population.
Timur Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 Ah, au fait, pour le ministère de l'Emploi, vous n'auriez pas une petite rallonge ? Le ministère du travail siège à l'hotel du Châtelet, immense hotel particulier du XVIIIème avec parc situé dans le plus prestigieux quartier de Paris. C'est vrai mais l'histoire montre que l'état a toujours été surendetté (déjà sous Louis XIV…) C'est faux. Et des Etats sans dette ça existe. si ce n'était pas envers les institutions privées, c'était envers les Français, via les emprunts publics. Les révolutions passent, les dettes restent.Je trouve au contraire qu'on peut encore continuer longtemps comme cela, on a encore de la marge par rapport à d'autres… En état ne peut pas faire faillite. Il peut en revanche appauvrir encore plus la population. Un Etat peut faire faillite. Les dettes sont alors annulées et les créanciers l'ont dans le cul.
Polydamas Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 C'est faux. Qu'est ce qui est faux ? Que l'état français n'était pas surendetté ? Faudra alors m'expliquer pourquoi Vauban a envisagé une réforme de la fiscalité, etc. Et des Etats sans dette ça existe. Ouais, mais pas en France. Aprés tout, si même le privé émet aujourd'hui des obligations perpétuelles, cela veut bien dire qu'il y a des dettes que l'on ne remboursera JAMAIS. Un Etat peut faire faillite. Les dettes sont alors annulées et les créanciers l'ont dans le cul. Sauf révolution, et encore, ça me parait difficilement envisageable dans la situation qui est la notre aujourd'hui.
Hakill Posté 27 juillet 2007 Signaler Posté 27 juillet 2007 Sauf révolution, et encore, ça me parait difficilement envisageable dans la situation qui est la notre aujourd'hui. Depuis 30 ans au moins, la dette de l'Etat français n'a fait qu'augmenter (pas une seule baisse ou stagnation). On y court vers la faillite, surtout que notre nouveau président n'en a cure.
Polydamas Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Depuis 30 ans au moins, la dette de l'Etat français n'a fait qu'augmenter (pas une seule baisse ou stagnation). On y court vers la faillite, surtout que notre nouveau président n'en a cure. Regardons les chiffres. Si on exclut les engagements sur les retraites, la dette c'est 63% du PIB, à peu de choses près, disons 68-70, avec les engagements collatéraux. Ça reste beaucoup moins que le Japon, la Belgique, l'Italie, et bien d'autres. Les retraites vont finir par nous tomber sur le coin de la figure, donc il n'est pas idiot de tenir compte de cette dépense, on arrive à 120 % du PIB, ce qui est peu ou prou le niveau du Japon. Sauf que ces engagements représentent le montant total à payer d'ici une trentaine d'années, et qu'ils peuvent très bien évoluer, puisque l'Etat est ici tout-puissant, par la hausse des cotisations, la baisse des pensions et l'allongement de la durée de cotisation. A noter que le PIB aura probablement progressé, donc on sera, si les dépenses sont stabilisés à moins de 120%. En outre, au niveau financier, la dette de l'état français est sexy, celui-ci est très bien noté (d'ailleurs le changement de notation serait à mon sens, le meilleur moyen d'obliger l'état à se réformer), il a de bonnes pratiques (les OAT indexées sur l'inflation se sont arrachées), non, tous les éléments sont en place pour que ça dure encore longtemps, sauf événement extérieur.
Jesrad Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Regardons les chiffres. Si on exclut les engagements sur les retraites, la dette c'est 63% du PIB, à peu de choses près, disons 68-70, avec les engagements collatéraux. Ça reste beaucoup moins que le Japon, la Belgique, l'Italie, et bien d'autres. Certes, mais ces pays n'ont pas de déficits chroniques, puisque leur dette diminue. Contrairement à la France. Sauf que ces engagements représentent le montant total à payer d'ici une trentaine d'années, et qu'ils peuvent très bien évoluer, puisque l'Etat est ici tout-puissant, par la hausse des cotisations, la baisse des pensions et l'allongement de la durée de cotisation. A noter que le PIB aura probablement progressé, donc on sera, si les dépenses sont stabilisés à moins de 120%. Tant que l'état fera déficit sur déficit, ce qui est bien parti pour continuer d'être le cas pendant encore des années, il n'y aura aucun demi-poil de début d'ombre d'espoir de possibilité de désendettement. Accessoirement, la baisse des pensions, la hausse des cotisations et l'allongement de durée n'arrangeront rien du tout puisqu'ils feront simplement diminuer les recettes d'autant (à travers la baisse massive de pouvoir d'achat que ça entraînera), sinon plus, que ce qu'ils permettraient d'économiser en dépenses. Il n'y a qu'un seul moyen pour l'état de se désendetter: c'est devenir plus efficace financièrement. C'est un challenge insurmontable par l'état français actuellement, l'objectif est trop difficile à atteindre (40-45 milliards d'euros par an, soit près de 20% du budget), surtout en si peu de temps (maxi 4 années). En outre, au niveau financier, la dette de l'état français est sexy, celui-ci est très bien noté (d'ailleurs le changement de notation serait à mon sens, le meilleur moyen d'obliger l'état à se réformer), il a de bonnes pratiques (les OAT indexées sur l'inflation se sont arrachées), non, tous les éléments sont en place pour que ça dure encore longtemps, sauf événement extérieur. La baisse de notation est effectivement le meilleur moyen de forcer l'état à se réformer en vitesse, aussi vrai que couper les vivres de quelqu'un et le jeter à la rue est le meilleur moyen pour qu'il se prenne en charge … ou meure. Ce qui pourrait précipiter la faillite (plus exactement: la banqueroute de l'état) c'est les nouvelles normes comptables européennes appliquées aux entreprises publiques françaises.
Serge Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 "Le jour où la France fait faillite", z'allez voir que ce sont tous les européens qui passeront à la caisse par solidarité
Calembredaine Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Ma boîte vient de recevoir un courrier expliquant que les crédits pour les formations sont totalement épuisés. Cotisations obligatoires versées en pure perte. En état ne peut pas faire faillite. Il peut en revanche appauvrir encore plus la population. L'Etat argentin a fait faillite. Tu as la mémoire courte.
Jesrad Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Beaucoup de gens continuent de croire à cette fable selon laquelle il "suffit" de taxer un peu plus la population pour que l'état surnage. C'est faux pour une raison facilement vérifiable (quoiqu'approximative): une grande partie des richesses produites chaque année (mesurées à l'aune du PIB) sont consommées dans l'année qui suit, et les richesses restantes ne représentent pas tellement en comparaison. Pour faire simple: il n'y a pas de réserve de richesse dans laquelle puiser. S'y attaquer c'est pousser fermement et durablement le peuple vers la pauvreté.
Patrick Smets Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 L'Etat argentin a fait faillite. ca ne l'a pas fait disparaitre. Ce n'est donc pas vraiment une faillite
Sous-Commandant Marco Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 ca ne l'a pas fait disparaitre. Ce n'est donc pas vraiment une faillite Une faillite est une défaillance définitive mais n'entraîne pas forcément ce que nous souhaitons, à savoir la liquidation. Pour continuer à exister, il suffit de "renégocier" sa dette (à la pointe du fusil, ça marche la plupart du temps), c'est d'ailleurs ce qu'a fait l'état argentin. La liquidation, c'est bon pour les entreprises, pas pour l'état.
Cochon Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 La dette ? Balivernes que tout cela !Le budget de l'Etat ? Equilibré qu'on vous dit ! Tout va bien. Il ne manque pas d'argent et une saine gestion permettra de boucler 2007 en fanfare ! Ah, au fait, pour le ministère de l'Emploi, vous n'auriez pas une petite rallonge ? Pathétique. Mais voyons, vu les résultats mirobolants de ce dit ministère, cette petite rallonge sur le dos des cons-tribuables est totalement justifiée… Euh, même pas au fait
Calembredaine Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Une faillite est une défaillance définitive mais n'entraîne pas forcément ce que nous souhaitons, à savoir la liquidation.Pour continuer à exister, il suffit de "renégocier" sa dette (à la pointe du fusil, ça marche la plupart du temps), c'est d'ailleurs ce qu'a fait l'état argentin. La liquidation, c'est bon pour les entreprises, pas pour l'état. Exactement. C'est pour cela qu'il est stupide (bien que tentant) de jouer la politique du pire, en votant LCR par exemple.
timburton Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Exactement. C'est pour cela qu'il est stupide (bien que tentant) de jouer la politique du pire, en votant LCR par exemple. Parce que tu y as pensé?
Calembredaine Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 Parce que tu y as pensé? En aucun cas. Mais hélas, certains libéraux semblent séduits par cette idée.
Vestapoch Posté 28 juillet 2007 Signaler Posté 28 juillet 2007 …et concretement, en cas de faillite, y aurait baston ou pas ? et meme si il n'y a pas de faillite, a force de continuer a appauvrir les francais, on va vers quoi selon vous? …parce que si ca pete, je reviens avec une bande de potes fonder la Confederation Bretonne Anarcho-Capitaliste, ca va chier !
Gadsden Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 Mais hélas, certains libéraux semblent séduits par cette idée. Ce serait jouer plus que la politique du pire pour un libéral de voter LCR. En effet le communisme a cela de particulier que ses fidèles semblent ne montrer aucun doute malgré les essais répétés , tous plus catastrophiques les uns que les autres. Lorsqu'on ne pouvait plus nier les crimes de Staline l'avenir du communisme était dans Mao , puis lorsqu'on ne pouvait plus nier les massacres et l'anihilation de la culture chinoise , alors l'avenir était dans le Kampuchéa démocratique qui a réussi à massacrer 30% de sa population. C'est ainsi que Besancenot peut présenter Cuba comme l'ile qui résiste face à l'immonde oppresseur américain , et fermer les yeux sur l'accaparement du pouvoir par Chavez au Vénézuéla. Alors voter LCR pour un libéral , c'est oublier qu'une fois Besancenot passé par là , nous aurons gagné la bataille idéologique , mais nous ne serons plus là pour reconstruire.
Fredo Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 Mais hélas, certains libéraux semblent séduits par cette idée. Et puis quoi encore…
Messer Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 Bof, à mon avis l'agonie sera encore longue et douloureuse. Les institutions publiques qui flambent leur budget au début de l'année, ca ne date pas d'hier. Y a que le changement de notation qui pourrait aggraver les choses. Un ptit AA et schlaaak
Marlow Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 La dette n'est pas à court terme un sujet inquiétant. La France restera solvable pour longtemps. L'appartenance à la zone euro avec une politique monétaire de la bce suffisamment rigoriste, rassure suffisamment les créanciers pour éloigner le spectre d'une faillite de l'état (n'en déplaise aux anars). Les points d'inquiétudes se situent davantage au niveau de l'évolution des finances publiques, la dette ne cesse de croitre malgré les efforts des politiques. Il en découle naturellement un grèvement du budget de l'état dû au remboursement de la dette (aujourd'hui troisième poste budgétaire de l'état). Les réserves budgétaires s'amenuisent, forçant l'état à redéployer son budget (d'où le trou du ministère de l'emploi). La situation resterait gérable si de nouvelles dépenses n'étaient pas continuellement engendrées (hum) et si les excédents dégagés pendant les périodes de croissance servaient à rembourser la dette (et non à financer des projets pharaoniques comme les 35 heures). Ainsi, l'interrogation ne se situe pas au niveau de la liquidation de l'état mais davantage au niveau de ses marges de manœuvres et des possibles impôts qui surgiront pour réparer les erreurs passées.
Jesrad Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 …et concretement, en cas de faillite, y aurait baston ou pas ? D'après Jaffré dans "le jour où la France a fait faillite", il faut s'attendre à: - un "split" entre les banques françaises et le réseau bancaire international, car les paiements de ces banques seront vus comme risquant de ne pas être compensables à terme: -> les français à l'étranger n'auront plus l'usage de leur carte bleue. Incapable de payer leur hôtel et leurs autres dépenses ils risquent la prison locale (chouette, les geôles turques ou chinoises) au moins sur le coup, des mauvais traitements et l'expulsion vers l'ambassade ou le consulat français le plus proche, qui sera débordé et sans moyen pour les aider. - cette déconnection brutale pourrait entraîner un "split" similaire entre les banques françaises, emêchant de régler ses achats courants avec chèque ou carte bleue si ceux-ci ne sont pas issus de la même banque que celle du vendeur: -> supermarchés pris d'assaut, boutiques vandalisées, distributeurs de billets à sec puis agences bancaires incendiées - la capacité d'emprunt immédiat de l'état étant laminée, ses dépenses de fonctionnement ne pourront pas être honorées à temps: -> paiement partiel (estimation: la moitié) des salaires des fonctionnaires et des retraites, d'où grèves, paralysie du pays, émeutes, difficultés financières pour des millions de gens -> faillite immédiate et retrait des investisseurs massif pour une grande partie des entreprises ayant des contrats avec l'état et meme si il n'y a pas de faillite, a force de continuer a appauvrir les francais, on va vers quoi selon vous? Saisie des biens de l'état et des entreprises publiques sous la pression des créanciers, parfois de manière spectaculaire. Le gouvernement français et ses financiers (tout ce qui porte un costume trois-pièces à Bercy) poursuivi en justice. S'il n'y a vraiment pas de faillite (miracle !) il faut s'attendre à des licenciements MASSIFS de fonctionnaires, des ventes d'immobilier de l'état (y compris des monuments et des œuvres d'art célèbres), etc… …parce que si ca pete, je reviens avec une bande de potes fonder la Confederation Bretonne Anarcho-Capitaliste, ca va chier ! Si tu as besoin d'un arbitre, d'un spécialiste en télécoms, d'un menuisier, d'un plombier, d'un pilote d'avion ou d'hélicoptère, ou d'un coup de main ponctuel pour un boulot manuel, tu pourras alors nous trouver à Bangor, à Belle-Ile-en-Mer
h16 Posté 29 juillet 2007 Auteur Signaler Posté 29 juillet 2007 Et maintenant la question suivante : comment se garer de tout ça ?
Jesrad Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 - Avoir une carte bleue internationale dans une banque étrangère, quelques armes ou un logement facile à défendre et quelques provisions, plus dans l'idéal des panneaux solaires. - Déménager ? - Ne pas être fonctionnaire ou retraité. Bon, restons sérieux, ce n'est pas une invasion mondiale de zombies non plus. On doit même pouvoir profiter de la crise en spéculant à la baisse sur les bons du trésor (dans le bouquin, les hedge funds rachètent ces bons à 30% de leurs prix), en prévoyant de racheter à vil prix les biens de l'état, en annonçant l'indépendance de sa région etc…
Gadsden Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 Et maintenant la question suivante : comment se garer de tout ça ? Les fondamentaux : être armé , avoir un garage pour protéger sa voiture, et placer en assurance vie pour pouvoir survivre au gel des retraites.
Coldstar Posté 29 juillet 2007 Signaler Posté 29 juillet 2007 … Les points d'inquiétudes se situent davantage au niveau de l'évolution des finances publiques, la dette ne cesse de croitre malgré les efforts des politiques. Il en découle naturellement un grèvement du budget de l'état dû au remboursement de la dette (aujourd'hui troisième poste budgétaire de l'état). Les réserves budgétaires s'amenuisent, forçant l'état à redéployer son budget (d'où le trou du ministère de l'emploi). …
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