Aller au contenu

Death penalty in USA


José

Messages recommandés

Posté
  Citation
States apart

Sep 3rd 2007

From Economist.com

AMERICANS' support for the death penalty is waning, one state at a time. States have had jurisdiction over the issue since 1976 and so differences abound. Texas has executed most people; California has most death-row inmates but has executed only a small number. Since 2000, 12 states have suspended the death penalty, including New Jersey, which is moving towards formal abolition. Three have reversed the suspension this year. Last year two-thirds of states executed no one. Public opinion is also changing: a slim plurality of people said they would prefer to see prisoners locked up for life rather than executed, according to a recent poll.

DeathPen.jpg

http://www.economist.com/daily/chartgaller…tory_id=9747958

Invité jabial
Posté

Le seul problème est que tout ça fait partie d'une stratégie progressiste à l'issue de laquelle on finit par les "réhabiliter" (traduire: les libérer dans la nature). Avant d'accepter la fin de la peine de mort, les américains feraient mieux de prendre de sacrées garanties parce qu'une fois supprimée, ils ne la retrouveront pas - ça ne va pas dans le Sens de l'Histoire.

Posté
  jabial a dit :
Le seul problème est que tout ça fait partie d'une stratégie progressiste à l'issue de laquelle on finit par les "réhabiliter" (traduire: les libérer dans la nature). Avant d'accepter la fin de la peine de mort, les américains feraient mieux de prendre de sacrées garanties parce qu'une fois supprimée, ils ne la retrouveront pas - ça ne va pas dans le Sens de l'Histoire.

Eh bè.

Posté

Je remarque que plus on est proche du Canada plus les chiffres baissent. L'influence de la civilisation ? :icon_up:

Invité jabial
Posté
  melodius a dit :
Je suis étonné de constater à quel point tes analyses et les miennes convergent depuis quelque temps.

Je suis capable d'apprendre de tout le monde, même de ceux qui ne sont pas d'accord avec moi sur tout :icon_up: Ce n'est pas parce que nous ne serons probablement jamais d'accord sur la question de la source de la légitimité (d'où le problème avec les fondations philosophiques et donc l'avortement et la NAPD) et que je n'ai pas le même éclairage que toi sur la situation au Proche-Orient que je ne suis pas capable de reconnaître la justesse de ton analyse historique.

Là où je diverge probablement, c'est que je vois le progressisme non comme un complot organisé, même si quelques uns l'ont fait leur, mais bien comme l'émergence d'une dynamique collective sous-tendue par une philosophie bancale.

Posté
  jabial a dit :
Le seul problème est que tout ça fait partie d'une stratégie progressiste à l'issue de laquelle on finit par les "réhabiliter" (traduire: les libérer dans la nature). Avant d'accepter la fin de la peine de mort, les américains feraient mieux de prendre de sacrées garanties parce qu'une fois supprimée, ils ne la retrouveront pas - ça ne va pas dans le Sens de l'Histoire.

A noter que contrairement à nous, ils possèdent la perpétuité réelle. La fin de la peine de mort serait donc un peu plus censée quand chez nous elle a de facto dévaluer les longues peines jusqu'à les rendre inexistantes. C'est l'idée progressiste du meurtrier qu'on peut toujours guérir.

Invité jabial
Posté
  Ash a dit :
A noter que contrairement à nous, ils possèdent la perpétuité réelle. La fin de la peine de mort serait donc un peu plus censée quand chez nous elle a de facto dévaluer les longues peines jusqu'à les rendre inexistantes. C'est l'idée progressiste du meurtrier qu'on peut toujours guérir.

Oui, mais le problème c'est que sitôt la peine de mort supprimée, l'abolition de la perpétuité deviendra le prochain combat prog. Va un peu voir sur MoveOn. Leurs socialistes ont seulement quelques années de retard sur les nôtres.

Posté
  jabial a dit :
Là où je diverge probablement, c'est que je vois le progressisme non comme un complot organisé, même si quelques uns l'ont fait leur, mais bien comme l'émergence d'une dynamique collective sous-tendue par une philosophie bancale.

Moi non plus je ne crois pas au "complot".

Nous divergeons par contre sur la question de la peine de mort en tant que telle. Je répugne à donner à l'état le droit de tuer quelqu'un, même s'il le mérite.

Invité jabial
Posté
  melodius a dit :
Moi non plus je ne crois pas au "complot".

Nous divergeons par contre sur la question de la peine de mort en tant que telle. Je répugne à donner à l'état le droit de tuer quelqu'un, même s'il le mérite.

J'y répugne aussi, mais entre deux maux, je préfère choisir le moindre. Il va sans dire que si j'étais en mesure d'écrire la loi de A à Z, je ne choisirais pas la peine de mort mais bien la perpétuité pour régler la question des criminels multirécidivistes.

Posté

Non, c'est vrai. C'est un petit film correct, sans plus. Or on le présente généralement comme une des sept merveilles du cinéma. Je pense que c'est dû au fait que les gens qui le considèrent ainsi n'ont pas vu beaucoup de films des années 40.

Posté
  Gadrel a dit :
Non, c'est vrai. C'est un petit film correct, sans plus. Or on le présente généralement comme une des sept merveilles du cinéma. Je pense que c'est dû au fait que les gens qui le considèrent ainsi n'ont pas vu beaucoup de films des années 40.

Tu sous-estimes la charge émotionnelle du film. Il y a tout d'abord le contexte historique et ensuite l'alchimie Bogart-Bergman.

Posté

Je suis surpris, je pensais que beaucoup plus d'Etats avaient aboli la peine de mort.

Quelle est la situation des 600 en attente en Californie ? Condamné à la peine de mort mais pas exécutés ?

Sans surprise il n'y a presque que le Texas qui exécute à la chaîne.

Posté
  Ash a dit :
A noter que contrairement à nous, ils possèdent la perpétuité réelle. La fin de la peine de mort serait donc un peu plus censée quand chez nous elle a de facto dévaluer les longues peines jusqu'à les rendre inexistantes. C'est l'idée progressiste du meurtrier qu'on peut toujours guérir.
Qu'on ne libère pas un individu dangereux c'est normal mais la dangerosité d'une personne ne dépend pas uniquement de la gravité des crimes qu'il a commis. Par exemple un dictateur sanguinaire ne représente a priori plus aucun danger une fois qu'il a perdu le pouvoir. Sinon le nombre de condamnés à perpétuité ayant commis un crime après leur libération est extrêmement faible.

http://www.maitre-eolas.fr/2005/06/23/148-…lle-et-recidive

Posté
  Lucilio a dit :
Arrête, Gadrel, tu surjoues là ! :icon_up:

Gadrel serait-il le Michel Serrault du forum ?

Invité jabial
Posté
  Arn0 a dit :
Par exemple un dictateur sanguinaire ne représente a priori plus aucun danger une fois qu'il a perdu le pouvoir.

Je ne parierais pas ma main là-dessus.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...