Prégentil Posted September 15, 2007 Report Posted September 15, 2007 Le rap c’est pas mon truc ! Et surtout pas un certain rap qui fait führer en France, celui-là qui est précisément véhiculé par les adorateurs de Ben Laden ou de Mummia Abou Jamal, que dénonce Doc Gynéco et qui fait se pammer la gauche antisémite, antiaméricaine et anticapitaliste. Heureusement que pour briser les préjugés il y a les forums de la presse au couteau entre les dents. C’est grâce à ces recoins de paumés du cyberespace que j’ai eu vent d’une absence de pensée monolithique dans l’univers du rap. Parmi les contributions que j’y ai trouvé, celle d’une certaine Alex, expert en rapologie qui pleure sur la pureté perdu des noirs en survêtement : « Le style gangsta rap se voulait être la voix des Noirs persécutés injustement par les policiers blancs. Mais aujourd’hui, c’est devenu un mouvement misogyne et totalement capitaliste. Étonnant comme l’évolution d’un mouvement intelligent a pu devenir une grosse farce. » L’un des symboles de ce mouvement est le rappeur 50 Cent, un de ces Noirs qui n’appellent plus comme il se devrait au « massacre de poulets » et qui, quitte à brandir un drapeau rouge le lui fouterait plutôt dans le cul. Cela doit être cela la misogynie. Je cherche donc d’autres contributions sur 50 Cent et j’obtiens : « Non, c'est l'emblème du capitaliste dégeulasse des USA, du "american dream", du hip-hop fashion… mais pas l'emblème du succès. Ya juste profiter du quotient intellectuel très minable des jeunes pour faire de l'Argent sur leurs dos (sic). Profiter du fait que les jeunes sont cons et sont faciles a influencer. 50 Cent.. c'est une grosse "merde" commerciale.. » Encore un commentaire réjouissant d’un internaute qui affirme une admiration sélective pour les djeuns tirant le portrait du vilain con croyant en l’insertion dans une société fondée sur le mérite, alors que le bon djeun croit aux droits acquis et à la fatalité raciste. C’est au second degré que dans « le gendre parfait » Fabrice Pliskin du Nouvel Observateur tire le portrait de l’artiste 50 Cent pour mettre en évidence le bouleversement des clichés rap qu’il véhicule… On y apprend que 50 Cent n’a pas un passé d’enfant de cœur : ancien dealer et fils de dealer, repris de justice, criblé de balle dans un règlement de compte et survivant. Il a jusque là de quoi enthousiasmer le bon gaucho par son histoire à la Malcolm X. Mais 50 Cent ne trouve pas son salut dans l’Islam, le racisme anti-blanc et l’appel à la révolution collectiviste. Les Black Panthers il s’en branle allègrement, quant aux jérémiades de la discrimation positive : bullshit, idem pour les droits civiques, l’anti-racisme à sens unique ou le pathos sur l’esclavage. Non 50 Cent illustre le concept de résilience et trouve la rédemption dans l’Amérique version Bush dont il admire le boulot accompli. Ah il doit pleurer son Angela Davis le Pierre Perret, il doit plus reconnaître son ghetto le couple Lavillier-Laguiller, ce n’est pas dans le New York de Curtis Jackson (alias 50 Cent) que Manu Chao trouvera son sous-commandant fumeur de pipe. À la place des idoles défraîchies de vieux bobos sur le retour place au Noir qui transcende les couleurs comme seul le capitalisme peut le permettre. Place à Curtis Jackson le rapper le mieux vendu aux USA, l’entrepreneur qui a racheté le manoir de Mike Tyson, fondé sa propre marque de vêtement, qui a lancé son jeu vidéo, qui prête son image à une marque d’eau vitaminée. Curtis Jackson a su saisir sa chance « en faisant de la merde qui se vend » comme disent les gauchistes frustrés de ce que des multinationales bien pensantes n’écoulent pas encore assez de plus authentiques daubes comme du papier cul à l’effigie de Guevara. Une pourtant bien bonne destination pour un tel produit. La « merde qui se vend » pour les diminués de la pensée c’est ce qui fait passer un message aux ados un message aussi mature que bouge toi, travaille et ne compte pas sur les autres. Mais insulte suprême à toute pensée progressiste à rebours : Curtis Jackson prône la responsabilité « Je ne peux pas dire: je te tue et demain on efface tout. » D’ailleurs « Réussir ou mourir », son film autobiographique réalisé par Jim Sheridan montre les gangsters tels qu’ils sont et aura le mérite de repousser les vocations du crime au profit de celles de l’effort qui mérite récompense. Une leçon qu’aura mal digéré un critique du site critikat.com dont le marxisme militant éclate en une gerbe risible et jubilatoire : « Ces rappeurs ne sont en aucun cas des rebelles et les attributs qu’ils affichent fièrement une fois leur réussite assurée sont les symboles éclatants de la pauvreté intellectuelle et du vide monumental des aspirations du monde capitaliste occidental. Venant d’un quartier difficile, leur but n’est pas de renverser l’ordre social dont ils ont été les victimes, mais bien d’affirmer la toute-puissance du dieu fric qui considère que seul existe celui qui possède. Présentant aux adolescents qui les admirent ces symboles de réussite, ils sont ainsi les meilleurs propagandistes de la société marchande, c’est-à-dire de l’ordre dominant. Le monde libéral crée ainsi l’illusion que tout est possible si on le souhaite véritablement, c’est-à-dire que la volonté permet la réussite. » Mais les vrais rebelles ne sont-ils pas ceux qui ont pris le risque de ne plus brosser dans le sens du poil les aspirations au parasitisme qui font des populations les plus pauvres l’alibi d’un État-Providence ? Et où est la vacuité de l’aspiration du monde capitaliste occidental sachant que cette aspiration est la satisfaction des besoins exprimés par la population ? La pauvreté, la pénurie, la misère morale que portent les droits acquis, voila certainement des aspirations plus conformes aux rappeurs convenables n’est ce pas ? Non, Flavor Flav de « Public Enemy » qui se moque de l’État-Providence avait parmi les premiers osé mettre en évidence les failles d’un système dont beaucoup de Noirs sont victimes, un ordre social aussi peu capitaliste que possible. « Je peux rien faire pour toi mec, débrouille-toi tout seul ! » Chantait-il… Le dieu fric, au contraire du dieu politique, n’avait pas pour lui besoin d’être prié, car dans une vraie société capitaliste il n’honore que ceux qui satisfont les besoins des autres. Réussir dans la « société marchande » c’est être socialement utile et les moyens de l’être ne sont pas financiers mais psychologiques. Curtis Jackson s’est donné les moyens du succès, il lui reste un défi qu’il a partiellement réussi : changer durablement les mentalités du public rap.
Guest Arn0 Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 50 Cent rappeur responsable ! Je crois qu'il serait lui même très surpris de lire cela !
Taisei Yokusankai Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 I don't know what you take me for I don't really play that shit I ain't got to get you hit I get out myself and spray that shit Man I'm tired of tellin' niggas over and over everything about me be gangsta Man I'm tired of tellin' niggas over and over I won't hesitate to pop or shank ya Man I'm tired of tellin' niggas over and over they can hustle and I'm in your shit Man I'm tired of tellin' niggas over and over you don't listen you gon' get ya ass hit
Simon Ovronnaz Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Il y a toujours eu grosso modo deux versants dans le rap, l'un "socialisant" l'autre "anarchisant" voire "libéralisant", enfin c'est ce qu'on dit. 50 cent fait peut-être partie du deuxième versant, encore qu'admirer le travail accompli par l'Amérique version Bush c'est douteux. Du reste 50 cent, c'est pas terrible, Doc Gynéco (et rallier Sarko c'est tout aussi douteux) c'est de la merde, quand à Falvor Flav, c'est de la bombe, mais ça c'est pas nouveaux.
Taisei Yokusankai Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Socialisant, anarchisant, pfff. 50 Cent, c'est dollarisant - et le premier albul vaut nettement mieux que ce qu'on en dit. Et dans les années '90, lesdeux grands groupes sont NWA et Wu Tang Clan, aucun d'eux ne tombe dans ces catégories.
Simon Ovronnaz Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Socialisant, anarchisant, pfff. 50 Cent, c'est dollarisant - et le premier albul vaut nettement mieux que ce qu'on en dit. Et dans les années '90, lesdeux grands groupes sont NWA et Wu Tang Clan, aucun d'eux ne tombe dans ces catégories. +10
pankkake Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Je ne connaissais pas les paroles, c'est plutôt agréablement surprenant. Par contre, 50 Cent comme tout le rap qu'on peut entendre à la radio, c'est vraiment de la merde. Je suis loin d'être expert en rap, mais il y a largement mieux dans ce genre là.
Taisei Yokusankai Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Le premier album de 50 Cent est de loin un des meilleurs trucs hip-hop passés à la radio ces dernières années. Il y a d'autres types bien meilleurs, mais pas à la radio. Je pense à El-P, Aesop Rock, etc.
pankkake Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 J'adore les filles en laisse : http://www.youtube.com/watch?v=m9nsxKFqjFw
Taranne Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Old school forever: http://youtube.com/watch?v=ODqFIfqmzG0 http://youtube.com/watch?v=rt3H1hYYbKk http://youtube.com/watch?v=PtO5ejCu0Ic
Prégentil Posted September 16, 2007 Author Report Posted September 16, 2007 50 Cent rappeur responsable ! Je crois qu'il serait lui même très surpris de lire cela ! Ouais pour moi rap responsable = anti-rap citoyen. Je nique les citoyens, et le truc le plus rap que je peux entendre c'est du trip-hop alors me demander pas de pousser le vice jusqu'à écouter, je préfère lire les lyrics.
phantom_opera Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Old school foreverQuel chic flic ce Taranne!
phantom_opera Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Gné? Juste que je ne t'imaginais pas aussi cool Taranne
Largo Winch Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Old school forever:http://youtube.com/watch?v=ODqFIfqmzG0 http://youtube.com/watch?v=rt3H1hYYbKk http://youtube.com/watch?v=PtO5ejCu0Ic On en avait d'ailleurs parlé ici.
pankkake Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Quel chic flic ce Taranne! Je crois que tu confonds avec Harald
phantom_opera Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Je crois que tu confonds avec Harald Ouille! Mea Culpa! Effectivement j'ai confondu avec Harald! C'est donc Harald notre flic de choc!
WALDGANGER Posted September 16, 2007 Report Posted September 16, 2007 Au fait, Taranne est libéral conservateur de gauche?
Ronnie Hayek Posted September 17, 2007 Report Posted September 17, 2007 Au fait, Taranne est libéral conservateur de gauche? Et écolo aussi.
observateur Posted September 17, 2007 Report Posted September 17, 2007 + 1 à taranne Old school for ever !! Wu tang ??? Eh ben … NWA à la rigueur… Ca va… Merci Taranne pour les liens, ça fait vraiment du bien de revoir ça !!!
Guest Arn0 Posted September 17, 2007 Report Posted September 17, 2007 Du reste 50 cent, c'est pas terrible, Doc Gynéco (et rallier Sarko c'est tout aussi douteux) c'est de la merde, quand à Falvor Flav, c'est de la bombe, mais ça c'est pas nouveaux. Le premier album de Doc Gynéco est l'un des meilleurs du rap francais (ce qui n'est vraiment pas grand chose mais bon).
vincponcet Posted September 18, 2007 Report Posted September 18, 2007 Le rap c’est pas mon truc ! Et surtout pas un certain rap qui fait führer en France, celui-là qui est précisément véhiculé par les adorateurs de Ben Laden ou de Mummia Abou Jamal, que dénonce Doc Gynéco et qui fait se pammer la gauche antisémite, antiaméricaine et anticapitaliste.Heureusement que pour briser les préjugés il y a les forums de la presse au couteau entre les dents. C’est grâce à ces recoins de paumés du cyberespace que j’ai eu vent d’une absence de pensée monolithique dans l’univers du rap. Parmi les contributions que j’y ai trouvé, celle d’une certaine Alex, expert en rapologie qui pleure sur la pureté perdu des noirs en survêtement : « Le style gangsta rap se voulait être la voix des Noirs persécutés injustement par les policiers blancs. Mais aujourd’hui, c’est devenu un mouvement misogyne et totalement capitaliste. Étonnant comme l’évolution d’un mouvement intelligent a pu devenir une grosse farce. » L’un des symboles de ce mouvement est le rappeur 50 Cent, un de ces Noirs qui n’appellent plus comme il se devrait au « massacre de poulets » et qui, quitte à brandir un drapeau rouge le lui fouterait plutôt dans le cul. Cela doit être cela la misogynie. Je cherche donc d’autres contributions sur 50 Cent et j’obtiens : « Non, c'est l'emblème du capitaliste dégeulasse des USA, du "american dream", du hip-hop fashion… mais pas l'emblème du succès. Ya juste profiter du quotient intellectuel très minable des jeunes pour faire de l'Argent sur leurs dos (sic). Profiter du fait que les jeunes sont cons et sont faciles a influencer. 50 Cent.. c'est une grosse "merde" commerciale.. » Encore un commentaire réjouissant d’un internaute qui affirme une admiration sélective pour les djeuns tirant le portrait du vilain con croyant en l’insertion dans une société fondée sur le mérite, alors que le bon djeun croit aux droits acquis et à la fatalité raciste. C’est au second degré que dans « le gendre parfait » Fabrice Pliskin du Nouvel Observateur tire le portrait de l’artiste 50 Cent pour mettre en évidence le bouleversement des clichés rap qu’il véhicule… On y apprend que 50 Cent n’a pas un passé d’enfant de cœur : ancien dealer et fils de dealer, repris de justice, criblé de balle dans un règlement de compte et survivant. Il a jusque là de quoi enthousiasmer le bon gaucho par son histoire à la Malcolm X. Mais 50 Cent ne trouve pas son salut dans l’Islam, le racisme anti-blanc et l’appel à la révolution collectiviste. Les Black Panthers il s’en branle allègrement, quant aux jérémiades de la discrimation positive : bullshit, idem pour les droits civiques, l’anti-racisme à sens unique ou le pathos sur l’esclavage. Non 50 Cent illustre le concept de résilience et trouve la rédemption dans l’Amérique version Bush dont il admire le boulot accompli. Ah il doit pleurer son Angela Davis le Pierre Perret, il doit plus reconnaître son ghetto le couple Lavillier-Laguiller, ce n’est pas dans le New York de Curtis Jackson (alias 50 Cent) que Manu Chao trouvera son sous-commandant fumeur de pipe. À la place des idoles défraîchies de vieux bobos sur le retour place au Noir qui transcende les couleurs comme seul le capitalisme peut le permettre. Place à Curtis Jackson le rapper le mieux vendu aux USA, l’entrepreneur qui a racheté le manoir de Mike Tyson, fondé sa propre marque de vêtement, qui a lancé son jeu vidéo, qui prête son image à une marque d’eau vitaminée. Curtis Jackson a su saisir sa chance « en faisant de la merde qui se vend » comme disent les gauchistes frustrés de ce que des multinationales bien pensantes n’écoulent pas encore assez de plus authentiques daubes comme du papier cul à l’effigie de Guevara. Une pourtant bien bonne destination pour un tel produit. La « merde qui se vend » pour les diminués de la pensée c’est ce qui fait passer un message aux ados un message aussi mature que bouge toi, travaille et ne compte pas sur les autres. Mais insulte suprême à toute pensée progressiste à rebours : Curtis Jackson prône la responsabilité « Je ne peux pas dire: je te tue et demain on efface tout. » D’ailleurs « Réussir ou mourir », son film autobiographique réalisé par Jim Sheridan montre les gangsters tels qu’ils sont et aura le mérite de repousser les vocations du crime au profit de celles de l’effort qui mérite récompense. Une leçon qu’aura mal digéré un critique du site critikat.com dont le marxisme militant éclate en une gerbe risible et jubilatoire : « Ces rappeurs ne sont en aucun cas des rebelles et les attributs qu’ils affichent fièrement une fois leur réussite assurée sont les symboles éclatants de la pauvreté intellectuelle et du vide monumental des aspirations du monde capitaliste occidental. Venant d’un quartier difficile, leur but n’est pas de renverser l’ordre social dont ils ont été les victimes, mais bien d’affirmer la toute-puissance du dieu fric qui considère que seul existe celui qui possède. Présentant aux adolescents qui les admirent ces symboles de réussite, ils sont ainsi les meilleurs propagandistes de la société marchande, c’est-à-dire de l’ordre dominant. Le monde libéral crée ainsi l’illusion que tout est possible si on le souhaite véritablement, c’est-à-dire que la volonté permet la réussite. » Mais les vrais rebelles ne sont-ils pas ceux qui ont pris le risque de ne plus brosser dans le sens du poil les aspirations au parasitisme qui font des populations les plus pauvres l’alibi d’un État-Providence ? Et où est la vacuité de l’aspiration du monde capitaliste occidental sachant que cette aspiration est la satisfaction des besoins exprimés par la population ? La pauvreté, la pénurie, la misère morale que portent les droits acquis, voila certainement des aspirations plus conformes aux rappeurs convenables n’est ce pas ? Non, Flavor Flav de « Public Enemy » qui se moque de l’État-Providence avait parmi les premiers osé mettre en évidence les failles d’un système dont beaucoup de Noirs sont victimes, un ordre social aussi peu capitaliste que possible. « Je peux rien faire pour toi mec, débrouille-toi tout seul ! » Chantait-il… Le dieu fric, au contraire du dieu politique, n’avait pas pour lui besoin d’être prié, car dans une vraie société capitaliste il n’honore que ceux qui satisfont les besoins des autres. Réussir dans la « société marchande » c’est être socialement utile et les moyens de l’être ne sont pas financiers mais psychologiques. Curtis Jackson s’est donné les moyens du succès, il lui reste un défi qu’il a partiellement réussi : changer durablement les mentalités du public rap. Je ne connais pas les paroles de 50cents&co, mais leur apologie du proxénète avec des putes, la surreprésentation des attributs de richesse jusqu'au kitchissime, si c'est une apologie du capitalisme, c'est est une version hyper caricaturale.
Prégentil Posted September 20, 2007 Author Report Posted September 20, 2007 Je ne connais pas les paroles de 50cents&co, mais leur apologie du proxénète avec des putes, la surreprésentation des attributs de richesse jusqu'au kitchissime, si c'est une apologie du capitalisme, c'est est une version hyper caricaturale. Ce qui intéressant ce n'est pas l'interprétation qu'en font les gauchistes de mes couilles, mais ce que dit Curtis Jackson lui-même en interview en se foutant des poncifs du politiquement correct et en rejetant les mirages de l'Etat Providence. Pour les putes et le reste je te renvoie à la défense des indéfendables de Walter Block.
h16 Posted September 20, 2007 Report Posted September 20, 2007 Ce qui intéressant ce n'est pas l'interprétation qu'en font les gauchistes de mes couilles, Les gauchistes font une interprétation de tes couilles ? En musique ?
Simon Ovronnaz Posted September 21, 2007 Report Posted September 21, 2007 Le premier album de 50 Cent est de loin un des meilleurs trucs hip-hop passés à la radio ces dernières années. Euhh..?? La même année que celle de la sortie du premier album de 50 cent sortait Speakerboxxx/The low below d'Outkast qui est dix fois mieux que Get Rich or Die Tryin. Enfin je le redis, 50 cent c'est vraiment à chier un flow efficace, sans plus, qui sent de plus en plus la rouille. D'ailleur dans le clip on voit bien à quel point il rappe mal, il suffit que Snoop s'y mette pour constater l'ecrasante superiorité de celui-ci. Tout ce que sait faire 50 c'est chantoner des hooks à deux sous du haut de ses deux octaves de tessitures. Après, la prod de Dr Dre est sympa, mais il a fait mieux. Ouais pour moi rap responsable = anti-rap citoyen. +100 Le premier album de Doc Gynéco est l'un des meilleurs du rap francais (ce qui n'est vraiment pas grand chose mais bon). Encore une fois, il y a tellement mieux que Gyneco…
vincponcet Posted September 21, 2007 Report Posted September 21, 2007 Ce qui intéressant ce n'est pas l'interprétation qu'en font les gauchistes de mes couilles, mais ce que dit Curtis Jackson lui-même en interview en se foutant des poncifs du politiquement correct et en rejetant les mirages de l'Etat Providence. Pour les putes et le reste je te renvoie à la défense des indéfendables de Walter Block. attention, le pimp dans la culture afro-américaine, ce n'est pas un gentil proxénète qui propose un boulot volontaire à des filles. Il y a un flou sur l'idée que le pimp force les filles à se prostituer. C'est plus proche de la manipulation, voire de l'esclavage. Je ne pense pas que ce soit compatible avec le libéralisme.
Simon Ovronnaz Posted September 21, 2007 Report Posted September 21, 2007 Sans compter que dans l'un de ses derniers clips, notre cher body-builder se met en scène en train de faire un braco
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