LeSanton Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Cela n'empêche pas. Mais qu'est-ce qui vous fait dire que c'est une bobo bisounours lectrice de libé partie en Iran faire la révolution? Il s'agit d'une lectrice de français de l'université d'Ispahan, c'est tout ce que l'on sait pour l'instant.
Sous-Commandant Marco Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 boubou a dit : Je pense que c'est une bobo qui lit Libération et qui a intériorisé qu'il fallait aller en Iran 'pour faire bouger les choses'. Pour une fois, elle est pas tombé sur les bénis-oui-oui de nos régimes sociaux-mous-démocrates, elle pourra tout raconter sur son blog en rentrant, ça lui fera son quart d'heure de célébrité.Hypothèse haute: en rentrant elle aura la décence de garder le silence sur cette épopée qui lui permettra de prendre conscience que le monde en général n'est pas son monde de bisounours en particulier. Tiens, pour une fois je suis d'accord avec boubou. Il n'y a qu'à voir sa fiche à l'Institut Français de Recherche en Iran, où elle figure avec le titre de "chercheure" ("chercheuse" faisait sans doute trop tête): http://www.ifriran.org/Recherche/ClotildeReiss.htm Cela dit, il est possible qu'elle soit en partie victime du jeu trouble des autorités françaises qui ont la manie de demander des informations aux Français travaillant ou voyageant dans des pays potentiellement ennemis. Certains murmurent (mais je n'ai pas le temps de vérifier ces informations) que les états occidentaux (et Israël bien entendu) ont tenté de déstabiliser l'Iran à l'occasion de l'élection présidentielle. Les Iraniens ont alors beau jeu de s'en prendre au maillon faible de cette coalition.
h16 Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Sous-Commandant Marco a dit : Tiens, pour une fois je suis d'accord avec boubou. Instinctivement, moi aussi.
Sous-Commandant Marco Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 LeSanton a dit : L'amour est aveugle, comme dirait Apollon. Note bien que l'explication de boubou n'est nullement incompatible avec la tienne (et celle de TF1, qui parle à l'instant de "procès stalinien" ), à laquelle j'adhère également. Il n'est pas mauvais que les bobos géopoliticiens soient rappelés à la nature véritable de l'état.
LeSanton Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 C'est pourquoi j'écrivais: "cela n'empêche pas".
Sous-Commandant Marco Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 [recyclage] Derrière ses lunettes noires, LeSanton a un regard persan. [/recyclage]
LeSanton Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Dans l'affaire, en l'occurence, Téhéran reproche à Clotilde ses lettres persanes.
Ventura Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Sous-Commandant Marco a dit : Note bien que l'explication de boubou n'est nullement incompatible avec la tienne (et celle de TF1, qui parle à l'instant de "procès stalinien" ), à laquelle j'adhère également. Il n'est pas mauvais que les bobos géopoliticiens soient rappelés à la nature véritable de l'état. Oui, cela n'empêche pas que ce procès soit une tartufferie de justice et que le régime iranien soit critiquable sur beaucoup de points. Tiens je me demandais aussi si notre jeune représentante de la France à l'étranger portait son voile librement ou sous la contrainte J'ajoute enfin que je ne me permettrais pas de sous-entendre que c'est bien fait pour elle si je pensais que sa sécurité ou son intégrité étaient en jeu. Or je suis convaincu que les autorités iraniennes ne toucheront pas à un seul de ses cheveux, qu'elle sera bien traitée et qu'elle rentrera en France bientôt une fois terminé ce camouflet diplomatique à la France.
Glockinette Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 boubou a dit : Je pense que c'est une bobo qui lit Libération et qui a intériorisé qu'il fallait aller en Iran 'pour faire bouger les choses'. Pour une fois, elle est pas tombé sur les bénis-oui-oui de nos régimes sociaux-mous-démocrates, elle pourra tout raconter sur son blog en rentrant, ça lui fera son quart d'heure de célébrité.Hypothèse haute: en rentrant elle aura la décence de garder le silence sur cette épopée qui lui permettra de prendre conscience que le monde en général n'est pas son monde de bisounours en particulier. +1
dop Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Je pense que c'est une libérale convaincue qui lit liborg.
h16 Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 boubou a dit : Oui, cela n'empêche pas que ce procès soit une tartufferie de justice et que le régime iranien soit critiquable sur beaucoup de points.Tiens je me demandais aussi si notre jeune représentante de la France à l'étranger portait son voile librement ou sous la contrainte J'ajoute enfin que je ne me permettrais pas de sous-entendre que c'est bien fait pour elle si je pensais que sa sécurité ou son intégrité étaient en jeu. Or je suis convaincu que les autorités iraniennes ne toucheront pas à un seul de ses cheveux, qu'elle sera bien traitée et qu'elle rentrera en France bientôt une fois terminé ce camouflet diplomatique à la France. C'est fort probable. dop a dit : Je pense que c'est une libérale convaincue qui lit liborg. C'est fort improbable.
Glockinette Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 dop a dit : Je pense que c'est une libérale convaincue qui lit liborg. Si c'est le cas, elle est cordialement invitée à rejoindre la branche féminine de liborg, dès que possible. Mais, comme Boubou et H16, j'ai malheureusement de sérieux doutes là-dessus. L'avenir nous le dira.
free jazz Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 Il s'agit bien d'une parodie soviétoïde de procès, ce qui montre assez clairement au passage que cet islam révolutionnaire, avec ses tribunaux politiques et ses procès idéologiques pour épurer les dissidents, a plus de rapports avec le marxisme qu'avec un retour au rigorisme religieux. Un élément qui m'a fait rire est la déclaration de l'Elysée reprise en boucle par les médias de plus en plus couchés, sans aucune distance critique, selon laquelle cette affaire n'aurait bien entendu aucun rapport avec les négociations en cours entre la France et l'Iran sur le nucléaire. Déclaration qui devrait faire pouffer n'importe quel observateur un peu informé de l'histoire des relations franco-iraniennes ces 30 dernières années, dont le fil conducteur est l'imbrication mutuelle des intérêts dans cette technologie depuis le projet Eurodif, générant des tensions régulières allant jusqu'à des campagnes terroristes : souvenez-vous de la guerre des ambassades à l'époque de l'affaire Gordji. Il est évident que ce procès est un nouvel épisode des rapports de puissance entre Etats autour de la question nucléaire, histoire pour le régime des mollahs de bien mettre la pression sur Paris en l'accusant indirectement d'espionnage. Citation France : Les démons de l’islamisme Deux journalistes français, Christophe Deloire et Christophe Dubois viennent de publier, chez Albin Michel, un livre intitulé «Les islamistes sont déjà là» et qu’ils présentent comme «une enquête sur une guerre secrète». L’ouvrage vaut la peine d’être lu ne serait-ce que pour les notes des «services» qui semblent avoir fortement «inspiré» les deux co-auteurs. Nous en publions les bonnes feuilles, chapitre par chapitre. L’ayatollah Khomeyni lance la Révolution Neauphle-le-Château, 31 janvier 1979 En France, l’écho de l’islamisme moderne date sans doute d’octobre 1978. C’est à ce moment-là, au crépuscule du règne du chah d’Iran, qu’un dignitaire à grande barbe trouve refuge dans un petit village des Yvelines, Neauphle-le-Château. L’homme s’installe dans un pavillon de brique le long de la route, avec, en guise de mosquée, une tente aux rayures bleues et blanches plantée dans le jardin. Il appelle à la révolution au nom d’Allah. Il lance la «guerre sainte», dont les Français n’avaient guère entendu parler jusque-là. Il prône la rébellion de l’armée. Tandis que l’ayatollah Khomeyni invective les foules à distance, à Téhéran le chah nomme son ultime Premier ministre, Chapour Bakhtiar. Un haut fonctionnaire français rappelle à l’imam son «obligation de réserve». En vain. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean François-Poncet, juge la présence du hiérarchique religieux en France «légitime et légale». Comme le révélera Valéry Giscard d’Estaing en 1998 à une radio de Los Angeles, le futur «guide de la révolution» se trouve là, de toute façon, par la volonté du chah qui souhaite éloigner son ennemi, jusqu’alors en exil en Irak. Cette mise à l’écart n’empêchera pas l’issue fatale de la dynastie Pahlavi. Le 31 janvier 1979, après cent dix-sept jours passés à Neauphle, l’ayatollah Khomeyni embarque à bord d’un avion d’Air France pour l’Iran. Avant de monter sur la passerelle, le dirigeant chiite remercie le gouvernement français, «qui a assuré sa sécurité en lui laissant la liberté d’expression, ainsi que le peuple français dont il n’oubliera pas l’hospitalité et le sens de la liberté». Le Torquemada de l’Islam instaure aussitôt la théocratie ubuesque de ses rêves. Khomeiny saura se souvenir de la France, mais pas comme il l’avait promis. Il ne tolère pas que d’anciens dirigeants politiques iraniens y bénéficient de l’asile politique. Sur le plan financier, il exige le règlement d’un contentieux autour du projet nucléaire Eurodif, dans lequel l’Iran s’était engagé du temps du chah. Enfin, le guide de la révolution ne souffre pas que Paris prenne parti pour Saddam Hussein, après que l’Irak a déclaré la guerre à l’Iran. L’homme qui lancera une fatwa contre Salman Rushdie rumine déjà son acrimonie. Le 18 juillet 1980, l’ancien Premier ministre du chah, Chapour Bakhtiar, est victime d’une tentative d’assassinat dans son immeuble de Neuilly. L’ordre vient de haut. Le commando, dirigé par le «soldat de l’Islam» Anis Naccache, applique une fatwa de l’ayatollah Khomeyni. L’opération échoue. Mais les fous d’Allah abattent une voisine et un policier. Lors de son procès, en 1982, l’accusé principal lance : «Seul Dieu peut me juger.» Avec quatre complices, il est condamné à perpétuité. Dès lors, la France ne cessera de recevoir des injonctions pour sa libération. En 1984, des pasdarans détournent un avion d’Air France à Téhéran. En 1985, des milices pro-iraniennes du Liban commencent à prendre des Français en otage. Début 1986, la France et l’Iran conviennent en secret de la libération de quatre otages français contre celle de Naccache. Mais l’échange échoue in extremis. De février à septembre 1986, une vague d’attentats provoque dix morts et cent cinquante-deux blessés en région parisienne. La DST bénéficie de la contribution d’une source, la «taupe d’Allah», un Tunisien prénommé Lotfi. Voulant se venger des Iraniens pour des raisons personnelles, et contre une somme d’argent, il balance les auteurs des attentats, le réseau de Fouad Ali Saleh. La DST monte une souricière dans un appartement loué par la taupe, rue de la Voûte à Paris. Des micros sont alors cachés sous les tapis. Fouad Ali Saleh et ses amis s’échauffent en délirant sur l’explosion de la France. Ils rêvent d’un grand soir islamiste, «le dessein de Khomeyni était de s’en prendre au pays le plus musulman d’Europe, via le Hezbollah», analyse Bernard Gérard, directeur de la DST à l’époque. En juin 1987, le juge Gilles Boulouque, qui enquête sur les attentats, convoque Wahid Gordji, un proche des milieux intégristes, officiellement interprète à l’ambassade d’Iran à Paris. Des indices inspirent les soupçons à son propos. Mais Gordji prend la fuite et se réfugie à l’ambassade d’Iran. Lors d’une conférence de presse, un diplomate iranien assure qu’un diplomate français, Didier Destremeau, a averti le suspect du danger judiciaire et l’a incité à fuir. Dix-sept ans plus tard, cet ancien chargé de mission à la direction d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient rechigne toujours à raconter exactement ce qu’il s’est passé. «J’avais pour mission de m’occuper des otages. À ce titre, je rencontrais beaucoup de gens. Il nous fallait nous rapprocher du Hezbollah libanais. Je suis même allé rendre visite à Anis Naccache à la centrale de Clairvaux.» Mais Gordji? «Il est exact que je le connaissais bien. Il est venu plusieurs fois chez moi. Pour lui, Khomeyni était le bon Dieu sur terre. Gordji n’était pas un petit saint, mais je ne crois pas qu’il ait posé de bombes. La seule chose que je peux dire, c’est que j’ai toujours agi en parfaite transparence avec ma hiérarchie.» De son côté, le ministère de l’Intérieur décide de contrôler le périmètre de l’ambassade d’Iran. La DST réussit l’exploit de placer un micro à l’intérieur de l’enceinte diplomatique. L’épisode amuse encore les anciens du service. Caché dans une plinthe, le dispositif relayait de curieux bruits. En fait, il avait été placé près des toilettes, et la chasse d’eau retentissait de temps à autre. La «guerre des ambassades» va durer jusqu’au 29 novembre, lorsque Wahid Gordji consent enfin à être entendu. Mais déjà les moteurs de l’avion devant l’emmener au Pakistan tournent. Le suspect sort libre du palais de justice et du pays. «Les charges contre lui s’étaient amenuisées», relève l’ancien magistrat Alain Marsaud. L’affaire donnera lieu à une mémorable passe d’armes entre François Mitterand et Jacques Chirac lors du débat télévisé juste avant le second tour de l’élection présidentielle de 1988. Les relations diplomatiques sont rompues jusqu’à cette année-là. En 1989, le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Velayati, profite d’un voyage de Roland Dumas à Téhéran pour lui rappeler le cas Naccache. Finalement, François Mitterand signe le décret de grâce au cœur de l’été 1990. Naccache est libre. La perpétuité n’a duré que huit ans. Le pli est pris. Le second épisode commence un an plus tard. Le 6 août 1991, trois Iraniens sonnent à la porte d’une villa de Suresnes, où Chapour Bakhtiar habite désormais. Les policiers en faction, qui assurent la sécurité du pavillon, fouillent les visiteurs. Rien à signaler. En fin d’après-midi, ceux-ci ressortent comme ils étaient entrés, par la grande porte. Deux jours plus tard, le fils de l’ancien Premier ministre, Guy Bakhtiar, qui se trouve être inspecteur principal aux RG parisiens, donne l’alerte : son père ne répond plus au téléphone. Le corps de l’opposant et celui de son secrétaire gisent dans un bain de sang. Enveloppé dans un drap sur le canapé, Chapour Bakhtiar a la gorge tranchée et les poignets tailladés. Les auteurs du crime ont pénétré désarmés dans la maison et se sont servis dans la cuisine. En 1994, trois coupables présumés sont renvoyés devant la cour d’assises, deux d’entre eux pour avoir fourni un soutien logistique : Zeyal Sarhadi, secrétaire administratif à l’ambassade d’Iran à Berne, et Massoud Hendi, ancien patron du bureau de la télévision iranienne à Paris. Le premier est acquitté lors du procès, ce qui n’est pas honteux au vu du dossier. Le second, condamné à dix ans de prison, sera discrètement libéré en juillet 1998 à quelques jours d’une visite de travail du ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine à Téhéran. La raison d’État bien sûr. http://www.aujourdhui.ma/contributions-details27621.html
Rincevent Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 free jazz a dit : Tout est dit. Je ne vois rien à ajouter.
Sous-Commandant Marco Posté 9 août 2009 Signaler Posté 9 août 2009 Rappelons tout de même que dans le contentieux franco-iranien, l'état français a à peu près tous les torts, à l'exception des otages du Liban (et encore). C'est d'ailleurs transparent dans l'article cité par free_jazz. Pour prendre un exemple, le contentieux Eurodif vient de ce que la France refusait de rembourser le prêt que l'Iran lui avait fait. Et ne parlons pas du soutien à l'Irak, qui avait attaqué l'Iran avec la bénédiction du triangle du mal Paris - Londres - Washington. Mais la leçon n'a pas suffi car nos diplomates d'opérette se ridiculisent une fois de plus en invectivant l'Iran pour un péché véniel et en moulinant un sabre bien trop lourd pour eux.
José Posté 19 mai 2010 Signaler Posté 19 mai 2010 Citation De jeunes chercheuses seraient forcées à jouer les espionnesTÉMOIGNAGE | Après l’affaire Clotilde Reiss, une étudiante dénonce «l’irresponsabilité» des diplomates français. A elle aussi, l’un d’eux avait demandé de «rédiger des notes» dans un pays chaud. C’est un démenti catégorique. Non, Clotilde Reiss n’a jamais été une espionne. La jeune Française, libérée dimanche après d’intenses tractations entre Paris et Téhéran, nie avoir travaillé pour le renseignement français. Une jeune chercheuse – appelons-la Laetitia – doute pourtant de la bonne foi de cette simple lectrice de l’Université d’Ispahan, retenue dix mois pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Pression sur les agents d’ambassade Car dans son pays de recherche, une nation exotique en pleine guerre civile, Laetitia a elle aussi été approchée par les services secrets. C’était il y a plusieurs mois. Bénévolement, elle devait fournir des informations sensibles à des «employés» de l’ambassade de France, sous forme de notes, sur les conflits interethniques et politiques qu’elle couvrait. L’IFRI, l’Institut français de recherche en Iran, pour lequel travaillait Clotilde Reiss, a toujours dépendu directement du gouvernement français, comme l’ensemble du réseau des Instituts français de recherche à l’étranger. Selon Laetitia, ce réseau servirait de vivier d’informations aux renseignements. Au grand dam de la communauté scientifique, qui craint pour son indépendance et sa crédibilité aux yeux des autorités et des populations locales. «A Paris, on presse les agents des ambassades pour avoir un maximum d’informations, ce qui conduit à des dérives», juge Laetitia. «Ces derniers sont poussés à manipuler cyniquement les jeunes chercheurs. Depuis le 11 septembre 2001, ils ont du mal à percevoir certaines réalités de terrain et se servent de nous. Ils savent aussi que si nous sommes accusés d’espionnage, il leur sera facile de nous faire passer pour de naïves oies blanches, prises en otage par des gouvernements paranoïaques. Nous sommes de la chair à pâté», explique encore Laetitia. «Sa carrière sera brisée si elle parle» «Ce qu’a fait Clotilde Reiss n’est pas anodin, poursuit-elle. Si elle a rédigé une note sur la politique intérieure ou la prolifération nucléaire en Iran, elle a commis un acte d’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays tiers.» Le mutisme de Clotilde Reiss n’a pas surpris Laetitia. «Si elle parle, prédit la jeune fille, sa carrière sera brisée. L’étudiante a certainement reçu du gouvernement français une bourse ne dépassant pas les 900 euros par mois. Les agents de la DGSE, qui ont brisé leur «petite main» en lui demandant un travail dont ils nient aujourd’hui l’existence, touchent eux des salaires d’expatriés.» http://www.tdg.ch/actu/monde/jeunes-cherch…nnes-2010-05-19
h16 Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 … http://www.timesonline.co.uk/tol/news/worl…icle7148555.ece Il semblerait que l'Arabie Saoudite laisserait passer les avions israéliens en cas de raid sur l'Iran. En plus de l'armaggedon économique, tout semble pointer vers la guerre .
neuneu2k Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 h16 a dit : En plus de l'armaggedon économique, tout semble pointer vers la guerre . Je dois être blasé, mais d'habitude, avant de faire une guerre, on n'est pas sensé monter la propagande, montrer a quel point, si on n'agit pas, ca va être -horrible- tout ca… L'Iran, je n'ai rien vu, je veux dire, ils vont peut être avoir la bombe, et alors ? Ou sont les bébés jetés dans des incinérateurs, ou sont les viols, ou sont les velléités impérialistes, ou sont les violations de frontière, ou est le casus belli bidon ?!?
Johnnieboy Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 neuneu2k a dit : Je dois être blasé, mais d'habitude, avant de faire une guerre, on n'est pas sensé monter la propagande, montrer a quel point, si on n'agit pas, ca va être -horrible- tout ca…L'Iran, je n'ai rien vu, je veux dire, ils vont peut être avoir la bombe, et alors ? Ou sont les bébés jetés dans des incinérateurs, ou sont les viols, ou sont les velléités impérialistes, ou sont les violations de frontière, ou est le casus belli bidon ?!? QUOI ?! Mais les Iraniens sont déja diabolisés depuis un sacré bout de temps ! Le travail de propagande est déja achevé depuis longtemps. Et puis, il faut avouer que les Iraniens ont donné pas mal de grain a moudre a leurs ennemis.
h16 Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 neuneu2k a dit : Je dois être blasé, mais d'habitude, avant de faire une guerre, on n'est pas sensé monter la propagande, montrer a quel point, si on n'agit pas, ca va être -horrible- tout ca…L'Iran, je n'ai rien vu, je veux dire, ils vont peut être avoir la bombe, et alors ? Ou sont les bébés jetés dans des incinérateurs, ou sont les viols, ou sont les velléités impérialistes, ou sont les violations de frontière, ou est le casus belli bidon ?!? Heu. Il y a aussi eu des guerres déclarées comme ça, paf.
neuneu2k Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 h16 a dit : Heu. Il y a aussi eu des guerres déclarées comme ça, paf. Oui, mais ça ne se fait pas, normalement, avant de tuer des milliers de civils maintenant, on se trouve une excuse.
Sous-Commandant Marco Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 C'est une bonne nouvelle. Si jamais les Israéliens étaient assez cons pour attaquer l'Iran (et selon moi, ils le sont), au moins l'Iran saura à quoi s'en tenir sur les cibles à frapper en représailles.
Rincevent Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 h16 a dit : Il semblerait que l'Arabie Saoudite laisserait passer les avions israéliens en cas de raid sur l'Iran. Prévisible. Les pays arabes laissent Israël agir contre leurs ennemis, font semblant de protester, et préservent ainsi l'unité de facade du "monde musulman". h16 a dit : En plus de l'armaggedon économique, tout semble pointer vers la guerre . Certes, mais figure-toi que je la voyais davantage pointer autour de Taïwan, avec un rôle aggravant de la Corée du Nord.
pipo Posté 12 juin 2010 Signaler Posté 12 juin 2010 Rincevent a dit : Prévisible. Les pays arabes laissent Israël agir contre leurs ennemis, font semblant de protester, et préservent ainsi l'unité de facade du "monde musulman". L'unité du monde musulman est un leurre brandit par les cassandres du choc des civilisations, les sunnites et particulièrement la famille royale saoudienne seraient les premiers à se réjouir d'un affaiblissement de l'Iran Rincevent a dit : Certes, mais figure-toi que je la voyais davantage pointer autour de Taïwan, avec un rôle aggravant de la Corée du Nord. Le spectre du conflit Taïwan/Chine s'est un peu dissipé depuis les dernières élections à Taïwan qui ont enclenchées une rapprochement certes relatif mais bien réel.
h16 Posté 13 juin 2010 Signaler Posté 13 juin 2010 Rincevent a dit : Certes, mais figure-toi que je la voyais davantage pointer autour de Taïwan, avec un rôle aggravant de la Corée du Nord. On peut panacher, tu sais.
h16 Posté 27 juin 2010 Signaler Posté 27 juin 2010 Iran / Téhéran : attaque prévue par Israel dans les prochains jours ? http://www.zerohedge.com/article/uss-carri…mminent-tehran- Citation As we first reported last week, in an article that was met with much original skepticism, the Pentagon has now confirmed that a fleet of 12 warships has passed the Suez Canal, and is now likely awaiting orders to support the escalation in the Persian Gulf. The attached image from Stratfor shows the latest positioning of US aircraft carrier groups as of June 23: the USS Harry Truman (CVN-75) is now right next to USS Eisenhower (CVN 69), both of which are waiting patiently just off Iran. As for the catalyst the two carriers may be anticipating, we provide the following update from the Gulf Daily News where we read that Israel may be on the verge of an attack of Iran, with an incursion originating from military bases in Azerbaijan and Georgia.
Sous-Commandant Marco Posté 27 juin 2010 Signaler Posté 27 juin 2010 h16 a dit : Iran / Téhéran : attaque prévue par Israel dans les prochains jours ? http://www.zerohedge.com/article/uss-carri…mminent-tehran- J'avais lu les deux nouvelles, le passage des bateaux de guerre par le canal de Suez et l'article de Gulf Daily News, mais le second article m'a paru douteux.
Adrian Posté 27 juin 2010 Signaler Posté 27 juin 2010 Vidéo intéressante concernant un éventuel bombardement de l'Iran :
jabial Posté 27 juin 2010 Signaler Posté 27 juin 2010 Personnellement j'espère qu'Israël ne commettra pas cette erreur. Leur principal ennemi est plus près d'eux que ça. Sans leur intermédiaire, l'influence de l'Iran dans leur voisinage immédiat se retrouverait fort réduite.
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