A.B. Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Pourtant c'est simple comme bonjour. Exemple:Soient 4 écoles privées A,B,C et D ayant respectivement 110, 120, 105 et 130 élèves. Le seuil de rentabilité de chaque école est de 100 élèves La notion de seuil de rentabilité est bancale… ca veut dire quoi seuil de rentabilité ? Une école est rentable ou ne l'est pas dans une situation donnée. Le fait qu'elle passe de 110 élèves à 100 peut signifier qu'elle devient déficitaire toutes choses égales, mais elle peut alors monter ses prix et faire un bénéfice moindre… Une école publique P ouvre avec une capacité d'accueil de 200 places. Oui A,B,C et D* perdent respectivement 20, 20, 35 et 125 élèves 20 + 20 + 35 + 125 = 200… c'est miraculeux l'école est gratuite mais il n'y a pas plus d'enfants qui y vont qu'avant ! A, C et D ferment leurs portes ce qui implique que 20+35+125=180 élèves restent sur le carreau. A C et D fusionnent. Ou encore, D ferme, les 125 élèves de D vont dans A et C. Par ailleurs les familles ont plusieurs enfants, ce qui est économisés pour un petit frère qui va à l'école publique est disponible pour un grand frère qui reste à l'école privée, les écoles privées peuvent donc pratiquer des prix plus élevés sur les enfants qui restent. Même en l'absence d'arbitrage fraternel, ce qu'une famille économise en frais d'éducation elle va l'utiliser pour consommer plus de biens chez le boucher d'a côté qui s'en trouvera plus riche et pourra payer plus cher pour l'éducation de ses enfants dans une école privée, montant ainsi son "seuil de rentabilité". Peu à peu, de nouvelles écoles privées ouvriront et s'adapteront à la nouvelle donne. je crois que le "peu à peu" est largement pessimiste L'intérêt immédiat ici, ce sont les subventions étrangères; les citoyens sont des bénéficiaires nets. Pour eux, la nouvelle école est vraiment gratuite Les européens ont un pouilla moins de pouvoir d'achat pour leur acheter des trucs mais l'un dans l'autre c'est négligeable pour eux. Le côté malfaisant est double:1- le vol des contribuables étrangers 2- la dépendance des populations locales aux subventions étrangères Je me méfie des arguments de dépendance qui me semblent un peu paternalistes. Contrairement à un bienfait de la nature, la subvention peut s'arrêter brutalement, mais il n'est pas raisonnable de penser que cela ne soit pas envisagé. L'arrêt d'une subvention à toujours un effet néfaste sur le subventionné pour une raison simple. A chaque instant, il y a une probabilité non nulle que la subvention continue, l'espèrance de vie de la subvention est donc toujours positive. Quand la subvention s'arrête on se découvre donc toujours plus pauvre qu'on estimait l'être, il y a donc toujours un choc, mais il est possible de s'y préparer.
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Qui parle de priver. On parle d'obliger des enfants à aller à l'école. Celui qui veut y aller, il y va. Les parents qui veulent envoyer leur marmaille au bahut, qu'ils le fassent. Mais obliger - sousn peine de répression étatique - un jeune de 14 ans à aller à l'école, c'est parfaitement tyrannique.On oblige les parents à envoyer leur enfants à l'école comme on les oblige à les nourrir. Si ils ne le font pas ils ne se montre pas dignes de leur autorité et on doit leur retirer la garde de leurs enfants. L'opinion des mineurs on s'en moque c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils sont soumis à l'état de minorité.C'est quoi "avoir les moyens de lui offrir" ? Qui décide de ce que jai les moyens d'offrir ?Le premier qui à l'occasion de retirer un enfant à des parents indignes peut le faire.
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 On oblige les parents à envoyer leur enfants à l'école comme on les oblige à les nourrir. Si ils ne le font pas ils ne se montre pas dignes de leur autorité et on doit leur retirer la garde de leurs enfants. L'opinion des mineurs on s'en moque c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils sont soumis à l'état de minorité. Le problème est que ce sont là des jugements moraux, et que la morale est culturelle. Puisque la morale d'ici n'est pas la même que celle de là-bas, il vaut mieux éviter de s'en mêler à distance, on risque de faire des bêtises.
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Le problème est que ce sont là des jugements moraux, et que la morale est culturelle. Puisque la morale d'ici n'est pas la même que celle de là-bas, il vaut mieux éviter de s'en mêler à distance, on risque de faire des bêtises.1) Blabla relativiste.2) Ce qui compte c'est l'intérêt des enfants qui n'est pas nécessairement le même dans une famille pauvre et dans une famille riche mais je l'ai pris en compte, relis moi.
Dardanus Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Petit rappel historique pour la France : Avant Jules Ferry, la seule obligation était pour les communes d'avoir une école publique. La loi Guizot du 28 juin 1833 est la première grande loi scolaire. Elle oblige chaque commune à ouvrir une école primaire élémentaire publique de garçons (art. 9). L'instituteur public est proposé par le conseil municipal sur l'avis du comité communal et nommé par le comité d'arrondissement (art. 21 et 22). Il doit avoir au moins 18 ans, posséder un brevet de capacité et produire un certificat de moralité (art. 4 et 16). La commune doit fournir à l'instituteur communal un local convenablement disposé tant pour lui servir d'habitation que pour recevoir les élèves (art. 12). La rémunération de l'instituteur se compose d'un traitement fixe d'au moins 200 francs par an versé par la commune (art. 12) et d'une rétribution mensuelle payée par les parents d'élèves (art. 14). Les élèves pauvres sont admis gratuitement(art. 14). Dans sa Lettre aux instituteurs du 18 juillet 1833, François Guizot définit la mission essentielle de l'école : former des honnêtes hommes et de bons citoyens respectueux des lois. La loi Falloux du 15 mars 1850 est la deuxième grande loi scolaire. Elle distingue deux types d'écoles primaires : les écoles publiques (communales) et les écoles libres (art. 17). Elle oblige chaque commune à avoir une école primaire publique de garçons(art. 36). L'instituteur communal est nommé par le conseil municipal, il est choisi sur une liste d'admissibilité et d'avancement dressée par le Conseil académique du département ou, pour les congréganistes, sur la présentation qui est faite par les supérieurs (art. 31). Pour être instituteur, il faut avoir au moins 21 ans et posséder un brevet de capacité (art. 25). La commune doit fournir à l'instituteur un local convenable, tant pour son habitation que pour la tenue de l'école, le mobilier de classe, et un traitement (art. 37). Les écoles primaires sont placées sous la double autorité de l'administration et des notables. Il y a dans chaque arrondissement un inspecteur de l'enseignement primaire (art. 20). A l'échelle du canton, la surveillance des écoles primaires est confiée à des délégués cantonaux (des notables du canton) désignés par le Conseil académique (art. 42). Au niveau local, ce sont le maire et le curéqui sont chargés de la surveillance et [de] la direction morale de l'enseignement primaire (art. 44). Le curé est spécialement chargé de surveiller l'enseignement religieux et l'entrée de l'école [lui] est toujours ouverte (art. 44). La loi Falloux énumère les matières qui doivent être enseignées à l'école primaire (art. 23) : L'enseignement primaire comprend : l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française, le calcul et le système légal des poids et mesures. Il peut comprendre, en outre : l'arithmétique appliquée aux opérations pratiques ; les éléments de l'histoire et de la géographie ; des notions des sciences physiques et de l'histoire naturelle applicables aux usages de la vie ; des instructions élémentaires sur l'agriculture, l'industrie et l'hygiène ; l'arpentage, le nivellement, le dessin linéaire ; le chant et la gymnastique. La loi Falloux demande aux communes de plus de 800 habitants, si leurs ressources le leur permettent, d'ouvrir une école publique de filles (art. 51). En l'absence d'école de filles, publique ou privée, l'école communale peut accueillir des garçons et des filles : la mixité est tolérée (art. 15 et 52).
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 1) Blabla relativiste. Oui. L'autre position, c'est la colonisation.
LaFéeC Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 On oblige les parents à envoyer leur enfants à l'école comme on les oblige à les nourrir. Parce que le seul moyen que tu connaisse pour instruire un enfant c'est l'école ? Si ils ne le font pas ils ne se montre pas dignes de leur autorité et on doit leur retirer la garde de leurs enfants. Tu définiras alors le champ de l'autorité des parents, le seuil de dignité. L'opinion des mineurs on s'en moque c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils sont soumis à l'état de minorité. Minorité ? Donc non libres ? Le premier qui à l'occasion de retirer un enfant à des parents indignes peut le faire. Tu me semble un peu enervé. Tu devrais t'interroger. Oui. L'autre position, c'est la colonisation. Bwana besoin education paw bon toubab
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Oui. L'autre position, c'est la colonisation.Les parents ont pour obligation universelle de veiller aux intérêts de leur enfants. Je vois vraiment pas le rapport avec la colonisation, je te prie donc de m'éclairer.Minorité ? Donc non libres ?Par définition.
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 @LaFéeC: Tu peux juger ça bien, du point de vue de ta morale. Mais imposer à un pays pauvre la morale d'un pays développé reste de la colonisation. Les parents ont pour obligation universelle de veiller aux intérêts de leur enfants. Je vois vraiment pas le rapport avec la colonisation, je te prie donc de m'éclairer. Et que penses-tu par exemple des enfants devenus grands qui ont pour obligation de veiller aux intérêts de leurs vieux parents ? Est-elle universelle, cette obligation ? Ou bien juste africaine ?
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Et que penses-tu par exemple des enfants devenus grands qui ont pour obligation de veiller aux intérêts de leurs vieux parents ? Est-elle universelle, cette obligation ? Ou bien juste africaine ?C'est une obligation morale universelle. D'un point de vue du droit naturel c'est différent : la plupart du temps les enfants n'ont aucune autorité légale sur leurs vieux parents ils n'ont donc pas les obligations qui vont avec. Il peut arriver que les enfants aient une autorité légale sur leur parents (sénilité par exemple) et dans ce cas là il est parfaitement légitime de leur en retirer la garde si ils ne s'en montrent pas digne (voir de les châtier si nécessaire).Ceci dit je vois pas où tu veux en venir.
Cochon Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 B A BA du contrôle étatique. L'enseignement obligatoire est la première des tyrannies. Il me semblait que c'étaient Condorcet et Guizot qui avaient les premiers prôner la scolarité pour tous, et il me semblait aussi qu'ils étaient de farouches libéraux. Ah oui, je connais la réponse, encore un épisode de propagande gauchiste
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 C'est une obligation morale universelle. D'un point de vue du droit naturel c'est différent : la plupart du temps les enfants n'ont aucune autorité légale sur leurs vieux parents ils n'ont donc pas les obligations qui vont avec. Il peut arriver que les enfants aient une autorité légale sur leur parents (sénilité par exemple) et dans ce cas là il est parfaitement légitime de leur en retirer la garde si ils ne s'en montrent pas digne.Ceci dit je vois pas où tu veux en venir. Concernant la légalité, ce n'est pas (nécessairement) les enfants mais un tuteur qui a la charge de la vieille personne devenue incapable. Mais il n'y a pas que des vieux incapables, la plupart terminent leur vie sans peser sur leurs enfants. J'aurais préféré que tu me dises que non, ils sont majeurs donc tant qu'ils sont capables ils se débrouillent. Parce que c'est plutôt comme ça que ça fonctionne ici. Les enfants adultes peuvent aider leurs parents mais n'y sont pas tenus, surtout si ces derniers sont de vieux cons. C'est ainsi que nos sociétés fonctionnent. L'aide aux vieux parents est collective (retraites par répartition) ou inexistante (retraites par capitalisation). Mais ce ne sont pas des enfants adultes qui prennent en charge spécifiquement leurs parents. Eh bien dans d'autres pays la prise en charge des petits enfants est en partie collective alors que la prise en charge des vieux est plutôt individuelle. Concernant les bambins, il n'y a donc pas que les parents biologiques qui sont responsables, pas que les parents biologiques qui ont l'autorité. Donc rien d'universel dans ta morale. Et pour revenir au cas d'école évoqué par Lucilio, le fait de mettre l'enfant à l'école à 14 ans est une obligation morale qui ne transcende pas tous les continents.
LaFéeC Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 @LaFéeC: Tu peux juger ça bien, du point de vue de ta morale. Mais imposer à un pays pauvre la morale d'un pays développé reste de la colonisation. Euh, qu'as tu compris de mon post ?
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Concernant la légalité, ce n'est pas (nécessairement) les enfants mais un tuteur qui a la charge de la vieille personne devenue incapable. Mais il n'y a pas que des vieux incapables, la plupart termine leur vie sans peser sur leurs enfants. J'aurais préféré que tu me dises que non, ils sont majeurs donc tant qu'ils sont capables ils se débrouillent. Les enfants adultes peuvent aider leurs parents mais n'y sont pas tenus, surtout si ces derniers sont de vieux cons. C'est ainsi que nos sociétés fonctionnent. L'aide aux vieux parents est collective (retraites par répartition) ou inexistante (retraites par capitalisation). Mais ce ne sont pas les enfants adultes qui prennent en charge spécifiquement leurs parents.Eh bien dans d'autres pays la prise en charge des enfants est en partie collective alors que la prise en charge des vieux est plutôt individuelle. Il n'y a donc pas que les parents qui sont responsables, pas que les parents biologiques qui ont l'autorité sur l'enfants. Si une personne est capable de se prendre en charge par elle même (par son travail ou sa retraite) ses enfants n'ont effectivement pas le devoir moral de le prendre en charge. Si ce n'est pas le cas il va sans dire que les enfants qui abandonne leur parents, même si ce sont de vieux cons, sont des crapules.Et pour revenir au cas d'école évoqué par Lucilio, le fait de mettre l'enfant à l'école à 14 ans est une obligation morale qui ne transcende pas tous les continents.Le fait de parler d'un enfant de "quatorze ans" est surtout une preuve de mauvaise foi. Enfin bon pour ma part il est évident que les parents en mesure de fournir une instruction élémentaire à leur enfants devraient être dans l'obligation légale de le faire, quel que soit le continent dans lequel ils habitent. Si la morale locale dit le contraire et bien cette morale est à combattre.
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Si une personne est capable de se prendre en charge par elle même (par son travail ou sa retraite) effectivement ses enfants n'ont effectivement pas le devoir moral de le prendre en charge. Si ce n'est pas le cas il va s'en dire que les enfants qui abandonne leur parents, même si ce sont de vieux cons, sont des crapules. Même dans ce cas ce n'est pas vrai. Cela dépend de pourquoi les parents n'ont pas de retraites. Les gens jugeront par exemple que le vieux qui n'a pas cotisé abuse un peu. Ce qui signifie qu'en temps normal, on n'est pas obligé d'aider ses vieux. On ne les aide qu'en cas d'accident, au même titre que pour ses frères et soeurs d'ailleurs. Et en France, la conclusion, c'est que des assistantes sociales lui trouveront un revenu minimum vieillesse. Ce n'est pas l'Etat qui vient ici perturber notre sens moral. Ces mécanismes étatiques ou assuranciels existent pour permettre à notre morale individualiste de ne pas être perturbée par la gestion des vieux. Le fait de parler d'un enfant de "quatorze ans" est surtout une preuve de mauvaise foi. Enfin bon pour ma part il est évident que les parents en mesure de fournir une instruction élémentaire à leur enfants devraient être dans l'obligation légale de le faire, quel que soit le continent dans lequel ils habitent. Si les pays riches avaient le pouvoir d'imposer une telle loi aux pays pauvres, ce serait de la colonisation. Probablement immorale dans des tas d'endroits. Et le résultat serait beaucoup de bêtises.
A.B. Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Les parents ont pour obligation universelle de veiller aux intérêts de leur enfants. dans la mesure où ils souhaitent conserver leur droit de garde. (précision importante)
L'affreux Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Euh, qu'as tu compris de mon post ? A l'envers. Pardon.
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Même dans ce cas ce n'est pas vrai. Cela dépend de pourquoi les parents n'ont pas de retraites. Les gens jugeront par exemple que le vieux qui n'a pas cotisé abuse un peu. Et en France, la conclusion, c'est que des assistantes sociales lui trouveront un revenu minimum vieillesse. Ce n'est pas l'Etat qui vient ici perturber notre sens moral. Ces mécanismes étatiques ou assuranciels existent pour permettre à notre morale individualiste de ne pas être perturbée par la gestion des vieux.Si ton père (ou ton fils majeur) est vraiment dans la merde, même si c'est entièrement de sa faute, tu lui dois assistance si tu es en mesure de la lui donner. Même si tu le détestes. Même si c'est le pire des criminels tu dois le supporter tant que cela n'implique pas une complicité avec ses crimes. La seule chose qui peut te délier de cette obligation c'est qu'il ait commis une horreur à ton égards ou à celui de tes proches (genre il t'a violé ou il a tué ta mère). La famille c'est sacrée. Je me place là d'un point de vue moral. Ceci étant dit laisser les gens voler de leurs propres ailes est souvent la meilleure aide qu'on peut leur donner. Les pays riches avaient le pouvoir d'imposer une telle loi aux pays pauvres, ce serait de la colonisation. Probablement immorale dans des tas d'endroits. Et le résultat serait beaucoup de bêtises. Quand les pays riche disent au pays pauvres de mettre fin à l'excision c'est de la colonisation ? Ensuite encore une fois si la survie d'une famille dépend du travail de l'enfant le problème est différent (oui l'intérêt supérieur d'un enfant n'est pas d'être un intellectuel mort de faim), mais cela n'a rien à voir avec le pays (même dans les pays les plus pauvres il existe des familles plus riches qu'une famille moyenne occidentale). De toutes façons lucilio (et les autres anarcaps) s'opposent à l'instruction obligatoire même dans les pays occidentaux. dans la mesure où ils souhaitent conserver leur droit de garde. (précision importante)Oui. Et raison de plus.
LaFéeC Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Si ton père (ou ton fils majeur) est vraiment dans la merde, même si c'est entièrement de sa faute, tu lui dois assistance si tu es en mesure de la lui donner. Même si tu le détestes. Même si c'est le pire des criminels tu dois le supporter tant que cela n'implique pas une complicité dans ses crimes. La seule chose qui peut te délier de cette obligation c'est qu'il ait commis une horreur à ton égards ou à celui de tes proches (genre il t'a violé ou il a tué ta mère). La famille c'est sacrée. Je me place là d'un point de vue moral. C'est vraiment pas le meilleur point de vue.
A.B. Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Si ton père (ou ton fils majeur) est vraiment dans la merde, même si c'est entièrement de sa faute, tu lui dois assistance si tu es en mesure de la lui donner. Même si tu le détestes. Même si c'est le pire des criminels tu dois le supporter tant que cela n'implique pas une complicité dans ses crimes. La seule chose qui peut te délier de cette obligation c'est qu'il ait commis une horreur à ton égards ou à celui de tes proches (genre il t'a violé ou il a tué ta mère). La famille c'est sacrée. Je me place là d'un point de vue moral. On a pas la même morale alors.
xxc Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 C'est vraiment pas le meilleur point de vue. Ah bon ? Comme père, je "reçois" assez bien les mots d'ArnO. Comme mère, ce discours te paraît si étranger ? Tu ne t'y reconnais pas un peu ?
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 On a pas la même morale alors.Tu as une morale toi ? (Je sais je suis un imbécile)
Ronnie Hayek Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 De toute manière, pour être précis, ce n'est pas l'obligation scolaire comme telle (contestable, par ailleurs) qui doit essuyer le reproche de totalitarisme, c'est le fait que tout soit organisé - par force de loi ou de propagande - pour que l' "enseignement" public règne sans partage, en dispensant de surcroît un contenu à forte teneur marxiste.
Invité Arn0 Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 De toute manière, pour être précis, ce n'est pas l'obligation scolaire comme telle (contestable, par ailleurs) qui doit essuyer le reproche de totalitarisme, c'est le fait que tout soit organisé - par force de loi ou de propagande - pour que l' "enseignement" public règne sans partage, en dispensant de surcroît un contenu à forte teneur marxiste.Je suis d'accord avec cela.
A.B. Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Précisons quand même qu'en France l'école n'est pas obligatoire, il n'y a donc pas "d'obligation scolaire". C'est l'instruction qui est obligatoire. Ceci dit - L'état ne manque pas de faire chier ceux qui s'instruisent sans être scolarisés avec des contrôles invasifs - Le paiement de l'école publique est obligatoire
Harald Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Concernant la légalité, ce n'est pas (nécessairement) les enfants mais un tuteur qui a la charge de la vieille personne devenue incapable. Totalement faux, pour preuve l'article 205 du Code Civil: Article 205 (Loi du 17 mars 1803 promulguée le 27 mars 1803) (Loi du 9 mars 1891) (Loi n° 72-3 du 3 janvier 1972 art. 3 Journal Officiel du 5 janvier 1972 en vigueur le 1er août 1972) Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin. Ceci dit, il n'y a rien là de choquant, ce n'est que la formalisation au niveau légal de ce que devrait normalement être du ressort des liens familiaux normaux. Ce qui est inquiétant, c'est que l'on ait ressenti le besoin de le graver dans le marbre. Précisons quand même qu'en France l'école n'est pas obligatoire, il n'y a donc pas "d'obligation scolaire". C'est l'instruction qui est obligatoire.Ceci dit - L'état ne manque pas de faire chier ceux qui s'instruisent sans être scolarisés avec des contrôles invasifs - Le paiement de l'école publique est obligatoire As-tu eu à faire avec de véritables analphabètes ? Pour ma part je ne me formalise pas de ce genre de contrôle lorsque l'on sait ce qu'un analphabète peut avoir à endurer au quotidien. Quant au paiement de l'école publique, je suis tout à fait d'accord.
Winston Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 As-tu eu à faire avec de véritables analphabètes ? Pour ma part je ne me formalise pas de ce genre de contrôle lorsque l'on sait ce qu'un analphabète peut avoir à endurer au quotidien. Quant au paiement de l'école publique, je suis tout à fait d'accord. Je me dois de partager mon experience personelle. Lorsque je suis rentré en classe de seconde, Il y avait un nouveau dans la classe. Il n'était jamais allé à l'école car il vivait jusque là sur le voilier de ses parents qui passaient leur temps à faire le tour du globe. Je peux vous affirmer que ce gars était loin d'être un analphabete puisqu'il obtenait régulierement les meilleures notes. En revanche un bon paquet de mes camarades qui n'avaient connu que les bancs de l'EDUCNAT étaient completement débiles, ne sachant même pas s'exprimer dans un français intelligible. Je me doute que ça n'a pas vraiment valeur d'exemple, mais je pense que beaucoup de parents qui prennent le "risque" de déscolariser leur enfant obtiennent de meilleurs résultats que l'EDUCNAT. Ainsi le contrôle devrait se faire sur le niveau socio-culturel de la famille plus que sur l'élève.
Harald Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 Je me dois de partager mon expérience personnelle.Lorsque je suis rentré en classe de seconde, Il y avait un nouveau dans la classe. Il n'était jamais allé à l'école car il vivait jusque là sur le voilier de ses parents qui passaient leur temps à faire le tour du globe. Je peux vous affirmer que ce gars était loin d'être un analphabète puisqu'il obtenait régulièrement les meilleures notes. En revanche un bon paquet de mes camarades qui n'avaient connu que les bancs de l'EDUCNAT étaient complètement débile ne sachant même pas s'exprimer dans un français intelligible. Je me doute que ça n'a pas vraiment valeur d'exemple, mais je pense que beaucoup de parents qui prennent le "risque" de déscolariser leur enfant obtiennent de meilleurs résultats que l'EDUCNAT. Ainsi le contrôle devrait se faire sur le niveau socio-culturel de la famille plus que sur l'élève. Je ne remets pas en question la possibilité de recourir au home schooling, seulement il me semble normal de s'assurer du niveau de l'enfant (ado). Pour ma part j'ai eu à aider de véritables analphabètes, leur vie quotidienne est un enfer.
A.B. Posté 4 octobre 2007 Signaler Posté 4 octobre 2007 As-tu eu à faire avec de véritables analphabètes ? Pour ma part je ne me formalise pas de ce genre de contrôle lorsque l'on sait ce qu'un analphabète peut avoir à endurer au quotidien. Je pense à des contrôles dans des familles fortunées qui ont recours à des précepteurs, ou des gens qui éduquent eux-même leurs enfants. On est très loin d'avoir à faire à de pauvres gosses privés d'école, il s'agit surtout de faire chier. Ma copine qui a grandi sur un voilier à eu toutes les peines du monde avec l'EdNat. Pour ma part je ne compte pas scolariser mes enfants. Je ne pense pas que l'école soit un outil efficace d'apprentissage.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.