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Punchlines pro-libérale


Simon Ovronnaz

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Voilà, j'ai crée ce fil parce qu'il ne se passe pas un jour sans qu'on entende des conneries illibérales sortir de la bouche de ceux qui forment notre entourage, et on ne sait pas toujours quoi répondre directement pour leur clouer le bec. Il faudrait donc trouvé des punchlines qui nous permetront de savoir quoi dire en toutes circonstances afin de remettre les illibéraux à leur place. :doigt: J'appelle ça des punchlines car il sagit bien de "donner des coups" à leur façon de penser.

J'en ai trouvé quelques unes.

Mr Etato-Bien-Pensant:

"Si je suis pour la liberté d'expression , je pense que ce n'est pas une raison pour laisser les gens dire des conneries"

Libéral: "Ben ferme ta geule alors!"

Repas devant le JT à la téloche, reportage larmoyant sur la secheresse, on y montre une rivière asséchée, on accuse la surconsommation d'eau, nottament ses "sales riches qui ont des piscines"

Avant qu'un gugus se mette à dire qu'il faut interdire les piscines (sisi j'ai déjà entendu ça), déclarer: "et voilà ce qui se passe quand quelque chose n'appartient à personne!"

Puis enchainer sur la tragédie des biens communs, l'intéret du respect de la propriété en matière d'écologie etc.

Mr Etato-Bien-Pensant: "C'est heureux que les armes soient interdites en France, quand on voit comment ça se passe en Amérique avec les accidents domestiques"

Libéral: Il y a encore plus d'accident domestiques de ce genre à cause de couteaux de cuisine, de tondeuse à gazon, de voiture, de seche-cheveux ou de fer à repasser, il faut interdire tout ça tu crois?"

Mr Morale-Sacrificielle: "Si c'est pas honteux de crouler sous la bouffe alors qu'il y a des p'tits noirs qui meurent de faim"

Libéral: "Ben merde alors…Tu crois qu'il faut qu'on s'excuse de bouffer?"

Mr Totalitariste-Utopique: "Il faut une gouvernance mondiale"

Libéral: "Ah? T'es pour le FMI?"

Voilà, je crois que ça peut faire son petit effet, mais il faudrait perfectionner, en trouver d'autres. A vous! :icon_up: !

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En ce moment, il y en a une pas mal.

Mr anti-spéculation radieux de mentionner la crise des subprimes : "Les marchés financiers s'effondrent, on ne peut plus les laisser fonctionner comme ça."

Réponse libérale paradoxale : "Ah, tu fais la promotion des monnaies privées ?"

Pour cette réponse, il faut avoir un peu de cartouches.

- Les politiques des banques centrales ont fait que la masse monétaire et les prix de l'immobilier ont plus que doublé en moins de 10 ans aux US et en UE, ce qui est bien plus que la croissance de l'économie. Une partie des pays en voie de dévelopement ou nouvellement industrialisés adossent leurs contrats aux devises fortes d'où une demande en monnaie occidentales allant au delà de la seule croissance occidentale. Mais il y a probablement une forte part de la croissance abusive de la masse monétaire occidentale.

- En présence de l'extrême faiblesse des taux d'intérets, les prets ont été plus faciles, la masse monétaire a cru et les agglomérations à fortes contraintes urbanistes ont connu la croissance foudroyante des prix de l'immobilier à l'achat et dans une mesure plus faible, les prix à la location. En France cela a été rebaptisé "crise de l'immobilier".

- Les banques centrales neutralisent une inflation qui porte peu sur l'immobilier notamment à l'achat. S'il y a une déflation naturelle (délocalisations, mondialisation, dématérialisation par les technologies de l'information) sur les biens de consommation qui constituent l'essentiel de leur panel d'inflation, elles engendreront artificiellement une inflation sur les autres biens, notamment ceux hors de leur panel, dont les achats immobiliers. Pour cela elles pratiqueront des taux d'intérets faibles qui engedreront une facilitation du crédit. Dans l'histoire, à chaque fois que des facilités de crédit excessives étaient engendrées via la planche à billet, hors de proportion au regard de la réalité de la croissance économique (nationale ou mondiale), cela a engendré une désorganisation majeure de l'économie, ce qui se traduit tôt ou tard par un essouflement majeur de l'économie réelle, et finalement une terrible crise financière.

- En plus les subprimes sont en partie dus aux CRA, législation de discrimination positive introduite en 1977, alourdie en 1995 et en grande partie neutralisée en 2005.

Donc : si la crise financière voit l'édifice financier menacé, c'est peut être un peu la faute de certains préteurs mais probablement bien plus encore de la faute des politiques monnétaires des banques centrales d'Etat aux monnaies monopolistiques… D'où la question : "Ah, vous êtes pour les monnaies privées ?".

J'ai sorti cela récemment à un permanent du parti larouchiste, ça l'a quelque peu pris de court !

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En ce moment, il y en a une pas mal.

Mr anti-spéculation radieux de mentionner la crise des subprimes : "Les marchés financiers s'effondrent, on ne peut plus les laisser fonctionner comme ça."

Réponse libérale paradoxale : "Ah, tu fais la promotion des monnaies privées ?"

Oui mais non, c'est pas une cartouche ça, c'est le prélude d'une conférence. Une cartouche c'est:

- Les marchés financiers s'effondrent, on ne peut plus les laisser fonctionner comme ça.

- Parfaitement d'accord, il faut supprimer les banques centrales pour enfin responsabiliser les banques

Invité jabial
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Je suis très mauvais pour trouver ce genre de réponses, généralement j'y pense un jour après.

Moi aussi. C'est courant, c'est ce qu'on appelle l'esprit de l'escalier. On notera toutefois que la répartie, si on n'en est doté naturellement, se travaille. Ca s'entraîne.

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Moi aussi. C'est courant, c'est ce qu'on appelle l'esprit de l'escalier. On notera toutefois que la répartie, si on n'en est doté naturellement, se travaille. Ca s'entraîne.

+1. A noter qu'Ayn Rand, avec son talent de polémiste, nous a sans doute légué beaucoup de répliques cinglantes (quitte à les adapter ou à les retravailler).

- Tu as des devoirs envers la Société !

- Ah ouais, la "Société", cette sorte de super-être qui ne s’incarne dans personne en particulier et dans tout le monde en général… excepté toi ?

D'autres sont bons dans cet exercice, comme Thomas Sowell :

- Mais enfin, il faut une redistribution des revenus pour aider les pôôôvres !

- Un revenu, ça ne se distribue pas ; un revenu, ça se gagne.

Invité jabial
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Ce qui marche le mieux avec la plupart des gens (ie, ceux qui ne sont pas lobotomisés au point d'avoir atteint le stade ultime du marxisme, la haine de soi, c'est-à-dire passer du communisme à l'écologisme) qui se croient pauvres alors qu'au niveau planétaire ils sont riches, c'est de leur en faire prendre conscience. Et à partir de là, tu leur proposes de donner tout leur surplus aux vrais pauvres. Curieusement, leur baladeur multimédia est plus important qu'un mois de bouffe pour un bébé nigerian.

Le plus dégueulasses dans les pays occidentaux, ce sont les gens qui s'imaginent que si on établissait l'égalité des moyens, ils feraient parti des receveurs. Erreur, camarades, lourde erreur. La vie d'un smicard français est un luxe, une débauche :doigt:

La raison pour laquelle l'écologie m'inquiète plus que le marxisme est qu'eux, par contre, on parfaitement intégré ce fait et ont accepté l'absurde conclusion qu'il faut réduire le niveau de vie du smicard :icon_up:

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Jabial : Je suis d'accord avec toi sur le fait que l'écologisme inclut des dérives psychologiques d'une nature qui par certains aspects est plus nocive que le marxisme. Le marxisme prétendait occire les riches au bénéfice des pauvres. L'écologisme envisage dans certaines variantes d'occire tout les être humains au bénéfice des zanimaux.

A.B. : Ta réplique est très bonne. J'ai ajouté quelques cartouches, car vu les circonstances boursières, le débat de fond jaillit très vite.

Sinon, parmi les réponses qui foudroient avec humour, il y en a une que je tiens d'Eti-N (qui le tient d'un blogueur dont j'ai perdu les références) pour répliquer à la plupart des revendicactions d'augmentation étatiste pour "résoudre" les problèmes présents en sociale démocratie :

Plus l'état pose de problème, plus il faudrait d'état ???

Applications concrètes : les déficits de la sécu, la crise du logement, les subventions des transports par rail, le chomage, les réglementations sociales, etc.

Posté

Pour le global warming, phrase simple, vraie, et qui se mouille pas

- Le débat a été détourné par la classe politique alors que c'est une question scientifique !

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Ça me rappelle un peu ce fil :icon_up:

Je trouve très bon le jeu de mot:

on n'a plus que l'impôt sur les os.

Ca, je vais la replacer autant de fois que possible.

Ceci dit, je suis éffaré par la docilité de mes amis profil quarantaine, ingés / sup de co. Quand tu leur parle de la pression fiscales ou des rentes qu'ils financent avec leur propre dur labeur, ils amoindrissent la chose, genre c'est pas si grave que ça.

Il y a une culpabilité à reconnaître que la matrice vous prend trop (ou, autre interprétation, un orgueil empêchant de reconnaître qu'on se fait tant avoir) ou un combinaison de deux.

Posté
Ceci dit, je suis éffaré par la docilité de mes amis profil quarantaine, ingés / sup de co. Quand tu leur parle de la pression fiscales ou des rentes qu'ils financent avec leur propre dur labeur, ils amoindrissent la chose, genre c'est pas si grave que ça.

Même profil d'amis, même effarement :icon_up:

Posté
Je trouve très bon le jeu de mot:

on n'a plus que l'impôt sur les os.

Ca, je vais la replacer autant de fois que possible.

Ceci dit, je suis éffaré par la docilité de mes amis profil quarantaine, ingés / sup de co. Quand tu leur parle de la pression fiscales ou des rentes qu'ils financent avec leur propre dur labeur, ils amoindrissent la chose, genre c'est pas si grave que ça.

Il y a une culpabilité à reconnaître que la matrice vous prend trop (ou, autre interprétation, un orgueil empêchant de reconnaître qu'on se fait tant avoir) ou un combinaison de deux.

Effectivement, d'ailleurs la réaction fréquente qu'on voit est : "mais je suis content de payer pleins d'impôts" suivi d'un prèche sur les services publics. Les notion d'efficacité, d'égalité et de liberté semblent disparaître miraculeusement. Je pense qu'il y a aussi, en plus de l'orgueil et de la culpabilité refoulée liée au ressentiment de se faire avoir sans avoir le droit de le dire, une pointe d'instinct grégaire : je ne suis pas seul, je fais parti d'un troupeau de payeurs d'impôts à la gloire de la république.

Invité jabial
Posté

Je me souviens d'un bouquin sur l'esclavage des noirs aux USA, le même phénomène était pointé. C'est quand même frappant. Je pense que c'est une variante du syndrome de Stockholm, tout simplement - pour ne pas péter un câble on finit par accepter ce qu'on ne peut combattre.

Posté
Je me souviens d'un bouquin sur l'esclavage des noirs aux USA, le même phénomène était pointé. C'est quand même frappant. Je pense que c'est une variante du syndrome de Stockholm, tout simplement - pour ne pas péter un câble on finit par accepter ce qu'on ne peut combattre.

C'est pour ça que les libéraux sont malheureux car nous n'acceptons pas celà, et le combattre est très dur…

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Les réponses du tac au tac, c'est un peu comme les plans de dragues. Je vais lui dire ça, elle va répondre ça et alors je lui dirai ça et là, je suis bon pour l'emballer.

Malheureusement, ca ne se passe jamais comme prévu et si on est trop cadenassé dans son scénario, on est plutot contre productif.

A mon sens, la première regle de la répartie, c'est de ne pas taper si le coup n'est pas parfait. Une réponse à moitié bonne, c'est pourri. Laissez pisser sans réagir et attendre la belle perche pour casser l'autre. Elle finira toujours par arriver et, là, pas de quartier :icon_up:

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Ok, ça avance.

J'en ai trouvé d'autre:

Mr Victimisation-Tiers-Mondiste: "C'est sacandaleux, la France est colonialiste, raciste, elle doit se repentir"

Libéral: "Sacré France, je sais pas qui c'est cette go mais si je la vois je lui colle une baffe, promis.

"

Mr Responsabilité-Zero:" S'il y a des drogués, c'est la faute des dealeurs!"

Libéral:" Ben ouais, les drogués ont surement un flingue sur la tempe quand ils foutent le nez dans la poudre"

Ou encore

"Ouais, et s'il ya des maris indignes, c'est la faute des putes!"

Mr Nik-La-Police: "Y a rien à faire, les shmits sont corrompus, incapables, on ne peut pas se fier à eux, on ne peut pas leur faire confiance, et dire qu'ils sont payés avec nos impôts!"

Libéral: "Ouais, t'as raison, si seulement on pouvait avoir le choix en matière d'agence de sécurité, ça irait surement mieux"

Mr Fantasme-Anti-Privé: "si les rues étaient privés, il faudrait payer un péage"

Libéral: "l'autre jour on était au centre commercial, on se baladait dans une galerie marchande, c'était déjà une rue privé! Tu as payé un péage toi"

Ou encore

" De toutes façon on paye déjà des impôts pour la voirie, et ceux qui habitent Barbés payent les même que ceux qui habitent l'Avenue Foch, c'est dégeulasse d'ailleur je trouve"

Les deux combinés, ça peut faire de sacré dégats! :icon_up:

Enchainer sur le fait que la privatisation des rues peut permettre de régler certaines "nuisances" type racolage passif, fête d'Halooween, Gay pride, défilé de la CGT etc, et que le souci de respect du contrat avec les usagers par le propriétaire permet d'éviter au mieux des problèmes plus graves comme les rond-points dangereux, les comportements irresponssables des automobilistes, les passage piétons mal protégés etc, ou encore….la polution!

Posté
Les réponses du tac au tac, c'est un peu comme les plans de dragues. Je vais lui dire ça, elle va répondre ça et alors je lui dirai ça et là, je suis bon pour l'emballer.

Malheureusement, ca ne se passe jamais comme prévu et si on est trop cadenassé dans son scénario, on est plutot contre productif.

A mon sens, la première regle de la répartie, c'est de ne pas taper si le coup n'est pas parfait. Une réponse à moitié bonne, c'est pourri. Laissez pisser sans réagir et attendre la belle perche pour casser l'autre. Elle finira toujours par arriver et, là, pas de quartier :icon_up:

Etre libéral, c'est comme être drageur, c'est un état d'esprit, donc les réponse peuvent venir naturellement, l'argumentation se faire automatiquement etc.

Néanmoins, les drageurs débutant ont souvent besoin d'opener de reserve avant d'aquérir ce qui fait vraiment le drageur: la spontanéité, l'état d'esprit, l'adaptation à la situation, mais aussi l'audace, le détachement la perséverance etc

Pour l'argumentation et le prosélitisme, c'est un peu pareil, mais à l'instar de l'escrime, ou encore de la drague, ca demande tout de même un minimum de technique.

Sinon, +100 sur ce que tu as dit à propos de la répartie, je me suis moi-même rendu compte que c'était la meilleur façon de faire…à la boxe: attendre la bonne occasion pour frapper!

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Dans un débat sur la nécessité de l'état pour nous protéger :

"Et imagine que les allemands ils nous envahissent demain, tu serais bien content que l'armée soit là pour te protéger !"

"C'est vrai que la dernière fois que les allemands nous ont envahis on a bien été protégé …"

Effet garanti

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Je ne veux pas être méchant, mais "punch line" signifie "chute" (d'une blague) et non "réplique assassine".

Eh oui, franglais n'est pas anglais !

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Ceci dit, je suis éffaré par la docilité de mes amis profil quarantaine, ingés / sup de co. Quand tu leur parle de la pression fiscales ou des rentes qu'ils financent avec leur propre dur labeur, ils amoindrissent la chose, genre c'est pas si grave que ça.

Il y a une culpabilité à reconnaître que la matrice vous prend trop (ou, autre interprétation, un orgueil empêchant de reconnaître qu'on se fait tant avoir) ou un combinaison de deux.

Je suis intimement convaincu qu'admettre qu'on a été berné depuis l'EdNat est ce qu'il y a de plus difficile dans une vie.

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Je ne veux pas être méchant, mais "punch line" signifie "chute" (d'une blague) et non "réplique assassine".

+1, c'est vraiment n'importe quoi

En anglais on parle (tiens donc) de repartee ou de wit. Les phrases que nous cherchons sont des witticisms.

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Il y a une culpabilité à reconnaître que la matrice vous prend trop (ou, autre interprétation, un orgueil empêchant de reconnaître qu'on se fait tant avoir)

Oui, c'est la fameuse dissonance cognitive.

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En anglais on parle (tiens donc) de repartee ou de wit. Les phrases que nous cherchons sont des witticisms.

absolument.

Et l'humour est essentiel, pour mettre son interlocuteur de son cote.

il faut que la reponse soit marrante, c'est pour ca que c'est dur.

Seulement la plupart du temps les questions politiques sont tristes a mourrir, pas facile de faire de l'humour la dessus.

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Seulement la plupart du temps les questions politiques sont tristes a mourrir, pas facile de faire de l'humour la dessus.

Et voilà pourquoi personne, absolument peeeersonne, dans ma branche professionnelle, ne parle politique au boulot. Jamais.

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