Kerman Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Voilà, ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence, je voudrais ici vous soumettre ma définition de la concurrence. La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus). Dès lors, pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence, et ne devrait pas absorber une stricte neutralité, vis à vis de la concurrence, ( qui le plus souvent, échoit en domination, absorption/fusion, disparition, exclusion, différenciation) , au lieu de l'attiser comme elle le fait ?
labbekak Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Toi, t'es pas sorti de l'auberge la taverne !
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 …ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence […] pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence… Tu as hérité du stock de Librekom ? Fallait pas tout fumer en une fois, sais-tu ? La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus). Collector.
labbekak Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 ? Sais pas, Kerman a mis ses oeuvres dans la taverne, c'est peut-être de l'humour ?
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 …Kerman a mis ses oeuvres dans la taverne… C'est moi. Charité chrétienne.
Librekom Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Voilà, ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence, je voudrais ici vous soumettre ma définition de la concurrence.La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus). Dès lors, pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence, et ne devrait pas absorber une stricte neutralité, vis à vis de la concurrence, ( qui le plus souvent, échoit en domination, absorption/fusion, disparition, exclusion, différenciation) , au lieu de l'attiser comme elle le fait ? Bon, au lieu de me moquer, j'essaie de comprendre ton propos et je n'y parviens pas. Est ce que tu veux bien le reformuler s'il te plait ?
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Bon, au lieu de me moquer, j'essaie de comprendre ton propos et je n'y parviens pas. Est ce que tu veux bien le reformuler s'il te plait ? Toi, t'essaie de récupérer ton stock.
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Voilà, ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence, je voudrais ici vous soumettre ma définition de la concurrence.La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus). Dès lors, pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence, et ne devrait pas absorber une stricte neutralité, vis à vis de la concurrence, Ok, tu as raison quand tu dis que la concurrence est l'opposé de la coopération. Cela dit, le libéralisme ne fait pas l'apologie de la concurrence, il fait celle de la liberté. L'individu doit pouvoir choisir librement si il veut coopérer ou entrer en rivalité. ( qui le plus souvent, échoit en domination, absorption/fusion, disparition, exclusion, différenciation) , au lieu de l'attiser comme elle le fait ? Là je ne comprends plus car fusionner ou absorber, c'est passer d'une relation de concurrence à une relation de coopération.
Rincevent Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Kerman, ou l'illustration la plus parfaite du principe logique "ex falso sequitur quodlibet".
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Arrêtez de vous foutre de lui, c'est une réflexion que les libéraux doivent se faire mais elle est fondée sur une mauvaise compréhension dûe au discours vulgarisateur libéral.
Jesrad Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Voilà, ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence, je voudrais ici vous soumettre ma définition de la concurrence.La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus). Dès lors, pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence, et ne devrait pas absorber une stricte neutralité, vis à vis de la concurrence, ( qui le plus souvent, échoit en domination, absorption/fusion, disparition, exclusion, différenciation) , au lieu de l'attiser comme elle le fait ? Non, la concurrence n'est pas le contraire de la coopération. Tu confonds avec la compétition. J'ai essayé d'expliquer la distinction et abordé le mythe du darwinisme social économique ici. Et aussi écrit une explication de ce qu'est vraiment la concurrence, ici.
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Arrêtez de vous foutre de lui, c'est une réflexion que les libéraux doivent se faire mais elle est fondée sur une mauvaise compréhension dûe au discours vulgarisateur libéral. Ah, tu sembles avoir compris quelque chose ; tu peux nous traduire la prose de Kerman ?
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Ah, tu sembles avoir compris quelque chose ; tu peux nous traduire la prose de Kerman ? Voir plus haut. La concurrence est l'absence d'échanges (à fortiori de dons) physiques entre deux entités (entrepreneurs, structures, individus) Il a raison : General Motors est en concurrence avec Ford, il y a bien absence d'échanges entre les deux structures. Non, la concurrence n'est pas le contraire de la coopération. Tu confonds avec la compétition. J'ai essayé d'expliquer la distinction et abordé le mythe du darwinisme social économique ici. Et aussi écrit une explication de ce qu'est vraiment la concurrence, ici. Pourquoi ne pas simplement faire la distinction entre liberté et concurrence (= compétition, competition) ?
Rincevent Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Il a raison : General Motors est en concurrence avec Ford, il y a bien absence d'échanges entre les deux structures. Que tu crois.
Chitah Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Exact, par exemple Peugeot Renault et Volvo avaient jadis développé ensemble le moteur PRV (pour grosses berlines je crois), on ne peut pourtant pas dire qu'ils ne sont pas en concurrence sur ce segment!
labbekak Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Il a raison : General Motors est en concurrence avec Ford, il y a bien absence d'échanges entre les deux structures. GM est en concurrence avec Fiat, il y a pourtant énormément d'échanges entre eux …
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Que tu crois. Bien sûr mais je schématise. Les deux structures visent le même objectif (le consommateur, unique) en choisissant de ne pas coopérer.
Librekom Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Que tu crois. Ben toi aussi tu ne fait que croire, mais au fond tu n'en sais rien ! Moi je pense que la concurrence va provoquer des échanges si les deux parties ont quelquechose à y gagner. (comme quand Sony crée le blueray et s'associe avec certains de ses concurrent pour lutter contre le HDVD, comme quand Appel fait tourner windows ou MS office sur ses machines, quand des entreprises se concertent pour choisir un standart (cfr TCP/IP, les prises de courants, … … …) Sans ça, elles n'échangent rien.
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 …General Motors est en concurrence avec Ford, il y a bien absence d'échanges entre les deux structures. La concurrence, ce n'est pas que deux vendeurs. C'est également un acheteur qui, au final, va librement acheter un produit. C'est là qu'est l'échange volontaire. Donc, rien à dire du point de vue libéral.
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 C'est plus compliqué que ça dans la pratique mais ce sont des concepts. En termes kirznériens : rivalry vs cooperation. La concurrence, ce n'est pas que deux vendeurs. C'est également un acheteur qui, au final, va librement acheter un produit. C'est là qu'est l'échange volontaire. Donc, rien à dire du point de vue libéral. Bien sûr. La confusion de Kerman et sans doute de bien d'autres est causée par les néoclassiques qui dissocient les notions de concurrence et de liberté (Antitrust…).
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 …ayant compris du libéralisme qu'il fait l'apologie de la concurrence […] pourquoi le libéralisme s'entête à vouer aux gémonies la concurrence… J'avais loupé ça ! Kerman, rassure-moi, tu ne connais pas le sens de l'expression "vouer aux gémonies" ? Dans le cas contraire je plussoierais au nonossage. http://www.francparler.com/syntagme.php?id=349
Rincevent Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Qui plus est, on peut tout à fait ne pas se limiter aux seuls échanges économiques. Dans certains secteurs en voie de cartellisation, on assiste à de nombreux et réguliers "échanges d'otages", i.e. échange de cadres, histoire de partager de l'information et de s'assurer qu'aucun de ses membres ne compte briser le cartel.
Kerman Posté 8 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 8 novembre 2007 Ok, tu as raison quand tu dis que la concurrence est l'opposé de la coopération. Cela dit, le libéralisme ne fait pas l'apologie de la concurrence, il fait celle de la liberté. L'individu doit pouvoir choisir librement si il veut coopérer ou entrer en rivalité. J'étaye. Disons que la concurrence est peut-être la vertu (ou le vice) des acteurs économiques qui pratiquent la même activité, donc qui ne sont évidemment pas ammené à échanger. Mais je souhaitais surtout montrer le principe d'exclusion d'échange (physique, l'info peut circuler via la veille technologique par ailleurs) qui s'opère via la concurrence. Or, le libéralisme met à l'honneur libre-concurrence, et libre-échange, deux concepts qui s'opposent. C'est un paradoxe du libéralisme, sans être péjoratif évidemment.
John Loque Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 J'étaye.Disons que la concurrence est peut-être la vertu (ou le vice) des acteurs économiques qui pratiquent la même activité, donc qui ne sont évidemment pas ammené à échanger. Mais je souhaitais surtout montrer le principe d'exclusion d'échange (physique, l'info peut circuler via la veille technologique par ailleurs) qui s'opère via la concurrence. Or, le libéralisme met à l'honneur libre-concurrence, et libre-échange, deux concepts qui s'opposent. C'est un paradoxe du libéralisme, sans être péjoratif évidemment. Paradoxe si tu veux mais uniquement apparent et dû aux termes employés.
POE Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Or, le libéralisme met à l'honneur libre-concurrence, et libre-échange, deux concepts qui s'opposent. C'est un paradoxe du libéralisme, sans être péjoratif évidemment. Pas d'accord. La condition de la libre concurrence est le libre-échange. Je ne vois pas comment pratiquer une libre concurrence en l'absence de libre échange ?
José Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 …libre-concurrence, et libre-échange, deux concepts qui s'opposent. Non, puisque les acteurs éconsomiques sont différents dans les deux cas.
Invité jabial Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 J'étaye.Disons que la concurrence est peut-être la vertu (ou le vice) des acteurs économiques qui pratiquent la même activité, donc qui ne sont évidemment pas ammené à échanger. Mais je souhaitais surtout montrer le principe d'exclusion d'échange (physique, l'info peut circuler via la veille technologique par ailleurs) qui s'opère via la concurrence. Or, le libéralisme met à l'honneur libre-concurrence, et libre-échange, deux concepts qui s'opposent. C'est un paradoxe du libéralisme, sans être péjoratif évidemment.
DiabloSwing Posté 8 novembre 2007 Signaler Posté 8 novembre 2007 Hep Tarja, en remettant à plat les définitions, tu verras qu'il n'y a pas d'incohérences. Le libéralisme promeut la liberté. C'est aussi simple que ça. Et je peux tout aussi bien dire que la concurrence, pour une entreprise, c'est trouver le moyen de trouver une niche, donc d'échapper à la concurrence, et être en monopole sur cette niche…! La dynamique concurrentielle est quelque chose d'assez vaste, et au fond n'a que peu de rapport avec le libéralisme, plus avec l'économie, certes.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.