Aller au contenu

Pour un féminisme plus viril


Ash

Messages recommandés

Posté
Or la sagesse est plutôt de résister à la tentation…

La sagesse étant affaire de mesure, je ne crois pas que la résistance à tout plaisir soit le meilleur moyen pour y parvenir.

Posté
Le corps humain (et le cerveau en particulier) est en effet le siège des émotions et des sensations, que ce soit devant un Caravage, un verre de Pommard ou Jenna Jameson.

Pour en revenir au topic, il va de soit, que n'importe quelle féministe, même très affirmée, ne peut résister devant la tentation d'un pommard bien chambré.

Posté
Pour ma part, je suis convaincu qu'une personne qui ne peut vivre seule ne peut avoir une vie de couple équilibrée.

Alors aucune femme ne pourrait avoir de vie de couple équilibrée ? C'est un intéressant éclairage que tu portes là sur la condition humaine. :icon_up:

Posté
Alors, on se condamne au malheur, tôt ou tard.

On se condamne au malheur lorsque l'on recherche le bonheur ? Au pire, on risque bien sûr de ne pas le trouver.

Le problème est justement l'autre chose. Je vois plutôt cela comme une spirale : on en vient à rechercher des plaisirs de plus en plus forts, ceux qui ont été satisfaits paraissant finalement décevants, car nécessairement fugaces. Or la sagesse est plutôt de résister à la tentation (et c'est en cela que ce peut être difficile, bien entendu).

En gros, tu bois toujours du coca tiède afin de ne surtout pas céder à la tentation de boire du champagne ?

Posté
La sagesse étant affaire de mesure, je ne crois pas que la résistance à tout plaisir soit le meilleur moyen pour y parvenir.

Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Par exemple, quand nous prions Dieu de ne pas nous laisser succomber à la tentation (mal traduit en français depuis quarante ans par "ne nous soumets pas à la tentation"), ce n'est pas par rejet du plaisir.

Sur le fond, je crois que Walter confond "agréable" et "bon". Or quelque chose qui nous déplaît peut être bon; tandis qu'une chose agréable peut être mauvaise. Le risque est donc ici de réduire le bien à une appréciation subjective provoquée par un stimuli qui nous chatouille gentiment.

Posté
En gros, tu bois toujours du coca tiède afin de ne surtout pas céder à la tentation de boire du champagne ?

Non. S'il boit du champagne tiède, aime les femmes froides et les bières chaudes, c'est qu'il s'est mélangé les adjectifs.

Posté
Le couple, et par extension la famille, est en effet une unité "politique" naturelle, et à ce titre il "usurpe" le rôle de l'état.

Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale, et l'homme, comme le chat ou le chien, ne sert que de donateur de sperme.

Les femmes aujourd'hui s'en rendent compte et cherchent a revenir en arriere. L'evolution est vers la civilisation et le systeme patriarcal, createur de civilisation et de richesse.

Si les femmes aujourd'hui cherchent a obtenir l'egalite avec les hommes dans le travail, soit. Mais en contrepartie les hommes doivent obtenir l'egalite avec les femmes dans la famille, et ceci passe par l'obtention automatique de la garde des enfants par le pere en cas de divorce.

Posté
Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale…

Rien de plus faux, bien sûr, nombre d'espèces vivent non seulement en couple, mais en couple fidèle.

Posté
Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale, et l'homme, comme le chat ou le chien, ne sert que de donateur de sperme.

Les femmes aujourd'hui s'en rendent compte et cherchent a revenir en arriere. L'evolution est vers la civilisation et le systeme patriarcal, createur de civilisation et de richesse.

Si les femmes aujourd'hui cherchent a obtenir l'egalite avec les hommes dans le travail, soit. Mais en contrepartie les hommes doivent obtenir l'egalite avec les femmes dans la famille, et ceci passe par l'obtention automatique de la garde des enfants par le pere en cas de divorce.

Autant le biais généralement favorable aux mères en cas de divorce m'insupporte, autant ce que tu racontes ici est totalement délirant et faux en tous points.

Posté
L'évolution est clairement vers une tolérance et ensuite une valorisation de plus en plus importante de toutes les formes aberrantes de la sexualité - en ce compris celle qui est tarifée - et de la ringardisation de la sexualité au sein du couple hétérosexuel stable. Le couple, et par extension la famille, est en effet une unité "politique" naturelle, et à ce titre il "usurpe" le rôle de l'état. Il n'y a guère que la pédophilie qui reste tabou, mais c'est sans doute parce qu'une sexualité sans interdits est amputée d'une bonne part de ce qui fait son charme.
Retour sur la pétition des intellectuels à la mode en faveur de la libération de pédophiles

C’est amusant cette nouvelle perception du pédophile qui, pour un peu, commettrait un crime presque aussi grave que l’individu pris en flagrant coupable de racisme. Je ne m’intéresse absolument pas aux faits divers, encore moins à la pédophilie en tant que telle, mais, ayant reçu une éducation tant citoyenne que catho, je compatis évidemment – notons la force du « évidemment » - avec les victimes, de ces actes assez odieux, particulièrement lorsqu’il s’agit de viol. Ce qui en revanche me paraît intéressant, c’est la perception que la société accorde à ces nouveaux monstres qui disputent aux racistes – réels ou supposés, peu importe – la place peu enviée de salaud paroxystique.

Beaucoup de sites et de blogs s’amusent à reproduire le texte-pétition qui, en 1977, demandait la libération de trois pédophiles qui, certes, n’avaient pas, semble-t-il, violé leurs victimes, mais avaient néanmoins caressé et attouché les jeunes enfants. Le gratin absolu avait signé ce texte, reproduit ci-dessous, et parmi ce gratin figuraient Ponge, Aragon, la famille Deleuze au grand complet et Guattari, Pierre Guyotat, l’actuel ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner, évidemment Jack Lang, Michel Foucault, Glucksmann, Barthes, l’inénarrable Patrice Chéreau, Catherine Millet et Jacques Henric, René Schérer, Sartre et Beauvoir, Sollers, la famille Revault d’Allonnes elle aussi au grand complet, Lyotard, Chatelet (François), Jean-Pierre Faye, une pléiade de psychanalystes, Copi, etc. Bref, toute la gauche qui pense et qui rit s’était « mobilisée » pour signer le texte suivant :

« Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de « mœurs » où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de ” crime ” qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?) La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des baisers et des caresses, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier, Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas cette liberté. »[1]

Ce qui est fascinant, c’est à quel point ce texte qui relevait somme toute d’une volonté émancipatrice à l’égard de la sexualité adolescente semble aujourd’hui scandaleux ; les signataires seraient presque susceptibles de se prendre un procès pour incitation à la pédophilie ; après tout, il s’agissait, à la suite de la reconnaissance de la sexualité dès jeunes, de considérer qu’un jeune (ado) n’était pas nécessairement réticent à l’idée de coucher avec un adulte, et qu’à ce titre, il était préférable de mettre fin à l’idée systématique selon laquelle un pédophile ne pouvait avoir affaire qu’à des victimes, ce qui revenait nettement à décriminaliser le statut même de pédophile. La sexualité adolescente est une sexualité comme une autre, disent les auteurs de ce texte, et il est inconcevable de pénaliser ceux qui, certes plus âgés, considèrent qu’un enfant consentant est un partenaire comme un autre. Bref, la réalité de la société et la précocité de l’éveil sexuel leur semblaient tels qu’une législation réprimant la pédophilie apparaissait dans toute son absurdité.

On pourrait gloser longuement sur le raisonnement étonnant, d’un point de vue de philosophie juridique, où le fait a, dans cette pétition, pour fonction de générer le droit, mais ce n’est pas là, à mes yeux l’essentiel. Si, aujourd’hui, on reprenait les mêmes (pour ceux qui sont encore en vie car, en 30 ans ça a violemment écrémé), il ne fait aucun doute qu’ils condamneraient la pédophilie de la plus radicale des manières. Il suffit de se rappeler la célérité avec laquelle Jack Lang, alors ministre de l’éducation, avait jeté l’opprobre sur l’innocent Alain Hodique, professeur accusé à tort d’attouchements sur un de ses élèves, ou de Sollers trouvant « répugnante » la pédophilie dans un de ses derniers romans. Il est presque attristant de constater à quel point ceux-là mêmes qui avaient jadis embrassé la subversion sont aujourd’hui paniqués à l’idée de rester fidèles à leur idéal de jeunesse, et combien ils se rangent en définitive à ce qu’il y a de plus sacré dans le politiquement correct contemporain.

Qu’on ne se méprenne pas ; je n’admire en rien la pédophilie, et ne me pâme pas devant elle sous le seul prétexte qu’elle fut, en son temps, subversive (et aujourd’hui honnie) ; mais je m’étonne que ces quelques faits divers suscitent tant d’émotion, et que la perception sociale du pédophile soit devenue aussi atrocement répulsive ; bref, qu’est-ce qui a rendu monstrueux le pédophile aux yeux de la société et des élites alors qu’il ne s’agit que de quelques cas très isolés et peu significatifs ? Qu’est-ce qui a fait que Les amitiés particulières, que l’Immoraliste, que la ville dont le prince est un enfant seraient, aujourd’hui, certainement interdits de publication ? Et surtout, pourquoi une société qui prône une éducation sexuelle dès l’école primaire selon la volonté de Jack Lang considère-t-elle que l’enfant n’est jamais consentant avec un adulte ? C’est l’hiatus qui est ici intéressant, qui travaille le cœur même du paradoxe contemporain où se jouent à la fois la libération sexuelle et l’érection d’un âge (l’enfance et même l’adolescence) en vestige virginal. Je vais donc tenter de formuler une hypothèse qui sera, je n’en doute pas, l’occasion de me faire allumer…

Quel est donc ce crime que commet le pédophile, qui pourrait le hisser au rang de l’infamie que l’on ne retrouve guère que chez le raciste ? Le pédophile commet le crime suprême de s’en prendre à ce qu’il y a de plus sacré dans la société actuelle, - outre le droit à la différence –, à savoir l’enfant. L’enfant est la Valeur intouchable, la grâce accordée aux « mamans » qui exhibent désormais leur ventre proéminent comme autant de trophées d’une féminité réussie. Les pères eux-mêmes s’enorgueillissent de porter contre leurs seins la précieuse progéniture, et torchent fièrement le derrière infect de leurs petits chérubins en éprouvant la joie d’être de « bons papas » avant que de le leur talquer dans l’espoir insensé de le garder doux et soyeux. L’enfant est pur, l’enfant est immaculé, l’enfant est abstrait. L’enfant n’est plus un môme mais une sorte de pluriel abstrait, un concept qui, au même titre que les animaux ou que la nature possède sa défenseure (sic) et ses droits, ses juges et ses tribunaux. Pur, il ne saurait relever de la sexualité, souillure inadmissible sur le corps vierge du petit miracle de la Vie. Le pédophile n’est pas coupable de viol, trop classique, il est coupable de salir l’enfant, de maculer l’immaculé, de colorer la blanche candeur, d’apporter le désir et sa violence dans la grâce virginale de l’âge d’or.

Tout se passe comme si notre société issue de la libération sexuelle, et dont la pétition mentionnée incarnait la plus sublime conséquence, se dégoutait elle-même, se sentait sale et souillée, et exprimait le besoin de placer en l’enfant roi des ersatz de pureté, de candeur virginale, de sain(t)e innocence ; toucher à l’enfant, c’est désormais salir ce en quoi la société veut voir les ultimes vestiges d’un lieu non sexuel, asexué, ingénu ; le pédophile est celui qui transgresse cette illusion, et qui, crime des crimes, est celui qui dit qu’il peut transformer l’enfant en objet de plaisir, de jouissance, bref qu’il éprouve du désir à l’égard de l’enfant. Il brise le dernier lieu asexué que la société s’était inventé, et introduit le désir à tous les niveaux : l’hypocrisie de la libération sexuelle s’écroule, le sexe et le désir retrouvent leur aspect « impur » que beaucoup cherchaient à oublier. L’ironie est ici maximale car la même société qui prônait une jouissance sans entraves et le caractère intrinsèquement désirant de l’individu, se récrie et hurle au scandale lorsque le désir vient souiller l’hypostase de l’enfance en pureté candide.

[1] Le Monde, 26 janvier 1977

http://presqueriensurpresquetout.unblog.fr…-de-pedophiles/

Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale, et l'homme, comme le chat ou le chien, ne sert que de donateur de sperme.

Plus je vous lit, et plus j'en viens à me demander si vous ne considérez pas l'humain tel un animal.

Posté
Non: c'est la recherche bien comprise et équilibrée des plaisirs qui constitue le but de la vie.
Le problème est justement l'autre chose. Je vois plutôt cela comme une spirale : on en vient à rechercher des plaisirs de plus en plus forts, ceux qui ont été satisfaits paraissant finalement décevants, car nécessairement fugaces. Or la sagesse est plutôt de résister à la tentation (et c'est en cela que ce peut être difficile, bien entendu).

Sauf que "la recherche de plaisir de plus en plus fort et nécéssairement fugaces" ne constitue pas "la recherche bien comprise et équilibrée des plaisirs qui constituent le but d'une vie".

Je pense que nous n'avons pas les mêmes aspirations. Ni les mêmes besoins. Certains recherchent l'acomplissement intellectuel, d'autres le grand amour, d'autres l'opulence sexuelle, d'autres la transcendance religieuse etc.

Mais quoiqu'il en soit "la recherche bien comprise et équilibrée des plaisirs qui constituent le but d'une vie" consiste à identifier ses aspirations profondes et surtout trouver le courage de les accomplir. Maintenant "la sagesse est plutôt de resister à la tentation", certes. Mais tu reconnais toi-même qu'elle ne consiste pas en la résistance à tout plaisir. Alors à quels tentation faut-il résister précisément?

A mon avis il faut résister à la tentation de ne pas regarder en face ses besoins réels, céder à cette tentation pouvant justement mener à la recherche de plaisirs fugaces incapables de combler le vide.

Exemples:

_Bobby a toujours révé d'être une légende de la boxe thaï, mais après une défaite qui a failli le tuer, il s'est retrouvé temporairement infirme et réduit au vacances forcées. Le ring lui faisant peur, il le fuya dans l'héroïne et la fête. Il a perdu en puissance, mais il se dit que ce n'est pas si grave s'il ne devient pas le champion qu'il aurait voulu être, pourtant le vide est bien là.

_Jack et Vanessa formaient le couple le plus heureux de la Terre. Un jour Vanessa meurt. Fou de chagrin, Jack accumule bitures et aventures avec des filles de mauvaise vie pensant compenser le manque. Etant devenu alcoolique, ses problèmes de santé le poussent finalement à s'inscrire au cercles des alcoolique anonymes de l'église méthodiste locale. C'est là qu'il se sent intéréssé par la religion pour la première fois. Il commence à pratiquer régulièrement, succédant prières, messes et pélerinage, dans l'espoir que l'amour d'un Dieu en qui il n'a jamais vraiment cru compensera celui qu'il a perdu. Mais ça n'arrive jamais.

Donc la recherche bien comprise et équilibrée des plaisirs est la voie vers le bonheur et la sagesse tandis que la recherche de plaisirs fugaces eest la voie des faibles qui refusent de regarder leur véritables besoins en face et d'améliorer leur situation. Si certains trouvent dans le christianisme une caution à ce genre de comportement, il n'est pas étonnant que cette religion ait eu autant de succés. Cependant, à notre époque, la fuite se trouve plutôt dans le shopping et la masturbation.

Posté
Pour ma part, je suis convaincu qu'une personne qui ne peut vivre seule ne peut avoir une vie de couple équilibrée.

Même pour les femmes ? (même remarque que Rincevent)

Moi je pense plutôt comme Oscar Wilde que le meilleur moyen de se libérer de la tentation, c'est d'y céder.

Oscar Wilde a fini particulièrement malheureux. Sauf au regard de la postérité qui surestime un oscar Wilde seulement capable de jolies formules.

Posté
Oscar Wilde a fini particulièrement malheureux. Sauf au regard de la postérité qui surestime un oscar Wilde seulement capable de jolies formules.

Pour notre plus grand malheur.

:icon_up:

Donc la recherche bien comprise et équilibrée des plaisirs est la voie vers le bonheur et la sagesse tandis que la recherche de plaisirs fugaces eest la voie des faibles qui refusent de regarder leur véritables besoins en face et d'améliorer leur situation. Si certains trouvent dans le christianisme une caution à ce genre de comportement, il n'est pas étonnant que cette religion ait eu autant de succés. Cependant, à notre époque, la fuite se trouve plutôt dans le shopping et la masturbation.

Qu'est-ce que ce gloubi-boulga confus ?

Posté
Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale, et l'homme, comme le chat ou le chien, ne sert que de donateur de sperme.

Les femmes aujourd'hui s'en rendent compte et cherchent a revenir en arriere. L'evolution est vers la civilisation et le systeme patriarcal, createur de civilisation et de richesse.

Si les femmes aujourd'hui cherchent a obtenir l'egalite avec les hommes dans le travail, soit. Mais en contrepartie les hommes doivent obtenir l'egalite avec les femmes dans la famille, et ceci passe par l'obtention automatique de la garde des enfants par le pere en cas de divorce.

Autant le biais généralement favorable aux mères en cas de divorce m'insupporte, autant ce que tu racontes ici est totalement délirant et faux en tous points.

Explain please.

Posté

De plus je donne une explication non-biologique du couple humain. Je ne comprends pas le sens de votre critique.

Pourquoi Adam et Eve, et pas Adam tout seul, à ton avis?

Mais quel est le point de mon argument que tu critiques?

Posté
De plus je donne une explication non-biologique du couple humain. Je ne comprends pas le sens de votre critique.

Mais quel est le point de mon argument que tu critiques?

Sans le savoir, tu mets un signe positif devant la fiction historique que les idéologues féministes ont inventée pour justifier leur volonté d'en finir avec la prétendue "phallocratie".

Posté
Sans le savoir, tu mets un signe positif devant la fiction historique que les idéologues féministes ont inventée pour justifier leur volonté d'en finir avec la prétendue "phallocratie".

Le matriarcat n'est pas une fiction. La preuve: il existe aujourd'hui.

Ce n'est pas toi Ronnie qui ecrivait dans un autre post que matriarcat ne pouvait pas etre vu comme le contraire du patriarcat?

PS : Aux Etats-Unis (toujours 30 ans d'avance sur la France!) matriarcat = matrisme.

Posté
Le matriarcat n'est pas une fiction. La preuve: il existe aujourd'hui.

Ce n'est pas toi Ronnie qui ecrivait dans un autre post que matriarcat ne pouvait pas etre vu comme le contraire du patriarcat?

PS : Aux Etats-Unis (toujours 30 ans d'avance sur la France!) matriarcat = matrisme.

Tu n'as pas compris mon message : je dis que tu mets un signe positif devant la fiction du patriarcat, qui est une chimère inventée par le féminisme pour tenter de légitimer son programme.

Posté
Tu n'as pas compris mon message : je dis que tu mets un signe positif devant la fiction du patriarcat, qui est une chimère inventée par le féminisme pour tenter de légitimer son programme.

J'ai du mal a te suivre. Qu'est-ce qui est une chimere? La fiction du patriarcat ou le patriarcat?

Il ne faut pas nier que le patriarcat est un systeme artificiel. Au contraire il faut mettre en avant son charactere social et non-biologique. Les feministes veulent revenir a un systeme naturel, inegalitaire par essence. C'est pour cela que la societe envisagee par les feministes a autant d'attrait aujourd'hui, parce qu'elle est naturelle.

Posté
J'ai du mal a te suivre. Qu'est-ce qui est une chimere? La fiction du patriarcat ou le patriarcat?

Il ne faut pas nier que le patriarcat est un systeme artificiel. Au contraire il faut mettre en avant son charactere social et non-biologique. Les feministes veulent revenir a un systeme naturel, inegalitaire par essence. C'est pour cela que la societe envisagee par les feministes a autant d'attrait aujourd'hui, parce qu'elle est naturelle.

Je me suis pourtant exprimé clairement : le patriarcat dénigré par les féministes est une fiction, une chimère.

Ensuite, ta dichotomie naturel/artificiel me paraît, pour le coup, naïve (relire Hayek à cet égard).

Posté
Je me suis pourtant exprimé clairement : le patriarcat dénigré par les féministes est une fiction, une chimère.

Ensuite, ta dichotomie naturel/artificiel me paraît, pour le coup, naïve (relire Hayek à cet égard).

Hayek, je trouve son style soporifique. J'ai du mal a lire trois pages sans m'endormir.

D'autre part tu peux expliquer pourquoi ma conception naturel/artificiel te parait etre naive?

Posté
Hayek, je trouve son style soporifique. J'ai du mal a lire trois pages sans m'endormir.

D'autre part tu peux expliquer pourquoi ma conception naturel/artificiel te parait etre naive?

Parce qu'il y a un ordre intermédiaire entre le naturel et l'artificiel. Il se trouve que c'est la vie en société (tu peux appeler cela le culturel).

Invité jabial
Posté
Sinon, pour revenir au but de la vie qui serait la recherche de plaisir, à moins de définir le mot de manière très extensive, je suis franchement sceptique, ne serait-ce que parce qu'on peut facilement devenir esclave de ses plaisirs.

+1000

Le bonheur n'est pas, n'est surtout pas, une extension du plaisir. Les exemples de personnes s'abrutissant de plaisirs pour masquer leur profond mal-être sont légion, et le bonheur dans l'ascèse, ou en situation de survie, n'a rien d'un mythe. Le fait est que l'humain a évolué dans des situations où la survie était un défi permanent, et n'est pas conçu pour se vautrer dans la luxure - y compris hors du plan sexuel. Qui s'y frotte s'y pique.

Posté
Parce qu'il y a un ordre intermédiaire entre le naturel et l'artificiel. Il se trouve que c'est la vie en société (tu peux appeler cela le culturel).

La vie en societe est le naturel pour l'homme. L'artificiel est que cette societe soit fondee sur l'autorite du pere. Je ne vois toujours pas en quoi cette conception est naive.

Posté
Non. On évacue le désir et on peut passer à autre chose. Cela fait partie de la sagesse.

Je suis un adepte du concept de Wu-Wei, du lâcher-prise.

En croyant que l'autorité est artificielle, tu cèdes à la conception constructiviste des féministes.

Pour les féministes, est naturel ce qui les arrange, comme par hasard.

Il faut se méfier du concept de nature. L'homme est individualiste par nature, homme est social par nature, hétérosexuel par nature. Le naturel est l'ennemi de l'individualisme. Le constructivisme féministe en est une preuve supplémentaire.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...