Aller au contenu

Nuit de violences en banlieues


Messages recommandés

Posté
Donc en gros ce syndicaliste racontait des conneries. Les policiers ne gênent pas plus les traffics souterrains dans les cités qu'avant.

Au contraire de la police, donc. C'est grave je trouve quand même.

Ils évitent tout de même que les choses prennent trop d'ampleur (l'année dernière un type s'est fait arrêté à la Castellane: il avait deux voitures de grosse cylindrée, une villa, un appartement, une garde robe bien garnie et un train de vie élevé). D'autres part certaines cités ont d'autres problèmes que le cannabis et globalement la police ne laisse pas passer.

(ton dernier quote n'est pas de moi, si tu peux corriger)

Posté
L'achat/vente d'armes ou de drogues au noir n'entraîne pas de façon obligatoire de victimes dans la transaction, que je sache. On pourrait le faire correspondre sans problèmes avec l'achat/vente de couteaux et d'alcool…

Pardon mais il y a des contreparties lors d'un marché au noir.

Des violences et des abus s'exercent pour obtenir tel ou tel produits. Les dealers sont rarement des gens sains (autrement ils feraient un travail honnête) et ça fait jamais dans la dentelle. Sans compter toutes les conséquences moins visibles sur la vie d'un quartier entièrement dépendant de la drogue (hygiène, niveau de scolarisation, avenir professionnel, etc.. )

Non désolé, c'est un marché noir qui n'a rien de positif. Que ce soit moins pire qu'une paix sociale assurée par la police, c'est seulement une preuve de plus que dans ce pays l'état de droit est une fumisterie.

Posté
Bon, j'admets que ce n'est pas simple de leur faire accepter la libre concurrence :icon_up:

D'une certaine maniere ils l'acceptent, si elle ne se situe pas sur leur "territoire". Apres tout les supermarches non plus accepte pas que tu aille vendre ta marchandise dans leur rayon.

Enfin bon la plupart du temps ils n'ont aucune legitimite sur le territoire qu'ils occupent, et je reste tres sceptique sur l'ethique commerciale de beaucoup d'entre d'eux.

Sinon le phenomene du commerce qui securise un quartier n'est pas propre aux banlieues francaise. Les "red light district" d'asie par exemple sont generalement des quartiers tres surs, avec de nombreux restaurants et commerces.

Invité jabial
Posté

La vérité se situe quelque part entre ce que dit Ash (dont certains des propos sont frappés au coin du bon sens, même s'il oublie de considérer l'alternative) et les autres. Bien sûr que les dealers ne sont pas des gens bien. Bien sûr qu'ils n'ont rien de libéral - la concurrence, ils la règlent à leur façon. Ceci dit, leur coeur de métier, quoi qu'on en dise, est légitime, et on ne peut que constater les effets externes positifs.

Posté

Enfin ceci dit il y a des dealeurs qui ne se comportent pas de manière tribale, ne vendent pas dans la rue et qui se moque de savoir si leur voisin vend ou non de la drogue. C'est surement une minorité, et même cette minorité n'est pas exempte de tous reproches, mais bon ça existe.

Invité jabial
Posté

Il y a aussi les pseudo-dealers qui revendent exclusivement à leurs potes. Il y a eu un cas comme ça il n'y a pas si longtemps, ils l'ont envoyé en taule. Personne n'a pleuré sur son sort. Je trouve ça vraiment regrettable. Ce sont les scandales que tout le monde ignore - les individus sacrifiés sur l'autel de la guerre contre la drogue dans le silence gêné de ceux qui devraient les défendre.

Posté
La vérité se situe quelque part entre ce que dit Ash (dont certains des propos sont frappés au coin du bon sens, même s'il oublie de considérer l'alternative) et les autres. Bien sûr que les dealers ne sont pas des gens bien. Bien sûr qu'ils n'ont rien de libéral - la concurrence, ils la règlent à leur façon. Ceci dit, leur coeur de métier, quoi qu'on en dise, est légitime, et on ne peut que constater les effets externes positifs.

D'accord, mais jusqu'à preuve du contraire ils rentrent aussi dans la catégorie "criminels".

Posté

Un article issu de Rue89, que j'apprécie de plus en plus à vrai dire!

http://www.rue89.com/2007/11/27/en-2005-le…our-des-flammes (il y a des interviews audio également)

En 2005, les RG prévoyaient le retour des flammes

Par David Servenay (Rue89) 18H34 27/11/2007

"Tout nouvel incident fortuit (décès d'un jeune) provoquera une nouvelle flambée de violences généralisées"…

A Villiers-le-Bel mardi matin (Charles Platiau/Reuters)

Les scènes de violence, lundi soir à Villiers-le-Bel, ont marqué les esprits. Policiers, journalistes ou habitants: tous ont vu les CRS en grand uniforme de maintien de l'ordre se faire charger. Tout comme ils ont entendu une bonne partie de la nuit les coups de feu tirés contre les forces de l'ordre. Avec 77 policiers blessés, dont 5 grièvement, les syndicats tirent la sonnette d'alarme: ils n'avaient jamais vu un tel "climat quasi-insurrectionnel" comme le dit Mohamed Douhane. Membre du bureau de Synergie officiers, ce commandant de police estime que les affrontements de Villiers-le-Bel marquent un tournant dans l'expression de la violence:

AUDIO

Dans son récent ouvrage ("Maintien de l'ordre, enquête", Hachette littérature) le journaliste David Dufresne publie intégralement le rapport de synthèse rédigé par les Renseignements généraux le 23 novembre 2005, après trois semaines d'émeutes dans toute la France. Si ce texte met en lumière l'enchaînement des faits, il a surtout pour mérite de livrer une analyse distanciée de ce type de phénomène: les violences urbaines.

"Les violences urbaines sont par essence anti-institutionnelles (même si à l'occasion d'émeutes des commerces sont saccagés et pillés), ce sont essentiellement les institutions (éducation nationale, collectivités locales) qui sont visées. (…) Tout s'est passé comme si la confiance envers les institutions mais aussi le secteur privé, source de convoitises, d'emplois et d'intégration économique, avait été perdue."

Et les policiers des RG d'expliquer que le "manque criant d'intégration" est souvent à l'origine du malaise, contredisant la vision très délictuelle livrée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.

"La montée et la contagion de la violence ont provoqué une prise de conscience collective d'un problème qui n'a rien de nouveau. La France, plus préoccupée par la montée de l'islamisme et d'un terrorisme religieux, a délaissé le problème complexe des banlieues."

A la lecture de cette analyse des Renseignements généraux, on reste étonné de son acuité. Deux ans après 2005, l'impression est toujours que rien n'a vraiment changé dans la situation des banlieues. Que tout reste volatile et explosif. Le dernier chapitre a d'ailleurs valeur prédictive, sous l'intitulé "Commentaire: un calme tout relatif". Le constat, en trois temps, est carré:

1/ "Un calme apparent règne désormais dans les cités. Le fond du problème ne se résoudra pas uniquement par la proclamation de bonnes intentions et l'annonce d'un déblocage de subventions."

2/ "Restreindre les derniers événements à de simples violences urbaines serait une erreur d'analyse. Le rétablissement de l'ordre républicain a été accueilli favorablement par la très grande majorité des Français. (…) On peut toutefois redouter qu'il ne provoque un rejet des cités et d'une partie de leurs habitants, ce qui ne fera qu'accroître la fracture entre villes et banlieues, entre jeunes et vieux, Français d'origine et Français issus de l'immigration."

3/ "Enfin, il est à craindre désormais que tout nouvel incident fortuit (décès d'un jeune d'un quartier) ne provoque une nouvelle flambée de violences généralisées."

Pour Mohamed Douhane, cette analyse des RG ne doit en rien servir de "caution morale" à ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel. Tout en avouant se sentir "démunis", les policiers ne peuvent faillir à leur mission de rétablissement de l'ordre public. L'enjeu, pour ce syndicaliste, c'est la République:

AUDIO

Un discours de moins en moins audible dans les cités où, jeunes ou vieux, les récriminations contre les jeunes policiers arrogants alimentent un fort ressentiment. De quoi faire réfléchir la haute hiérarchie policière quant à un changement de méthode dans le maintien de l'ordre…

Posté
Jolie contradiction !

Comment c'est un traffic noir sans victimes ?

Un dealer qui vend une barre de shit à un client ne fait pas de victime. Un dealer est comme un commerçant, pour se faire une clientèle, faut vendre des bons produits et ne pas agresser ses clients.

Les agressions viennent plus du fait que c'est un marché illégal, et que ni le dealer ni le client ne sont protégés (on ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes).

Posté
D'accord, mais jusqu'à preuve du contraire ils rentrent aussi dans la catégorie "criminels".

Ceux qui refusent de payer l'impôt aussi…

Posté
D'accord, mais jusqu'à preuve du contraire ils rentrent aussi dans la catégorie "criminels".

Seulement par un état de fait, celui de la suprématie armée de cette hérésie socialiste et contre-nature qu'est le droit positif français, qui opère par un renversement des valeurs du vrai progrès. En D.N, il n'y a pas de criminel sans crime et pas de crime sans victime objective, ou menace de victime.

Dans certains pays, ces braves entrepreneurs capitalistes peuvent ouvrir légalement des boutiques et vivre paisiblement de leur commerce, tout en contribuant à animer les réseaux associatifs de la vie sociale, ce qui permet de minimiser les effets des externalités négatives du vice des uns sur la vie des autres. Les problèmes hygiéniques et autres de cet ordre sont dus à la prohibition et à la répression, non à un commerce qui tend à devenir éthique et responsable.

Tiens ça me fait penser que c'est la Cannabis Cup en ce moment, qui n'a jamais fait aucune victime.

0080.gif

Posté
Donc en gros les policiers ne devraient plus s'occuper des traffics de drogues actuels ?

Non. Pour peu qu'ils puissent être autorisés de manière très officielle, avec par exemple des boutiques aussi propres que le sont les bistrots.

Posté
Donc en gros les policiers ne devraient plus s'occuper des traffics de drogues actuels ?

Franchement, leur salaire serait mieux employé s'ils s'occupaient des crimes de sang, des vols, des petites délinquances qui pourrissent la vie (viol de propriété privée, bris divers, …) , par exemple.

Posté
Donc en gros les policiers ne devraient plus s'occuper des trafics de drogues actuels ?

Mettez en rapport les sommes astronomiques dépensées pour intercepter à peine 10% de ce qui rentre sur le territoire annuellement avec le gain réel. L'équation parle d'elle-même. Pour ma part, je reste convaincu que le verrou de la prohibition réside dans la nature même de notre système de santé qui fait supporter à l'ensemble de la collectivité le coût engendré par les soins aux junkies.

Le seul impératif à mes yeux reste la protection des mineurs.

Posté

@ Harald : :icon_up: , comme d'habitude.

[…] la nature même de notre système de santé qui fait supporter à l'ensemble de la collectivité le coût engendré par les soins aux junkies.

On ne répètera jamais assez que l'Organisme de Sécurité Sociale Obligatoire est une immense machine à voler aux vertueux pour subventionner les vicieux.

Posté
Mettez en rapport les sommes astronomiques dépensées pour intercepter à peine 10% de ce qui rentre sur le territoire annuellement avec le gain réel. L'équation parle d'elle-même. Pour ma part, je reste convaincu que le verrou de la prohibition réside dans la nature même de notre système de santé qui fait supporter à l'ensemble de la collectivité le coût engendré par les soins aux junkies.

Le seul impératif à mes yeux reste la protection des mineurs.

Absolument. Et ce n'est que le début de la tyrannie sanitaire (maintenant que le tabac est presque enterré, on commence à taxer certains aliments et ce n'est pas prêt de s'arrêter). En confiant des tâches d'assurance (santé et autres) à l'état, on aurait du penser que tous les assureurs essaient naturellement, par voie contractuelle, de faire baisser le risque. Or l'état peut faire ce qu'aucun assureur ne peux faire : des lois.

Posté
Apparemment il s'agit du blog d'un des deux types en question.

http://chamo6.skyrock.com/

C'est là qu'on prend conscience de la qualité de l'enseignement de l'EDUCNAT.

Sinon, aux dernieres nouvelles (sur itélé), il existe une vidéo montrant que les pompiers et les policiers osnt restés sur place pour prodiguer les premiers soins, avant d'évacuer les victimes vers l'hopital. Tout ça c'est passé dans le calme apparemment.

Posté
Sinon, aux dernieres nouvelles (sur itélé), il existe une vidéo montrant que les pompiers et les policiers osnt restés sur place pour prodiguer les premiers soins, avant d'évacuer les victimes vers l'hopital. Tout ça c'est passé dans le calme apparemment.

Et contrairement à ce que j'ai lu sur ce fil de la part de spécialistes extra-lucides, cette vidéo montre que "ils" n'ont pas déplacé la voiture de police, "ils" ne l'ont pas non plus saccagée pour effacer des preuves.

Posté

La vidéo filme l'accident et tout ce qu'il s'est passé ensuite? Ou seulement l'arrivée des secours? Parce que sinon on pourrait penser qu'on ne sait pas réellement ce qu'il s'est passé entre l'accident et le début du film.

Posté
La vidéo filme l'accident et tout ce qu'il s'est passé ensuite? Ou seulement l'arrivée des secours? Parce que sinon on pourrait penser qu'on ne sait pas réellement ce qu'il s'est passé entre l'accident et le début du film.

En gros il s'écoule quelques minutes avant que le vidéaste amateur commence sa vidéo. Et pendant ces minutes-là, les policiers étaient soit dans la voiture (l'un a été étourdi par son airbag je crois), soit juste à côté avec les deux jeunes gens.

Ils l'auraient dit si la voiture avait été vandalisée dans l'intervalle.

L’expert judiciaire dédouane les policiers

J.-M. L.

29/11/2007 | Mise à jour : 07:14 |

.

Les déformations de la carrosserie correspondent à l’hypothèse d’un choc entre la voiture roulant à 40 km/h et la minimoto à 70 km/h.

L’expertise remise hier à la police des polices confirme un accident dû à la vitesse. Les secours ont été immédiats.

La moto des jeunes roulait à 70 km/h. Le Figaro a eu accès aux premières conclusions de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l’accident tragique qui a coûté la vie aux deux jeunes garçons de Villiers-le-Bel. Ils ont percuté une voiture de police de plein fouet alors qu’ils circulaient sur une minimoto non homologuée, sans casque et, visiblement, pleins gaz.

D’abord, la police des polices considère comme un «faux débat» la polémique lancée sur les dégradations du véhicule de police. «L’IGPN n’a jamais communiqué sur ce point et si des commentaires ont pu être faits ici ou là, ils n’étaient pas de son fait», précise-t-on au parquet général de Versailles, où l’on considère l’affaire comme «tout à fait saine sur le plan du respect de la procédure». Le rapport d’expert sur lequel se fonde l’enquête des «bœuf-carottes» est tombé hier après-midi. Et il éclaire plusieurs points.

Les dégâts de la voiture sont bien dus à la violence du choc

Le document conclut à un choc sur la partie «avant gauche» du véhicule. D’après les calculs de l’expert judiciaire missionné, la voiture de patrouille devait rouler à «40 km/h» et la moto à «70 km/h». Les jeunes étaient deux sur l’engin, portant le poids total à environ 200 kg, moto comprise, lors de l’impact. En outre, comme toutes les voitures modernes, la Renault Mégane Scenic de police qu’ils ont percutée comprenait des «zones de déformation» programmées pour absorber l’énergie. D’où son état après l’accident.

Les secours étaient là en moins de dix minutes

L’IGPN a retracé l’intervention des secours grâce à l’analyse des enregistrements radio des unités de terrain et de la main courante informatisée de la Sécurité publique. Elle est désormais formelle : les sapeurs-pompiers ont été alertés par la police à «17 h 1», soit «trois minutes après l’accident» survenu à 16 h 58. Ils sont arrivés sur place «neuf minutes trente» plus tard.

La police a porté immédiatement assistance aux jeunes

Selon la police des polices, en attendant l’arrivée des pompiers, un gardien de la paix s’occupait des deux jeunes gens accidentés, «tenant la main à l’un d’eux pour éviter qu’il perde connaissance».

Le véhicule de police a été déplacé pour faciliter les secours

À en croire l’IGPN, ce ne sont pas les jeunes du quartier en colère qui ont «un peu» déplacé la voiture de patrouille, mais la police, «pour faciliter l’intervention». La voiture a été «remontée à moitié sur le trottoir pour dégager la place pour les secours.»

Les deux adolescents n’ont jamais été contrôlés ce jour-là

L’IGPN affirme que l’examen des registres de police «confirme l’absence de contrôle d’identité ou de tentative d’interpellation» préalablement à l’accident.

Posté

Sur itélé par exemple, ils ont une drôle de vision de "l'information impartiale".

Selon eux l'état de la voiture après l'accident prouverait que les policiers roulaient trop vite. A aucun moment ils n'ont fait état de la vitesse de la moto.

Posté
Et contrairement à ce que j'ai lu sur ce fil de la part de spécialistes extra-lucides, cette vidéo montre que "ils" n'ont pas déplacé la voiture de police, "ils" ne l'ont pas non plus saccagée pour effacer des preuves.

J'ai la flemme de me retaper toute la lecture du fil, mais il me semble que personne n'a dit ça :icon_up:

Posté
J'ai la flemme de me retaper toute la lecture du fil, mais il me semble que personne n'a dit ça :icon_up:

Message numéro 107 :

Ils ont aussi dévalisé la voiture de policie accidentée. Pas très pratique après pour l'expertise… et ça vient encore demander "la vérité".

"Ils" ont dévalisé la voiture de police accidentée, c'est écrit noir sur blanc.

Posté

Ce qu'en dit le FT. Un peu HS, mais rappelle les 4 vérités sur comment Sarko confirme nos pires craintes sur l'évitement de toute réforme:

France burns again

Published: November 28 2007 16:47 | Last updated: November 28 2007 16:47

Two years after riots spread across some of France’s poorest housing estates, a Paris suburb was once again set ablaze this week.

After initial restraint, related to President Nicolas Sarkozy’s absence in China, the government got tough on what it rightly regarded as criminality masquerading as protest. Although shortlived, the attacks against the police were more ferocious than in previous riots.

By Wednesday, a show of force appeared to have put a lid on the violence by rampaging hooded youths. To Mr Sarkozy’s relief, the street battles, arson and looting have been largely confined, so far, to the north of the capital.

But the disturbances seen in Villiers-le-Bel, however unjustifiable, are a reminder of how little has changed since 2005 for residents – many of African and north African origin – of the grimmest housing developments. They still live with youth unemployment of 40 per cent, crime, drugs, poor housing and an alienating concrete environment.

It is not for lack of money or initiatives. The government is nearly halfway through a 10-year, €30bn scheme to rebuild social housing. It spends some €6bn a year on econo­mic regeneration measures. It has long pumped extra re­sources into inner-city schools. There is just not much to show for this investment.

During his election campaign Mr Sarkozy promised a “Marshall plan” for the suburbs. He put a former community activist of north African descent in charge of the project, underlining his desire for diversity and openness.

But Mr Sarkozy has said little about the estates since his election. He rarely goes there. It is hard to believe he sees them as a priority for dwindling government re­sources.

The president is at the moment more preoccupied with helping those comfortably inside the system. When public sector workers strike to protect their generous pensions, Mr Sarkozy offers them higher salaries instead. When fishermen complain about the cost of fuel, he promises emergency aid. When the middle classes worry about their declining purchasing power, the Elysée scrambles for tax breaks and government give-aways.

What the youth of the banlieue need is hope and opportunity. Mr Sarkozy professes to be an admirer of a more fluid and meritocratic society. But he is not exactly rushing forward with the reforms – particularly to France’s rigid, badly organised and expensive labour supply – that would help create it. Helping the estates is therefore a real test of his reformist convictions.

Copyright The Financial Times Limited 2007

(P****n, je constate au passage que même le FT assimile les réductions d'impôts à des cadeaux. On est mal).

Posté
"Ils" ont dévalisé la voiture de police accidentée, c'est écrit noir sur blanc.

Cette information a été diffusée par plusieurs médias au début de l'affaire, elle est désormais douteuse, mais pas forcément fausse.

Posté
Cette information a été diffusée par plusieurs médias au début de l'affaire, elle est désormais douteuse, mais pas forcément fausse.

:icon_up: Ben, les flics eux-mêmes disent qu'il n'y a rien eu, mis à part le fait que des policiers ont un peu déplacé le véhicule pour laisser passer les secours. Elle n'est pas douteuse cette info, elle a été démentie explicitement par l'IGPN. Après ils se trompent peut-être, mais bon….

Posté
:icon_up: Ben, les flics eux-mêmes disent qu'il n'y a rien eu, mis à part le fait que des policiers ont un peu déplacé le véhicule pour laisser passer les secours. Elle n'est pas douteuse cette info, elle a été démentie explicitement par l'IGPN. Après ils se trompent peut-être, mais bon….

OK pour l'aspect extérieur du véhicule et le déplacement de celui-ci, mais l'IGPN -dont le communiqué cherche visiblement à apaiser les esprits- ne mentionne pas le vol des affaires à l'intérieur de la voiture. Or, il me semble que c'est bien du matériel de police à l'intérieur du véhicule dont parlait Ash (la radio et les uniformes en particulier).

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...