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Politiques de relance


Roniberal

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Posté

Je dois aider un étudiant sur les politiques de relance vues par les différents courants économiques.

En l'espèce, je dois me focaliser sur la politique fiscale.

Tout d'abord, je suis triste de constater qu'il n'y a pas vraiment de bouquin spécifique sur la question puis j'ai noté quelque chose d'assez incroyable:

http://en.wikipedia.org/wiki/Keynesian_economics

As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes.

Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires?

Posté
Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires?

Ca dépend. Pour toi, remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %, qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt, est-ce une hausse des prélèvements ?

Posté
Ca dépend. Pour toi, remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %, qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt, est-ce une hausse des prélèvements ?

Oui.

Mais peu importe, on s'est compris.

Posté
Oui.

Mais peu importe, on s'est compris.

ça dépend de la croissance des revenus des citoyens.

Si la baisse des taux a fait plus de croissance économique, ptet bien qu'en absolu les recettes fiscales augmentent, mais que la part de l'Etat dans le PIB diminue.

Maintenant, on peut aussi dire que même en absolu, c'est une augmentation des prélèvements.

Moi, je parlerais plutôt en relatif, mais bon, on en est pas là, les impôts augmentent en absolu et en relatif de nos jours.

Posté
Si la baisse des taux a fait plus de croissance économique, ptet bien qu'en absolu les recettes fiscales augmentent, mais que la part de l'Etat dans le PIB diminue.

Mais ce n'est guère le sujet du thread.

Posté

Roniberal a bien dit "raising taxes" pas "raising tax receipts", donc les considérations Laffériennes sont HS.

Posté
Roniberal a bien dit "raising taxes" pas "raising tax receipts", donc les considérations Laffériennes sont HS.

Toutes les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent sont effectivement hors-sujet! :icon_up:

Posté
Toutes les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent sont effectivement hors-sujet! :icon_up:

Seule la seconde partie de ma réponse ("qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt") était hors sujet, mais la première ("remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %") reste pertinente. Baisser le taux d'imposition de certains, et augmenter le taux d'autres contribuables, est-ce augmenter ou diminuer les impôts ? La question mérite une réponse.

Posté
As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes.

Je pense qu'il s'agit simplement d'un rappel de l'orthodoxie budgétaire ayant cours au XIXème siècle et pendant la première moitié du XXème qui voulait qu'un budget national s'exécutât à l'équilibre. Et donc pour respecter cette clause de gestion "en bon père de famille" il faut bien que l'Etat ajuste ses dépenses et ses recettes, au besoin par un légère augmentation de la pression fiscale (et de préférence en réduisant ses emplois, ce qui est une paraphrase de la citation ci-dessus). Keynes a apporté une caution universitaire aux mauvaises pratiques d'accumulation des déficits qui dans la pratique ont débutées surtout suite aux dépenses militaires occasionnées aux cours des deux guerres mondiales.

Pour plus d'infos : "The political legacy of Lord Keynes" ; le début du livre est consultable sur amazon :

Posté
Seule la seconde partie de ma réponse ("qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt") était hors sujet, mais la première ("remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %") reste pertinente.

Mais, encore une fois, ça ne répond pas à ma question de base: quels économistes classiques ont pu être tentés par une hausse de la fiscalité?

Et inutile de me dire que ta question est fondamentale pour pouvoir répondre à la mienne, je doute fort qu'aux XVIIIe-XIXe siècles, le système fiscal était à ce point développé pour qu'on puisse se poser de telles questions.

@Bob: merci, enfin!

Posté

D'un point de vue classique, augmenter les taxes peut sans doute se justifier de manière ponctuelle et provisoire pour remboursement anticipé des dettes de l'Etat.

Posté
Et inutile de me dire que ta question est fondamentale pour pouvoir répondre à la mienne,

Elle n'est certes pas fondamentale, elle est même marginale, mais si la réponse à ma question est "oui", alors la liste d'économistes sera beaucoup plus longue.

je doute fort qu'aux XVIIIe-XIXe siècles, le système fiscal était à ce point développé pour qu'on puisse se poser de telles questions.

Au XVIIIème siècle, les nobles étaient exemptés de beaucoup d'impôts, et les classiques (dont Turgot, je crois) voulaient les faire payer eux aussi.

Posté
Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires?

Tous ceux qui voient dans la hausse de la dette publique un risque d'inflation ou de décrochage monétaire. Je n'en vois aucun en particulier, mais le FMI a souvent encouragé (à juste titre je pense) la réduction de la dette de certains pays du sud via une hausse des impôts.

Posté

En meme temps c'est wikipedia, on y trouve de tout…

D'ailleur en allant voir l'article directement sur wikipedia:

As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes [citation needed]. To Keynes, this would exacerbate the underlying problem: following either policy would raise saving (broadly defined) and thus lower the demand for both products and labor. For example, Keynesians see Herbert Hoover's June 1932 tax hike as making the Depression worse

Il y a bien marqué apres raising taxes "citation needed" donc en gros l'auteur a balancé ça comme ça, et les moderateurs de wikipedia lui fond justement remarquer

Sinon si tu veux les bouquins de keynes (en anglais) cherche keynes ou keynesian sur emule, il y en a pas mal de dispo en pdf

Posté
Il y a bien marqué apres raising taxes "citation needed" donc en gros l'auteur a balancé sa comme sa, et les moderateurs de wikipedia lui fond justement remarquer

euh non juste moi :icon_up:

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