Roniberal Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Je dois aider un étudiant sur les politiques de relance vues par les différents courants économiques. En l'espèce, je dois me focaliser sur la politique fiscale. Tout d'abord, je suis triste de constater qu'il n'y a pas vraiment de bouquin spécifique sur la question puis j'ai noté quelque chose d'assez incroyable: http://en.wikipedia.org/wiki/Keynesian_economics As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes. Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires?
Rincevent Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires? Ca dépend. Pour toi, remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %, qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt, est-ce une hausse des prélèvements ?
Roniberal Posté 28 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2007 Ca dépend. Pour toi, remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %, qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt, est-ce une hausse des prélèvements ? Oui. Mais peu importe, on s'est compris.
vincponcet Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Oui.Mais peu importe, on s'est compris. ça dépend de la croissance des revenus des citoyens. Si la baisse des taux a fait plus de croissance économique, ptet bien qu'en absolu les recettes fiscales augmentent, mais que la part de l'Etat dans le PIB diminue. Maintenant, on peut aussi dire que même en absolu, c'est une augmentation des prélèvements. Moi, je parlerais plutôt en relatif, mais bon, on en est pas là, les impôts augmentent en absolu et en relatif de nos jours.
Roniberal Posté 28 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2007 Si la baisse des taux a fait plus de croissance économique, ptet bien qu'en absolu les recettes fiscales augmentent, mais que la part de l'Etat dans le PIB diminue. Mais ce n'est guère le sujet du thread.
A.B. Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Roniberal a bien dit "raising taxes" pas "raising tax receipts", donc les considérations Laffériennes sont HS.
Roniberal Posté 28 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2007 Roniberal a bien dit "raising taxes" pas "raising tax receipts", donc les considérations Laffériennes sont HS. Toutes les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent sont effectivement hors-sujet!
Rincevent Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Toutes les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent sont effectivement hors-sujet! Seule la seconde partie de ma réponse ("qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt") était hors sujet, mais la première ("remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %") reste pertinente. Baisser le taux d'imposition de certains, et augmenter le taux d'autres contribuables, est-ce augmenter ou diminuer les impôts ? La question mérite une réponse.
Bob Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes. Je pense qu'il s'agit simplement d'un rappel de l'orthodoxie budgétaire ayant cours au XIXème siècle et pendant la première moitié du XXème qui voulait qu'un budget national s'exécutât à l'équilibre. Et donc pour respecter cette clause de gestion "en bon père de famille" il faut bien que l'Etat ajuste ses dépenses et ses recettes, au besoin par un légère augmentation de la pression fiscale (et de préférence en réduisant ses emplois, ce qui est une paraphrase de la citation ci-dessus). Keynes a apporté une caution universitaire aux mauvaises pratiques d'accumulation des déficits qui dans la pratique ont débutées surtout suite aux dépenses militaires occasionnées aux cours des deux guerres mondiales. Pour plus d'infos : "The political legacy of Lord Keynes" ; le début du livre est consultable sur amazon :
Roniberal Posté 28 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2007 Seule la seconde partie de ma réponse ("qui rapporte dès l'année de sa mise en place 30 % de plus que le premier impôt") était hors sujet, mais la première ("remplacer un impôt sur le revenu progressif (payé par 50 % de la population, avec tranche maximale à 40 %) par une flat tax à 15 %") reste pertinente. Mais, encore une fois, ça ne répond pas à ma question de base: quels économistes classiques ont pu être tentés par une hausse de la fiscalité? Et inutile de me dire que ta question est fondamentale pour pouvoir répondre à la mienne, je doute fort qu'aux XVIIIe-XIXe siècles, le système fiscal était à ce point développé pour qu'on puisse se poser de telles questions. @Bob: merci, enfin!
Mike Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 D'un point de vue classique, augmenter les taxes peut sans doute se justifier de manière ponctuelle et provisoire pour remboursement anticipé des dettes de l'Etat.
Rincevent Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Et inutile de me dire que ta question est fondamentale pour pouvoir répondre à la mienne, Elle n'est certes pas fondamentale, elle est même marginale, mais si la réponse à ma question est "oui", alors la liste d'économistes sera beaucoup plus longue. je doute fort qu'aux XVIIIe-XIXe siècles, le système fiscal était à ce point développé pour qu'on puisse se poser de telles questions. Au XVIIIème siècle, les nobles étaient exemptés de beaucoup d'impôts, et les classiques (dont Turgot, je crois) voulaient les faire payer eux aussi.
Bastien Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Quels sont les économistes classiques qui ne se sont pas opposé à la hausse des prélèvements obligatoires? Tous ceux qui voient dans la hausse de la dette publique un risque d'inflation ou de décrochage monétaire. Je n'en vois aucun en particulier, mais le FMI a souvent encouragé (à juste titre je pense) la réduction de la dette de certains pays du sud via une hausse des impôts.
Salim32 Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 En meme temps c'est wikipedia, on y trouve de tout… D'ailleur en allant voir l'article directement sur wikipedia: As noted, the classicals wanted to balance the government budget, through slashing expenditures or (more rarely) raising taxes [citation needed]. To Keynes, this would exacerbate the underlying problem: following either policy would raise saving (broadly defined) and thus lower the demand for both products and labor. For example, Keynesians see Herbert Hoover's June 1932 tax hike as making the Depression worse Il y a bien marqué apres raising taxes "citation needed" donc en gros l'auteur a balancé ça comme ça, et les moderateurs de wikipedia lui fond justement remarquer Sinon si tu veux les bouquins de keynes (en anglais) cherche keynes ou keynesian sur emule, il y en a pas mal de dispo en pdf
A.B. Posté 28 novembre 2007 Signaler Posté 28 novembre 2007 Il y a bien marqué apres raising taxes "citation needed" donc en gros l'auteur a balancé sa comme sa, et les moderateurs de wikipedia lui fond justement remarquer euh non juste moi
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