Saucer Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Dans le prochaine épisode des Aventures de Nick Sark, Sarko s'attaquera au pouvoir d'achat, voici le prologue : (dans le Canard Enchainé d'hier) L' "andouille"et les "connards"« Je n'ai pas d'argent à distribuer. On n'a donc pas de mesures à court terme à proposer. » Dans l'avion qui l'amenait à Stockholm, le 25 novembre, Fillon a lâché le morceau devant les journalistes. Les multiples réunions interministérielles sur « l'angoissante question du pouvoir d'achat » (comme dit Sarko) n'ont accouché que de mesures peu spectaculaires et sans doute peu efficaces. L'aveu du Premier ministre a eu, au moins, un résultat : mettre Sarko en boule. « Fillon fait l'andouille ou quoi ? s'est-il écrié avant de partir en Chine. Il n'en loupe pas une (allusion à sa précédente déclaration : "La France est en faillite. ').Je n 'aime pas qu'un ministre, encore moins le premier d'entre eux, noircisse le tableau. Comment faire maintenant un discours sur l'augmentation du pouvoir d'achat, alors que le Premier ministre dit que les caisses sont vides ? » Le chef de l'Etat partage pourtant, en privé, le diagnostic de Fillon. « Ça patine, a-t-il admis, notre marge de manœuvre est faible. Je ne peux pas promettre de miracles à court terme. » Et, là-dessus, il s'en est pris à « ces connards de Bercy », qui n'ont pas l'ombre d'une idée originale. « Les hauts fonctionnaires ne font aucune proposition intéressante. D'ailleurs, je me souviens que, lorsque j'étais à Bercy, c'est moi qui avais dû trouver des mesures pour relancer le pouvoir d'achat. » Coup de colère aussi contre Christine La-garde, incapable de pondre un dispositif lisible sur la réforme des heures supplémentaires et de l'expliquer clairement. « Une mesure qui coûtera 6 milliards d'euros et dont personne ne fait la promotion. » Il n'y a guère que le conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, qui balance les idées à la pelle. L'ennui, c'est qu'elles sont presque toutes irréalistes. Ainsi, pendant un temps, il avait préconisé de laisser filer le déficit budgétaire pour pouvoir distribuer des sucreries (mais Guéant et son adjoint Pérol l'ont ramené aux réalités). Il a cru trouver une idée de génie en proposant un treizième mois exonéré de charges sociales. Cette mesure, qui plaisait beaucoup à Sarko, a été finalement abandonnée car jugée à la fois « trop coûteuse » pour les caisses de l'Etat et « trop pénalisante » pour les nombreuses PME qui n'offrent pas de treizième mois à leurs salariés et auraient été obligées de l'instaurer. Restent deux propositions phares que Guaino a faites, le 20 novembre, lors d'une réunion à Matignon : le blocage des loyers et le blocage des tarifs EDF et GDF. Ca promet…
Hobbart Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Et s'ils baissaient le taux d'imposition de manière drastique, pour essayer ? Flat tax, ça leur dit quelque chose ? La mesure a déjà fait ses preuves dans d'autres pays plus ouverts à la science économique et fiscale. Les énarques n'ont pas lu Mises, Rothbard ou Bastiat. Evidemment, cela impose de réduire considérablement le train de vie de l'Etat… (ce conseil est délivré gratuitement à l'Etat français)
Rémy Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Et s'ils baissaient le taux d'imposition de manière drastique, pour essayer ? Flat tax, ça leur dit quelque chose ? Attention, tu sous-entends que les hommes politiques sont au service des personnes qui les ont élus et non à leur propre service. Sarko s'est lui même piégé : 1/ il a compris avant tout le monde (notamment Royal) que la campagne se jouerait sur le pouvoir d'achat. Alors il en a rajouté. 2/ et il s'est fait élire en disant aux Français qu'il pouvait régler leur problème de pouvoir d'achat
toccata Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Et s'ils baissaient le taux d'imposition de manière drastique, pour essayer ? Flat tax, ça leur dit quelque chose ?La mesure a déjà fait ses preuves dans d'autres pays plus ouverts à la science économique et fiscale. Les énarques n'ont pas lu Mises, Rothbard ou Bastiat. Evidemment, cela impose de réduire considérablement le train de vie de l'Etat… (ce conseil est délivré gratuitement à l'Etat français) Ce qui compte est l'imposition globale. Car de toute façon tout le monde finit par être touché par les impôts. Par exemple, les actionnaires regardent le rendement de leurs investissement après impôts. C'est donc sur le prix de vente des produits ou sur les frais de fonctionnement (salaires…) qu'ils vont faire reporter le coût des impôts. Donc dans un discours gauchiste où l'on prétend faire payer les plus riches, on pénalise en réalité les plus faibles, les plus exposés aux difficultés économiques. Il n'y a qu'une solution: dégraisser le mammouth. Ou plutôt décalaminer au Karcher l'Etat. Cela veut dire réduire les dépenses de l'Etat. Concrètement, c'est supprimmer incitativement le statut de fonctionnaire. Pousser immédiatement à la pré-retraite les fonctionnaires qui refuseraient de changer de statut (c'est moins cher car les salaires puis les retraites des fonctionnaires sont à la charge de l'Etat). Concentrer les administrations partout où il y a doublon (suppression des départements au profit des régions, suppression des services étatiques quand un service est délégué à une région). Repenser l'informatisation dans le but clairement affiché de réduire les effectifs de fonctionnaires. limiter le recrutement des professeurs en repassant aux environs de 40 élèves par classe. N'accorder des aides aux résidents étrangers que sous réserve d'accords de réciprocité de la France avec leurs pays d'origine (concrètement cela ne changera rien pour les citoyens européens). Supprimmer 2 commissions pour chaque nouvelle commission créée. Supprimmer toutes les formes de travail public déguisé, des prétendues aides de retour à l'emploi (CES,TUC, emplois jeunes, etc) aux subventions (aux associations,aux arts, etc). Diviser par trois le nombre des députés, et les soumettre aux mêmes règles que leurs concitoyens pour les retraites ou le chômage, avec effet rétro-actif (en hommage à leur auto-amnistie des financements frauduleux de leurs partis politiques). Et j'oublie certainement bon nombres d'autres mesures!
Hobbart Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Tout à fait d'accord, mais dans l'état actuel des choses, irréalisable.
Dardanus Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Ce qui compte est l'imposition globale. Car de toute façon tout le monde finit par être touché par les impôts. Par exemple, les actionnaires regardent le rendement de leurs investissement après impôts. C'est donc sur le prix de vente des produits ou sur les frais de fonctionnement (salaires…) qu'ils vont faire reporter le coût des impôts. Donc dans un discours gauchiste où l'on prétend faire payer les plus riches, on pénalise en réalité les plus faibles, les plus exposés aux difficultés économiques.Il n'y a qu'une solution: dégraisser le mammouth. Ou plutôt décalaminer au Karcher l'Etat. Cela veut dire réduire les dépenses de l'Etat. Concrètement, c'est supprimmer incitativement le statut de fonctionnaire. Pousser immédiatement à la pré-retraite les fonctionnaires qui refuseraient de changer de statut (c'est moins cher car les salaires puis les retraites des fonctionnaires sont à la charge de l'Etat). Concentrer les administrations partout où il y a doublon (suppression des départements au profit des régions, suppression des services étatiques quand un service est délégué à une région). Repenser l'informatisation dans le but clairement affiché de réduire les effectifs de fonctionnaires. limiter le recrutement des professeurs en repassant aux environs de 40 élèves par classe. N'accorder des aides aux résidents étrangers que sous réserve d'accords de réciprocité de la France avec leurs pays d'origine (concrètement cela ne changera rien pour les citoyens européens). Supprimmer 2 commissions pour chaque nouvelle commission créée. Supprimmer toutes les formes de travail public déguisé, des prétendues aides de retour à l'emploi (CES,TUC, emplois jeunes, etc) aux subventions (aux associations,aux arts, etc). Diviser par trois le nombre des députés, et les soumettre aux mêmes règles que leurs concitoyens pour les retraites ou le chômage, avec effet rétro-actif (en hommage à leur auto-amnistie des financements frauduleux de leurs partis politiques). Et j'oublie certainement bon nombres d'autres mesures! On va commencer par supprimer les m superflus.
Saucer Posté 29 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 29 novembre 2007 Tout à fait d'accord, mais dans l'état actuel des choses, irréalisable. C'est quoi l'état actuel des choses ? Si tu fais allusion à l'état actuel des mentalités et l'état actuel de la volonté du gouvernement, cela restera toujours irréalisable. Disons, qu'en coupant la poire en 2, on aura bien quelques avancées, mais pas avant la mi-mandat de Sarko, le temps qu'il réalise que s'il ne la joue pas façon Thatcher, il ne sera pas réélu.
Hobbart Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 C'est quoi l'état actuel des choses ? Si tu fais allusion à l'état actuel des mentalités et l'état actuel de la volonté du gouvernement, cela restera toujours irréalisable.Disons, qu'en coupant la poire en 2, on aura bien quelques avancées, mais pas avant la mi-mandat de Sarko, le temps qu'il réalise que s'il ne la joue pas façon Thatcher, il ne sera pas réélu. J'aimerais partager ton optimisme.
Jesrad Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Je crois me souvenir que tous les gouvernements qui ont vastement et libéralement réformé ont été reconduits. Sinon, je n'en reviens pas qu'il ne pense pas à mettre fin au monopole de fait de l'OSSO. C'est quand même de loin le moyen le plus simple, rapide et efficace, en l'état actuel des choses, pour rendre leurs sous aux Français.
nanar Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 suite pour toccata, Oui, il faut réduire les dépenses. Mais cela ne doit représenté que quelques milions (avec des économies de bout de chandelles comme tu proposes) mais atteindre des miliards. Par exemple, notre nouveau porte avion nucléaire commandé, il coûtera plus chère que l'économie apporté par toute les réformes dont tu parles. Et franchement je préfère que mes gosses soit 20 par classes plutôt que d'envoyer des Rafales dans l'océan indien, ce sera plus bénéfique pour eux. Pour mémoires un rafale sa coûte 50milions pièce, la france en a commandé plus de 85 depuis 2004 soit 4.25 miliards…et je ne vous parle pas des consommation de ces petits joujou. Bref, de l'argent il y en a!!! Dite moi, pour vous, le pouvoir d'acaht doit être augmenté en augmentant les revenus des français ou plutôt en réduisant le prix des biens de consommation?
Jesrad Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Dite moi, pour vous, le pouvoir d'acaht doit être augmenté en augmentant les revenus des français ou plutôt en réduisant le prix des biens de consommation? Ça dépend. Si tu "augmentes les revenus des Français" cela veut dire que tout sera plus cher à fabriquer (en France) et donc tout sera comparativement plus coûteux et il n'y aura pas d'augmentation nette du pouvoir d'achat. Réciproquement, si tu "réduis le prix des biens" cela veut dire que ceux qui travaillent gagneront moins (puisqu'ils sont payés sur ce que rapporte la vente de ce qu'ils créent) et là aussi, pas d'augmentation nette du pouvoir d'achat. Bref, le pouvoir d'achat est impossible à déconnecter de la productivité. On peut même augmenter le pouvoir d'achat en réduisant les revenus des Français, dans certaines conditions.
Sous-Commandant Marco Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 […] Dite moi, pour vous, le pouvoir d'acaht doit être augmenté en augmentant les revenus des français ou plutôt en réduisant le prix des biens de consommation? Ni l'un ni l'autre. Ce n'est pas sur l'"achat" de "pouvoir d'achat" qu'il faut agir mais sur le "pouvoir". Il faut savoir que chaque fois qu'un Français moyen dépense 1 euro de son propre chef, l'état dépense également 1 euro, voire un peu plus. La meilleure solution pour augmenter le pouvoir d'achat des Français est de leur redonner le pouvoir individuel sur chaque euro que dépense l'état au nom de la collectivité. En clair, il faut réduire les dépenses publiques. Les décisions autoritaires de hausse des revenus ou de baisse des prix ne sont en fait que des jeux comptables consistant à augmenter le pouvoir d'achat de Jacques en diminuant d'autant celui de Paul. En moyenne, le pouvoir d'achat n'augmentera pas et même baissera-t-il sans doute car ces interventions de l'état créeront des gaspillages supplémentaires.
teabag Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 « Fillon fait l'andouille ou quoi ? s'est-il écrié avant de partir en Chine. Il n'en loupe pas une (allusion à sa précédente déclaration : "La France est en faillite. ').Je n'aime pas qu'un ministre, encore moins le premier d'entre eux, noircisse le tableau. Comment faire maintenant un discours sur l'augmentation du pouvoir d'achat, alors que le Premier ministre dit que les caisses sont vides ? » Le chef de l'Etat partage pourtant, en privé, le diagnostic de Fillon. « Ça patine, a-t-il admis, notre marge de manœuvre est faible. Je ne peux pas promettre de miracles à court terme. » Et, là-dessus, il s'en est pris à « ces connards de Bercy », qui n'ont pas l'ombre d'une idée originale. Excellent ! Ca me fait penser à la famille Jacob dans "les démons de Jésus". Dans un premier temps, c'est clair qu'ouvrir la santé à la concurrence fera le plus grand bien aux ménages. Ensuite il faudra tailler dans le lard et dégrossir d'une bonne moitié.
nanar Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Ça dépend. Si tu "augmentes les revenus des Français" cela veut dire que tout sera plus cher à fabriquer (en France) et donc tout sera comparativement plus coûteux et il n'y aura pas d'augmentation nette du pouvoir d'achat. Réciproquement, si tu "réduis le prix des biens" cela veut dire que ceux qui travaillent gagneront moins (puisqu'ils sont payés sur ce que rapporte la vente de ce qu'ils créent) et là aussi, pas d'augmentation nette du pouvoir d'achat.Bref, le pouvoir d'achat est impossible à déconnecter de la productivité. On peut même augmenter le pouvoir d'achat en réduisant les revenus des Français, dans certaines conditions. Mais en taxant moins le travail, il serait possible d'"augmenté les revenus des français" sans rendre plus honereux les biens (a conditions que cet argent soit redistribué aux salariés). A propos de la réduction des prix des biens, il y aurait sans doute moyen de faire pressions sur certaines entreprises dont les tarifs sont difficelement justifiables par les salaires. Exemples : les opérateurs de téléphonie mobile avec leur entente illegal, idem pour les ascenssoriste (thyssen, otis et Ci), les prix débile de l'eau dans certaines ville, les coût exorbitant de la publicité repercuté sur nos portefeuilles… La réduction des coûts des biens peu également être obtenu en baissant la TVA.
Jesrad Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Mais en taxant moins le travail, il serait possible d'"augmenté les revenus des français" sans rendre plus honereux les biens (a conditions que cet argent soit redistribué aux salariés). Effectivement, puisque la productivité des dépenses et investissements faits avec de l'argent volé comme dans le cas des impôts est à peu près nulle. À force de moins s'échigner à faire des choses qui ne servent à rien, on aurait plus de temps pour les choses qui servent.
toccata Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 suite pour toccata,Oui, il faut réduire les dépenses. Mais cela ne doit représenté que quelques milions (avec des économies de bout de chandelles comme tu proposes) mais atteindre des miliards. Par exemple, notre nouveau porte avion nucléaire commandé, il coûtera plus chère que l'économie apporté par toute les réformes dont tu parles. Et franchement je préfère que mes gosses soit 20 par classes plutôt que d'envoyer des Rafales dans l'océan indien, ce sera plus bénéfique pour eux. Pour mémoires un rafale sa coûte 50milions pièce, la france en a commandé plus de 85 depuis 2004 soit 4.25 miliards…et je ne vous parle pas des consommation de ces petits joujou. Bref, de l'argent il y en a!!! Dite moi, pour vous, le pouvoir d'acaht doit être augmenté en augmentant les revenus des français ou plutôt en réduisant le prix des biens de consommation? D'abord, De l'argent il n'y en a pas! Chaque année, il manque à l'Etat, pour boucler son budget, l'équivalent des recettes de l'impôt sur les revenus ou de l'impôt sur les sociétés. Soit aux alentours de 50 milliards d'euros. Dire "de l'argent il y en a" consiste à s'endetter davantage encore sans se soucier du remboursement. La dette n'est pas mauvaise en elle-même. Sauf que pour la France elle ne sert pas pour de l'investissement mais pour financer le coût de fonctionnement de l'Etat… Ensuite, des avions et un porte-avion coûtent plusieurs milliards… mais sur plusieurs années. 5 milliards sur 20 ans cela fait 250 millions par an. Et surtout on peut difficielement faire sans, sauf à renoncer à notre politique étrangère, voir notre sécurité. Le potentiel d'économie est beaucoup plus important dans l'administration, sans rien changer aux résultats exigés (missions et objectifs fixés). Notre pays souffre d'avoir laissé s'empiler des strates administratives qui se délèguent les responsabilités les unes aux autres. Enfin, le pouvoir d'achat n'est pas une donnée économique que l'on peut décréter, malheureusement. C'est le résultat d'une situation économique. Or notre économie est étouffée par la charge des impôts. Ce que je dénonce est que quelque soit les "classes" que l'on vise par les impôts, ce sont les plus fragiles économiquement qui finalement en supportent le plus les conséquences. Après, les pays qui sont le plus développés économiquement sont des pays où et les prix et les revenus sont plus élevés. Cela donne un indice… Surtout qu'une baisse des prix cela s'appelle une déflation et que celle-ci n'est pas à priori un très bon signe économique.
Rincevent Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 […] Surtout qu'une baisse des prix cela s'appelle une déflation et que celle-ci n'est pas à priori un très bon signe économique. (Ca dépend. Mais là n'est pas la question.)
Winston Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 (Ca dépend. Mais là n'est pas la question.) Globalement la déflation incite à ne pas acheter. Dans quel cas est-ce bénéfique ? même si c'est pas la question
toccata Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 (Ca dépend. Mais là n'est pas la question.) A priori cela n'incite pas à investir… ni à se précipiter pour faire des achats… Alors si finalement, c'est la question: si l'augmentation du pouvoir d'achat peut théoriquement se faire par une baisse des prix, peut-on concrètement concilier déflation et augmentation du niveau de vie?
Winston Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 A priori cela n'incite pas à investir… ni à se précipiter pour faire des achats… Alors si finalement, c'est la question: si l'augmentation du pouvoir d'achat peut théoriquement se faire par une baisse des prix, peut-on concrètement concilier déflation et augmentation du niveau de vie? Une baisse des prix brutale n'est pas forcement de la déflation. Une baisse importante de la TVA par exemple.
maurice b. Posté 29 novembre 2007 Signaler Posté 29 novembre 2007 Sarkozy annonce son scoop: La convocation, dès la mi-décembre , d'un mini-sommet pour décider d'un agenda social pour 2008. Autre réforme casse-gueule, la suppression des 35 heures,pas par une loi , mais à l'intérieur de chaque entreprise par accord majoritaire. Les avocats ont du se frotter les mains en écoutant l'interview , tant cela va générer de recours en justice !
Saucer Posté 30 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 30 novembre 2007 Hier, un présentateur disait que le paquet fiscal ne profitait qu'à 3500 personnes dans toute la France. Est-ce le cas ? Il n'est pas question que je le trouve du coup illégitime, mais ça me parait très léger si c'est le cas, pour quelqu'un qui veut augmenter le pouvoir d'achat.
DoM P Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 Hier, un présentateur disait que le paquet fiscal ne profitait qu'à 3500 personnes dans toute la France. Est-ce le cas ? Il n'est pas question que je le trouve du coup illégitime, mais ça me parait très léger si c'est le cas, pour quelqu'un qui veut augmenter le pouvoir d'achat. 3500? J'en doute : J'en connais personnellement au moins 3. Statistiquement, ce serait étrange…
0100011 Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 A noter sur le dossier l'épiphanie de JC Mailly, pour pouvoir dépenser plus il faut d'abord faire rentrer les sous et ces derniers ne tombent pas du ciel : "En gros, ce qui ne nous satisfait pas", a-t-il conclu, "c'est que depuis quelques mois on a tendance à dire aux salariés: 'vous voulez gagnez plus? On comprend il y a un vrai problème. Alors ou vous bossez plus ou vous attendez que les prix baissent. Et c'est cette logique-là que nous n'acceptons pas". Encore un qui ne s'est pas remis de l'exil du jardin d'Eden. source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/so…uctable_es.html
POE Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 Encore un qui ne s'est pas remis de l'exil du jardin d'Eden. Remarque inutile. L'essentiel des gains de "pouvoir d'achat" ne se sont pas réalisés en travaillant plus, mais en travaillant mieux. C'est l'amélioration de la productivité qui est la clef de la hausse du pouvoir d'achat.
teabag Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 Pour ceux qui n'ont pas suivi l'intervention d'hier soir, voici en gros le contenu de la marmite, et un avant goût des mesures mixtures en préparation: Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi un assouplissement supplémentaire de la semaine des 35 heures et des mesures pour améliorer le pouvoir d'achat des Français mais a averti qu'il n'y avait "pas d'argent dans les caisses" de l'Etat. De fait, le président de la République, interrogé par TF1 et France 2, a également annoncé que le gouvernement vendrait 3% d'EDF pour financer un plan de cinq milliards d'euros d'investissement dans les universités. Moins d'une semaine après la fin de neuf jours de grèves contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, Nicolas Sarkozy était particulièrement attendu sur la question du pouvoir d'achat, sujet de préoccupation croissant des Français. Il a estimé que les Français exigeaient à la fois qu'il reconnaisse que le problème du pouvoir d'achat était "un vrai problème" et qu'il "s'y attaque vraiment". Les Français "n'attendent pas que je distribue les cadeaux de Père Noël alors qu'il savent parfaitement bien qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses", a-t-il cependant ajouté. "La seule façon de répondre à cette question, c'est de permettre aux gens de travailler plus et de gagner plus." Le président de la République a confirmé quelques pistes. La plus spectaculaire est la mise en place d'une sorte de système de bonus-malus qui permettra à des entreprises de "s'exonérer des 35 heures" contre des augmentations de salaires, s'il y a un "accord majoritaire" au sein de l'entreprise. A contrario, les allègements de charges seront remis en cause là où il n'y aura pas de négociations salariales. "C'est une véritable révolution que je propose", a souligné le président de la République, qui a dit vouloir ainsi sortir les négociations salariales de "l'atonie". Il a souhaité que les jours de RTT (récupération du temps de travail) puissent être transformés en argent, dans le secteur privé comme dans le secteur public, ce qui représenterait selon lui cinq milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus. Dans la fonction publique, les heures supplémentaires seront payées 25% de plus comme dans le privé, a-t-il poursuivi. Quant aux salariés qui souhaitent travailler le dimanche, ils pourront le faire pour un double salaire. CONFÉRENCE SOCIALE Il a d'autre part souhaité la création d'un "indice du pouvoir d'achat" correspondant à la vie quotidienne des Français car "on a tout intérêt à faire la vérité et la clarté sur cette question" plutôt que de raconter des "fariboles", a-t-il dit. Il a promis d'engager "une grande discussion" avec la grande distribution pour faire baisser les prix dans les grandes surfaces et assurer une meilleure rémunération des producteurs, au-delà de la loi Chatel que vient juste de voter l'Assemblée. Le chef de l'Etat a promis de s'attaquer au problème du coût du logement en indexant les loyers sur l'indice des prix et non plus sur celui des prix à la construction, "ce qui permettra de diviser par deux" la hausse des loyers. Il a souhaité la suppression de la caution payée par le locataire, grâce à la mise en place d'un système public de caution, et la réduction du montant de la garantie à un mois de loyer. Toutes ces mesures entreront en vigueur "dès le début de l'année", a précisé Nicolas Sarkozy. Il a enfin proposé le déblocage des fonds de participation, à concurrence de 10.000 euros dans les six mois à venir - "Ça représente quand même 12 milliards d'euros", a-t-il dit. Quant aux entreprises de moins de 50 salariés, elles pourront verser une prime exonérée de cotisations sociales. (quel luxe ) Les mesures en faveur du pouvoir d'achat figureront parmi les "têtes de chapitre" d'une conférence dont Nicolas Sarkozy a annoncé la convocation à la mi-décembre, pour associer les partenaires sociaux à l'élaboration de "l'agenda social" 2008. Parmi d'autres réformes au menu de cette conférence figurera la "sécurisation" des parcours professionnels. Sa proposition de conférence a cependant immédiatement suscité des réserves de la part du syndicat Force ouvrière, qui "s'interroge" sur "l'empressement" du chef de l'Etat à discuter du marché du travail, alors qu'une négociation est en cours entre les partenaires sociaux sur ce sujet. Parmi les partis d'opposition, le Parti socialiste a estimé que Nicolas Sarkozy n'avait rien apporté "de concret" et "d'immédiat" aux Français.
vincponcet Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 Mais en taxant moins le travail, il serait possible d'"augmenté les revenus des français" sans rendre plus honereux les biens (a conditions que cet argent soit redistribué aux salariés).A propos de la réduction des prix des biens, il y aurait sans doute moyen de faire pressions sur certaines entreprises dont les tarifs sont difficelement justifiables par les salaires. Exemples : les opérateurs de téléphonie mobile avec leur entente illegal, idem pour les ascenssoriste (thyssen, otis et Ci), les prix débile de l'eau dans certaines ville, les coût exorbitant de la publicité repercuté sur nos portefeuilles… La réduction des coûts des biens peu également être obtenu en baissant la TVA. L'entente entre les opérateurs mobiles n'est pas "illégale", elle est légale, dans le sens où l'Etat a créé un cartel en limitant par l'occtroi de license le nombre d'opérateurs sur le marché. Donc l'Etat a organisé l'"entente". Bon, après, il va dire qu'il attaque les opérateurs parce qu'ils exploitent les consommateurs, mais c'est bien lui qui a mis ce système en place, d'ailleurs, l'Etat a pris sa part de la rente d'oligopole en vendant une fortune les licenses d'opérateurs. Quand à l'eau, il s'agit de contrats publics. Ce sont les villes ou les communautés de commune qui passent des contrats avec les opérateurs d'eau. Et ce contrat spécifie le prix de l'eau pour l'usager. Et il est bien connu que ces organismes publics demandent une sorte de golden hello à celui qui aura le contrat. De sorte que l'opérateur devra augmenter ses prix au consommateur. Mais cela fait bien partie du contrat. De sorte que l'opérateur d'eau sert de prélèvement fiscal invisible.
teabag Posté 30 novembre 2007 Signaler Posté 30 novembre 2007 Soviétique sur les loyers. Limiter les prix, limiter le niveau de la caution à un mois de loyer alors que celui-ci va baisser, et financer cette dernière par l'argent publique, il fallait y penser. Ca risque d'en refroidir encore quelques-uns à mettre leur bien en location. Mais ça rassure les gens, c'est ça qui est bien.
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