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France, usine à cancres


Messages recommandés

Posté
[…] 7h de sciences théoriques, 6h de math, 2h de math à haut niveau, 3h de préparation mathématique/physique aux études supérieures. […]

J'aimerais bien voir ce que ça donne. :icon_up:

Posté
Un vrai littéraire bosse 10 fois plus que les étudiants scientifiques.

C'est juste que ça se fait rare en France.

Exact.

Par ailleurs, je préfère un bon élève ayant fait L, qu'un élève moyen de S.

Posté

Le bac S est le plus plus facile, c'est la fillière où le bachotage paye le plus.

Posté
J'aimerais bien voir ce que ça donne. :doigt:

Pour te donner une idée: en fin d'année j'aurai avalé assez de matière pour glander durant les trois premiers mois de ma formation d'ingénieur civil :icon_up:

Donc; oui, le niveau est là. M'enfin dans la plupart des écoles; il y a beaucoup moins d'heures et le niveau est bien plus faible. C'est vrai que j'ai eu la chance d'être dans une école structurée par un préfêt élitiste et conservateur :mrgreen:

Posté
Pour te donner une idée: en fin d'année j'aurai avalé assez de matière

Bwerk.

Posté

Si, mais je ne pense pas que ce soit son propos.

Pour appuyer les avis retrouvés ici, j'ai une petite anecdote : lorsque j'ai un peu de temps à la bibliothèque et que plusieurs étudiants de ma classe sont là, j'organise des dictées ( :icon_up: ). Résultat : même à la fac, ce n'est pas glorieux. Parfois, je me dis qu'avant d'envisager de partir à l'étranger, certains devraient déjà revoir - ou voir - les bases de leur langue maternelle.

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A ça je déplore un système qui arrête l'étude orthographique dès l'entrée en 3e.

Je vois nombre d'élèves en rhétos avec moi ne sachant pas écrire correctement mais la prof de français a Flaubert dans son programme mais pas "remise à niveau orthographique"

Posté

Normal : ce n'est clairement pas à elle de faire ça, mais aux élèves par eux-mêmes quand il est trop tard. Les problèmes d'orthographe, de syntaxe, etc. ne regardent pas une prof de terminale, mais l'instituteur n'ayant pas fait son travail en temps voulu ; instituteur n'ayant pas tellement de marge de manœuvre.

Posté

Je pense qu'une étude grammaticale non barbante (pas d'analyse) et un apprentissage orthographique doit être fini dès la fin des primaires. Dans les études secondaires, les professeurs doivent s'orienter sur un enrichissement de vocabulaire.

Ainsi on évitera des gosses de 11 ans qui ne savent pas conjuguer sans faute.

Posté
Exact.

Par ailleurs, je préfère un bon élève ayant fait L, qu'un élève moyen de S.

n'importe qui préfèrerait un bon élève à un élève moyen…

Posté
En quoi le terme te gêne? L'ednat ne fait pas du gavage?

Dans l'hexagone, il n'y a pas de gavage. Si tu es dans un lycée public de seconde zone tu as ton bac sans encombre. Même dans des lycées jèses bien bourrins on se rend compte que le pire vient après. Quand je suis rentré en Médecine, et même maintenant en Droit, je sais un peu mieux ce que c'est que de travailler, et pourtant le niveau va décroissant. Je souris lorsque j'entends des gamins qui passent leur bac en disant qu'ils travaillent comme des autistes, même moi je le disais. Maintenant, je travaille tous les soirs jusqu'à plus soif, je réfléchis (ouah, ca fait bizarre) de temps en temps, et on m'a même appris à faire des plans de commentaire et de disserte. Oui, on m'a tout réappris. Il faut que les profs détruisent le mal enseignement et les mensonges des programmes scolaires pour pouvoir faire rentrer le reste.

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le baccalauréat est une anarque suprême. Un examen national dont les moyennes nationales sont établies avant le dit examen, et dont les notes et moyennes entre élèves sont harmonisées par jury et centre d'exament est totalement biaisé. Je donne pour exemple les jeunes matheux de zep en province qui obtiennent des notes cannons au bac avec félicitation, et qui pour intégrer la CPGE Henri IV doit passer par une année préparatoire à la CPGE… et un nombre non négligeable d'étudiants se font recaler.

Autre exemple à Marseille, où se retrouvent dans le même centre d'examen les lycées Chevreul, Thiers et St Joseph de la Madeleine, qui sont parmi les meilleurs lycées de la Ville (Thiers est un des meilleurs lycée de france, les deux autres sont des lycées jésuites qui chaque années frôlent néanmoins les 100% de réussite au bac)

Régulièrement les jury sont harmonisés dans ce centre d'examen (St Charles) de façon à obtenir la moyenne nationale. Ce qui signifie en fait, que les notes seront révisées à la baisse. En revanche, pour les lycées difficiles, ZEP et autres, ils ont leur propres jury pour lesquels les notes seront rehaussées.

Il ne s'agit pas de transformer du plomb en or! L'équation linéaire de la forme Y=aX+b avec Y la moyenne harmonisée, et X la moyenne initiale. a et b sont des coef de pondération (paramètres).

Cependant, dire que les français sont des cancres est aller un peu vite en besogne. Je recommande à ce titre que vous consultiez la conférence dans laquelle Serge Schweitzer participait sur l'Etat de l'éducation nationale, et la désinformation à l'école (disponible sur www.dailymotion.fr, ou google video). A ses dires les bacheliers qui arrivent en université ne sont ni moins bons, ni meilleurs. Il y a toujours des très bons et des cancres élus aux conseils étudiants, de fac, de crous… Mais la middle class étudiante disparait, et s'amoindri laissant croire qu'il y a de plus en plus de médiocre. Il y a aussi des très bons.

Cependant il est certains qu'aujourd'hui la plupart des étudiants en Université ne savent pas écrire sans faire de fautes d'orthographe, syntaxe, grammaires (jespère vous éviter ce désagrément). Ainsi le Pape innocent III devient le Papino 103 (ils ne savent plus écrire en chiffre romain CIII), ap.JC devient après Jean Claude.

Une autre dérive de notre système éducatif est de voir des étudiants brillants de section générales filer en IUT et BTS tandis que ceux provenant des sections technologiques et professionnelles arriver en Université. Dans un IUFR de philo parisien as t on retrouvé un bac pro boulanger s'échouer, et perdre une année dans un amphi.

Problème d'orientation? imaginez les répercussions financières, l'argent gaspillé en bourse e tutti quanti. Après on se plaint de l'Etat désastreux de nos universités…

Etienne w!!! Tu semble bien élitiste comme garçon!!

.Mais je pense qu'il est nécessaire de te rappeler que le bac n'est plus ce qu'il était il y a 30 voire 40ans.

Je suis assez agacé par les personnes qui disent en gros "olala mais à l'époque de mes parents ce n'était pas pareil, le baccalauréat était beaucoup plus difficile".

A ce genre de personne je répondrais que déjà nos grands parents trouvaient le niveau de leurs enfants désastreux! Je crois sincèrement que cette pseudo analyse intergénérationnelle n'est pas adaptée au sujet. (Car même si ce n'est pas ce que tu as écris je crois comprendre que c'est ce que tu penses).

Le bac semble avoir acquis, en plus du fait de valider la fin des études secondaires, une fonction sociale très importante: une fonction d'intégration.

Cette fonction ne doit en rien être négligée: à l'heure où le travail est une des premier facteur d'intégration , le bac ouvre la voie à certaines catégories d'emplois, à certaines catégories de formations professionnelles.

Un baccalauréat trop élitiste semble donc inapproprié. Laissons le soin aux filières hyper sélectives de former les élites. Et gardons les collèges, lycées et même certaines facultés comme des outils d'intégrations s'adressant à un public large et pas seulement à des élèves sortant des lycées jésuites!

En revanche, je dois dire que je suis plutôt d'accord avec toi sur la mauvaise orientation de certains élèves après le baccalauréat: combien d'entre eux passent d'1 CPGE à une fac d'éco, d'une première année de médecine à une première année de droit, ou encore d'1 première année quelconque à un BTS, c'est effectivement une perte de temps et d'argent importante dont tout le monde fait le frais.

Cependant, je voudrais te rappeler que tout bon analyste ne doit pas se permettre de juger des personnes, des catégories de personnes ou encore des filières c'est un manque d'objectivité préjudiciable à la clairvoyance de l'analyse.

Posté
Je pense qu'une étude grammaticale non barbante (pas d'analyse) et un apprentissage orthographique doit être fini dès la fin des primaires. Dans les études secondaires, les professeurs doivent s'orienter sur un enrichissement de vocabulaire.

Ainsi on évitera des gosses de 11 ans qui ne savent pas conjuguer sans faute.

C'est ce qui se faisait avant, l'analyse en plus fort heureusement.

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Etienne w!!! Tu semble bien élitiste comme garçon!!

Le bac semble avoir acquis, en plus du fait de valider la fin des études secondaires, une fonction sociale très importante: une fonction d'intégration.

Une fonction d'intégration ou une fonction de nivellement?

Le principe du Baccalauréat est d'assurer le contrôle des connaissances. Intégrer les personnes dans la société ce n'est pas le rôle du Baccalauréat! En Allemagne, le Gymnasium n'est pas destiné à assurer une pseudo harmonisation des élèves faisant croire que celui qui sort de Chevreul ou Provence, du Prytanée, du lycée Naval, voire même Thiers, Henri IV, Louis le Grand vaut celui des lycées ZEP. C'est du mensonge, du Dol!

Faire croire à des étudiants de sections STL qu'ils peuvent faire médecine, Eleves de STG qu'ils peuvent faire du Droit de même.

De surcroît le système des études universitaires est très pervers, en particulier concernant l'octroie de bourses. J'ai été premier prix de l'université Paul cezanne l'an dernier en Droit public. Second en Philosophie. Croyez vous que j'ai eu plus par mon mérite seul que ceux qui touchent les bourse du Crous? les deux prix réunis je ne paie même pas mes frais de scolarité. Il suffit de se pointer aux séances de travaux dirigés et de rendre copie blanche aux examens pour avoir maintient des aides du CROUS. Je connais même des doctorants qui s'inscrivent dans des universités de lettre et d'histoire pour avoir un pécule supplémentaire.

Pour conclure, je ne suis pas nostalgique de l'époque de mes parents. C'était une ère de dictature de la pensée, terrorisme intellectuel que je suis loin de pouvoir imaginer malgrès les longues digressions du Professeur Schweitzer. Je veux que le systême scolarité français soit excellent pour tous, et pas un système soviétique type spetnatz dans lequel il y a une élite (le parti du centre?) et des grouillots qui ne se posent pas de question (le parti extérieur… AH Orwell!).

Je vous renvoie sur la conférence sur la désinformation à l'école, de laquelle participait Serge Schweitzer.

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Usine à cancre peut être aussi parce que les profs ne savent plus parler français. J'ai ma prof de droit commercial pour qui le passé simple d"'invoquer" prend une drôle de tournure

"le conseil de la concurrence invoquit"

Vous prenez plaisir à me reprendre quand j'emploie mal le subjonctif, encore se fusse que je sache l'écrire, et nonobstant avec lourdeur, il n'y avait point d'erreur. Lorsqu'un maître de conf, qui plus est avocat se bourde ainsi, je ne sais quoi dire… Je suis consterné.

Posté

http://www.dailymotion.com/relevance/searc…essori_politics

http://www.montessori.fr/article.php3?id_article=12

L'éducation montessorienne a formé des personnalités telles que les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page. La jeune Anne Francka également suivi une éducation montessorienne, à partir de 1934, lorsque sa famille s'installa à Amsterdam. Ainsi que l'inventeur des Sims, développeur de Spore et de SimCity: Will Wright

( source wikipédia )

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Une fonction d'intégration ou une fonction de nivellement?

Le principe du Baccalauréat est d'assurer le contrôle des connaissances. Intégrer les personnes dans la société ce n'est pas le rôle du Baccalauréat! En Allemagne, le Gymnasium n'est pas destiné à assurer une pseudo harmonisation des élèves faisant croire que celui qui sort de Chevreul ou Provence, du Prytanée, du lycée Naval, voire même Thiers, Henri IV, Louis le Grand vaut celui des lycées ZEP. C'est du mensonge, du Dol!

Ne parlons pas de nivellement! Le bac n'est pas une fin en soit: les étudiants les meilleurs seront recrutés dans des CPGE, les moyens dans diverses formations allant de la faculté au BTS et IUT, et les moins bons arrêterons peut être leurs études! On ne peut parler de nivellement!

De plus, je crois que le raisonnement par catégories de lycées est erroné. Les lycées que tu cites comprennent aussi des mauvais élèves. Provence qui est probablement le lycée privé de la région marseillaise qui a la meilleure réputation, ne forme pas que des élèves excellents. Inversement, un lycée de ZEP ne forme pas que des cancres! Il est dangereux de raisonner ainsi.

Même si j'ai pu précédemment parler d'élite, je parle bien d'élèves et pas de lycées! Selon toi un élève de ZEP ne doit pas poursuivre des études même s'il est brillant?

Un élève de ZEP titulaire du baccalauréat n'est pas une illusion sociale, ce n'est pas parce qu'il n'a pas eu accès à la même qualité d'enseignement, aux mêmes outils de travail qu'il doit pour autant arrêter ses études. Il y a, certes, des différences de niveaux entre ces lycées, mais libre à ces élèves s'ils le peuvent et s'ils le veulent de se donner les moyens de combler ses différences par le travail.

De plus, je rappelle que la sélection des élèves se fait après le baccalauréat. Certaines filières sont d'ailleurs inaccessibles aux élèves médiocres (1er sens de médiocre est moyen!) et tu en as peut être toi même fait l'expérience.

Tu sembles être en droit, tu as certainement remarqué combien le nombre d'élèves baisse entre la première et la deuxième année!

Concernant la qualité de l'enseignement, pour être titulaire d'un bac ES et avoir fait ultérieurement des études, je partage totalement l'analyse de Serge SCHWEITZER concernant les programmes de SES qui ne sont ni plus ni moins une présentation de thèses d'un autre âge. Mais ce programme a au moins la qualité de présenter aux élèves certains concepts et raisonnements de base en éco!

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n'importe qui préfèrerait un bon élève à un élève moyen…

Heu… non. Ca dépend de la valeur du diplôme, si tant est qu'il en ait une.

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Etienne w!!! Tu semble bien élitiste comme garçon!!

.Mais je pense qu'il est nécessaire de te rappeler que le bac n'est plus ce qu'il était il y a 30 voire 40ans.

Je suis assez agacé par les personnes qui disent en gros "olala mais à l'époque de mes parents ce n'était pas pareil, le baccalauréat était beaucoup plus difficile".

A ce genre de personne je répondrais que déjà nos grands parents trouvaient le niveau de leurs enfants désastreux! Je crois sincèrement que cette pseudo analyse intergénérationnelle n'est pas adaptée au sujet. (Car même si ce n'est pas ce que tu as écris je crois comprendre que c'est ce que tu penses).

Oohf, y'a pas besoin d'aller voir ses grands-parents pour constater la chute de niveau. Entre un bac passé fin des années 80/début 90 et un bac maintenant, c'est le jour et la nuit. Les programmes en histoire, en sciences, en maths et en français se sont totalement appauvris. Les correcteurs n'enlèvent plus de points pour l'orthographe en math (ce qui était monnaie courante de mon temps, pas si lointain). Par exemple, les signes "=>" et "<=>" ne sont plus ou mal enseignés, ce qui veut dire qu'au bac, on retrouve des séries d'équivalences ou d'implications "implicites" puisque non marquées dans des raisonnements qui, fatalement, deviennent boiteux (renversement des implications, etc…).

Si si, franchement, le niveau chute.

Le bac semble avoir acquis, en plus du fait de valider la fin des études secondaires, une fonction sociale très importante: une fonction d'intégration.

Cette fonction ne doit en rien être négligée: à l'heure où le travail est une des premier facteur d'intégration , le bac ouvre la voie à certaines catégories d'emplois, à certaines catégories de formations professionnelles.

Un baccalauréat trop élitiste semble donc inapproprié. Laissons le soin aux filières hyper sélectives de former les élites. Et gardons les collèges, lycées et même certaines facultés comme des outils d'intégrations s'adressant à un public large et pas seulement à des élèves sortant des lycées jésuites!

En revanche, je dois dire que je suis plutôt d'accord avec toi sur la mauvaise orientation de certains élèves après le baccalauréat: combien d'entre eux passent d'1 CPGE à une fac d'éco, d'une première année de médecine à une première année de droit, ou encore d'1 première année quelconque à un BTS, c'est effectivement une perte de temps et d'argent importante dont tout le monde fait le frais.

Tu confonds ici la fonction d'instruction que l'enseignement doit apporter avec la fonction d'éducation que les parents doivent fournir. L'intégration aux normes sociales passe en partie par l'école, mais normalement, c'est "par la force des choses", i.e. c'est en fréquentant des élèves d'une société qu'un nouvel élève arrivant s'intègre à cette société (comme dans tout groupe, du reste).

Le biais naturel de l'EdNat qui vise à faire de l'intégration un cheval de bataille prioritaire et au détriment de l'instruction a conduit à la catastrophe à laquelle on aboutit. En outre, cette "intégration à marche forcée" de l'écôôôle naââtionale et rrrrépublicaine a totalement déresponsabilisé les parents sur le sujet. Maintenant, n'importe quel moutard doit son "éducation" (civique, citoyenne, humaine, …) d'abord à l'école et non à ses parents, ce qui permet pour toute une caste de hussards rouges de faire passer des messages pas du tout subliminaux sur la société et ce qu'elle devrait être pour eux. Un régal.

Cependant, je voudrais te rappeler que tout bon analyste ne doit pas se permettre de juger des personnes, des catégories de personnes ou encore des filières c'est un manque d'objectivité préjudiciable à la clairvoyance de l'analyse.

Heu, c'est n'importe quoi, ça. Une analyse sans jugement (ou un jugement sans analyse), c'est quoi, au juste ?

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Le bac semble avoir acquis, en plus du fait de valider la fin des études secondaires, une fonction sociale très importante: une fonction d'intégration.

Qu'on donne le bac à tout le monde et qu'on n'en parle plus. Le droit au bac est un droit de l'homme.

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Ne parlons pas de nivellement! Le bac n'est pas une fin en soit: les étudiants les meilleurs seront recrutés dans des CPGE, les moyens dans diverses formations allant de la faculté au BTS et IUT, et les moins bons arrêterons peut être leurs études! On ne peut parler de nivellement!

De plus, je crois que le raisonnement par catégories de lycées est erroné. Les lycées que tu cites comprennent aussi des mauvais élèves. Provence qui est probablement le lycée privé de la région marseillaise qui a la meilleure réputation, ne forme pas que des élèves excellents. Inversement, un lycée de ZEP ne forme pas que des cancres! Il est dangereux de raisonner ainsi.

Même si j'ai pu précédemment parler d'élite, je parle bien d'élèves et pas de lycées! Selon toi un élève de ZEP ne doit pas poursuivre des études même s'il est brillant?

Un élève de ZEP titulaire du baccalauréat n'est pas une illusion sociale, ce n'est pas parce qu'il n'a pas eu accès à la même qualité d'enseignement, aux mêmes outils de travail qu'il doit pour autant arrêter ses études. Il y a, certes, des différences de niveaux entre ces lycées, mais libre à ces élèves s'ils le peuvent et s'ils le veulent de se donner les moyens de combler ses différences par le travail.

De plus, je rappelle que la sélection des élèves se fait après le baccalauréat. Certaines filières sont d'ailleurs inaccessibles aux élèves médiocres (1er sens de médiocre est moyen!) et tu en as peut être toi même fait l'expérience.

Tu sembles être en droit, tu as certainement remarqué combien le nombre d'élèves baisse entre la première et la deuxième année!

Concernant la qualité de l'enseignement, pour être titulaire d'un bac ES et avoir fait ultérieurement des études, je partage totalement l'analyse de Serge SCHWEITZER concernant les programmes de SES qui ne sont ni plus ni moins une présentation de thèses d'un autre âge. Mais ce programme a au moins la qualité de présenter aux élèves certains concepts et raisonnements de base en éco!

Il est de mauvais gout de dire que tous les bons font science po ou des cpge. Il existe dans les universités des programmes très sélectifs (Magistere, DJCE), et dont ceux qui en ressortent sont tout aussi brillant, sinon plus que ceux qui sortent de HEC, Sup de Co etc… Jerôme kerviel était universitaire, et il a eu ses déboires récents à cause de sa direction qui était composé d'HEC et d'ingénieurs des mines… qui ne comprenaient rien aux mécanismes boursiers: Rappelons que Kerviel avait fait gagner à lui seul 3G € à la société générale pendant le précédent exercice.

Ensuite, j'aimerais que tu m'expliques si les élèves qui sortent de lycées défavorisés, pour intégrer les grandes Classes Préparatoires d'Henri IV, sont obligées de faire une année de préparation à la CPGE. Que dans cette année de prépa, 40% seulement tiennent le coup. Que ces élèves sont sélectionnés sur leurs notes au baccalauréat, qu'ils ont tous eu avec mention très bien.

Je suis pas en extase devant Henri IV, Fènelon etc… mais je parle d'eux car j'ai lu plusieurs études intéressantes à ce sujet. En revanche, il y a bel et bien une éducation national à deux vitesse, un peu comme chez les soviétiques…

Si je souligne ces inégalités, c'est parce que les jury sont harmonisés séparéments pour obtenir une moyenne nationale prédéterminée. Que par conséquents, l'élève moyen d'un lycée brillant sera défavorisé par rapport à un élève médiocre de Lycée de seconde zone. Vive la méritocratie républicaine une fois de plus!

Marx avait inventé le planisme économique et social. L'Etat français a poussé le vice pour inventer le planisme des concours, jury notations.

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Au fait… c'est quoi le problème avec l'élitisme ? C'est mal ?

Ben ouai. Tu rentres pas dans le moule frite, tu te distingues de la médiocriété des autres. Mieux vaut être médiocre, tant qu'on en a encore la liberté. Bientot, on fera des tests de QI à la maternelle, et pour ceux qui sont trop en avance, on leur mettra des grelots dans la pie mère pour ralentir leur réflexion.

Comme en URSS, fallait être ouvrier ou technicien, pas ingénieur ni employeur.

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Le bac semble avoir acquis, en plus du fait de valider la fin des études secondaires, une fonction sociale très importante: une fonction d'intégration.

Une fonction de désintégration, plutôt.

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Surtout que l'on est ravi d'apprendre que les non-bacheliers sont des marginaux.

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Surtout que l'on est ravi d'apprendre que les non-bacheliers sont des marginaux.

Pourquoi des marginaux? témoignage de la bêtise crasse de nos dirigeants. Les non bâcheliers sont des victimes de la nullité des enseignements.

Posté
Ben ouai. Tu rentres pas dans le moule frite, tu te distingues de la médiocriété des autres. Mieux vaut être médiocre, tant qu'on en a encore la liberté. Bientot, on fera des tests de QI à la maternelle, et pour ceux qui sont trop en avance, on leur mettra des grelots dans la pie mère pour ralentir leur réflexion.

Comme en URSS, fallait être ouvrier ou technicien, pas ingénieur ni employeur.

L'élitisme est plus que nécessaire je le reconnais, il apparaît comme un moteur de la vie sociale, scientifique ect… Je dis seulement que le baccalauréat n'est pas l'occasion de le rechercher.

Il faut arrêter avec ces déterminismes insupportables: "je suis né dans une cité, j'ai fait mes études secondaires en ZEP donc je ne pourrais jamais intégrer une bonne école, avoir une bonne profession!!", ce sont des propos d'un autre âge!!!!

Chacun a sa chance, même si c'est plus difficile pour les uns que pour les autres! Je ne me dirais pas partisant de l'équité mais laissons la chance à des élèves de ZEP doués de s'illustrer là où si on écoutait certains ils n'auraient jamais pu s'illustrer. Alors par quels moyens? Je dois dire que je suis incompétent pour répondre à cette question mais je trouve que tous les concours adaptés type conventions avec les lycées de zep ne me paraissent pas justes. Cependant, l'idée d'une préparation à la CPGE n'est pas choquante en soit.

Il est vrai que les problèmes de l'éducation nationale sont nombreux, que nous avons peut être une éducation nationale à deux vitesse.

D'ailleurs, concernant la fonction sociale du baccalauréat, je n'ai absolument pas porté de jugement, c'est un fait c'est tout! Je dis juste, je le repete, que du fait de cette fonction sociale en faire un examens élitiste est plus que déconseillé.

Heu, c'est n'importe quoi, ça. Une analyse sans jugement (ou un jugement sans analyse), c'est quoi, au juste ?

Una analyse a besoin d'un jugement…. même quand ce jugement est plus que péjoratif???

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