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Je ne vois aucun intérêt aux gifles et aux violences éducatives. Ce ne sont pas des drames, mais ces violences sont des manifestations d'impuissance et souvent même d'incompétence (quand on voit par exemple une mère secouer son enfant en lui disant de ne pas taper la petite sœur). Il y a d'autres techniques pour inhiber les pulsions aux effets négatifs et aider son enfant à bien grandir, à devenir poli et respectueux ; et refuser d'exercer une violence physique ou morale n'a aucune équivalence avec du laxisme, même si les 2 se retrouvent parfois ensemble, leur lien n'a rien de fatal. On peut en effet être sévère en général et jamais violent, comme on peut être violent à l'occasion et négligent en général.

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Une fessée ou une gifle, c'est compatible avec le principe de non-agression ?

 

L'éducation des enfants fait partie des zones d'ombres du libéralisme.

Posté

Je ne vois aucun intérêt aux gifles et aux violences éducatives. Ce ne sont pas des drames, mais ces violences sont des manifestations d'impuissance et souvent même d'incompétence (quand on voit par exemple une mère secouer son enfant en lui disant de ne pas taper la petite sœur). Il y a d'autres techniques pour inhiber les pulsions aux effets négatifs et aider son enfant à bien grandir, à devenir poli et respectueux ; et refuser d'exercer une violence physique ou morale n'a aucune équivalence avec du laxisme, même si les 2 se retrouvent parfois ensemble, leur lien n'a rien de fatal. On peut en effet être sévère en général et jamais violent, comme on peut être violent à l'occasion et négligent en général.

Sauf que ça n'est pas de la violence. C'est de l'ordre de l'apprentissage par réflexe et répétition. Sans vouloir choquer, il y a une petite part de "dressage" dans l'éducation d'un petit enfant.

 

Ton exemple, celui de la mère qui secoue sa fille, n'est pas un exemple d'éducation, mais juste une mère qui perd ses moyens. Rien à voir avec une gifle.

 

Et bien entendu qu'on peut être violent et négligent. Personne n'a dit qu'être "violent" (je le répête, ça n'est pas de la violence) avait pour conséquence d'être un bon éducateur. Il n'y a pas d'implication. :rolleyes:

Posté

On s'en tape un peu de nos théories éducatives personnelles, fantasmées ou appliquées. Les discussions sur ce sujet tournent souvent autour du "moi je" alors que ce n'est pas la question. La question, comme l'a dit Nirvana, c'est de savoir si les châtiments corporels, même modérés, sont une atteinte au principe de non-agression.

 

Je n'ai aucun avis sur la question. J'attends vos lumières.

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Je ne vois aucun intérêt aux gifles et aux violences éducatives. Ce ne sont pas des drames, mais ces violences sont des manifestations d'impuissance et souvent même d'incompétence (quand on voit par exemple une mère secouer son enfant en lui disant de ne pas taper la petite sœur). Il y a d'autres techniques pour inhiber les pulsions aux effets négatifs et aider son enfant à bien grandir, à devenir poli et respectueux ; et refuser d'exercer une violence physique ou morale n'a aucune équivalence avec du laxisme, même si les 2 se retrouvent parfois ensemble, leur lien n'a rien de fatal. On peut en effet être sévère en général et jamais violent, comme on peut être violent à l'occasion et négligent en général.

Ouais, comme ça le gamin en question, quand il verra des types péter des vitrines au Trocadéro, il s'enfuira de terreur pensant que c'est ce qui peut arriver de pire dans la galaxie.

 

Vouloir préserver les enfants des passions humaines est une ambition, pas un objectif réellement réalisable.

Posté

Sauf que ça n'est pas de la violence. C'est de l'ordre de l'apprentissage par réflexe et répétition. Sans vouloir choquer, il y a une petite part de "dressage" dans l'éducation d'un petit enfant.

 

Ton exemple, celui de la mère qui secoue sa fille, n'est pas un exemple d'éducation, mais juste une mère qui perd ses moyens. Rien à voir avec une gifle.

 

Et bien entendu qu'on peut être violent et négligent. Personne n'a dit qu'être "violent" (je le répête, ça n'est pas de la violence) avait pour conséquence d'être un bon éducateur. Il n'y a pas d'implication. :rolleyes:

Tiens, on va faire une liste concrète, quelle peine infliger dans les cas suivants :

- un pré-ado de 10 ou 11 ans qui passe une main à une dame dans la rue, lui touche les nichons

- un enfant de 5 ans qui met le feu à une corbeille à papier, dans la maison familiale

- une fratrie qui s'amuse à mélanger des détergents (Destop, javel, etc.) ce qui au passage produit des gazs toxiques si ce n'est mortel

- deux enfants d'une fratrie qui en attachent un troisième pour le passer à tabac

 

Tous ces exemples sont des témoignages de première main de quand j'étais petit.

 

Est-ce que les gros yeux suffisent?

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Sauf que ça n'est pas de la violence. C'est de l'ordre de l'apprentissage par réflexe et répétition. Sans vouloir choquer, il y a une petite part de "dressage" dans l'éducation d'un petit enfant.

 

Ton exemple, celui de la mère qui secoue sa fille, n'est pas un exemple d'éducation, mais juste une mère qui perd ses moyens. Rien à voir avec une gifle.

 

Et bien entendu qu'on peut être violent et négligent. Personne n'a dit qu'être "violent" (je le répête, ça n'est pas de la violence) avait pour conséquence d'être un bon éducateur. Il n'y a pas d'implication. :rolleyes:

Bien sûr que c'est une violence. D'ailleurs il ne te viendrait pas à l'idée de prétendre le contraire si cette baffe, c'était moi qui te la mettait. Par ailleurs, une gifle donnée froidement à son enfant, tu y crois vraiment ? Je n'ai jamais vu un parent être violent avec son enfant autrement qu'en perdant ses moyens et en habillant sa perte de contrôle avec différentes stratégies de rationalisation qui lui donne le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait faire. Enfin, si, évidemment, les défenseurs de la violence éducative attaquent ceux qui ne le sont pas en leur affligeant une réflexion sur l'enfant roi ou que sais-je.

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Je ne vois aucun intérêt aux gifles et aux violences éducatives. Ce ne sont pas des drames, mais ces violences sont des manifestations d'impuissance et souvent même d'incompétence (quand on voit par exemple une mère secouer son enfant en lui disant de ne pas taper la petite sœur). Il y a d'autres techniques pour inhiber les pulsions aux effets négatifs et aider son enfant à bien grandir, à devenir poli et respectueux ; et refuser d'exercer une violence physique ou morale n'a aucune équivalence avec du laxisme, même si les 2 se retrouvent parfois ensemble, leur lien n'a rien de fatal. On peut en effet être sévère en général et jamais violent, comme on peut être violent à l'occasion et négligent en général.

 

Les enfants sont des êtres intelligents. Ils savent tester les limites, TOUTES les limites, y compris celle de la fessée ou de la gifle.

 

Refuser de proposer cette limite (ce qui ne veut pas dire passer à l'acte pour un oui, pour un non), c'est idiot. Quand l'enfant vient tester l'extrême limite de l'autorité parentale, parfois en se mettant lui-même en danger, c'est tout à fait normal qu'il s'en prenne une.

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Bien sûr que c'est une violence. D'ailleurs il ne te viendrait pas à l'idée de prétendre le contraire si cette baffe, c'était moi qui te la mettait. Par ailleurs, une gifle donnée froidement à son enfant, tu y crois vraiment ? Je n'ai jamais vu un parent être violent avec son enfant autrement qu'en perdant ses moyens et en habillant sa perte de contrôle avec différentes stratégies de rationalisation qui le donne le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait faire. Enfin, si, évidemment, les défenseurs de la violence éducative attaquent ceux qui ne le sont pas en leur affligeant une réflexion sur l'enfant roi ou que sais-je.

 

Il n'y a pas de relation tutélaire entre deux individus lambda. C'est très différent entre un parent et son enfant.

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Ouais, comme ça le gamin en question, quand il verra des types péter des vitrines au Trocadéro, il s'enfuira de terreur pensant que c'est ce qui peut arriver de pire dans la galaxie.

 

Vouloir préserver les enfants des passions humaines est une ambition, pas un objectif réellement réalisable.

Il ne s'agit pas de protéger son enfant des autres mais de montrer un exemple cohérent en tant que parent et d'employer des techniques éducatives efficaces. L'éducation par la violence et la peur, ça marche très mal. Les enfants voient bien à l'école, dans la rue, à la télé, dans la pratique d'un sport, etc. que la violence existe et apprendront à la gérer dans ces contextes. Le foyer n'a pas à préparer à ces situations en tant que telles mais doit donner à l'enfant des clés pour comprendre et adopter le comportement adéquat.

Posté

Il n'y a pas de relation tutélaire entre deux individus lambda. C'est très différent entre un parent et son enfant.

La responsabilité des parents ne modifie pas la définition de la violence. Ou alors, dans le sens où on double la violence d'un abus de pouvoir....

Posté

Il ne s'agit pas de protéger son enfant des autres mais de montrer en exemple cohérent en tant que parent et d'employer des techniques éducatives efficaces. L'éducation par la violence et la peur, ça marche très mal. Les enfants voient bien à l'école, dans la rue, à la télé, dans la pratique d'un sport, etc. que la violence existe et apprendront à la gérer dans ces contextes. Le foyer n'a pas à préparer à ces situations en tant que telles mais doit donner à l'enfant des clés pour comprendre et adopter le comportement adéquat.

 

L'emploi du terme "violence" et "peur" montre à mon avis que tu n'as pas compris ce que tu as lu. Ce sont des termes qui relèvent du jugement de valeur. Tu dénonçais le fait que l'on te renvoie le terme "enfant roi" quand tu exposais tes vues, tu fais exactement la même chose. :)

Posté

Les enfants sont des êtres intelligents. Ils savent tester les limites, TOUTES les limites, y compris celle de la fessée ou de la gifle. Refuser de proposer cette limite (ce qui ne veut pas dire passer à l'acte pour un oui, pour un non), c'est idiot. Quand l'enfant vient tester l'extrême limite de l'autorité parentale, parfois en se mettant lui-même en danger, c'est tout à fait normal qu'il s'en prenne une.

Il faudrait prouver que la violence est le meilleur moyen d'arriver à ces fins d'éducation et de sécurité dans enfants. Ce n'est absolument pas évident. Et les limites, il en faut toujours une. Pourquoi pas le martinet pour que les enfants n'avalent pas d'eau de javel ? Ton raisonnement semble permettre cette proposition...

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Tiens, on va faire une liste concrète, quelle peine infliger dans les cas suivants :

- un pré-ado de 10 ou 11 ans qui passe une main à une dame dans la rue, lui touche les nichons

- un enfant de 5 ans qui met le feu à une corbeille à papier, dans la maison familiale

- une fratrie qui s'amuse à mélanger des détergents (Destop, javel, etc.) ce qui au passage produit des gazs toxiques si ce n'est mortel

- deux enfants d'une fratrie qui en attachent un troisième pour le passer à tabac

 

Tous ces exemples sont des témoignages de première main de quand j'étais petit.

 

Est-ce que les gros yeux suffisent?

Je pourrais te répondre que je n'en sais rien parce que je n'ai jamais eu de gamins. Mais je vais tenter :

 

1. Clairement, une gifle directe et des excuses obligatoires en public à la dame en question. Et en rentrant, une bonne discussion sur le respect des femmes.

2. J'aurais tendance à dire qu'à moins d'être tueur en série en devenir, le gamin fait juste une expérience. Donc je l'éloigne rapidement du feu pour qu'il comprenne que c'est dangereux, je le fais participer au nettoyage, et à quelques corvées simples les jours qui suivent pour se faire pardonner par sa maman à qui il a fait très peur. Et je planque les allumettes (qui de toute façon n'auraient jamais dû être à portée d'un gamin de cinq ans).

3. Mais quels cons. Là je n'ai pas l'âge, donc c'est dur de répondre. Ce qui est sûr c'est qu'ils ont un âge suffisant pour comprendre une explication en règle sur la chimie en jeu. J'aurais tendance à dire que s'ils ont douze-quinze ans, je leur demande une fiche de lecture d'un bouquin sur les gueules cassées par le gaz de la première guerre mondiale. S'ils sont un peu plus jeunes, un résumé du laïus sur la chimie, recopié dix fois ? En tout cas tu peux être sûr qu'ils sont de corvée de ménage pendant un mois.

4. ??? C'est hors de portée d'une quelconque gifle, là. Ca ne ferait que leur apprendre à rendre les coups. Un départ vite fait en internat ? Ou au moins une façon quelconque de séparer la fratrie en question : des vacances dans deux endroits différents, deux collèges ou lycées différents...  Et il faudrait trouver un moyen de "casser" les gamins aussi, qu'ils se sentent non pas vainqueurs mais humiliés. Je sèche. Mais sérieusement, si les gamins en arrivent là, c'est que l'éducation a foiré les années d'avant, non ?

 

 

On pourrait peut-être continuer en mp, je ne suis pas sûre que le sujet passionne les foules.

Posté

Il faudrait prouver que la violence est le meilleur moyen d'arriver à ces fins d'éducation et de sécurité dans enfants. Ce n'est absolument pas évident. Et les limites, il en faut toujours une. Pourquoi pas le martinet pour que les enfants n'avalent pas d'eau de javel ? Ton raisonnement semble permettre cette proposition...

Je réécris en reprenant tes termes, mais en parlant de mes idées :

Il faudrait prouver que, ne pas avoir assez de couilles pour réprimander ses enfants, probablement par peur qu'ils n'aiment plus leur parent, est le meilleur moyen d'arriver à ces fins d'éducation et de sécurité dans enfants. Ce n'est absolument pas évident. Et les limites, il en faut toujours une. Pourquoi pas payer les enfants et leur offrir plein de cadeaux, tel un gros démagogie, pour que les enfants n'avalent pas d'eau de javel ? Ton raisonnement semble permettre cette proposition...

 

 

Si on continue le dialogue sur ce ton, caricature après caricature, il ne servira à rien. "Education fluffy sans couilles versus éducation en mode légion étrangère" n'est pas une bonne façon de poser le problème à mon sens.

Posté

Vous voulez refaire le monde? refaire plusieurs millenaires d'éducation? La fessée et la gifle ne devraient meme pas faire debat. Si des parents de bien des cultures differentes l'ont appliqué depuis des générations c'est bien pour une bonne raison non?

Suite dans les délires marxistes en matière d'éducation:

http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/18/01003-20130618ARTFIG00553-les-femmes-bientot-obligees-d-allaiter-au-venezuela.php

Le Parlement vénézuélien examinera mardi prochain un projet de loi qui interdit aux mères de nourrir leur bébé au biberon, les forçant à allaiter. L'objectif est de «protéger l'amour filial», mais surtout de réduire les importations de lait en poudre infantile.

Posté

Je pourrais te répondre que je n'en sais rien parce que je n'ai jamais eu de gamins. Mais je vais tenter :

 

1. Clairement, une gifle directe et des excuses obligatoires en public à la dame en question. Et en rentrant, une bonne discussion sur le respect des femmes.

2. J'aurais tendance à dire qu'à moins d'être tueur en série en devenir, le gamin fait juste une expérience. Donc je l'éloigne rapidement du feu pour qu'il comprenne que c'est dangereux, je le fais participer au nettoyage, et à quelques corvées simples les jours qui suivent pour se faire pardonner par sa maman à qui il a fait très peur. Et je planque les allumettes (qui de toute façon n'auraient jamais dû être à portée d'un gamin de cinq ans).

3. Mais quels cons. Là je n'ai pas l'âge, donc c'est dur de répondre. Ce qui est sûr c'est qu'ils ont un âge suffisant pour comprendre une explication en règle sur la chimie en jeu. J'aurais tendance à dire que s'ils ont douze-quinze ans, je leur demande une fiche de lecture d'un bouquin sur les gueules cassées par le gaz de la première guerre mondiale. S'ils sont un peu plus jeunes, un résumé du laïus sur la chimie, recopié dix fois ? En tout cas tu peux être sûr qu'ils sont de corvée de ménage pendant un mois.

4. ??? C'est hors de portée d'une quelconque gifle, là. Ca ne ferait que leur apprendre à rendre les coups. Un départ vite fait en internat ? Ou au moins une façon quelconque de séparer la fratrie en question : des vacances dans deux endroits différents, deux collèges ou lycées différents...  Et il faudrait trouver un moyen de "casser" les gamins aussi, qu'ils se sentent non pas vainqueurs mais humiliés. Je sèche. Mais sérieusement, si les gamins en arrivent là, c'est que l'éducation a foiré les années d'avant, non ?

 

 

On pourrait peut-être continuer en mp, je ne suis pas sûre que le sujet passionne les foules.

Si si ça intéresse tout le monde :lol:

 

Pour ma part, sur le 1, j'aurais mis : il va se prendre la raclée de sa life. Pour les 2, 3, 4, bonne fessée, pas de dîner, et pendant un mois il sera soumis à un régime de quasi-esclavage (soft) : pas de sortie, pas de TV, pas de jeu vidéo, rien, ils auront tout le temps de fixer les murs et bien les observer.

 

Avec les gamins, la réponse doit être certaine, proportionnée, mais impitoyable. Moi j'ai été dans une fratrie hardcore, on a pu réaliser les bêtises 2, 3, et 4, ben je peux te garantir que la peine subie a fait qu'on n'a plus jamais, mais alors plus jamais jamais recommencé.

 

Sauf, évidemment, si on tient à produire des jeunes de cité en série, dans ce cas, les laisser traiter leur mère de grosse conne, les laisser ne pas faire leur devoir, les laisser mater la TV jusqu'à 4h du matin, etc.

Posté

L'éducation des enfants fait partie des zones d'ombres du libéralisme.

Pas vraiment, c'est assez bien exploré, en particulier chez les américains. Ressource sur le sujet. Unschooling... Montessori... Valeurs morales objectivistes... etc. Y a de quoi expérimenter et débattre.
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Il faudrait prouver que la violence est le meilleur moyen d'arriver à ces fins d'éducation et de sécurité dans enfants. Ce n'est absolument pas évident. Et les limites, il en faut toujours une. Pourquoi pas le martinet pour que les enfants n'avalent pas d'eau de javel ? Ton raisonnement semble permettre cette proposition...

 

Tu n'as jamais rattrapé un enfant par le col alors qu'il courrait vers un croisement où la circulation était intense et que cela faisait 5 bonnes minutes que tu lui rappelais qu'il fallait être prudent et rester près de toi ?

 

Dans cette situation par exemple, la fessée ou la gifle me paraissent nettement plus justifiées qu'une explication rationnelle sur l’énergie cinétique des camions. Cela marque les esprits, c'est pavlovien.

Posté

Bien sûr que c'est une violence. D'ailleurs il ne te viendrait pas à l'idée de prétendre le contraire si cette baffe, c'était moi qui te la mettait. Par ailleurs, une gifle donnée froidement à son enfant, tu y crois vraiment ? Je n'ai jamais vu un parent être violent avec son enfant autrement qu'en perdant ses moyens et en habillant sa perte de contrôle avec différentes stratégies de rationalisation qui lui donne le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait faire. Enfin, si, évidemment, les défenseurs de la violence éducative attaquent ceux qui ne le sont pas en leur affligeant une réflexion sur l'enfant roi ou que sais-je.

 

Pour ce qui est de la comparaison entre deux adultes, Hank Readern a répondu. Et puis franchement, s'il s'agit d'une femme qui met une gifle à un goujat pour une main au cul, je ne dirais pas que c'est violent non plus. Mais une réaction bien méritée.

 

Je n'ai jamais eu "peur" de me prendre une baffe, simplement parce que je savais que cela ne risquait d'arriver que si je déconnais vraiment. Pas d'éducation par la peur, donc.

 

Tu préfères laisser ton enfant mettre ses jours en danger lui-même et l'emmener aux urgences avec des brûlures internes plutôt qu'il se prenne une rouste ? Tu crois qu'il ne sera pas plus traumatisé par la première solution ??? L'idée c'est juste qu'il se souvienne de ne pas en boire, de l'eau de Javel.

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On s'en tape un peu de nos théories éducatives personnelles, fantasmées ou appliquées. Les discussions sur ce sujet tournent souvent autour du "moi je" alors que ce n'est pas la question. La question, comme l'a dit Nirvana, c'est de savoir si les châtiments corporels, même modérés, sont une atteinte au principe de non-agression.

Je n'ai aucun avis sur la question. J'attends vos lumières.

non donc c'est décidément un concept foireux quoique le mot concept est généreux.
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Si des parents de bien des cultures differentes l'ont appliqué depuis des générations c'est bien pour une bonne raison non?

 

Ca porte quel nom, ce sophisme ?

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Ne jamais oublier que l'on a les enfants qu'on mérite !

 

1er et dernier cas : éducation pourrie depuis un bon moment, absence de limites, comportement déviant voire délinquant déjà installé, ça craint. Il manque les bases : respect de l'autre

2ème cas : fallait planquer les allumettes

3ème cas : idem, à moduler en fonction de l'âge des gamins

 

L'éducation est toujours du bricolage

 

La baffe est toujours le signe d'une perte de contrôle du parent, idem le hurlement

L'autorité ne se mesure pas au décibel et à la force de l'empreinte des doigts mais à un minimum de cohérence dans les paroles, les interdits, adaptés en fonction de l'âge de l'enfant, et de l'enfant

Il y a un âge où on protège, un âge où on explique, un âge où on laisse faire un peu, chaque fois à des doses différentes

 

 

Posté

Si si ça intéresse tout le monde :lol:

 

Pour ma part, sur le 1, j'aurais mis : il va se prendre la raclée de sa life. Pour les 2, 3, 4, bonne fessée, pas de dîner, et pendant un mois il sera soumis à un régime de quasi-esclavage (soft) : pas de sortie, pas de TV, pas de jeu vidéo, rien, ils auront tout le temps de fixer les murs et bien les observer.

 

Avec les gamins, la réponse doit être certaine, proportionnée, mais impitoyable. Moi j'ai été dans une fratrie hardcore, on a pu réaliser les bêtises 2, 3, et 4, ben je peux te garantir que la peine subie a fait qu'on n'a plus jamais, mais alors plus jamais jamais recommencé.

 

Sauf, évidemment, si on tient à produire des jeunes de cité en série, dans ce cas, les laisser traiter leur mère de grosse conne, les laisser ne pas faire leur devoir, les laisser mater la TV jusqu'à 4h du matin, etc.

Ce sont des solutions que j'approuverais tout à fait aussi. D'ailleurs ça serait les réactions du futur papa, assis à côté de moi.

Je t'ai donné mes réactions à moi (du moins sur le papier, je ne sais pas ce que je ferais en vrai, la seule gamine que j'ai éduquée,ma petite soeur de onze ans ma cadette, était ultra sage)

 

Comme je fais partie des gens qui pensent que les parents (père et mère) ont des rôles différents et complémentaires, ça me paraît tout à fait normal d'avoir des réactions différentes. 

L'important c'est de ne pas dénigrer la réaction de l'autre parent devant le gamin, et de faire la mise au point après en privé. Sinon le gamin doute de la justice de la punition.

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Tu n'as jamais rattrapé un enfant par le col alors qu'il courrait vers un croisement où la circulation était intense et que cela faisait 5 bonnes minutes que tu lui rappelais qu'il fallait être prudent et rester près de toi ?

 

Dans cette situation par exemple, la fessée ou la gifle me paraissent nettement plus justifiées qu'une explication rationnelle sur l’énergie cinétique des camions. Cela marque les esprits, c'est pavlovien.

+1

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La baffe est toujours le signe d'une perte de contrôle du parent, idem le hurlement

 

Je ne suis pas d'accord. C'est une limite à ne pas dépasser.

 

Généralement et or situations dangereuses que j'exposais plus haut, mes enfant sont prévenus, le très classique "stop 1ière fois"....puis "C'est la deuxième fois que je le dis et je ne le dirai pas 3 fois."

 

D'une manière très générale, je n'arrive jamais à trois et si je n'arrive jamais à 3, c'est parce que mes enfants savent bien que si j'y arrive, il y aura effectivement une gifle ou une fessée, parce qu'il ont déjà testé la limite et qu'ils ont constaté qu'il y avait du répondant.

 

Être capable de mettre une gifle une fois, c'est se donner les moyens de ne pas avoir à en mettre d'autre, c'est proposer une limite stricte pour assurer son autorité.

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Si on continue le dialogue sur ce ton, caricature après caricature, il ne servira à rien. "Education fluffy sans couilles versus éducation en mode légion étrangère" n'est pas une bonne façon de poser le problème à mon sens.

C'est toi qui caricature. Je n'ai jamais dramatisé l'usage exceptionnel de la violence dans l'éducation. Il faut juste appeler les choses par leur nom : une gifle est une violence dans sa définition la plus limitative. Et je ne caractérise pas une éducation où la violence est un ultime moyen comme une "éducation violente", mais il n'en demeure pas moins vrai que ces techniques d'inhibition des pulsions font appel à la violence et que c'est inutile et inefficace.

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