Miss Liberty Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Je ne suis pas d'accord. Des giffles, je m'en suis pris beaucoup. Et pas que. Je n'ai JAMAIS compris ce que je faisais de mal pour les mériter, à tel point que j'avais fini par associer les giffles donnés au chemisier que ma mère portait ou pas. C'est la seule relation de cause effet que j'ai réussi à dégager. La giffle, ce n'est pas de l'apprentissage, c'est de l'insécurité... Toutes les gifles ne se valent pas. Tous les parents donnant des gifles ne se valent pas . Ce que je soutiens, c'est qu'un parent donnant une gifle de temps en temps peut être un bon parent parce qu'une gifle peut être une bonne méthode d'apprentissage dans certains contextes. Je n'ai jamais soutenu que tous les parents qui osent donner des gifles sont forcément des meilleurs parents que ceux qui ne le feraient pour rien au monde.
Rincevent Posté 18 juin 2013 Auteur Signaler Posté 18 juin 2013 les parents c'est nulLes enfants c'est pire.
Brock Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 donne moi ta definition de 'pire', que je puisse l'ignorer.
Miss Liberty Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Un coup de force pour un non-violent. Joli.
Corned beef Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 C'est exactement la différence entre la force et la violence. La force, c'est on empêche ; la violence, c'est on punit, on fait mal. Mais de toute façon, on s'arqueboute sur ce point alors que ça n'a aucune incidence sur ce que je raconte. Je précise par ailleurs que pour moi que la violence n'est pas nécessairement tabou en elle-même, elle peut parfaitement être légitime, elle n'est pas connotée si négativement que ça dans mon esprit. Mais évidemment ! J'ai l'impression qu'ils se braquent parce que ça leur fait mal au cul de reconnaître qu'ils peuvent utiliser la violence ( ) contre leurs gosses.
Asthenik Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 ... reconnaître qu'ils peuvent utiliser la violence ( ) contre leurs gosses Malheureux !
fryer Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 La fessée c'est un peu comme l'avortement, le mariage gay, la peine de mort et tout le toutim, le débat qui revient à chaque fait divers publié dans les médias de masse. Rien de neuf sous le soleil hormis que SuperJimmy est là pour nous divertir. Concernant mon avis, je rejoins la plupart comme quoi la fessée est parfois nécessaire et qu'elle doit servir de menace pour éviter au mioche de jouer au plus malin. En somme, c'est similaire au port d'arme si on veut.
Mathieu_D Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Beeen sans fessée qu'est-ce que vous proposez comme stimulus désagréable de niveau 2 ?
poney Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Mon père m'a mis une fois un crochet du droit, j'ai fais un demi ko technique. A sa décharge, j'étais en train de boxer ma petite soeur en l'éclatant contre le mur de la maison, il est arrivé en hurlant et en courant (je garde en tête l'image d'un gorille fou) et m'a chopé au passage. Je ne l'oublierai jamais.
fryer Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Beeen sans fessée qu'est-ce que vous proposez comme stimulus désagréable de niveau 2 ?
poney Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 J'aurais voté Mes grands parents en avaient un, mais si mes souvenirs sont bons, le simple fait d'ouvrir le tiroir ou il était faisait qu'on fermait notre bouche.
fryer Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Ah tant qu'on est dans les anecdotes, moi j'ai reçu le revers de calotte (plus douloureux que l'intérieur de la main) par mon grand père vers mes 11-12 ans pour avoir troué le mollet de mon frangin.On jouait aux romains avec notamment le pieu de tomate en guise de lance à la Alix. Mon frère fuyant comme un vulgaire barbare, j'ai fait un beau lancer de javelot et bim... Bon il a longtemps gardé la trace du trou mais avec la croissance, cette dernière a heureusement disparu. Je sais que mon grand père me ressort encore cette anedocte maintenant en me disant qu'il s'en était voulu vu la force avec laquelle il avait donné la baffe. En même temps, elle était bien méritée et quand t'es gosse, tu sais très bien pourquoi tu reçois des claques.
Noob Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Toutes les gifles ne se valent pas. Tous les parents donnant des gifles ne se valent pas . Ce que je soutiens, c'est qu'un parent donnant une gifle de temps en temps peut être un bon parent parce qu'une gifle peut être une bonne méthode d'apprentissage dans certains contextes. Je n'ai jamais soutenu que tous les parents qui osent donner des gifles sont forcément des meilleurs parents que ceux qui ne le feraient pour rien au monde. +1 et je dirais même qu'au contraire une gifle donnée toute les semaines pour la moindre petite contrariété c'est destructeur pour un gosse. Une fessée ok pourquoi pas quand le gamin n'en fait qu'à sa tête, de toute façon après un certain âge ça ne fait plus mal. Mais ensuite la tarte c'est utile si c'est exceptionnel, genre une ou deux dans toute la vie pour faute grave, qui peut causer un danger important. Mon père m'a mis une fois un crochet du droit, j'ai fais un demi ko technique. A sa décharge, j'étais en train de boxer ma petite soeur en l'éclatant contre le mur de la maison, il est arrivé en hurlant et en courant (je garde en tête l'image d'un gorille fou) et m'a chopé au passage. Je ne l'oublierai jamais. Voilà ça c'est un dépassement de borne vachement clair il a pris par son père ce que sa sœur lui aurait donné s'il elle en avait eu la force. Le k.o elle le risquait elle aussi. Sûrement que son père n'en est pas fier non plus, mais bon l'adrénaline toussa.
poney Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Non, il n'en est pas fier mais j'estime que c'était mérité, je ne lui en ai jamais voulu.
Asthenik Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Ce genre d'événements qui arrive une fois ou deux dans sa vie, ce ne sont pas vraiment des actes éducatifs, ce sont vraiment des exceptions, on sort du quotidien, du prévisible ; et je crois que toutes les bonnes intentions ne pourront pas les éviter, ce sont les tripes qui parlent, une émotion nous submerge et on a une réponse intuitive. En disant ça, je ne veux pas dire que ça n'a pas in fine une fonction éducative, mais je crois qu'elle est simplement une incidence. Dans le domaine éducatif, comme ça froidement, en dehors de débarquement d'aliens, de maisons qui brûlent et de petites sœurs qu'on trépane, il me semble bon d'exclure ces possibilités du champs normal des réponses qu'on fait devant le comportement et les bêtises des enfants. Un petit commentaire par ailleurs. Il y a de nombreux pays où chacun considère comme abusif de donner une baffe à son enfant. Je ne sais pas si des gens sur le forum ont une connaissance particulière de l'Islande en la matière par exemple, mais ça aurait été intéressant d'avoir quelques infos là-dessus. Je ne crois qu'il y ait là-bas une avalanche de bébés écrasés sur les autoroutes, donc il doit bien y avoir des "méthodes" qui ne marchent pas trop mal, sans recours aux caresses un peu appuyées.
poney Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Ils ne meurent pas écrasés mais deviennent tout mous : Bjork, The Sugarcubes, Of Monster and Men et autres Sigur Ros sont là pour le prouver.
poney Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Oui, ça rend les trucs tout mou. Et le froid, plutôt petit. Alors, des petits trucs tout mou, ça n'allais pas donner Burzum. Je suppose qu'il n'y a pas de bains chauds en Norvège.
Asthenik Posté 18 juin 2013 Signaler Posté 18 juin 2013 Beeen sans fessée qu'est-ce que vous proposez comme stimulus désagréable de niveau 2 ? Aucun personnellement. Pas de stimulus désagréable. Que du positif. Une inflexibilité totale sur la règle qu'on veut que l'enfant respecte, dans le calme, sereinement mais sans faille. Il faut essayer de canaliser l'enfant, constamment lui proposer des activités, de rendre des services, etc. et l'en féliciter concrètement par des faveurs que l'enfant valorise. La vision traditionnelle mène à une escalade dans le "non" "fait pas ci, fait pas ça", où le gosse finit par ne plus RIEN entendre de ce qu'on dit. Les enfants adorent faire ce qu'on leur demande jusqu'à longtemps dans leur développement. Avec des nuances, il y a différents profils d'enfants bien sûr. En général par exemple un petit garçon énergique et intrépide adorera qu'on lui confie des tâches valorisantes manuelles, ramasser les aiguilles des pins du jardin, déplacer la brouette, conduire le tracteur, etc. Enfin... l'enfant adorera ça tant que les parents articulent adroitement leurs demandes avec des récompenses : aller pêcher des grenouilles demain, aller au terrain pour piloter sa voiture télécommandée... Il faut essayer de garder la main, de contrôler, manager son enfant dans une bonne dynamique où personne ne perd son temps à donner des leçons verbales. La leçon au bout du compte l'enfant la tire tout seul : quand je fais ce que mes parents me demandent, ma vie est encore plus agréable. Cela veut dire que les choses doivent être contingentées (télé, livre, jeux vidéo, sport, etc.), c'est un équilibre à trouver selon l'enfant en question. C'est paradoxal quand même quand on y pense : une même personne peut passer un temps considérable à réfléchir à comment au bureau gérer Micheline et l'amener à faire ceci ou cela, et considérer qu'à la maison, les mêmes questions ne doivent demander aucune réflexion, efforts et imagination pour arriver aux mêmes genres de résultats ; à la maison, l'efficacité éducative serait miraculeusement spontanée, nos pures intuitions géniales...
alex6 Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 La leçon au bout du compte l'enfant la tire tout seul : quand je fais ce que mes parents me demandent, ma vie est encore plus agréable. Cela veut dire que les choses doivent être contingentées (télé, livre, jeux vidéo, sport, etc.), c'est un équilibre à trouver selon l'enfant en question. Sans oublier un autre cote benefique trop souvent oublie: en impliquant les enfants, ca rend aussi la vie des parents plus agreable. On se focalise trop souvent sur le bien-etre des enfants en oubliant que leur bien-etre participe fortement a celui des parents. Le tout, c'est d'avoir du fun dans une famille et tout se met alors en place tout seul. Les punitions corporelles sont inutiles la plupart du temps en terme d'education et permettent surtout aux parents de decharger leur stress.
alex6 Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Un petit commentaire par ailleurs. Il y a de nombreux pays où chacun considère comme abusif de donner une baffe à son enfant. Je ne sais pas si des gens sur le forum ont une connaissance particulière de l'Islande en la matière par exemple, mais ça aurait été intéressant d'avoir quelques infos là-dessus. Impossible de voir un parent gifler ou mettre une fessee a son enfant en Australie en public, ca serait choquant. Tu ne verras jamais un parent tirer son gamin par le bras tout en pestant contre lui en public non plus. Et pourtant, les gamins sont bien plus respectueux des autres, surtout des adultes qu'en France. Je ne connais pas le nom de la methode mais en gros, ca consiste a se mettre au niveau de l'enfant et a s'adresser a lui comme s'il etait du meme niveau que toi. La premiere etape, c'est de ne pas le reprimander en etant debout mais en se mettant a son niveau avec les yeux. Ensuite, tu poses un nom sur les sentiments que l'enfant a (enerve, fache, triste etc...) et negocie son retour au calme: soit par une menace, soit par des arguments s'il n'est pas hors de controle. Ca parait debile comme methode mais c'est etonnant a quel point ca fonctionne. Il ne faut pas s'enerver (c'est le plus difficile, clairement parceque parfois...), la nervosite des parents se communiquant aux enfants tres facilement. Les parents considerent souvent les enfants comme etant incapables de controler leurs sentiments et que seul le rapport de force, souvent physique, fonctionne. Dans certains cas c'est bien sur inevitable mais pour les petits trucs de tous les jours, c'est inutile. Le resultat, c'est que tu n'entends jamais un gamin hurler dans un supermarche ou dans la rue, c'est assez etonnant comme difference avec la France. C'est extremement reposant comme ambiance, il n'y a rien de pire qu'un lieu public ou les gamins hurlent avec les parents derriere qui font de meme.
Asthenik Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Merci pour ce retour d'expérience. C'est très proche de ce que j'essaie de faire, donc ça ne me paraît pas débile du tout On appelle ça éducation positive, discipline positive... Petit ajout, il est bon aussi de cadrer les activités des enfants, une règle du jeu à laquelle ils s'engagent à se soumettre explicitement avant de jouer. Cela évite les crises sur la durée du jeu, cela responsabilise petit à petit et cela contraint les parents à anticiper un peu les problèmes qu'un jeu peut provoquer (casse, bruit...). La conséquence de tout ce petit fonctionnement est que cela oblige les parents a un assez haut degrés d'exemplarité et un vrai investissement dans l'éducation des enfants. En France, la tendance est souvent plus à s'en laver les mains au profit de la prise en charge collective, mais j'ai quand même le sentiment que ça vient petit à petit.
alex6 Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Merci pour ce retour d'expérience. C'est très proche de ce que j'essaie de faire, donc ça ne me paraît pas débile du tout On appelle ça éducation positive, discipline positive... Merci. J'ai decouvert ca ici et comme ca semble plutot bien fonctionner, je (on) continue. Je me suis trouve une passion pour ces questions d'education surtout pour l'aspect pratique, un truc que je n'aurais jamais pu imaginer il y a quelques annees. C'est un defi que de parvenir a faire evoluer une famille qui s'aggrandit de maniere homogene afin que tout le monde y trouve du plaisir. En revanche, c'est vrai que ca demande beaucoup d'engagement et de patience.
Nofreedom Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Les professeurs chargés des épreuves d'oral de français au baccalauréat à Orléans-Tours ont été invités à surnoter, sur 24 points au lieu de 20, les candidats, afin de «faire remonter» les résultats de l'académie, affirme Le Figaro mercredi. [...] Fustigés pour leur «attitude de notation négative» durant les épreuves de 2012, les enseignants ont été invités par les inspecteurs à «penser positif»
Tremendo Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Ca porte quel nom, ce sophisme ?Je sais pas, le fait que bien des parents depuis des générations utilisent la fessée à dose homéopathique j'appelle ça la réalité, et le débat pour ou contre la gifle du gros n'imp' consistant à réinventer l'éducation et le rôle des parents qui s'en passent très bien merci. Moi tout ce que je vois c'est que les théories à la Dolto ont fait beaucoup plus de mal que de bien, it's a fact. Maintenant si des parents veulent se passer de la gifle pour leurs enfants, ils font ce qu'ils veulent, et si le but est atteint (i.e: le gosse est bien éduqué et responsable) alors tant mieux, sûrement que tous les enfants ne nécessitent pas autant voire pas du tout la gifle. Être capable de mettre une gifle une fois, c'est se donner les moyens de ne pas avoir à en mettre d'autre, c'est proposer une limite stricte pour assurer son autorité.+1 L'apprentissage de la propreté est un phénomène d'imitation qui marque une étape que perçoit très bien l'enfant : il n'est plus un bébé. Et sérieusement, les pédiatres te parleront volontiers des générations de constipés que le dressage par la honte a engendrées.C'est con ça m'aurait bien servi alors, parce que je vais souvent aux chiottes. Mon père m'a mis une fois un crochet du droit, j'ai fais un demi ko technique. A sa décharge, j'étais en train de boxer ma petite soeur en l'éclatant contre le mur de la maison, il est arrivé en hurlant et en courant (je garde en tête l'image d'un gorille fou) et m'a chopé au passage. Je ne l'oublierai jamais. POney=Chuck Norris.
Yaums Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 Ensuite, tu poses un nom sur les sentiments que l'enfant a (enerve, fache, triste etc...) et negocie son retour au calme: soit par une menace, soit par des arguments s'il n'est pas hors de controle. Il faut bien à un moment où à un autre mettre en oeuvre cette menace non ? Passer au stade d'après ?
laurett Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 La menace n'est pas forcément celle d'une fessée. Ca peut être un isolement temporaire (va au coin, va dans ta chambre...), ou une tache spécifique à accomplir (tu nettoieras la voiture, etc...)
Yaums Posté 19 juin 2013 Signaler Posté 19 juin 2013 La menace n'est pas forcément celle d'une fessée. Ca peut être un isolement temporaire (va au coin, va dans ta chambre...), ou une tache spécifique à accomplir (tu nettoieras la voiture, etc...) Oui, ça j'intègre bien. Mais dans le discours d'asthenik et d'alex6, positif = rien de négatif, jamais (cf le post plus haut). Violence = fessée ou punition par exemple.
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