bongo Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Et dire que tout ca va finir par une libération de FARCs dont certains vont probablement venir chez nous …
Antoninov Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Il faudrait comparer aux cancers (40.000), aux maladies autoimmunes non cancéreuses (là aussi, plusieurs dizaines de milliers de cas), etc… pour lesquelles la mobilisation est disons médiatiquement moins forte. Ou les papillomavirus, extrêmement répandus, dont la capote ne protège pas totalement, dont les hommes ne souffrent pas (où avec des conséquences limitées et locales) mais portent et transmettent, et qui sont (pour une partie des hpv) directement liés au cancer du col de l'utérus, l'une des premières cause de mortalité chez les femmes. la communication / mobilisation a toujours été extremement réduite, puisque la seule solution fiable était le dépistage suivi de la fidélité, en gros. on en parle un peu plsu maintenant, parce que les vaccins commencent à arriver…
Philiberal Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Chavez plaide pour les FarcLe président vénézuélien Hugo Chavez a plaidé pour un retrait des guérillas colombiennes des Farc et de l’ELN de la liste des organisations terroristes, dans un grand discours au lendemain de la libération des otages colombiennes Clara Rojas et Consuelo Gonzalez. * AFP « Je demande aux gouvernements du continent latino-américain et à l’Europe qu’ils retirent les Farc et l’ELN de la liste des groupes terroristes du monde, parce que cette liste n’a qu’une raison d’être, la pression des Etats-Unis », a déclaré M. Chavez devant le parlement. Présentant son rapport pour 2007, Hugo Chavez a assuré que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc – marxistes) et l’Armée de libération nationale (ELN – guévariste) « ne sont pas des organisations terroristes, mais de véritables armées qui occupent un espace en Colombie ». « Il faut leur accorder une reconnaissance, ce sont des forces insurgées qui ont un projet politique qui, ici, est respecté », a dit le président vénézuélien. M. Chavez a été à l’origine de l’opération menée en collaboration avec la Colombie et le Comité international de la Croix Rouge (CICR) dans la jungle colombienne, pour libérer jeudi deux otages colombiennes aux mains des Farc, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, après six ans et sept ans de captivité. Bogota a immédiatement rejeté la demande de Hugo Chavez. « C’est une proposition démesurée, le gouvernement ne peut pas admettre une demande de cette nature », a déclaré le ministre colombien de l’Intérieur Carlos Holguin avant-même la fin du discours du président Chavez. lesoir
h16 Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 En fait, les FARC, ce sont des organismes de vacances et des camps de touristes un peu rude, c'est bien connu. En pratique, ce n'est pas Uribe qui devrait s'en faire, mais bien Club Med !
Fredo Posté 20 janvier 2008 Signaler Posté 20 janvier 2008 Je trouve ça dingue, on force la main à Uribe pour aller récupérer Bettancourt qui n'en a fait qu'à sa tête. Enfin que la France s'imisce de cette manière dans la politique d'un pays étranger je trouve ça pas normal. Peut-être parce qu'elle est aussi de nationalité française ? Je me demande pourquoi les Colombiens ne disent pas aux Français se mêler de leurs oignons. Après tout Betancourt est colombienne, la France n'a donc pas à intervenir en sa faveur. Double nationalité. Egalité de traitement ? Ce serait nouveau…
Fredo Posté 20 janvier 2008 Signaler Posté 20 janvier 2008 Ceci dit, deux choses m'apparaissent indécentes : on oublie allègrement le sort des milliers d'autres otages, et surtout, on ne parle pas de la vraie solution au problème, qui est l'élimination totale des FARC. Tu as dû te régaler si tu as vu le reportage d'Envoyé spécial sur trois militaires français sélectionnés pour participer au stage commando de l'armée colombienne, peut-être l'un des plus durs du monde. LANCEEEROS !
Prégentil Posté 20 janvier 2008 Signaler Posté 20 janvier 2008 http://libertariens.chez-alice.fr/dictateur.htm#neliberezpas
Invité jabial Posté 21 janvier 2008 Signaler Posté 21 janvier 2008 Les FARC ont transformé la Colombie en état de peur permanente. Les gens ne vivent plus. Franchement, s'ils étaient tous dans une ville à eux, je soutiendrais l'usage d'une bombe H.
Ash Posté 21 janvier 2008 Signaler Posté 21 janvier 2008 C'est tentant mais un peu trop polluant. Pour avoir un peu de famille en Colombie, je peux en tout cas te dire que les gens s'y sont habitués tant bien que mal. Après tout dépend dans quelle zone on se trouve.
José Posté 5 février 2008 Signaler Posté 5 février 2008 Définitivement, la famille Bétancourt est composée d'infâmes crapules connardisantes. Or donc, alors même que plus de deux millions de Colombiens manifestaient contre les FARC hier en Colombie et dans le monde, la soeur d'Ingrid Bétancourt dénonçait "une manipulation […] une marche de propagande qui sous couvert d'être contre les Farc est complètement organisée par le gouvernement…" Faut-il rappeller à cette connasse qu'Uribe est soutenu par 80% de la population colombienne ?
Taranne Posté 5 février 2008 Auteur Signaler Posté 5 février 2008 Définitivement, la famille Bétancourt est composée d'infâmes crapules connardisantes. Or donc, alors même que plus de deux millions de Colombiens manifestaient contre les FARC hier en Colombie et dans le monde, la soeur d'Ingrid Bétancourt dénonçait "une manipulation […] une marche de propagande qui sous couvert d'être contre les Farc est complètement organisée par le gouvernement…" Faut-il rappeller à cette connasse qu'Uribe est soutenu par 80% de la population colombienne ? Je veux bien que la famille Bétancourt se fasse du souci pour Ingrid et veuille la voir en liberté le plus tôt possible, mais de là à pratiquer l'indignation unilatérale et tout foutre sur le dos de Uribe. De là à imaginer que le différend entre les FARC et les Bétancourt est d'ordre personnel plutôt qu'idéologique…
José Posté 11 février 2008 Signaler Posté 11 février 2008 Facing down the FARCFeb 7th 2008 | BOGOTÁ From The Economist print edition Public sentiment turns against the hostage-takers IT WAS the first time Facebook, a social-networking website, has been used to organise what many have described as the largest demonstration in their country's history. On February 4th more than a million people in Colombia, and smaller groups in dozens of cities across the world, took to the streets to repudiate the FARC guerrillas. In doing so they may have changed the terms of the debate about how to free the 750-odd hostages held by the guerrillas, some for a decade. The FARC wants to swap 44 of its more prominent captives—politicians, including Ingrid Betancourt (who has French as well as Colombian citizenship), army and police officers and three American defence contractors—for its jailed prisoners. Colombia's president, Álvaro Uribe, has faced pressure, especially from France, to bow to the guerrillas' demand to pull troops out of a large area to allow this swap to take place. In November the FARC released harrowing images of emaciated captives, including Ms Betancourt, to prove they were still alive. They continued their macabre game with the country's emotions by promising to release three hostages, lying about having one of them and then delaying the handover of the other two to Venezuela's president, Hugo Chávez. That prompted Oscar Morales, a young engineer, to set up on Facebook a group called “One million voices against the FARC”. The media took up his call for a march. The government cleverly stayed out of its organisation, although it gave public workers time off to attend. The opposition was divided, with some calling for protests against abuses by the security forces too, but in the end many of its leaders marched. The marches appear to mark a turning point in public sentiment. “Instead of blaming the government for the fact that the hostages are still in the jungles, people now blame the FARC,” says Gerson Arias of Ideas para la Paz, a Bogotá think-tank. The demonstrations were also a snub to Mr Chávez, who last month said that the FARC should be seen as a “true army” with a political project, rather than a terrorist organisation. Mr Uribe had briefly invited Mr Chávez to intercede for the hostages' release before the two men quarrelled in November. The day before the march the FARC said it would turn over another three of its captives to Mr Chávez because of their poor health. Ironically, Venezuela's involvement has also taken some of the pressure off Mr Uribe. “The families keep their eyes on the only thing that has worked so far—Caracas,” says León Valencia, a former guerrilla who is now a political analyst. As for the FARC, this week has underlined yet again that the guerrillas survive by drug trafficking and other crimes, not through public support. http://www.economist.com/world/la/displays…ory_id=10650741
h16 Posté 11 février 2008 Signaler Posté 11 février 2008 Malheureux ! Tu vas tout péter la biodiversité de là-bas qu'elle est forte et qu'il faut pas !
José Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Lettre ouverte au COMITE POUR LA LIBERATION D’INGRID BETANCOURT22 Feb 2008 21:15:02 Ce texte a été écrit et signé par un groupe de Colombiennes résidant en France: Paris, le 22 février 2008 Le portrait géant d'Ingrid Betancourt installé sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris témoigne de l'élan humaniste et solidaire qu'a déclenché en France son enlèvement par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) en février 2002. Votre comité a su porter ce drame au cœur de l'opinion publique française et internationale et, il est juste de le reconnaître, celui des plus de 3000 otages retenus par ce groupe et l'ELN (Armée de Libération Nationale) dans les jungles colombiennes. Votre travail et la remarquable médiatisation que vous avez réussi à donner à votre lutte pour Ingrid a donné une dimension internationale au drame des victimes de cette pratique ignoble, déshumanisante et contraire au respect des Droits de l'Homme. En tant que citoyennes colombiennes, nous approuvons le principe sur lequel se fondent la démarche et les actes et rassemblements que votre Comité et la Fédération Internationale des Comités d'Ingrid Betancourt avez organisés dans différentes villes de France et d'Europe visant à la libération de Mme Betancourt. Votre action est généreuse et courageuse et il faut la continuer. A la veille de la date anniversaire de la malencontreuse décision prise par notre compatriote (rappelons qu'elle est née en Colombie, y a vécu, et détient la nationalité colombienne), puis payée chèrement avec la perte de sa liberté et le malheur de sa famille, et suite à la visite de Monsieur Bernard Kouchner à Bogota, nous souhaiterions que certaines questions que vos déclarations ont soulevées chez la plupart des citoyens colombiens et bien de français, soient discutées sur la place publique, la même place sur laquelle vous avez, par méconnaissance ou par naïveté, dans votre empressement pour atteindre votre objectif, dénigré l'État colombien et porté atteinte à l'estime de notre pays dans la communauté internationale. Mais avant de poursuivre, permettez-nous de nous identifier. Nous sommes plusieurs Colombiennes résidant en France depuis plusieurs dizaines d'années. Nous nous sommes rencontrées autour de la marche contre les FARC du 4 février 2008, motivées par le désir de voir notre pays vivre en paix, libéré de la violence, d'où qu'elle vienne, avec une démocratie consolidée et tournée vers la prospérité. Nous avons travaillé ensemble, en donnant de notre temps et apportant nos moyens afin d'aider dans l'organisation du rassemblement du 4 février à Paris. Nous avons emboîté le pas de ces jeunes Colombiens qui ont décidé de sortir de leur impuissance, dépasser leurs craintes et leurs différences et, avec eux, faire entendre nos voix à l'intérieur et à l'extérieur de la Colombie. 1. Pourquoi depuis six ans avez-vous laissé entendre que le gouvernement colombien était responsable de la captivité d'Ingrid Betancourt et gardé un silence honteux sur les véritables auteurs, les FARC, sans aucune condamnation publique de ce groupe terroriste ni appel direct aux responsables de son enlèvement ? 2. Au vu de la délicate situation diplomatique entre la Colombie et le Vénézuela, aggravée par les déclarations offensantes et grossières de Monsieur Chavez envers notre Président, pourquoi votre insistance et celle de Mr Kouchner dans l'intervention du Président Bolivarien dans ce dossier ? Ce parti pris serait-il de mise vis-à-vis des affaires intérieures de la France ou de n'importe quel autre pays libre et souverain ? 3. Pourquoi n'ont pas été portées à la connaissance de l'opinion publique française avec la même ampleur que les déclarations tonitruantes de la famille Betancourt, les concessions infructueuses faites aux FARC par le gouvernement Uribe, dont la libération de 150 guérilleros et l'un de ses dirigeants en 2006 ? 4. Estimez-vous qu'un accord humanitaire doit forcément comporter une contrepartie aussi disproportionnée que l'abandon à un groupe terroriste de 800 km² de territoire et le destin de 110.000 personnes, tout cela à moins de 300 km de la 3ème ville la plus importante de notre pays ? 5. Pourquoi dans votre communiqué du 30 janvier avez vous déformé à volonté les mobiles et la façon dont a été organisée la marche du 4 février à laquelle plus de 10 millions de Colombiens ont participé pour dire NON AUX FARC ? Dans plus de 125 villes du monde où des colombiens et leurs amis ont manifesté leur rejet des FARC, la presse française est la seule à avoir présenté comme un fait avéré les propos mensongers d'Astrid Betancourt. C'est ainsi que ce moment historique de la Colombie est passé presque inaperçu en France. Où est la logique dans tout cela ? 6. Dernière question, quelle serait votre position vis-à-vis de la complexe situation colombienne si au lieu de vivre dans une France libre de groupes terroristes, vous étiez dans notre pays et vous subissiez les conséquences de la violence que nous frappe quotidiennement depuis plus de 40 ans, sans parler des victimes, la plupart des paysans ? Nous attendons vos réponses et vous remercions par avance de tenir compte des propos tenus dans cette lettre sans les déformer ni les utiliser à notre encontre. Nous restons persuadés que l'action conjuguée des citoyens colombiens et d'autres pays du monde sera décisive pour obtenir la libération des otages. Oeuvrons tous ensemble pour aider notre gouvernement dans cette noble cause. Merci. Clara Cardenas, Ma.Margarita Quillet, Ma. Clara Afanador, Maria Isabel Otalora ,Patricia O’Rourke
Sous-Commandant Marco Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Ouh le gros pavé Dans le marc … de café colombien bien sûr.
pankkake Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Excellent. Par contre je n'ai trouvé que deux blogs le mentionnant, pas de source originale
LaFéeC Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Croyez-vous qu'ils se donneront la peine de répondre ?
Quartier-maître Quentin Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Excellent. Par contre je n'ai trouvé que deux blocs le mentionnant, pas de source originale Pareil, mais ça m'a permis de connaître ce blog qui traite largement du sujet.
Taranne Posté 28 février 2008 Auteur Signaler Posté 28 février 2008 Nouvelles alarmantes d'Ingrid Betancourt, otage des Farc en ColombieAFP AFP - il y a 1 heure 41 minutes CARACAS (AFP) - Quatre otages des Farc, dont l'un est porteur de nouvelles alarmantes sur l'état d'Ingrid Betancourt, ont été libérés sans contrepartie mercredi par la guérilla marxiste en Colombie, avant d'être transférés au Venezuela pour y être remis au président Hugo Chavez. Mélanie Delloye, la fille de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, a dit jeudi être "extrêmement angoissée" après les nouvelles alarmantes sur l'état de santé de sa mère . "C'est extrêmement inquiétant, et je sais que le temps nous est vraiment compté. Maman est vivante, mais je ne sais pas pour combien de temps, et je sais qu'il faut qu'on la sorte de là le plus vite possible", a dit Mélanie Delloye à la radio RTL. "Donc je suis extrêmement angoissée de ce côté-là. J'espère que les Farc et le gouvernement colombien vont faire un accord humanitaire le plus vite possible", a-t-elle poursuivi. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont toutefois averti qu'elles attendaient désormais un retrait militaire pour procéder à toute nouvelle libération de prisonniers. L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a une hépatite B récurrente, a affirmé jeudi à l'AFP l'ex-mari de l'otage, aux mains de la guérilla des Farc depuis six ans et dont l'état de santé semble critique, selon le témoignage alarmant d'un otage libéré mercredi par les Farc. "On savait qu'elle avait déjà eu une hépatite et bien sûr elle est récurrente. Et nous savons que lorsque les hépatites reviennent, elles sont à chaque fois plus dangereuses", a expliqué Fabrice Delloye, confirmant les informations fournies par l'un des quatre otages libérés. Mercredi soir, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a demandé au chef des Farc, Manuel Marulanda, alias "Tirofijo", de transférer de toute urgence en lieu sûr la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue en otage par la guérilla colombienne depuis 2002 et qui est "dans une situation extrêmement difficile" selon l'un des otages libérés. Le président vénézuélien a expliqué qu'il allait envoyer un message par les canaux dont il dispose pour tenter d'obtenir la libération de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne parce qu'elle est "l'unique femme qui reste aux mains des Farc". Les ex-otages, quatre anciens parlementaires, ont été récupérés dans la forêt colombienne par des hélicoptères portant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avant d'être acheminés en jets à Caracas depuis la base vénézuélienne de Santo Domingo. Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem, qui ont retrouvé leurs proches au Venezuela, doivent être reçus par Hugo Chavez, auprès duquel la guérilla s'était engagée à remettre ses otages, en gage de reconnaissance de ses efforts de médiation. A son arrivée à l'aéroport de Caracas, M. Perez a donné à la presse des informations inquiétantes sur Ingrid Betancourt, affirmant qu'elle est soumise à des "conditions inhumaines" et se trouve dans une "situation extrêmement difficile". "Elle est très mal traitée par la guérilla. Cela il faut le dire au monde entier. La guérilla s'est acharnée contre Ingrid Betancourt et elle est dans des conditions inhumaines, entourée de gens qui n'ont rien fait pour lui rendre la vie agréable", a-t-il dit. Cet ancien otage indique avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février dernier l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne, enlevée le 23 février 2002. Il a entretenu en captivité une relation d'amitié avec Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident. Selon lui, "il faut d'une manière ou d'une autre réussir à ce que cette situation s'améliore, au moins pendant les jours qu'elle doit encore passer en captivité". "Elle est très mal, très malade, physiquement épuisée", a-t-il ajouté. Depuis janvier, les rebelles ont libéré six otages sans contrepartie. Le 10 janvier, Clara Rojas, ex-collaboratrice de Mme Betancourt, et la parlementaire Consuelo Gonzalez ont recouvré la liberté à la faveur d'une opération semblable. Les six otages libérés depuis le début de l'année font partie du groupe de 43 otages dits "politiques", dont trois Américains et Ingrid Betancourt, que les Farc ont proposé de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés. Dans un communiqué à la radio colombienne Caracol, les Farc ont exigé un retrait militaire dans les localités de Pradera et Florida (sud-ouest de la Colombie), un corridor d'approvisionnement stratégique dans les Andes, pour poursuivre les libérations, une condition toujours refusée juqu'ici par les autorités. Le président colombien Alvaro Uribea remercié Hugo Chavez pour ses efforts et souhaité que la guérilla libère tous ses otages. Le porte-parole de la présidence vénézuélienne, Jesse Chacon, a estimé que seule une "sortie négociée et politique" mettrait fin à la crise des otages, rejetant toute option militaire. La libération des quatre otages a été saluée comme une nouvelle "extrêmement positive" par les comités de soutien à Ingrid Betancourt. Le président français Nicolas Sarkozy a jugé que cet acte "positif" allait confirmer "sa détermination à travailler" pour la libération de tous les otages. Les Etats-unis se sont aussi montrés "reconnaissants", tout en qualifiant de "répréhensibles" les actions de la guérilla.
José Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Ingrid Betancourt serait pour une reconnaissance politique des FarcNOUVELOBS.COM | 29.02.2008 | 11:23 Selon l'un de ses ex-compagnons de détention, la franco-colombienne estime que les négociations pour les échanges d'otages en Colombie doivent se dérouler sous l'égide de la Convention de Genève. Selon l'un des ex-compagnons de détention d'Ingrid Betancourt, Luis Eladio Pérez, l'otage franco-colombienne des Farc estime que les négociations pour les échanges d'otages en Colombie doivent se dérouler sous l'égide de la Convention de Genève. Dans ce cas, toute discussion exigerait, en préalable, la reconnaissance politique de la guérilla des Farc. "Pour Ingrid, il existe des alternatives politiques, (…) l'échange doit être réalisé entre prisonniers de guerre en application de la Convention de Genève avec la condition primordiale que le président colombien Alberto Uribe reconnaisse le statut politique aux Farc", a affirmé Luis Eladio Perez, dans sa première conférence de presse à Caracas, jeudi 28 février, après sa libération. L'ancien otage rapportait des propos que lui a tenus la prisonnière des Farc le 4 février dernier alors qu'il se trouvait encore en captivité. Selon lui, Ingrid Betancourt insiste sur le fait que "les civils doivent être exclus du conflit afin de parvenir à une humanisation de la guerre". Le plan Chavez Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a lui un autre plan en tête. Il a proposé, jeudi, qu'un groupe de pays amis latino-américains reçoive des responsables colombiens et des Farc dans le but de négocier la remise en liberté de tous les otages détenus par la guérilla. "C'est une idée qui est en train de prendre forme au sein de ce groupe (de pays amis) capable de se former immédiatement et de recevoir un émissaire de Manuel Marulanda (chef des Farc) et un responsable colombien pour commencer à discuter de la libération de tous les otages", a déclaré le chef de l'Etat vénézuélien, dans un message téléphonique à la chaîne de télévision VTV. Seul obstacle : Alvaro Uribe Hugo Chavez a fait de cette option une priorité de son gouvernement après la libération des quatre otages des Farc. Son plan repose sur la création d'un groupe de pays de type "Contadora" (créé en 1983 pour faire face à la situation explosive en Amérique centrale). "Le secrétaire général de l'OEA (Organisation des Etats Américains), José Miguel Insulza, est d'accord et j'ai discuté récemment avec l'un de ses envoyés, l'ex-ministre des Affaires étrangères argentin, Dante Caputo", a annoncé Hugo Chavez. Le président vénézuélien compte sur le soutien du Brésil, de l'Argentine, de la France, de l'Equateur, de la Bolivie, de Cuba et de la Suisse. "Tous sont d'accord sauf (le président colombien Alvaro) Uribe", a-t-il souligné. Pas de nouvelle libération unilatérale Mercredi, quatre otages des Farc, dont Luis Eladio Pérez, ont été libérés sans contrepartie par la guérilla marxiste en Colombie. Transférés ensuite au Venezuela pour y être remis au président Hugo Chavez, ils ont fait part de l'état de santé alarmant d'Ingrid Betancourt, qui serait atteinte d'une hépatite B chronique. Depuis leur libération, les guérilleros ont exclu toute nouvelle libération unilatérale. Ils campent sur leurs anciennes positions : ils réclament un retrait militaire dans le sud du pays, afin d'échanger un groupe d'une quarantaine d'otages, dont Ingrid Betancourt, contre 500 guérilleros emprisonnés. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/…nce_politi.html Qu'elle crève dans la jungle auprès de ses mafieux amis terroristes. (Pour autant que les propos rapportés aient réellement été les siens.)
Minus Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Ouais! Et qu'ils la ravagent bien avant de lui faire exploser la cervelle!
Taranne Posté 29 février 2008 Auteur Signaler Posté 29 février 2008 Qu'elle crève dans la jungle auprès de ses mafieux amis terroristes. (Pour autant que les propos rapportés aient réellement été les siens.) En même temps, on voit mal ce qu'elle pourrait bien dire d'autre, les geôliers n'étant certainement jamais bien loin. Le plus écoeurant c'est qu'il se trouve des gens pour y donner foi et relayer passivement les demandes des FARC.
José Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 En même temps, on voit mal ce qu'elle pourrait bien dire d'autre… Se taire. Mais c'est très certainement le fond de sa pensée depuis toujours ; elle qui se vantait d'être équidistante entre les FARC et le gouvernement colombien.
LaFéeC Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Je n'arrive pas à comprendre comment peut-on espérer "humaniser" une guerre. Et je ne crois pas que la disparition d'IB puisse apporter quelque chose de bon.
José Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Je n'arrive pas à comprendre comment peut-on espérer "humaniser" une guerre. Quelle guerre ? Les FARC, c'est une entreprise criminelle de kidnapping, de racket et de trafic de drogues. Et je ne crois pas que la disparition d'IB puisse apporter quelque chose de bon. Un peu de calme médiatique ? La fin de la scandaleuse ingérence française dans la politique colombienne ? Finir de se voiler la face sur la nature des FARC ? Désolé, mais je n'arrive pas à avoir la moindre compassion pour cette femme qui s'est sciemment mise dans le merdier où elle se trouve.
Timur Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Quelle guerre ? Les FARC, c'est une entreprise criminelle de kidnapping, de racket et de trafic de drogues. La dernière activité n'a rien de criminelle. Désolé, mais je n'arrive pas à avoir la moindre compassion pour cette femme qui s'est sciemment mise dans le merdier où elle se trouve. +1.
José Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 La dernière activité n'a rien de criminelle. En elle-même non. Mais pour l'exercer, les FARC commettent des crimes.
LaFéeC Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Quelle guerre ? Les FARC, c'est une entreprise criminelle de kidnapping, de racket et de trafic de drogues. Je pensais à ça : Ingrid Betancourt insiste sur le fait que "les civils doivent être exclus du conflit afin de parvenir à une humanisation de la guerre". Un peu de calme médiatique ? La fin de la scandaleuse ingérence française dans la politique colombienne ? Finir de se voiler la face sur la nature des FARC ? Disons que si elle décède, Ulribe aura des soucis, Chavez sera un héros etc.. Bof. Désolé, mais je n'arrive pas à avoir la moindre compassion pour cette femme qui s'est sciemment mise dans le merdier où elle se trouve. Se mettre sciemment dans la merde n'est pas un crime, elle n'a tué personne. Et la campagne pour sa libération est menée par sa fille et d'autres, pas par elle. Désolée, mais si je n'éprouve pas de compassion pour elle, je n'éprouve pas non plus le désir qu'elle y passe.
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