Ash Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 «J'appelle simplement au plus grand calme», a-t-il dit avant d'ajouter qu'il comprenait la vive réaction de l'Equateur. «Aucun gouvernement ne peut accepter» une telle ingérence, a jugé Nicolas Sarkozy. Sauf quand elle émane de la France. Elle vous fait de ces plans d'envergure vous avez pas idée ! Demandez à maurice.b si vous ne me croyez pas.
Taranne Posté 6 mars 2008 Auteur Signaler Posté 6 mars 2008 Et encore, vous n'avez peut-être pas regardé C dans l'Air de ce soir…
LaFéeC Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Ca montre une dose d'inconscience et d'irresponsabilité qui, pour quelqu'un qui est chef d'état, fait froid dans le dos. Et pour un père !
h16 Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Et encore, vous n'avez peut-être pas regardé C dans l'Air de ce soir… Non, mais encore ?
Saucer Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Et encore, vous n'avez peut-être pas regardé C dans l'Air de ce soir… Agent Taranne au rapport ! Qu'a-t-on dit en substance chez Calvi ce soir-là ?
john_ross Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-f…id_article=2539 En conclusion il ne reste plus qu'a faire appel à Didier Julia
Harald Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-f…id_article=2539En conclusion il ne reste plus qu'a faire appel à Didier Julia Insoutenable. J'ai lâché l'affaire à 4' 53". Merci de m'avoir rappelé pourquoi je ne regarde plus la télé.
Saucer Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Insoutenable. J'ai lâché l'affaire à 4' 53". Merci de m'avoir rappelé pourquoi je ne regarde plus la télé. Tenu 6 min . Ce qui n'est pas rappelé encore une fois, c'est que les FARC ont eu 6 ans pour la libérer l'Ingrid, va-t-on imposer aux colombiens de cesser de combattre les FARC toutes ces années sous prétexte qu'un otage a de vagues relations avec la Fraônce ? Les US et d'autres pays ont eux aussi des ressortissants détenus par les FARC, ne soutiennent-ils pas Uribe ? Que les français soient munichois, c'est une chose, mais qu'ils aient le culot de faire la morale aux colombiens en leur sommant de céder à ces crapules des FARC (ce qui est exactement le but de ces prétendus négociations), ça me révolte. Décidément, pas un jour ne passe sans que je ne me sente un peu moins français.
Taranne Posté 6 mars 2008 Auteur Signaler Posté 6 mars 2008 http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-f…id_article=2539En conclusion il ne reste plus qu'a faire appel à Didier Julia La palme revient à l'ex-mari d'Ingrid, pour qui Uribe quoi qu'il fasse n'a qu'un seul but: empêcher la libération de Bétancourt. L'expert dont j'ai oublié le nom est en revanche assez pertinent la plupart du temps, notamment lorsqu'il rappelle que les colombiens n'ont pas exactement la même vision du conflit ni les mêmes priorités que nous.
Taranne Posté 7 mars 2008 Auteur Signaler Posté 7 mars 2008 Le Nicaragua annonce la rupture de ses relations avec la ColombieIl y a 11 heures MANAGUA, Nicaragua — Le président du Nicaragua Daniel Ortega a annoncé jeudi la rupture des relations entre son pays et la Colombie, en raison de l'opposition de Managua à l'opération colombienne en territoire équatorien qui a coûté la vie au numéro deux des FARC. M. Ortega a annoncé sa décision au côté de son homologue équatorien Rafael Correa, qui effectue actuellement une tournée dans la région afin d'obtenir le soutien de ses pairs. L'homme fort de Quito a estimé que son homologue colombien Alvaro Uribe avait agi comme si n'importe quel pays pouvait "intervenir où bon lui semble lorsque sa sécurité nationale est menacée", symbole d'une politique "dérangée et belliqueuse" selon lui. Arrivé jeudi soir au Panama, M. Correa a rencontré son homologue Martin Torrijos, estimant qu'il s'agissait d'une crise d'ampleur régionale. "Si aujourd'hui l'Equateur était bombardé parce que cet homme (Alvaro Uribe) disait qu'il s'y trouve une base des FARC (…), qu'est-ce qui l'empêcherait demain de prendre pour cible le Panama?", a-t-il lancé. Poursuivant le raisonnement de M. Correa, Daniel Ortega a ainsi déclaré que selon la logique de Bogota, "chaque pays d'Amérique Latine pourrait être en droit de bombarder la Colombie, qui abrite des paramilitaires et des trafiquants de drogue menaçant la stablité de la région tout entière". Le Nicaragua a toujours entretenu des relations diplomatiques tendues avec la Colombie en raison d'un différend opposant les deux pays au sujet de trois îles des Caraïbes, dont Managua et Caracas revendiquent la souveraineté. Le président Ortega a rappelé jeudi qu'il ne renouerait pas les liens avec la Colombie tant que la Cour internationale de justice de La Haye n'aura pas rendu de décision favorable au Nicaragua sur cette question.
Sous-Commandant Marco Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Si Daniel Ortega coupe ses relations avec la Colombie, je vais finir par considérer Uribe comme un homme de bien.
Ash Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Le Nicaragua a toujours entretenu des relations diplomatiques tendues avec la Colombie en raison d'un différend opposant les deux pays au sujet de trois îles des Caraïbes, dont Managua et Caracas revendiquent la souveraineté. Ou parce qu'ils mentent constamment au sujet des FARC.
john_ross Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Un chef des Farc abattu Un nouveau membre du secrétariat des Farc (organe dirigeant) Ivan Rios a été tué aujorud'hui par l'armée colombienne, a annoncé le bureau du procureur général. Source : AFP
Vestapoch Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 FARCFeds cite Miami link to guerrillas Colombia's leftist guerrilla group bought satellite phones and other equipment from businesses in Miami, federal authorities said. BY GERARDO REYES El Nuevo Herald Colombia's largest leftist guerrilla group purchased satellite phones and other communications equipment at shops in Miami and later used it to coordinate kidnappings, cocaine and armed deals, according to charges revealed last week in Washington. Calls made with the equipment -- used by the rebels over a five-year period -- were intercepted by U.S. and Colombian law enforcement authorities, according to the indictment. The surveillance allowed authorities to strike the hardest blow so far against the rebels' logistical network: 39 arrested last week in Colombia, nine of them requested in extradition to the U.S. The Federal indictment charges 11 commanders and collaborators of the Revolutionary Armed Forces of Colombia, or FARC, with supporting a terrorist group. It does not identify the contact that cooperated from Miami with the purchase of satellite phones and SIM cards. The businesses that sold these items have not been named in the injunction. There was enough trust between the FARC and their Miami contact that some of the orders were placed directly by the logistics coordinator for the Frente Uno division of the FARC, Nancy Conde Rubio. Conde, who was arrested on Feb. 2 in Colombia, even made calls to the Miami contact requesting technical support for some of the equipment. The FARC's Frente Uno is in charge of a group of high-profile hostages, among them the three American contractors that were kidnapped in February 2003, Thomas Howes, Keith Stansell and Marc Gonsalves. Satellite phones seem to be the Achilles heel of the FARC. In 2001, a DEA informant managed to sell four such devices to members of the FARC. The devices were previously rigged by the DEA, before being delivered in Panama, allowing federal agents to listen in on conversations and compile evidence to back up charges of drug trafficking brought against seven high-ranking FARC officials and 43 FARC commanders. The first transaction between the FARC and Miami, according to the indictment, took place in March of 2005, when Conde Rubio bought two broadband radios. A month later, Conde Rubio purchased a satellite phone and several SIM cards (a device used to store information in cellphones). In May the FARC received another satellite phone purchased in Miami. The FARC also bought GPS locators, compasses, transmitters and antennas. Almost all the deals were made through a clandestine telephone hub in Colombia that was run by two women identified as Ana Isabel Peña Arévalo and Luz Mery Gutiérrez. Both have been charged in the indictment. The busy clandestine communications hub was located in Villavicencio, Colombia's gateway to the eastern Amazon jungles and the capital of the province of Meta, which borders Venezuela. The indictment cites conversations obtained through wiretappings of satellite phones, leading to the assumption that the devices may have been manipulated by law enforcement authorities before being sold to the FARC. http://www.miamiherald.com/news/amer…ry/440897.html
Vestapoch Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Breaking News:The Leader of the FARC, "Ivan Rios" wasn´t killed in combat with the Colombian Army. Sources from the Colombian Radio Press said that his own man killed him, because the army pressure on them and the critical conditions on the terrain and the jungle. je ne suis pas sur de celle la, j'ai pas de source.
Vestapoch Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 yay, c'est confirme: Colombia says rebel leader Rios killed by own men07 Mar 2008 21:02:26 GMT Source: Reuters </SPAN>BOGOTA, March 7 (Reuters) - Colombian rebel leader Ivan Rios was killed this week by his own men, not in combat with security forces, as the army originally reported, Defense Minister Juan Manuel Santos said on Friday. Rios, the youngest man on the seven-member secretariat of the Revolutionary Armed Forces of Colombia, or FARC, and considered key to the group's future, was shot dead in Colombia's northwestern coffee-producing region. Six days earlier Colombian forces had sparked a diplomatic crisis by raiding Ecuadorean territory and killing the FARC's No. 2 leader Raul Reyes. The incident threatened to escalate into South America's first conventional war in more than a decade. (Reporting by Hugh Bronstein, editing by Jackie Frank) http://www.alertnet.org/thenews/newsdesk/N07356668.htm Colombia Says 2nd Rebel Leader KilledBy VIVIAN SEQUERA – BOGOTA, Colombia (AP) — A top rebel leader was killed by his own chief of security, who gave Colombian troops the leader's severed hand as proof, the defense minister said Friday. Ivan Rios was the second top rebel killed in a week, a major setback for the Revolutionary Armed Forces of Colombia, the country's largest rebel force. FARC spokesman Raul Reyes was killed Saturday in a cross-border raid in Ecuador that set off an international diplomatic crisis. "The FARC has suffered a new, major blow," Defense Minister Juan Manuel Santos said at a news conference. Santos said troops launched an operation designed to capture Rios on Feb. 17 after receiving tips that he was in a mountainous area of the western province of Caldas. On Thursday, he said, a guerrilla known as Rojas came to the troops with Rios' severed hand, laptop computer and ID, saying he had killed his boss. It was unclear what motivated Rojas to kill his boss. Santos did not say what happened to Rojas, and he did not take questions. The U.S. State Department has a standing bounty of $5 million for Rios' capture. THIS IS A BREAKING NEWS UPDATE. Check back soon for further information. AP's earlier story is below. BOGOTA, Colombia (AP) — A top rebel leader was killed by his own chief of security, who gave Colombian troops the leader's severed hand as proof, the defense minister said Friday. Ivan Rios was the second top rebel killed in a week, a major blow to the FARC, Colombia's largest guerrilla force. Rios was a member of the ruling secretariat of the Revolutionary Armed Forces of Colombia. The guerrilla force was already shaken by the death Saturday of its spokesman, Raul Reyes, in a cross-border raid by Colombian troops into Ecuador. The U.S. State Department had a standing bounty of $5 million for Rios, whose real name is Jose Juvenal Velandia. He has been charged with drug smuggling by the United States, and is on a U.S. Treasury Department list of terrorists and drug traffickers.
David Boring Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Moué ne nous laissons pas abuser par la propagande paramilitaire droitière. Il y a des explications plus logiques. Pour ma part je pense que ce brave homme s'est suicidé de dépit, en constatant qu'Uribe refusait la solution humanitaire raisonnable et démocratique de la négociation, compromettant ainsi le seul enjeu important de la région, la libération d'INNNGRIDEU BETONCOURRRE. Oui parce que bon faut être sérieux deux minutes, t'en connais toi des Colombiens ? Si ça les amuse d'organiser entre eux des stages surprise de survie dans la jungle et de marxisme appliqué, c'est leur problème, chacun sa culture, mais là on cause quand même d'une femme qui a été touchée par la grâce de la nationalité française et que ses enfants appellent "maman" !
Apollon Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Moué ne nous laissons pas abuser par la propagande paramilitaire droitière. Il y a des explications plus logiques. Pour ma part je pense que ce brave homme s'est suicidé de dépit, en constatant qu'Uribe refusait la solution humanitaire raisonnable et démocratique de la négociation, compromettant ainsi le seul enjeu important de la région, la libération d'INNNGRIDEU BETONCOURRRE. Oui parce que bon faut être sérieux deux minutes, t'en connais toi des Colombiens ? Si ça les amuse d'organiser entre eux des stages surprise de survie dans la jungle et de marxisme appliqué, c'est leur problème, chacun sa culture, mais là on cause quand même d'une femme qui a été touchée par la grâce de la nationalité française et que ces enfants appellent "maman" ! Envoie à un journal !
Boz Posté 7 mars 2008 Signaler Posté 7 mars 2008 Moué ne nous laissons pas abuser par la propagande paramilitaire droitière. Il y a des explications plus logiques. Pour ma part je pense que ce brave homme s'est suicidé de dépit, en constatant qu'Uribe refusait la solution humanitaire raisonnable et démocratique de la négociation, compromettant ainsi le seul enjeu important de la région, la libération d'INNNGRIDEU BETONCOURRRE. Oui parce que bon faut être sérieux deux minutes, t'en connais toi des Colombiens ? Si ça les amuse d'organiser entre eux des stages surprise de survie dans la jungle et de marxisme appliqué, c'est leur problème, chacun sa culture, mais là on cause quand même d'une femme qui a été touchée par la grâce de la nationalité française et que ses enfants appellent "maman" ! Giga-lol comme on dit par chez nous !
Saucer Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 Giga-lol comme on dit par chez nous ! Tu es un bot ?
José Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 En Colombie, tous derrière Alvaro Uribe !LE MONDE | 16.03.08 | 16h30 • Mis à jour le 16.03.08 | 16h30 Tous les samedis, il arpente le pays à l'écoute des petites gens. En contremaître efficace, il résout leurs problèmes les plus immédiats : la route à goudronner, l'égout à réparer, le centre de santé à construire. Les caméras filment, évidemment. Messianique et populiste, Alvaro Uribe dirige son pays comme il gérait son latifundium, et la méthode plaît. Pour l'immense majorité de ses compatriotes, il est "le meilleur président que la Colombie ait jamais eu". A Quito et à Caracas, le son de cloche est différent : le fidèle allié de George W. Bush est perçu dans les capitales équatorienne et vénézuélienne comme "un pion de l'empire", "un danger pour la région", voire "un mafioso" et "un allié des paramilitaires". La France, elle, comprend mal l'intransigeance du président colombien face aux guérilleros qui depuis plus de six ans détiennent Ingrid Betancourt en otage. Alvaro Uribe fuit la presse étrangère, passe des heures au micro des radios de quartier. Auprès de ses électeurs, il s'est forgé une image d'homme d'action qui prend des risques et assume ses responsabilités. Mais il s'est attiré les foudres d'un continent susceptible en matière de souveraineté territoriale en faisant bombarder, le 1er mars, un camp des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en territoire équatorien. En faisant abattre Raul Reyes, le numéro deux et négociateur des FARC, il a pris le risque d'exaspérer les médiateurs qui tentaient d'obtenir la libération des otages. "J'ai donné la priorité à l'efficacité militaire", a avoué le chef de l'Etat au cours d'une réunion informelle avec la presse. "Les risques étaient bien calculés", pavoisent aujourd'hui ses partisans. Les "uribistes" sont fermement convaincus que leur président a gagné sur tous les plans. Raul Reyes est mort et la crise diplomatique est jugulée ; Quito et Caracas se retrouvent sur la sellette, soupçonnés de complicité avec une organisation terroriste. La presse colombienne se fait l'écho de ce "triomphe" du président. Personne n'a entendu Nicolas Sarkozy rappeler que "la démocratie se doit de combattre le terrorisme en respectant les règles de la démocratie". Pour justifier une incursion hors de ses frontières, le président Uribe a invoqué la "légitime défense" et les besoins de la lutte antiterroriste. L'argument a pesé, évitant à la Colombie une condamnation par l'Organisation des Etats américains. "Mais c'est l'appui de Washington qui a été décisif", avoue un diplomate colombien. Le même craint que la formule du président Hugo Chavez : "La Colombie est devenue l'Israël de l'Amérique latine" n'ait fait mouche dans la région. "Alvaro Uribe n'a pas pu bombarder l'Equateur sans le feu vert des Etats-Unis", rappelle l'analyste Pedro Medellin. Les Américains sont soupçonnés de jouer la carte de l'affrontement régional pour déstabiliser M. Chavez, leur bête noire. Depuis la mise en place du Plan Colombie, en 2000, Bogota a reçu plus de 5 milliards d'aide militaire américaine. "Uribe est un leader. Il nous a rendu confiance. Depuis qu'il commande, tout va mieux", résume Hector Barragan, un camionneur qui se dit "furibiste" - adepte de la "furie uribiste". En six ans de pouvoir, le président n'est jamais passé sous la barre des 65 % d'opinions favorables. Il en était à 80 % à la veille de la crise diplomatique. "Et il doit maintenant en être à 110 %", ironise l'analyste Leon Valencia. L'union sacrée a en effet joué en faveur du président. Critiques, revers et scandales glissent. Cet "effet Teflon" à toute épreuve laisse perplexes les instituts de sondage et désole les anti-uribistes - il y en a. Même le scandale dit de la "parapolitique" a épargné jusqu'à présent Alvaro Uribe. Plus de 40 parlementaires de la majorité présidentielle ont été mis en examen pour avoir frayé avec les milices d'extrême droite, coupables d'innombrables crimes atroces. Vingt-deux d'entre eux sont sous les verrous. Le sénateur Mario Uribe, cousin et mentor du chef de l'Etat, pourrait bientôt les y rejoindre. "Personne n'est responsable de sa famille", rappellent non sans raison les "uribistes". José Obulio Gaviria, un des conseillers présidentiels les plus influents - considéré comme l'idéologue du régime - avait, lui, pour cousin germain Pablo Escobar, le grand patron du cartel de Medellin tué en 1993. Personne n'est responsable de sa famille. Les FARC restent les grands maîtres d'oeuvre de la popularité présidentielle. "Furibistes" et "anti-uribistes" sont d'accord sur ce point. Echaudés par le long et stérile processus de paix engagé par le président Andres Pastrana, les Colombiens ont élu en 2002 un président musclé pour en finir avec la guérilla. "Poigne de fer et grand coeur", disait le premier slogan de campagne d'Alvaro Uribe, triomphalement réélu quatre ans plus tard. Entre-temps, la "sécurité démocratique" a fait ses preuves : une paix précaire est revenue dans les campagnes, les axes routiers ont été sécurisés, le nombre d'homicides et d'enlèvements a diminué. Les statistiques officielles sont certes sujettes à caution. Mais, en politique, la confiance importe plus que les chiffres. Le chef de l'Etat reste convaincu que "le conflit armé n'est pas la conséquence de la pauvreté, il en est la cause". Toute réflexion sur les privilèges et les devoirs des nantis a disparu du discours politique. La politique sociale a été reléguée à un second plan. Priorité a été donnée à la protection des investissements privés et au budget militaire. Mais Alvaro Uribe, c'est aussi un style de gouvernement. Ni cocktails ni yacht pour ce président qui a su se forger une image d'homme pieux, austère et travailleur. Le chef de l'Etat se laisse rarement photographier au repos. Au cours d'une de ses innombrables visites officielles à Washington, il a été surpris en train de déjeuner dans un fast-food. Alvaro Uribe est originaire de la ville de Medellin, berceau de l'industrie nationale et des trafiquants de cocaïne. Dans les années 1970, il y fait de brillantes études de droit. Jeune promesse du Parti libéral, il démarre sa carrière politique à une époque où les compromissions entre la mafia et les élites locales étaient monnaie courante. En 1980, son père, éleveur de bétail, est assassiné par les FARC - le président se défend encore aujourd'hui de chercher vengeance. Pablo Escobar fait part de ses condoléances dans le journal. "Je n'ai jamais été l'ami de Pablo Escobar, même quand cela était à la mode", a assuré l'année dernière le chef de l'Etat. Virginia Vallejo, qui fut l'amante du mafioso, venait de raconter dans ses Mémoires les relations cordiales qu'entretenaient les deux hommes. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…l#ens_id=941502
etienne w Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 quelqu'un croit il encore que Bétancourt est vivante?
Ash Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 C'est leur plus gros magot, s'il devait ne rester qu'un otage en vie, ce serait elle.
Pierrot Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 C'est leur plus gros magot, s'il devait ne rester qu'un otage en vie, ce serait elle. Chez nous c'est un gros magot!!! Si notre cher Président venait à la libérer; il recevrait l'onction vitam eternam. Aprés tout elle a pris ses responsabilités malgré les nombreuses recommandations négatives; je serais tenter de dire que puisqu'elle y est qu'elle y reste!!!!!
h16 Posté 19 mars 2008 Signaler Posté 19 mars 2008 quelqu'un croit il encore que Bétancourt est vivante? Il faudrait faire des paris. Ca doit exister sur le net, ça, des paris sur la vie ou la mort d'otages. Et puis, c'est de très bon goût.
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