pankkake Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 J'attend de voir si la mère Bétencourt sera aussi ingrate que les autres, une fois le choc passé. Qui vivra verra. Elle était conne avant, elle le sera probablement après.
William White Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Enfin bref, le mécanisme de déni collectif de la réalité est à l'oeuvre. Y'a vraiment que les natios et les gauchos pour être capable de ça. J'attend de voir si la mère Bétencourt sera aussi ingrate que les autres, une fois le choc passé. Qui vivra verra. Les natios? Le Pen est le seul dirigeant politique français à avoir défendu Uribe et critiquer les méthodes françaises. D'ailleurs: jeudi 03 juillet 2008Libération d’Ingrid BETANCOURT Communiqué de Presse de Jean-Marie LE PEN : Jean Marie LE PEN et le Front National se réjouissent de la libération d’Ingrid Betancourt. Ils félicitent chaleureusement le Président Uribé, l’armée et le peuple colombien et espèrent que celui-ci obtiendra la libération de tous les otages des FARC et le retour de la sécurité en Colombie. Souvenirs, souvenirs: mardi 01 avril 2008Après l’ouverture à gauche, l’ouverture à l’extrême gauche … Communiqué de presse de Marine Le Pen François Fillon a affirmé dimanche sur TF1 et répète depuis que la "France est prête à accueillir des militants des Farc" pour obtenir la libération de la franco-colombienne Ingrid Bétancourt. Ce que le Premier ministre désigne par le terme de "militants", ce sont des terroristes appartenant aux Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui utilisent la terreur et la violence comme mode d’expression politique. Ils entretiennent une guérilla qui, depuis trente ans, a assassiné des dizaines de milliers de civils. Après François Mitterrand, qui avait accordé en son temps l’asile aux terroristes italiens d’extrême gauche, Nicolas Sarkozy veut se faire aujourd’hui le protecteur des miliciens marxistes de Colombie. Le Front National, qui souhaite évidemment la libération d’Ingrid Bétancourt, dénonce tout marchandage politique qui viserait à accueillir en France des terroristes, reconnus comme tels par l’Union européenne et par l’ONU, et placerait la France au ban des démocraties.
Roniberal Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 (ce qui est en soi est une bonne nouvelle, n'en déplaise aux esprits chagrins du forum) Tout à fait d'accord, j'ai souvent trouvé les réactions à ce sujet extrêmement déplacées par ici. Sinon, désolé, mais je trouve que le vent pro-Uribe souffle un peu trop fort sur ce forum. Faut-il rappeler que ce dernier et sa famille ont toujours été liés aux trafiquants de drogue et que sa responsabilité n'est pas moindre dans ce qui se passe aujourd'hui en Colombie?
pankkake Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Sinon, désolé, mais je trouve que le vent pro-Uribe souffle un peu trop fort sur ce forum. Faut-il rappeler que ce dernier et sa famille ont toujours été liés aux trafiquants de drogue Entre vendre de la drogue et prendre des otages, c'est quoi le pire ? Allons ?
Roniberal Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Entre vendre de la drogue et prendre des otages, c'est quoi le pire ? Allons ? Qui a tenté de faire une telle comparaison? Je m'étonne juste de la complaisance dont bénéficie Uribe en ces lieux.
William White Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 «Je veux d'abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie», a déclaré à la radio privée Caracol l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, quelques heures après sa libération par l'armée.«L'opération a été absolument impeccable», a ajouté Ingrid Betancourt. «Je crois (que ces libérations) sont un signal de paix pour la Colombie.» http://www.cyberpresse.ca/article/20080702…37/CPACTUALITES
Saucer Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 «Je veux d'abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie», a déclaré à la radio privée Caracol l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, quelques heures après sa libération par l'armée. [Libé,LeMonde…] Elle est très fatiguée, elle ne sait plus ce qu'elle dit. [/Libé,LeMonde…]
William White Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [Libé,LeMonde…] Elle est très fatiguée, elle ne sait plus ce qu'elle dit. [/Libé,LeMonde…] Dans le même précédent lien: L'ex-candidate à la présidentielle colombienne, qui semblait en bonne santé, est apparue radieuse au moment de ces retrouvailles qui ont mis fin à plus de six ans d'éloignement. Les cheveux tressés, elle portait des bottes en caoutchouc, un pantalon noir serré et un gilet de camouflage.
Wallace Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Elle a pris un sacré coup de vieux en tout cas.
pankkake Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Et bien sûr, les autres otages n'existent pas ; quand on n'a pas d'amis journalistes votre vie ne vaut rien.
Invité jabial Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Les natios? Le Pen est le seul dirigeant politique français à avoir défendu Uribe et critiquer les méthodes françaises. Je parle de déni collectif de la réalité, pas de critique d'Uribe.
Wallace Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 L'information est officielle c'est Nicolas Sarkozy qui à permis la libération de Betancourt, enfin officielle, selon le fils de Betancourt . http://www.lefigaro.fr/international/2008/07/03/01003-20080703ARTWWW00012-sarkozy-elle-est-en-bonne-sante.php je voudrais d'abord remercier le président français Nicolas Sarkozy d'avoir fait tout son possible, et d'avoir réussi, enfin, vraiment, à arriver enfin à la libération de maman…
Rincevent Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Elle a pris un sacré coup de vieux en tout cas. Pas autant que les personnages de Sex and the City entre la série et le film.
h16 Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Le seul point positif, c'est qu'à priori les politiciens français ne vont pas pouvoir se vanter d'y être pour quelque chose. Tu parles. Avec Photoshop, Sarkozy en treillis, c'est possible.
h16 Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Qui a tenté de faire une telle comparaison? Je m'étonne juste de la complaisance dont bénéficie Uribe en ces lieux. Complaisance ? Qui est allé sur place sortir les otages ? Sarko ? Chavez ? Qui disait depuis le début qu'il fallait faire preuve de fermeté et non de diplomatie ? Sarko, Chavez ? Qui a proposé d'accueillir ces minables trous du cul de FARCS en France ? Uribe ? Dans le même précédent lien:L'ex-candidate à la présidentielle colombienne, qui semblait en bonne santé, est apparue radieuse au moment de ces retrouvailles qui ont mis fin à plus de six ans d'éloignement. Les cheveux tressés, elle portait des bottes en caoutchouc, un pantalon noir serré et un gilet de camouflage. Oui, mais pas de gilet jaune fluo ! Bordel ! Collez la moi au trou !
Harald Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Qui a tenté de faire une telle comparaison? Je m'étonne juste de la complaisance dont bénéficie Uribe en ces lieux. Si reconnaître que le seul discours à tenir, la seule attitude à adopter, c'est Uribe qui les a tenus et bien bast, je veux bien être complaisant.
G7H+ Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Bande de mauvaises langues ! http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…#ens_id=1065710 sur Le Monde.fr LE MONDE | 03.07.08 | 09h04 Bogota, correspondante URIBE Alvaro Uribe vient de remporter une éclatante victoire. Ce président à poigne qui, depuis six ans, livre une guerre sans merci aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) a obtenu le plus prisé des trophées : Ingrid Betancourt, libérée par l'armée sans verser une goutte de sang. De son ton froid et sans sourire, le chef de l'Etat colombien a célébré ce succès au cours d'une brève allocution télévisée, mercredi soir 2 juillet. Alvaro Uribe a gagné contre les familles des otages et contre les comités de soutien à Ingrid Betancourt, qui le suppliaient de céder aux exigences des FARC pour négocier la libération des prisonniers. Il a donné raison à son armée, qui voyait dans le principe même de pourparlers avec la guérilla un renoncement. Les familles des séquestrés avaient toujours dénoncé les risques que ferait courir aux otages une opération militaire, les guérilleros ayant ordre d'exécuter leurs "prisonniers" en cas d'intervention de l'armée. Et les FARC ont mis leur menace à exécution. Vingt-et-un séquestrés ont ainsi été assassinés : 10 en avril 2003, au cours d'une intervention mal planifiée de l'armée; et 11 autres, tués en juin 2007, sans que l'armée y soit pour rien, un affrontement involontaire entre deux bataillons de la guérilla ayant conduit a une bavure meurtrière. Les familles des otages – les proches d'Ingrid Betancourt en tête – n'ont jamais ménagé leurs propos contre ce chef de l'Etat plus soucieux de triomphes militaires que d'accords humanitaires. "Je vous hais !", lui avait lancé Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt. Le désespoir l'avait même conduite à déclarer, récemment, qu'elle faisait "plus confiance aux FARC qu'au président de la République". Alvaro Uribe triomphe également contre tous les intermédiaires qui se sont essayés à la médiation avec les FARC, et notamment la France qui, depuis six ans, n'a pas ménagé ses efforts – et probablement ses promesses – pour parvenir à la libération d'Ingrid Betancourt et n'a jamais rien obtenu de ces guérilleros intransigeants. OPINION PUBLIQUE ACQUISE Arrivé tardivement dans le jeu, le président vénézuélien Hugo Chavez a, lui, obtenu, au début de l'année, la libération de six otages, leur infinie reconnaissance et quelques lauriers diplomatiques. Mais Alvaro Uribe a, cette fois, pris sa revanche contre son bouillant voisin. A en croire les sondages, l'opinion publique a toujours été acquise à la ligne dure du chef de l'Etat. Alvaro Uribe, qui a fait de la sécurité et de la lutte antiterroriste un programme de gouvernement, a gagné ses galons et ses 84 % de popularité à la guerre. La pacification du pays est loin d'être totale, mais elle garantit à l'actuel président le soutien de ses électeurs, convaincus que la guérilla n'a jamais eu la moindre intention de négocier quoi que ce soit. "Les FARC sont les premières responsables de la réélection, en 2004, d'Alvaro Uribe et de sa popularité", explique le sénateur Gustavo Petro. Toute l'opposition colombienne, de la gauche aux libéraux, s'en désole. Sur la scène internationale, le drame des otages contribuait à ternir l'image de ce président si apprécié par ses compatriotes. La spectaculaire libération d'Ingrid Betancourt ne peut que lui apporter un ballon d'oxygène. Mais fera-t-il oublier les scandales qui éclaboussent le gouvernement, à commencer par celui de la "parapolitique" qui a conduit sous les verrous une trentaine de parlementaires de la majorité présidentielle, soupçonnés de liens passés avec les milices d'extrême droite ? Des dizaines d'otages sont encore aux mains de la guérilla dans la jungle. A la tête d'une association de familles d'otages, Marleny Orejuela considère que "si Alvaro Uribe avait accepté de négocier un accord humanitaire, tous les otages auraient peut-être été libérés". Elle ne peut retenir un soupir de découragement : "Maintenant qu'Ingrid Betancourt a été libérée, qui, dans le monde, va se soucier des autres ?" Marie Delcas
Harald Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Bande de mauvaises langues !http://www.lemonde.fr/ameriques/article/20…#ens_id=1065710 Bel article où l'on peut voir que la connerie serait héréditaire, à ceci près que la maman semble d'un calibre hors norme.
LeSanton Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Ecolo a accueilli l'annonce de la libération d'Ingrid Betancourt, après plus de six ans de captivité, "avec une grande émotion", a indiqué Marie Nagy, députée fédérale Ecolo. La députée espère qu'Ingrid Betancourt "reprendra le flambeau et continuera à se battre"."Elle est une figure d'espoir pour le peuple colombien, une figure emblématique de la résistance", rappelle Marie Nagy. Ecolo tient à s'associer à la joie des comités citoyens qui ont soutenu Ingrid Betancourt durant six ans et demi, a encore indiqué Marie Nagy. La fine fleur de l'intelligence belge, sans nul doute…mon Dieu que cette dame est bête!
José Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 …je trouve que le vent pro-Uribe souffle un peu trop fort sur ce forum. Un mec qui a fait décoller l'économie de son pays via une plus grand libéralisation, qui a fortement réduit les dépenses de l'État, qui a défendu mieux que n'importe lequel de ses prédécesseurs l'État de droit, qui dit merde à Sarko, etc. Oui, je le trouve très positif, comme 80% de la population colombienne. Même si quelque cousin de sa famille est lié aux narcotraficants. Sinon, pour rappel : les FARC, c'est 300 enfants séquestrés depuis 1996, c'est 6.140 enfants soldats tués lors des combats et encore 13.000 autres enrôlés, généralement de force. http://www.libertaddigital.com/noticias/kw…1276333945.html
free jazz Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Un mec qui a fait décoller l'économie de son pays via une plus grand libéralisation, qui a fortement réduit les dépenses de l'État, qui a défendu mieux que n'importe lequel de ses prédécesseurs l'État de droit, qui dit merde à Sarko, etc. Oui, je le trouve très positif, comme 80% de la population colombienne. Même si quelque cousin de sa famille est lié aux narcotraficants. Un bilan positif en effet, qui porte à le créditer d'un préjugé favorable. J'ai tendance moi aussi à être spontanément pro-Uribe, malgré ma défiance indécrottable envers les politiciens. J'admire la taille des bourses du bonhomme et son intelligence, qui tranche avec les compromissions de notre Sarko envers Chavez et les terroristes. Mais que penser de l'accusation de Roniberal, selon laquelle il aurait favorisé les oligarchies de narcotrafiquants soutenues, paraît-il, par les milices paramilitaires dont les organisations pour les droits de l'homme dénoncent les crimes?
h16 Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 J'admire la taille des bourses du bonhomme et son intelligence, qui tranche avec les compromissions de notre Sarko envers Chavez et les terroristes. C'est le moins que l'on puisse dire.
Sous-Commandant Marco Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Bravo à Uribe! J'en profite aussi pour rappeler que, contrairement à ce que laissent penser les borborygmes des bobos rose-fuchsia, l'opération de libération d'Ingrid Bétancourt ne fut pas une opération de force mais une infiltration d'une grande finesse. Ce fut la vraie diplomatie en action, celle qui a pour but de défendre les êtres humains et leur liberté par la persuasion, plutôt que la fausse diplomatie-blabla qui est célébrée par les mollusques franchouilles.
Apollon Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 sa responsabilité n'est pas moindre dans ce qui se passe aujourd'hui en Colombie? La déroute des farc ? la libération des otages ? Un mec qui a fait décoller l'économie de son pays via une plus grand libéralisation, qui a fortement réduit les dépenses de l'État, qui a défendu mieux que n'importe lequel de ses prédécesseurs l'État de droit, qui dit merde à Sarko, etc. Oui, je le trouve très positif, comme 80% de la population colombienne. Même si quelque cousin de sa famille est lié aux narcotraficants. +1, d'autant plus que pour le moment il y a plus de soupçons que de réelles preuves. Et à supposer que ce soit vrai, est-ce que l'alternative serait préférable ? Vu Chavez à côté, les Farc dedans, tout porte à croire que non. PS : je n'ai pas tilté sur le coup mais rétrospectivement ça me semble évident. IB est habillée d'un treillis pour bien rappeler qui l'a libérée et prévenir les ingratitudes des amis autoproclamés ou pas de celle-ci.
José Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 …que penser de l'accusation de Roniberal, selon laquelle il aurait favorisé les oligarchies de narcotrafiquants soutenues, paraît-il, par les milices paramilitaires dont les organisations pour les droits de l'homme dénoncent les crimes? Le problème des paramilitaires financés par la drogue est antérieur à Uribe, qui, lui, est le premier à avoir réussi à commencer à les désarmer. Bien sûr, il ne les a pas fait crucifier comme le réclament les gauchos du monde entier ; mais, par exemple, il en a bien fait extrader plusieurs dizaines vers les États-Unis ; d'autres sont bien en taule, etc. Même si l'on pourrait faire beaucoup mieux, Uribe est le meilleur qui soit arrivé à la Colombie en matière de droit et de justice depuis des lustres. Et ce n'est pas pour rien que la population le plébiscite à plus de 80%.
William White Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Il faut aussi ajouter que la Colombie n'a pas à rougir de son président par rapport aux autres pays de la région.
LeSanton Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Dans le figaro. Le coup de bluff de l'armée colombienne Comment l'armée et les services de renseignements colombiens ont-ils réussi à tromper l'un des groupes les plus paranoïaques au monde ? Décryptage d'un plan qui s'est déroulé sans accroc. « Opération digne d'un film », « grande épopée épique »… Les autorités colombiennes n'ont pas de mots assez forts pour qualifier leur succès, après la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages des Farc. Un ingrédient fait pourtant défaut pour en faire un blockbuster hollywoodien : des fusillades. Alvaro Uribe, le président colombien, l'a souligné à plusieurs reprises : pas une balle n'a été tirée durant l'opération, et personne n'a été blessé. « Jamais nous n'avons improvisé », déclare-t-il pour expliquer le succès inespéré d'une opération minutieuse menée par une armée moderne et efficace. […] http://www.lefigaro.fr/international/2008/…colombienne.php Rappel : on ne cite que des extraits d'articles du Figaro. Merci. Ingrid Betancourt raconte sa libération AFP .L'ex-otage évoque les «conditions surréalistes» de sa libération par l'armée colombienne. «Les conditions de nos libérations ont été complétement surréalistes», a lancé Ingrid Betancourt avant d'en faire le récit. «Nous étions levés depuis cinq heures du matin, a-t-elle indiqué. Ils (les geôliers des Farc) nous avaient demandé de ranger nos affaires et ils nous ont fait attendre toute la matinée en nous disant qu'ils ignoraient ce qui allait se passer». Selon le déroulement de cette opération présenté par le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos, l'armée avait infiltré des hommes parmi les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-marxistes) chargés de surveiller les otages. Ces derniers étaient parvenus à faire croire aux geôliers des Farc que des dirigeants de l'état-major des rebelles voulaient rencontrer les otages et qu'il fallait dans cet objectif les regrouper. «Une heure avant que les hélicoptères n'arrivent, j'ai parlé avec le commandant (des Farc) Asprilla et il m'a dit que nous allions tous monter dans un hélicoptère et que nous irions dans un endroit qu'il ne connaissait pas pour parler avec un dirigeant des Farc. Asprilla pensait qu'il s'agissait d'Alfonso Cano (le nouveau chef des rebelles)», a-t-elle dit. «Quelque chose d'étrange» «Quand les deux hélicoptères blancs sont arrivés, et je dois confesser que j'ai ressenti quelque chose d'étrange parce que normalement lorsque nous entendions les hélicoptères arriver nous sortions en courant pour nous cacher. Et cette fois ils étaient devant nous et nous attendions tranquillement qu'ils atterrissent», a indiqué Ingrid Betancourt, vêtue d'un treillis militaire et les cheveux noués sur la nuque. Un seul des deux hélicoptères s'est posé, selon les militaires colombiens, et le second est reparti. «Quand les passagers de l'hélicoptère sont descendus, a-t-elle poursuivi, la confusion a été totale. C'étaient des membres des Farc, ils étaient avec eux, certains même avaient des chemises à l'effigie du Che Guevara». Le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla a pour sa part révélé que seul l'hélicoptère utilisé pour la libération avait à son bord deux pilotes, deux navigateurs militaires ainsi que neuf membres des forces spéciales. «Nous sommes montés à bord avec beaucoup de difficulté car ils nous avaient lié les mains, ce qui était humiliant, puis après être montés ils nous ont attaché les pieds (….). Ils ont alors fermé les portes de l'hélicoptère, et tout à coup j'ai vu le commandant (Farc) nu au sol. Je n'ai pas même ressenti de bonheur à ce moment», a ajouté l'ex-otage soulignant que ce guérillero l'avait personnellement humiliée à de nombreuses reprises pendant sa captivité. «Comme dans un film» «Après avoir neutralisé les deux commandants Farc qui étaient montés avec nous dans l'hélicoptère, le chef de l'opération a crié: 'Nous sommes l'armée nationale, vous êtes libres '. A ce moment, nous avons ri, sauté de joie, je pensais que c'était un miracle». «L'opération militaire de l'armée de mon pays a été parfaite», a conclu l'ancienne candidate présidentielle des verts qui a rendu hommage au président colombien colombien Alvaro Uribe. Le ministre de la Défense Santos a estimé que cette opération de sauvetage des otages s'était déroulée «comme dans un film». De son coté, le général Padilla a, dans un discours public, précisé qu'au cours de l'opération de libération «il n'y a pas eu un seul tir, pas un seul blessé». .
Hobbart Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Il faut aussi ajouter que la Colombie n'a pas à rougir de son président par rapport aux autres pays de la région. C'est vrai qu'entre Chavez, Morales et Ortega, le pauvre Uribe n'a pas à craindre de débordement sur sa droite. Tiens, au fait, toujours pas de réaction officielle (et personnelle) du gros Hugo ?
Astha Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Tiens, au fait, toujours pas de réaction officielle (et personnelle) du gros Hugo ? Il doit être parti dans la jungle pour essayer de libérer quelqu'un lui aussi, après tout il doit se dire qu'Uribe avec sa politique en est capable alors pourquoi pas lui
William White Posté 3 juillet 2008 Signaler Posté 3 juillet 2008 Rama Yade estime que "la pression internationale, ça marche", alors qu'elle a totalement et lamentablement échoué en Colombie, et que c'est la pression politique et militaire du gouvernement Uribe depuis 6 ans qui est à l'honneur aujourd'hui. Secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme d'un gouvernement qui était prêt à recevoir les Farc, elle devrait se taire.
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