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Ken et Barbie


Chitah

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Olivier Besancenot irait "bien au pouvoir" avec le cinéaste Ken Loach

PARIS (AFP) - "J'irais bien au pouvoir avec Ken Loach!": le leader de la LCR Olivier Besancenot a fait cet aveu en plaisantant au cinéaste britannique, lors d'un dialogue diffusé mercredi sur France Inter, où ils ont partagé les mêmes convictions.

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Interrogé sur son éventuelle participation à un gouvernement, le leader révolutionnaire a lancé: "j'irais bien au pouvoir avec Ken Loach! Ce serait autre chose".

Le réalisateur, dont le film "It's a free world" sort cette semaine en France, avait appelé à voter pour le jeune trotskyste à la présidentielle.

Besancenot lui demande si des faits réels ont inspiré ce film sur Angie, jeune femme licenciée qui fonde à Londres une agence d'intérim pour des travailleurs sans papiers qu'elle va exploiter.

Le cinéaste a essayé "de montrer la logique économique derrière cette exploitation": le manque de sécurité des travailleurs, avec des "conséquences désastreuses pour les familles et les travailleurs", "l'écroulement des pays après Staline", avec des gens obligés "pour faire vivre leurs familles, de quitter leur pays".

Le leader d'extrême gauche juge que "dans la loi de la jungle, on est obligés de manger l'autre pour s'en sortir".

Pour le cinéaste, "le système oppresse les gens", le capitalisme "est en train de détruire la terre". "On ne peut laisser Bush, Blair, et même votre Président imposer un système qui est profondément injuste", lance-t-il.

Alors qu'il estime qu'"il n'y a plus de gauche en Angleterre qui soit contre les privatisations, qui s'oppose aux guerres impérialistes, aux agressions américaines…", "Olivier" fait partie pour lui des "gens qui ont toujours des principes".

Interrogé sur la jeunesse dans ce film, Besancenot raconte une anecdote. A Villiers-le Bel (Val d'Oise), banlieue marquée par de graves incidents en novembre, un "très jeune" lui a dit : "Le passé est pas bien, le présent est tragique, et --en me regardant bien dans les yeux, il m'a dit- heureusement, il y a pas d'avenir".

"Quand on entend ça, on comprend qu'à la fois, quelqu'un de révolté ca peut aboutir au meilleur comme au pire. Le sens de mon engagement, c'est de faire en sorte que la révolte aboutisse à quelque chose de positif".

"C'est un récit extraordinaire", commente Ken Loach.

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Angie, jeune femme licenciée qui fonde à Londres une agence d'intérim pour des travailleurs sans papiers

Dit comme ca on dirait un film agoriste genialissime :icon_up:

Posté

Ouais même si je ne partage pas les idéaux et les opinions politiques de Ken Loach, ça n'empêche que c'est un cinéaste que j'apprécie énormément. J'ai vu pas mal de ses films et aucun ne m'a déçu, il a le secret pour mettre sur pieds des portraits d'antihéros touchant qui évolue tant bien que mal dans la société moderne. Bref qu'est ce que vous pensez de ses oeuvres ?

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Ken Loach m'ennuie profondément. A côté, le crachin breton sur la lande dévastée fait figure de feux d'artifice festif et primesautier.

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J'ai vu Bread and Breakfast (titre ?). J'ai trouvé ça terriblement ennuyeux, du non-cinéma, presque :/

Bread and Roses tu veux dire ? Effectivement dans ceux que j'ai vu c'est le moins bon selon moi. Après dire que c'est du non-cinéma je trouve ça un peu stupide, je te conseille Land and Freedom sur la guerre d'Espagne qui est un trés bon film ou encore le Vent se Lève qui était vraiment bon également

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Oui bread and roses. J'ai dit du non-cinéma, car on aurait dit un documentaire-fiction, et le sujet ne m'interpellait vraiment pas, il tient plus du fait divers qu'autre chose. Je n'attends pas ce genre de productions réalistes et plates au cinéma.

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Ken Loach, le cinéaste dont le fond de commerce est de produire le film social en anglais annuel pour lequel les profs d'anglais pourront emmener leur classe afin d'aiguiser "leur esprit critique".

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Ken Loach, le cinéaste dont le fond de commerce est de produire le film social en anglais annuel pour lequel les profs d'anglais pourront emmener leur classe afin d'aiguiser "leur esprit critique".

Tellement vrai…

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Ken Loach, le cinéaste dont le fond de commerce est de produire le film social en anglais annuel pour lequel les profs d'anglais pourront emmener leur classe afin d'aiguiser "leur esprit critique".

C'est clair qu'il y a de ça, mais ça empêche pas qu'il a fait de trés bons films.

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quand je vous lis, je repensse aux frères Dardenne. Leur films sont de vrais documentaires fiction, plus fiction que documentaire. des histoires dramatique comme plus personne n'en vit aujourd'hui, c'est un peu comme si on retapait le scénario de germinal sur Londre en 2008.

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quand je vous lis, je repensse aux frères Dardenne. Leur films sont de vrais documentaires fiction, plus fiction que documentaire. des histoires dramatique comme plus personne n'en vit aujourd'hui, c'est un peu comme si on retapait le scénario de germinal sur Londre en 2008.

Exactement. Il fait partie de toute une clique qui s'ingénie à trouver le plus triste, le plus déprimant ou le plus socialement glauque pour en faire des longs métrages prétendument socialement vrais. Le but de ce cinéma n'est alors plus de faire réfléchir, mais de faire chialer dans les chaumières.

Pour moi, ces cinéastes sont exactement dans la même classe que ceux qui font des films d'horreur (d'ailleurs, les budgets sont étrangement similaires).

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