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Les instits, les pauvres instits ont de grandes douleurs


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Madelin ? Le Pen ? D'Estaing ?

Question de degré, mais franchement, Madelin a le nez tordu et les paupières tombantes. Le Pen fait rire. Giscard, il est vrai, fait pitié. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Il a fait le clown et rire, dans le temps.

Posté

Sur les nombreuses banderoles on pouvait lire "une autre répartition des richesses" ou encore "défendons nos salaires".

Ok pour plus de solidarité mais plus de solidarité public-privé.

Invité Arn0
Posté
So what? Même ainsi, leurs conditions de vie n'ont rien de misérable ni de catastrophique. Tu ne trouves pas odieux d'entendre pleurnicher une bonne femme qui ne gagne "que" 2100 euros par mois, alors que plein de gens (qui n'ont pas accès aux médias, eux) touchent à grand-peine la moitié?
C'est toujours normal de vouloir gagner plus. Après pleurnicher à la télé c'est un manque de dignité, mais ce serait tout aussi vrai si elle était smicarde.
Posté
C'est toujours normal de vouloir gagner plus. Après pleurnicher à la télé c'est un manque de dignité, mais ce serait tout aussi vrai si elle était smicarde.

Mouais bon, la smicarde au moins aurait des raisons un peu plus objectives de se plaindre.

Posté
En fait il illustre parfaitement le mot de Coluche à propos des politocards : "bons à rien mais prêts à tout".

Decidement Coluche a inventé un paquet de bonnes phrases sur les politicard, il faudrait faire un petit receuil …

CITATION(Taranne @ 25-Jan-08, 13:31) post_snapback.gifSo what? Même ainsi, leurs conditions de vie n'ont rien de misérable ni de catastrophique. Tu ne trouves pas odieux d'entendre pleurnicher une bonne femme qui ne gagne "que" 2100 euros par mois, alors que plein de gens (qui n'ont pas accès aux médias, eux) touchent à grand-peine la moitié?

De toute maniere il y a toujours un coté immorale aux revendications de hausses de salaires des fonctionnaires vu qu'ils sont payés par indirectement par des gens captifs

Posté
De toute maniere il y a toujours un coté immorale aux revendications de hausses de salaires des fonctionnaires vu qu'ils sont payés par indirectement par des gens captifs

Pourquoi indirectement ?

Invité Arn0
Posté
Mouais bon, la smicarde au moins aurait des raisons un peu plus objectives de se plaindre.

On pourrait reformuler ta phrase ainsi :

So what? Même ainsi, leurs conditions de vie n'ont rien de misérable ni de catastrophique. Tu ne trouves pas odieux d'entendre pleurnicher une bonne femme qui ne gagne "que" 1000 euros par mois, alors que plein de gens (comme les rmistes qui n'ont pas accès aux médias, eux) touchent à grand-peine la moitié?

On trouve toujours plus malheureux que soi, à mon avis c'est pas le problème.

Posté
On pourrait reformuler ta phrase ainsi :

So what? Même ainsi, leurs conditions de vie n'ont rien de misérable ni de catastrophique. Tu ne trouves pas odieux d'entendre pleurnicher une bonne femme qui ne gagne "que" 1000 euros par mois, alors que plein de gens (comme les rmistes qui n'ont pas accès aux médias, eux) touchent à grand-peine la moitié?

On trouve toujours plus malheureux que soi, à mon avis c'est pas le problème.

On notera cependant qu'à 2100€ par mois, elle se trouve très nettement au dessus de la moyenne nationale, alors qu'à 1000€, on est en dessous. Le fait que le RMIste ne travaille pas pour gagner son argent devrait également entrer en ligne de compte quand on compare les malheurs des uns à ceux des autres.

Invité Arn0
Posté
On notera cependant qu'à 2100€ par mois, elle se trouve très nettement au dessus de la moyenne nationale, alors qu'à 1000€, on est en dessous.
Ouais mais on est nettement au dessus de la moyenne internationale. Franchement l'intérêt de toutes ces comparaisons m'échappe totalement.
Posté
Ouais mais on est nettement au dessus de la moyenne internationale. Franchement l'intérêt de toutes ses comparaisons m'échappe totalement.

En fait, l'homme est ainsi fait qu'il lorgne toujours chez le voisin pour estimer l'équité des différents partages ayant eu lieu. Il se trouve même que c'est un comportement développé très tôt dans l'évolution puisque les chimpanzés également se comportent de la sorte. Les enfants, très tôt, découvre les notions de justice et d'équité.

Mais posséder la notion et tenter la comparaison ne veut pas dire que le jugement soit impartial ni même proche de la réalité.

Comme tu le dis, il suffit de changer de référentiel pour se sentir tout de suite plus nanti que tant d'autres. Je me félicite moi-même souvent d'avoir eu la chance de naître en france à notre époque plutôt qu'il y a quelques siècles, ou même, tout simplement aujourd'hui, mais quelquepart au fin fond de la Chine, par exemple.

Mais cette capacité de relativisation n'est apparemment pas à la portée du premier fonctionnaire venu.

Donc, notre brave dame, tout occupée à ses petits tracas quotidiens qu'elle pense pouvoir réduire avec plus d'argent, se compare, non pas à l'immense majorité des gens qui, rien qu'en France et aujourd'hui, ne disposent pas d'autant de ressources qu'elles, mais aux patrons du CAC40 qui ne représentent pas le millème de la population (française.)

Quoi qu'on lui donne, cette femme mourra aigrie de jalousie sans comprendre ce qui fait sa chance.

Quant à nous, si nous devons comparer sa situation pour juger la validité de ses demandes, il nous faut bien choisir un référentiel. Celui-ci ne peut être que la France d'aujourd'hui, puisque c'est ici est maintenant qu'elle vit. Comparer sa situation à un Zimbabwéen illéttré n'aurait pas de sens. Donc, c'est au français d'aujourd'hui qu'on peut la comparer. Mais quels français ? Ceux qui travaillent, bien sûr. Car on ne peut pas raisonnablement demander que les situations des travailleurs soient identiques à celles des RMIstes, par exemple.

Et c'est ainsi qu'on s'aperçoit, ô stupeur, que cette dame gagne beaucoup plus que la moyenne de ceux avec qui on peut logiquement la comparer.

Le comble, d'ailleurs, c'est qu'elle essaie d'attendrir ceux qui, donc, sont moins bien lotis qu'elle afin qu'il paient de leur poche l'accroissement de ses revenus, augmentant d'autant la différence initiale.

Il y en a qui ne manquent pas de toupet.

Invité Arn0
Posté
Le comble, d'ailleurs, c'est qu'elle essaie d'attendrir ceux qui, donc, sont moins bien lotis qu'elle afin qu'il paient de leur poche l'accroissement de ses revenus, augmentant d'autant la différence initiale.

Il y en a qui ne manquent pas de toupet.

Dis comme cela je suis parfaitement d'accord.
Posté
Quant à nous, si nous devons comparer sa situation pour juger la validité de ses demandes, il nous faut bien choisir un référentiel. Celui-ci ne peut être que la France d'aujourd'hui, puisque c'est ici est maintenant qu'elle vit. Comparer sa situation à un Zimbabwéen illéttré n'aurait pas de sens. Donc, c'est au français d'aujourd'hui qu'on peut la comparer. Mais quels français ? Ceux qui travaillent, bien sûr. Car on ne peut pas raisonnablement demander que les situations des travailleurs soient identiques à celles des RMIstes, par exemple.

Et c'est ainsi qu'on s'aperçoit, ô stupeur, que cette dame gagne beaucoup plus que la moyenne de ceux avec qui on peut logiquement la comparer.

Pour que ta comparaison soit equitable, il aurait fallu qu'elle prenne le niveau d'etude en compte, en general on compare les salaires a niveau d'etude equivalent. Et la elle n'est pas forcement bien lotie.

Sinon je suis d'accord avec arn0, ces comparaisons ne servent a rien. Si elle s'estime lesee, elle peut faire un autre travail.

Posté
Pour que ta comparaison soit equitable, il aurait fallu qu'elle prenne le niveau d'etude en compte, en general on compare les salaires a niveau d'etude equivalent. Et la elle n'est pas forcement bien lotie.

Sinon je suis d'accord avec arn0, ces comparaisons ne servent a rien. Si elle s'estime lesee, elle peut faire un autre travail.

Justement, qu'on compare les salaires à niveaux d'études équivalents dénote un manque flagrant de compréhension du fonctionnement des marchés. Un employeur ne vous paie pas pour avoir fait des études, mais parce que vous lui êtes utile. Il vous paie donc en fonction de cette utilité relative à l'offre et à la demande en la matière. Le niveau d'études peut entrer dans la balance au moment du calcul, mais ce n'est pas une obligation. Ainsi, de nombreuses caissières de supermarché ont fait plus d'études d'études que moi pour gagner une petite moitié de ce que moi, je gagne. Les études, normalement, ça devrait servir à être plus utile à un employeur. Malheureusement, en France, notamment à cause de gens comme la brave dame dont il est ici question, on fait des études pour le plaisir, le plus longtemps possible : Le marché n'a qu'à s'adapter.

Si l'on veut vraiment bien comparer, ce n'est donc pas les études qu'il faut prendre en compte, mais l'utilité de ces gens. Faire entrer ce paramètre dans l'équation n'est pas à leur avantage, croyez-moi.

Posté

Si on veut appliquer la loi de l'offre et la demande en matière d'emploi, il faut considérer l'utilité relative à chaque travailleur pour une fonction donnée. Si le travailleur X fait le même travail que Y mais en deux fois moins de temps, il devrait selon cette utilité être payé deux fois plus.

Le problème est de considérer l'utilité relative entre des travailleurs qui n'effectuent pas le même type de travail, je ne vois pas comment on peut comparer l'utilité relative d'une caissière et d'un instituteur par exemple.

Posté
En fait, l'homme est ainsi fait qu'il lorgne toujours chez le voisin pour estimer l'équité des différents partages ayant eu lieu. Il se trouve même que c'est un comportement développé très tôt dans l'évolution puisque les chimpanzés également se comportent de la sorte. Les enfants, très tôt, découvre les notions de justice et d'équité.

Mais posséder la notion et tenter la comparaison ne veut pas dire que le jugement soit impartial ni même proche de la réalité.

Comme tu le dis, il suffit de changer de référentiel pour se sentir tout de suite plus nanti que tant d'autres. Je me félicite moi-même souvent d'avoir eu la chance de naître en france à notre époque plutôt qu'il y a quelques siècles, ou même, tout simplement aujourd'hui, mais quelquepart au fin fond de la Chine, par exemple.

Mais cette capacité de relativisation n'est apparemment pas à la portée du premier fonctionnaire venu.

Donc, notre brave dame, tout occupée à ses petits tracas quotidiens qu'elle pense pouvoir réduire avec plus d'argent, se compare, non pas à l'immense majorité des gens qui, rien qu'en France et aujourd'hui, ne disposent pas d'autant de ressources qu'elles, mais aux patrons du CAC40 qui ne représentent pas le millème de la population (française.)

Quoi qu'on lui donne, cette femme mourra aigrie de jalousie sans comprendre ce qui fait sa chance.

Quant à nous, si nous devons comparer sa situation pour juger la validité de ses demandes, il nous faut bien choisir un référentiel. Celui-ci ne peut être que la France d'aujourd'hui, puisque c'est ici est maintenant qu'elle vit. Comparer sa situation à un Zimbabwéen illéttré n'aurait pas de sens. Donc, c'est au français d'aujourd'hui qu'on peut la comparer. Mais quels français ? Ceux qui travaillent, bien sûr. Car on ne peut pas raisonnablement demander que les situations des travailleurs soient identiques à celles des RMIstes, par exemple.

Et c'est ainsi qu'on s'aperçoit, ô stupeur, que cette dame gagne beaucoup plus que la moyenne de ceux avec qui on peut logiquement la comparer.

Le comble, d'ailleurs, c'est qu'elle essaie d'attendrir ceux qui, donc, sont moins bien lotis qu'elle afin qu'il paient de leur poche l'accroissement de ses revenus, augmentant d'autant la différence initiale.

Il y en a qui ne manquent pas de toupet.

Le référentiel il est simple à trouver, c'est le smic. Bref le salaire qu'elle aurait toujours dû avoir.

Posté
Si on veut appliquer la loi de l'offre et la demande en matière d'emploi, il faut considérer l'utilité relative à chaque travailleur pour une fonction donnée. Si le travailleur X fait le même travail que Y mais en deux fois moins de temps, il devrait selon cette utilité être payé deux fois plus.

Le problème est de considérer l'utilité relative entre des travailleurs qui n'effectuent pas le même type de travail, je ne vois pas comment on peut comparer l'utilité relative d'une caissière et d'un instituteur par exemple.

Euh et si tout simplement cette comparaison reposait sur le prix qu'est prêt à payer un employeur pour ce travail ?

La monnaie n'est-elle pas justement créée dans le but de permettre l'étalonnage de toutes les valeurs ?

Posté
Si on veut appliquer la loi de l'offre et la demande en matière d'emploi, il faut considérer l'utilité relative à chaque travailleur pour une fonction donnée. Si le travailleur X fait le même travail que Y mais en deux fois moins de temps, il devrait selon cette utilité être payé deux fois plus.

Le problème est de considérer l'utilité relative entre des travailleurs qui n'effectuent pas le même type de travail, je ne vois pas comment on peut comparer l'utilité relative d'une caissière et d'un instituteur par exemple.

Si, tu peux t'amuser à comparer des valeurs entre professions différentes car il y a un paramètre qui est commun à tous les métiers qu'est le nombre de candidats par rapport au nombre de postes offerts, avec en plus, comme l'a dit Mmorateur, le prix qu'est prêt à payer l'employeur pour un travail donné.

Posté

Tout à fait. C'est ce que nous avons coutume d'appeler le marché. Celui-ci, cependant est loin de fonctionner de façon optimale lorsque l'employeur se trouve être l'état. Curieusement, l'état se fout des indicateurs économiques et cède aux pressions de ceux qui sont supposés être ses subordonnés.

Posté
Tout à fait. C'est ce que nous avons coutume d'appeler le marché. Celui-ci, cependant est loin de fonctionner de façon optimale lorsque l'employeur se trouve être l'état. Curieusement, l'état se fout des indicateurs économiques et cède aux pressions de ceux qui sont supposés être ses subordonnés.

Précisément parce que l'Etat, c'est ces subordonnés !

Posté
Quoi qu'on lui donne, cette femme mourra aigrie de jalousie sans comprendre ce qui fait sa chance.

La plupart des gens malheureux le sont d'avoir été imperméables au bonheur dans lequel ils baignent.

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