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La Société Générale victime d'une fraude massive


Mike

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Posté
gnii ?

Non, l'argent pas cher est en effet probablement en cause, mais on peut refuser un pret aux US !

Le problème est plutot a chercher du coté des agences de rating, mais il faut bien voir que les plus gros clients des notations bidons des agences de rating sont… les états !

Il me semble bien qu'une loi (CRA?) a quasiment obligé les banques à prêter aux personnes à faible revenu dans le cas d'une acquisition immobilière.

- Les taux étaient bas à l'époque (debut 2000).

- L'immobilier a explosé,

- Les banques ont prêté à taux variable pour se couvrir.

- la FED a monté ses taux pour limiter la bulle,

- les foyer à faibles revenus n'ont pas pu rembourser leurs échéance avec la hausse des taux.

- les banques ont saisi les bien immobilier

- les cours se sont cassé la gueule

- les hypothèques n'ont pas pu être liquidées, ou à perte

- les banques ont perdu bcp d'argent

etc…

Voilà ce que j'ai compris…

Concernant l'affaire de la Soc Gen à proprement parlé, l'état n'a rien à voir ni à faire la dedans. Ça ne regarde que les dirigeant de la banques avec leur salarié et les actionnaires vis à vis des dirigeants.

Tous ont porté plainte vis à vis de l'autre. Ca concerne la justice.

Les bourdes, conneries ou malversation d'un homme ne remettent pas en cause le marché ni la haute finance.

ET je suis effaré de voir que l'avis du gouverneur de la banque de France peut permettre à un dirigeant de sauver sa peau.

L'état est-il actionnaire de la soc gen. Qu'a à voir la BDF avec le choix du staff de la SG?

Ou est-ce juste une solidarité enarque malsaine prouvant si cela était nécessaire la pourriture du système bancaire français!

Posté
Il me semble bien qu'une loi (CRA?) a quasiment obligé les banques à prêter aux personnes à faible revenu dans le cas d'une acquisition immobilière.

- Les taux étaient bas à l'époque (debut 2000).

- L'immobilier a explosé,

- Les banques ont prêté à taux variable pour se couvrir.

- la FED a monté ses taux pour limiter la bulle,

- les foyer à faibles revenus n'ont pas pu rembourser leurs échéance avec la hausse des taux.

- les banques ont saisi les bien immobilier

- les cours se sont cassé la gueule

- les hypothèques n'ont pas pu être liquidées, ou à perte

- les banques ont perdu bcp d'argent

etc…

Pour plus d'infos : "Crise immobilière et financière aux USA : marchés accusés, État coupable".

Posté
Ca me dit aussi que ne pas savoir entraine la peur. C'est un mécanisme un peu semblable au racisme selon moi : la curiosité n'est pas le mode standard, c'est plus la répulsion de l'"inconnu" qui règne. Le niveau de connaissance des intervenants en finance est, en moyenne, proprement effrayant et souvent inversement proportionel à la haine des banques qu'ils porfèrent.

Sur le forum, je pense avoir et une connaissance de la finance et une aversion aux banques supérieures à la moyenne.

Posté

Je ne pense pas que cette législation soit prépondérante.

Ce qui cause la crise actuellement, c'est l'erreur d'évaluation du risque dans la titrisation de ces dettes hypothécaires.

Or, la législation en question ne peut pas expliquer pourquoi des investisseurs ont acheté ces titres à si peu cher en regard de leur risque.

Pour moi, la cause principale du pb, c'est les taux trop bas, créant l'euphorie/une diminution du nb de défauts, créant une sous-estimation du risque de défaut et donc la mauvaise évaluation de ces produits.

Le spread de risque est tombé à des records de plus bas jusqu'au début 2007, depuis mi-2007, il grimpe jusqu'au ciel.

Posté
Sur le forum, je pense avoir et une connaissance de la finance et une aversion aux banques supérieures à la moyenne.

+1, le système banquaire actuel n'est en rien libéral, le problème est que - bien sur - les politiques, quand ils souhaitent le changer, souhaitent le rendre encore plus étatique.

Posté
+1, le système banquaire actuel n'est en rien libéral, le problème est que - bien sur - les politiques, quand ils souhaitent le changer, souhaitent le rendre encore plus étatique.

Il ne faut tout de même pas oublier que "les banquiers" sont aussi favorables au système qui leur donne de la liquidité pour pas cher, leur assure la protection contre leurs bétises, et fixe un taux d'intérêt overnight bien plus bas que ce qu'il serait autrement.

Posté
Je ne pense pas que cette législation soit prépondérante.

Ce qui cause la crise actuellement, c'est l'erreur d'évaluation du risque dans la titrisation de ces dettes hypothécaires.

Or, la législation en question ne peut pas expliquer pourquoi des investisseurs ont acheté ces titres à si peu cher en regard de leur risque.

Pour moi, la cause principale du pb, c'est les taux trop bas, créant l'euphorie/une diminution du nb de défauts, créant une sous-estimation du risque de défaut et donc la mauvaise évaluation de ces produits.

Le spread de risque est tombé à des records de plus bas jusqu'au début 2007, depuis mi-2007, il grimpe jusqu'au ciel.

Sans cette législation pourtant, les banques pouvaient plus facilement - malgré le niveau des taux - durcir leur politique de prêt, et neutraliser en quelque sorte l'effet pervers… mais dès qu'il a fallut satisfaire à des quotas de bonne conscience gouvernementale "anti-raciste" la machine a déraillé. C'est quand même plausible… même si c'est aussi sordide.

Posté

Ah mais je ne dis pas le contraire, la majorité n'est pas libérale, si elle l'était les politiques le seraient plus…

Par contre, je ne présume pas du taux "naturel" d'interet, il est clair que le taux actuel n'est pas libre, mais sur un marché a monnaies privés, je ne sais pas quel taux d'equilibre serait le bon.

De mème, si le fonctionnement actuel ne peut pas vivre sans un monopole du crédit, cela ne veux pas dire que les banques seraient plus a pleindre sans le monopole… Elles seraient peut etre meme plus riches, qui sait.

Posté
Société Générale : le gouvernement s'opposera aux "raids hostiles"

[ 29/01/08 - 14H39 - actualisé à 15:24:00 ]

François Fillon a assuré être "très attentif à tous les risques de

déstabilisation" de la banque. Christine Lagarde lui remettra lundi un

rapport "précisant le déroulement exact des faits". La ministre, qui

sera auditionnée le jour même à l'Assemblée, a reçu les patrons de la

Banque de France et de l'AMF. La banque s'est constituée partie civile.

L'action flambe à Paris.

Cliquez ici

AFP/Martin Bureau

"Le gouvernement ne laissera pas la Société Générale être l'objet de

raids hostiles de la part d'autres établissements bancaires". Tel est

l'engagement qu'a pris François Fillon ce mardi matin, dans la droite

ligne du président de la République. "La Société Générale, c'est une

banque privée. La première des responsabilités du gouvernement, c'est

de penser aux 130.000 salariés de cette entreprise et à ses clients", a

assuré le Premier ministre, avant de souligner : "nous observons donc

avec la plus grande attention ce qui se passe".

la suite…

:icon_up:

Posté
Ah mais je ne dis pas le contraire, la majorité n'est pas libérale, si elle l'était les politiques le seraient plus…

Par contre, je ne présume pas du taux "naturel" d'interet, il est clair que le taux actuel n'est pas libre, mais sur un marché a monnaies privés, je ne sais pas quel taux d'equilibre serait le bon.

De mème, si le fonctionnement actuel ne peut pas vivre sans un monopole du crédit, cela ne veux pas dire que les banques seraient plus a pleindre sans le monopole… Elles seraient peut etre meme plus riches, qui sait.

Dans un monde libre, beaucoup de gens seraient plus riches.

Je parlais là en relatif surtout. à mon avis, la proximité avec la planche à billet fait que le secteur financier est hypertrophié, qu'il prend une plus grande place dans l'économie que ce qu'il serait en marché libre.

Dans un monde libre, n'ayant plus d'allocations en tous genres pour le moindre évènement dans leur vie et n'étant plus taxés comme des bêtes, sûrement que les gens épargneraient plus, et de ce fait, les taux "naturels" descendraient.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, les taux n'ont que peu de rapport avec la propension des gens à épargner, que les taux affichés sont forcément en dessous du "taux naturel" compte tenu de la faible épargne que l'on a en face. De toutes façons, le simple fait que la BC ait besoin de créer de la monnaie pour faire baisser les taux prouve que le "taux naturel" dans le monde actuel est plus haut que ce qu'il est, car sinon, la BC n'aurait pas besoin de créer de la monnaie pour faire baisser les taux.

Posté
"Le gouvernement ne laissera pas la Société Générale être l'objet de

raids hostiles de la part d'autres établissements bancaires". Tel est

l'engagement qu'a pris François Fillon ce mardi matin, dans la droite

ligne du président de la République. "La Société Générale, c'est une

banque privée."

Et il ne voit pas de contradiction entre banque "privée" et intervention étatique?

Posté
Et il ne voit pas de contradiction entre banque "privée" et intervention étatique?

Bof, les restaurants sont bien des espaces publics…

Posté

En cas de raid, probablement d'autant plus qu'il est hostile, le cours de l'action pourra remonter et "dédommager" ainsi les actionnaires.

Il ne faut pas ecarter le bluff parce-que souvent en cas de crize grave d'une institution de ce genre, le plus difficile à un moment est de trouver le moindre acheteur.

Posté

Le vendredi précédent le lundi de la liquidation, un membre du board de la Société Générale a vendu $67M d'actions.

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=new…id=adZzlkrK102k

Jan. 29 (Bloomberg) -- Societe Generale SA board member Robert Day and his foundations sold shares of the bank worth 45 million euros ($67 million) on Jan. 18, the day it said management discovered trading frauds costing 4.9 billion euros.

Day's sales totaled 40.5 million euros for himself and 4.5 million euros for the Robert A. Day Foundation, France's market regulator, the Autorite des Marches Financiers, said in two statements on its Web site.

Posté
Sa mère aussi elle doit changer de nom ? Ses ex pendant qu'on y est (en fouillant sur son log de Facebook ou je ne sais quoi on doit pouvoir y arriver) ?

Ce matin en écoutant la radio j'ai appris que Kerviel avait eu une séparation douloureuse avec une ex, qu'il avait un formulaire de naturalisation dans son domicile en vue d'une future union, que son père était mort quand il était jeune, qu'il souffrait d'un complexe d'infériorité parce qu'il n'a pas été tout de suite engagé comme trader…

Bref en ne cherchant même pas de manière active sur le sujet, je suis au courant de l'essentiel de sa vie privée, les bandes de sa garde à vue sont d'ailleurs publiées dans l'immonde. C'est juste moi ou bien la présomption d'innocence et le secret de l'instruction n'existent plus dans ce pays ?

Posté

Je constate pour ma part que les deux plus gros scandales financiers -le crédit lyonnais et la sg- ont éclaté dans le pays le plus régulé du monde.

Il n'y a sans doute pas assez de régulation.

Posté
Je constate pour ma part que les deux plus gros scandales financiers -le crédit lyonnais et la sg- ont éclaté dans le pays le plus régulé du monde.

Il n'y a sans doute pas assez de régulation.

2005_09_15_marcmoulin.JPG

Posté
Je constate pour ma part que les deux plus gros scandales financiers -le crédit lyonnais et la sg- ont éclaté dans le pays le plus régulé du monde.

Il n'y a sans doute pas assez de régulation.

Je pense que les dirigeants d'Enron seraient vexés d'apprendre qu'ils n'arrivent que troisièmes.

Posté
Je pense que les dirigeants d'Enron seraient vexés d'apprendre qu'ils n'arrivent que troisièmes.

Et Nick Leeson descendu de son piédestal, lui qui donne confs sur confs doit être tout marri.

Posté
Looking for answers

Jan 29th 2008

From Economist.com

Who is to blame?

EVIL genius or folk hero? Jérôme Kerviel, the trader allegedly responsible for a €4.9 billion ($7.2 billion) loss announced by Société Générale earlier this month, splits opinion. To his erstwhile employer, he is a fraudster who has cost the French bank its reputation as well as its money. There is now a formal case to answer: preliminary charges, including abuse of trust and falsification of documents, but excluding fraud, were filed against Mr Kerviel on Monday January 28th.

Others see him in a far more favourable light. The bloodied nose of a big bank was always going to delight some: Facebook fanclubs and tribute websites have sprung up in Mr Kerviel’s honour. And he will doubtless always have a place in the hearts of the traders who were on the winning side of futures positions worth billion of euros that the French bank frantically unwound between January 21st and 23rd.

If Mr Kerviel can draw some crumbs of comfort from his predicament, the prognosis is much gloomier for the bosses of SocGen. Their attempts to explain how the loss happened have so far simply invited yet more questions. In SocGen’s version of events, Mr Kerviel acted alone to build a fictitious portfolio of transactions that appeared to balance out the real trades that he was making in European futures. One set of thorny questions relates to how he was able to fake those offsetting positions: in particular, was the IT drawbridge properly raised when he made his move out of the back-office and onto the trading desk in 2005? Clear segregation of back-office and front-office activities was one of the clearest lessons to emerge from the rogue-trading scandal at Barings Bank in 1995; at SocGen, those lines seem to have blurred.

Veterans of the futures markets are baffled about how Mr Kerviel got away with building up such a big position unnoticed. Most observers, regulators included, concede that banks can do little to stop determined individuals from sidling around some controls. But miscreants should be found out long before matters get as far out of hand as they did at SocGen. Why was the bank only looking at net exposure and not Mr Kerviel’s outsized gross positions? Why didn’t the margin calls on Mr Kerviel’s real trades (likely to have been in the order of €2.5 billion on a €50 billion position) trigger alarms? Why didn’t an alleged warning in November from the Eurex derivatives exchange that something was amiss about Mr Kerviel’s trades stop his activities? And why didn’t the traders and supervisors sitting next to him notice oddities in his behaviour? Worse, were they themselves somehow complicit?

As these questions swirl, the positions weaken of Daniel Bouton, the bank’s chairman, and of Jean-Pierre Mustier, who heads SocGen’s investment-banking arm. Nicolas Sarkozy, the French president, as good as called for Mr Bouton’s head on Monday, pointedly saying: “when someone is highly paid, and there is a big problem, they cannot duck their responsibilities.” Mr Bouton offered to resign when the losses were first discovered and was rebuffed by the board of directors; they may well be more receptive when they meet again on January 30th.

As for the future of the bank itself, speculation that it may be bought or broken up grows. The bank’s shares have fallen heavily since the start of the year, and its credibility as a risk manager is in shreds, not just because of the trading loss but also as a result of writedowns of subprime-related investments. Analysts are having fun with their spreadsheets trying to work out which other bank might be in a position to buy SocGen. A joint approach by BNP Paribas and Crédit Agricole, with the former taking SocGen’s retail operations and the latter grabbing the investment bank, is one option being mooted. Names such as HSBC, Unicredito and Santander are also being bandied about.

Such talk looks a trifle premature while the scale of the control problems at SocGen remains unclear. But if the bank were eventually to disappear, Mr Kerviel’s prime position in the gallery of rogue traders would be beyond dispute.

http://www.economist.com/finance/displayst…ory_id=10598231

Invité jabial
Posté
Bof, les restaurants sont bien des espaces publics…

Hin hin hin :icon_up:

Posté
Je constate pour ma part que les deux plus gros scandales financiers -le crédit lyonnais et la sg- ont éclaté dans le pays le plus régulé du monde.

Il n'y a sans doute pas assez de régulation.

Marrant comme remarque! Bizarre bizzare…

Posté
Pas d'enquête pénale pour délit d'initié dans l'affaire SocGen

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a décidé de ne pas ouvrir pour l'instant d'enquête pénale sur les allégations de délit d'initié en marge de l'affaire de la Société générale, mais va demander l'avis du l'Autorité des marchés financiers (AMF), a annoncé le procureur Jean-Claude Marin.

"On ne fait rien pour le moment mais on demande officiellement l'avis de l'AMF (Autorité des marchés financiers)" a dit à des journalistes le procureur Jean-Claude Marin.

Cette supposée "affaire dans l'affaire" concerne le agissements d'un administrateur de la Société générale, le milliardaire américain Robert Day, qui a vendu un million d'actions de la banque les 9 et 10 janvier et 500.000 actions le 18 janvier, pour un montant total d'environ 130 millions d'euros.

Les 9 et 10 janvier, les cours de l'action de la SocGen se situaient alors aux alentours de 95 euros et sont descendus aujourd'hui au-dessous de 80 euros.

Les positions litigieuses prises par le trader de la banque Jérôme Kerviel, liquidées par la banque entre le 21 et le 23 janvier, ont amené ensuite une perte de 4,9 milliards d'euros, officialisée le 24, ce qui a amené cette chute de la valeur des titres de la banque.

La Société générale a par ailleurs annoncé aussi le 24 avoir perdu deux milliards d'euros dans des produits liés aux "subprimes", les crédits à risque américains.

Un petit porteur défendu par l'avocat Frédérik-Karel Canoy contre "X" a déposé plainte pour "délit d'initié, manipulation de cours, diffusion de fausses informations aux marchés financiers et blanchiment d'argent".

L'Association des petits porteurs actifs a annoncé aussi son intention de déposer plainte.

Les plaignants soupçonnent l'homme d'affaire américain d'avoir bénéficié d'une "information privilégiée" sur les positions douteuses prises par le trader de la banque et d'en avoir profité pour vendre avant la révélation du désastre.

Il s'agit, si c'était avéré, d'un délit puni de prison et de sanctions financières.

Pourtant, le procureur a expliqué que le délit d'initié ne lui semblait pas constitué en l'état, puisque la banque dit avoir découvert les manoeuvres de Jérôme Kerviel le 18 janvier, donc après le début des ventes de Robert Day.

L'Autorité des marchés financiers (AMF), le "gendarme" administratif de la Bourse de Paris, a annoncé mardi l'ouverture d'un autre enquête, administrative, sur ces faits.

L'Association pour la défense des actionnaires minoritaires (Adam) a envoyé un courrier à l'AMF sur ces faits, remarquant le "net décrochage des cours de la Société générale à partir du 14 janvier".

Ce décrochage "semble indiquer qu'un certain nombre de personnes étaient au courant, sinon des risques pris sur les marchés par un trader (Jérôme Kerviel) - ce qui demande à être vérifié car rien ne permet d'exclure que certaines personnes aient détenu cette information -, au moins de la réévaluation des pertes liées aux subprimes", écrivait l'Adam à l'AMF.

Thierry Lévêque

J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi il n'y a pas d'enquête, on a trop de fonctionnaires en France mais pas assez pour mener deux enquêtes en même temps sur une si grande affaire apparemment… Un administrateur de la banque a vendu quelques millions d'actions une semaine et demi avant l'éclatement de l'affaire, mais pas de panique, il n'y a aucun élément qui pourrait nous faire penser à un délit d'initié et justifier une enquête :icon_up: Faudrait que ces petits porteurs à la con cessent un peu leur théorie de complot! :doigt:

Posté
Tu considères le "délit d'initié" comme un délit ?

+1, le "délit" d'initié ne fait pas de victimes, et il rémunere le fait d'apporter des informations confidentielles au marché, améliorant de ce fait la pertinance du prix et donc l'efficacité de la distribution de l'investissement.

Posté
Tu considères le "délit d'initié" comme un délit ?

Ca dépend des cas, mais si ca vient du membre du board, oui c'est une rupture du pacte d'actionnaire. Ce pacte a une valeur qui est contenue dans le prix d'achat de l'action. Les actionnaires sont donc lésés par un délit d'initié.

+1, le "délit" d'initié ne fait pas de victimes, et il rémunere le fait d'apporter des informations confidentielles au marché, améliorant de ce fait la pertinance du prix et donc l'efficacité de la distribution de l'investissement.

Un dirigeant d'entreprise qui a des informations s'engage à les communiquer gratuitement aux actionnaires, s'il leur "vend" en pratiquant un délit d'initié c'est un vol. Il en va de même pour tous les gérants, membres du board et pour les employés.

Bien entendu ce devrait être purement contractuel et pas imposé par la loi. Personnellement en tant qu'actionnaire d'une entreprise, si je mandate un gérant j'entend qu'il me communique toutes les informations dont il dispose sur mon entreprise, pas qu'il s'amuse à me les vendre via le marché.

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