Marchange Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Au passage si certains veulent venir le voir et donner leur avis… Banco aussi. Tu m'envoies les détails par MP ?
0100011 Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Dis, môssieu Kassadbury, tu n'aurais pas un peu plus long ? Suffit de demander : la définition du rôle politique du Kitsch par Kundera : Le kitsch fait naître tour à tour deux larmes d'émotion. La première larme dit: Comme c'est beau, des gosses courant sur une pelouse ! La deuxième larme dit: Comme c'est beau d'être ému avec toute l'humanité à la vue de gosses courant sur une pelouse ! Seule cette deuxième larme fait que le kitsch est kitsch. La fraternité de tous les hommes ne pourra être fondée que sur le kitsch. Nul ne le sait mieux que les hommes politiques. Dès qu'il y a un appareil photo à proximité, ils courent après le premier enfant qu'ils aperçoivent pour le soulever dans leurs bras et l'embrasser sur la joue. Le kitsch est l'idéal esthétique de tous les hommes politiques, de tous les mouvements politiques. Dans une société où plusieurs courants coexistent et où leur influence s'annulent ou se limitent mutuellement, on peut encore échapper plus ou moins à l'inquisition du kitsch; l'individu peut sauvegarder son originalité et l'artiste créer des oeuvres inattendues. Mais là où un seul mouvement politique détient tout le pouvoir, on se trouve d'emblée au royaume du kitsch totalitaire. Si je dis totalitaire, c'est parce que tout ce qui porte atteinte au kitsch est banni de la vie: toute manifestation d'individualisme (car toute discordance est un crachat jeté au visage de la souriante fraternité), tout scepticisme (car qui commence à douter du moindre détail finit par mettre en doute la vie en tant que telle), l'ironie (parce qu'au royaume du kitsch tout doit être pris au sérieux), mais aussi la mère qui a abandonné sa famille ou l'homme qui préfère les hommes aux femmes et menace ainsi le sacro-saint slogan "croissez et multipliez-vous". De ce point de vue, ce qu'on appelle le goulag peut être considéré comme une fosse septique où le kitsch totalitaire jette ses ordures.
h16 Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Dis, môssieu Kassabury, tu n'as pas l'impression de partir en sucette ?
Ronnie Hayek Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Dis, môssieu Kassabury, tu n'as pas l'impression de partir en sucette ? En confiture, plutôt.
Lexington Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 On n'oubliera pas également Montaigne : « Les princes me donnent beaucoup s’ils ne m’ôtent rien, et me font assez de bien quand ils ne me font point de mal ; c’est tout ce que j’en demande »
john_ross Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 «Gouverner, c'est mettre vos sujets hors d'état de vous nuire et même d'y penser.» «L'expérience prouve que jamais les peuples n'ont accru et leur richesse et leur puissance sauf sous un gouvernement libre.» Nicolas Machiavel
Hamster ancap Posté 15 février 2008 Auteur Signaler Posté 15 février 2008 «Gouverner, c'est mettre vos sujets hors d'état de vous nuire et même d'y penser.»Nicolas Machiavel oh j'aime beaucoup
roubachov Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 Voici une citation attribuée à "Honnest Abe" (1808 - 1865): "Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne Vous ne pouvez pas donner la Force au Faible en affaiblissant le Fort. Vous ne pouvez pas aider le travailleur en anéantissant l’employeur Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l indépendance Vous ne pouvez aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient et devraient faire eux-mêmes" Sinon, le titre d'un des bouquins d'Edouard Balladur me convient très bien: "Je crois en l'homme plus qu'en l'Etat"
Hidalgo Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 “le mensonge idéologique consiste (dans les pays developpés) a poursuivre les vieilles diatribes contre le capitalisme, tout en sachant… que l’on n’a rien pour le remplacer.” Revel : La Connaissance inutile, p. 154 “La puissance de l’idéologie trouve son terreau dans l’incuriosité humaine pour les faits.” Revel : La connaissance inutile
Invité jabial Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Le communisme est tout sauf mort. Il a perdu sur le papier mais il s'est infiltré partout. Tu prends le parti le plus anticommuniste affiché, le plus facho, le plus férocement anti-gauche, et je te trouve du communisme dans leur programme.
chairacanon Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 On peut éventuellement citer des phrases très connues comme leur auteur populaire: "Ne demandez pas ce que l'Etat peut faire pour vous mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays" en insistant sur la différence Etat/pays. Pour le contraste, Reagan: Les 12 mots les plus terrible de notre langue sont: "Je suis envoyé par le gouvernement et je viens pour vous aider" PS: Dommage que je sois a 300Km de Paris… je serais curieux de voir vos idées en réalisation sur ce sujet.
POE Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Beaucoup trop d'hommes viennent au monde : l'État a été inventé pour ceux qui sont superflus !Là où finit l'État, là seulement commence l'homme qui n'est pas superflu. ça fait un peu ticket…quand même.
Lexington Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 ça fait un peu ticket…quand même. Tu veux un ticket avec Nietzsche ou tu tiques ? Et si ça fait tiquer, c'est plutôt dans le mauvais sens. Ce n'est pas avec ça qu'il va convaincre madame Michu ou moi.
POE Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Et si ça fait tiquer, c'est plutôt dans le mauvais sens. Ce n'est pas avec ça qu'il va convaincre madame Michu ou moi. C'était un (mauvais) jeu de mot en référence avec ceux qui ont eu l'idée de mettre les individus qu'ils jugeaient "superflus" dans des wagons…
Lexington Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 C'était un (mauvais) jeu de mot en référence avec ceux qui ont eu l'idée de mettre les individus qu'ils jugeaient "superflus" dans des wagons… Pas vu le passage concerné
POE Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Pas vu le passage concerné Il n'y a pas de passage, mais il parait que les écrits de Nietzsche ont inspiré les nazis.
Lexington Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Il n'y a pas de passage, mais il parait que les écrits de Nietzsche ont inspiré les nazis. Oui. Parfois en déformant sa pensée mais oui.
Rincevent Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 C'était un (mauvais) jeu de mot en référence avec ceux qui ont eu l'idée de mettre les individus qu'ils jugeaient "superflus" dans des wagons… Dans les wagons, on trouvait plutôt les individus jugés nuisibles, pas ceux jugés inutiles : grosse différence. Qui plus est, quand Nietzsche dit que l'Etat est fait pour les inutiles, c'est que les inutiles en ont besoin, pas les utiles : rien qui ne permette de justifier le totalitarisme ni le moindre crime. Il n'y a pas de passage, mais il parait que les écrits de Nietzsche ont inspiré les nazis. Après la mort de Nietzsche, sa soeur Elisabeth (avec qui il avait des relations difficiles, notamment à cause de ses options politiques) a commis un demi-faux (quelques notes de Nietzsche prises dans une gangue de faux), intitulé "La volonté de puissance", qui a inspiré les nazis. Rien à voir avec l'oeuvre de Nietzsche. Cette section de la notice Wikipedia portant sur Nietzsche est très instructive.
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