Skit Posté 12 février 2008 Signaler Posté 12 février 2008 J'avais songé à lancer l'idée d'une assurance privée de complémentarité de salaire en cas de chômage. Si le système fonctionnait bien, lancer une action de pression envers le gouvernement en leur montrant la demande des citoyens et la fonctionnalité d'un tel système afin qu'ils permettent le choix des citoyens entre secu publique ou privée par des assurances. Pour au final aboutir à une non-obligation d'adhésion: l'état serait rapidement hors course et les sociétés se développeraient en se conccurançant et tout le monde verrait qu'il existait une alternative viable (oulah le grand utopiste) Qu'en pensez-vous?
Sous-Commandant Marco Posté 12 février 2008 Signaler Posté 12 février 2008 En voilà une idée qu'elle est bonne. Tu as pris en compte le coût de la protection rapprochée contre les nervis du service public dans ton business plan?
Skit Posté 12 février 2008 Auteur Signaler Posté 12 février 2008 Ca reste un songe: je n'ai pas l'argent et la structure à mettre en place un tel système c'est pourquoi j'en parle ici: d'autres le feront, je l'espère à ma place (néanmoins, vu les réactions pour LC be, j'ai des doutes, mais au moins j'ai fait part de mes idées) Sinon tu peux m'expliquer cette phrase "Tu as pris en compte le coût de la protection rapprochée contre les nervis du service public dans ton business plan?" Ca doit être purement français car je ne comprends pas ni le mot "nervis" ni le principe de "protection rapprochée"?
Sous-Commandant Marco Posté 12 février 2008 Signaler Posté 12 février 2008 […] Sinon tu peux m'expliquer cette phrase "Tu as pris en compte le coût de la protection rapprochée contre les nervis du service public dans ton business plan?"Ca doit être purement français car je ne comprends pas ni le mot "nervis" ni le principe de "protection rapprochée"? En effet.
Skit Posté 12 février 2008 Auteur Signaler Posté 12 février 2008 Tu peux m'expliquer? Ca m'intéresserait d'en savoir plus. Néanmoins, n'oublie pas que la région où j'habite est la région la plus socialisée d'europe de l'ouest (la wallonie) et elle vit sur les talons de la région la plus riche d'europe (la flandre) Donc soit heureux d'être français, vos taxes sont moins importantes que les nôtres XD
Sous-Commandant Marco Posté 12 février 2008 Signaler Posté 12 février 2008 Tu peux m'expliquer? Ca m'intéresserait d'en savoir plus.Néanmoins, n'oublie pas que la région où j'habite est la région la plus socialisée d'europe de l'ouest (la wallonie) et elle vit sur les talons de la région la plus riche d'europe (la flandre) Donc soit heureux d'être français, vos taxes sont moins importantes que les nôtres XD Hé bien, c'est simple. Disons que le monopole de la sécurité sociale ne fait pas que des malheureux et que ceux qui le remettraient en cause seraient en danger. On parle d'une organisation qui brasse des centaines de milliards d'euros et qui a les moyens de faire respecter son business.
h16 Posté 12 février 2008 Signaler Posté 12 février 2008 Et qui a les moyens de tuer. La dernière opération SécuMacoute aura laissé 30.000 petits vieux sur le carreau.
Skit Posté 12 février 2008 Auteur Signaler Posté 12 février 2008 C'est-à-dire? (je connais mal le système français, le nôtre est déjà assez brouillon pour que je me mette à confondre)
John Loque Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 J'avais songé à lancer l'idée d'une assurance privée de complémentarité de salaire en cas de chômage.Si le système fonctionnait bien, lancer une action de pression envers le gouvernement en leur montrant la demande des citoyens et la fonctionnalité d'un tel système afin qu'ils permettent le choix des citoyens entre secu publique ou privée par des assurances. Pour au final aboutir à une non-obligation d'adhésion: l'état serait rapidement hors course et les sociétés se développeraient en se conccurançant et tout le monde verrait qu'il existait une alternative viable (oulah le grand utopiste) Qu'en pensez-vous? L'idée d'une assurance privée contre le chômage ne me semble pas réaliste. La recherche d'un travail implique une large part de volonté et je vois mal comment une assurance privée pourrait contrôler ses assurés. Ou alors ça exigerait des primes astronomiques et serait de fait balayé du marché.
LaFéeC Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 L'idée d'une assurance privée contre le chômage ne me semble pas réaliste. La recherche d'un travail implique une large part de volonté et je vois mal comment une assurance privée pourrait contrôler ses assurés. Ou alors ça exigerait des primes astronomiques et serait de fait balayé du marché. Tu peux coupler avec un service de recherche d'emploi performant (bilan, formation, emploi). Je trouve que c'est une bonne idée (j'adore ceux qui veulent faire concurrence à l'état).
neuneu2k Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 L'idée d'une assurance privée contre le chômage ne me semble pas réaliste. La recherche d'un travail implique une large part de volonté et je vois mal comment une assurance privée pourrait contrôler ses assurés. Ou alors ça exigerait des primes astronomiques et serait de fait balayé du marché. Je suis sur que c'est financable tant que l'assurance ne couvre que n mois de chômage (et c'est certainement financable a vie, mais en effet avec des primes ridiculement élevées, correspondant a acheter une rente). En fait, c'est mème trivialement plus facile a financer que par exemple, je sais pas moi… un credit immobilier subprime .
teabag Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Sinon tu peux m'expliquer cette phrase "Tu as pris en compte le coût de la protection rapprochée contre les nervis du service public dans ton business plan?"Ca doit être purement français car je ne comprends pas ni le mot "nervis" ni le principe de "protection rapprochée"? Pour ma part, j'ai tout de suite pensé à une crème de soin pour l'épiderme ou le cuire chevelu, à protection renforcée. Plus sérieusement, le groupe APRIL, et d'autre je suppose, propose déjà ce genre de contrat d'assurance chômage. La durée et le montant des indemnisations liées à une baisse des revenus sont bien entendu fonction des cotisations. Ces contrats sont pour le moment réservés aux professions indépendantes et aux gérants d'entreprise. Personnellement, je trouvais ce service bien cher payé.
neuneu2k Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Pour ma part, j'ai tout de suite pensé à une crème de soin pour l'épiderme ou le cuire chevelu, à protection renforcée.Plus sérieusement, le groupe APRIL, et d'autre je suppose, propose déjà ce genre de contrat d'assurance chômage. La durée et le montant des indemnisations liées à une baisse des revenus sont bien entendu fonction des cotisations. Ces contrats sont pour le moment réservés aux professions indépendantes et aux gérants d'entreprise. Personnellement, je trouvais ce service bien cher payé. Oui, autant les remboursements médicaux sont clairement moins chers quand on sort du système étatique, autant les couvertures "perte de revenu" (arrêt maladie ou chômage) sont nettement moins attractives, probablement le cumul de deux facteurs: 1: Les couts cachés (ou pas si cachés) des assurances françaises: les cotisations dites "patronales" 2: Des effets de volume évidents, APRIL n'a pas la trésorerie de l'ASSEDIC ou de la Secu, ni les facilitées de refinancement (également appelées "trou"). Le "moral hazard" (en quête de traduction francophone compréhensible) est un facteur probablement, mais je ne pense pas que l'existence d'un moral hazard rende un produit d'assurance impraticable, il faut juste déterminer son prix !
teabag Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Sans compter qu'elles sont réservées à des personnes très riches, sensées gagner tous les jours plusieurs millions d'euros.
h16 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Sans compter qu'elles sont réservées à des personnes très riches, sensées gagner tous les jours plusieurs millions d'euros. Ce qui doit représenter un marché de 1000 personnes dans le monde, en gros.
Skit Posté 13 février 2008 Auteur Signaler Posté 13 février 2008 Je pense en effet à un contrat avec des closes de restrictions (faute grave par exemple à moins que ce soit pris en compte dans le modèle de l'assurance et donc plus cher) mais également une limitation dans le temps (6 mois en standard, un an ou 3 ans pour les formules plus coûteuses) et avec un assistanat gratuit pour retrouver un nouveau travail (compris dans le prix de l'assurance en réalité) avec également des formules salariales selon le type de contrat (pourcentage du précédent salaire de 33% à 100% ou un salaire fixe=>minimex) Bref une assurance quoi: tant que tu mets le prix, l'assurance t'offrira monts et merveilles (et également une formule retraite et soins de santé). Les gens se rendront très rapidement compte que l'état prend 50% pour cette "sécurité sociale" qu'on voit à peine alors qu'en donnant 10% à une entreprise, on s'assurera une vie bien meilleure au chômage privé qu'aux frais de l'état. L'idée de lancement étant une assurance de complémentarité de salaire au chômage (des primes de 200 à 1000€ pour les cas de perte de travail ou d'incapacité momentanée à travailler) qui mettrait progressivement le client en confiance
vincponcet Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 J'avais songé à lancer l'idée d'une assurance privée de complémentarité de salaire en cas de chômage.Si le système fonctionnait bien, lancer une action de pression envers le gouvernement en leur montrant la demande des citoyens et la fonctionnalité d'un tel système afin qu'ils permettent le choix des citoyens entre secu publique ou privée par des assurances. Pour au final aboutir à une non-obligation d'adhésion: l'état serait rapidement hors course et les sociétés se développeraient en se conccurançant et tout le monde verrait qu'il existait une alternative viable (oulah le grand utopiste) Qu'en pensez-vous? ça existe en france. http://www.google.fr/search?q=assurance+co…entaire+chomage
Skit Posté 13 février 2008 Auteur Signaler Posté 13 février 2008 Preuve que mon idée n'est pas stupide Maintenant j'aimerai voir ça en Belgique et SURTOUT j'aimerai voir ça évoluer pour tenir tête face à l'état. C'est certain que si l'état prend 50% du salaire (38% en france je crois?) il ne reste plus grand chose pour payer une assurance donc il faut que l'état supprime ce vol stupide et bolchevique
Etienne Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Le "moral hazard" (en quête de traduction francophone compréhensible) (Aléa moral, non ?)
Rincevent Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 La meilleure traduction reste "risque comportemental".
Invité jabial Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 hazard se traduit par risque, et certainement pas par hasard ni par aléa. Par contre, j'ai du mal à voir ce qui justifie de traduire "moral" par comportemental.
Rincevent Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 hazard se traduit par risque, et certainement pas par hasard ni par aléa.Par contre, j'ai du mal à voir ce qui justifie de traduire "moral" par comportemental. "Moral" veut dire, étymologiquement, "relatif aux moeurs", et "moeurs" signifie à l'origine "comportement".
teabag Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 hazard se traduit par risque, et certainement pas par hasard ni par aléa. Si si.
Saucer Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Si si. L'exemple vaut ce qu'il vaut, mais quand dans les films, je vois bio hazard, je traduis plus volontier par risque biologique que par aléa biologique.
teabag Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 L'exemple vaut ce qu'il vaut, mais quand dans les films, je vois bio hazard, je traduis plus volontier par risque biologique que par aléa biologique. Les catastrophes sont tellement à la mode dans le cinéma qu'il y a de fortes chances que le mot hazard soit empoyé dans le sens d'un risque, en effet.
Nick de Cusa Posté 14 février 2008 Signaler Posté 14 février 2008 Si si. Nan. Cf hazardous goods. Le meilleur équivalent français est danger.
h16 Posté 19 février 2008 Signaler Posté 19 février 2008 Nan. Cf hazardous goods. Ce ne sont pas des boîtes de conserves "surprises" où tu trouves toujours quelque chose d'étonnant ? … Ca explique quelques intoxications alimentaires, alors.
Invité Arn0 Posté 19 février 2008 Signaler Posté 19 février 2008 L'expression "aléa moral" est consacrée pour décrire le phénomène nommé "moral hazard" en anglais, la traduction littérale n'a pas d'importance.
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