roubachov Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 j'aime beaucoup les 2 autres auteurs que tu cites, mais au niveau du style Flaubert est incomparable. Salambô demeure à mes yeux le meilleur livre que j'ai lu, sur le plan du style. Personnellement, comme je l'ai dit sur un autre fil et même si je l'ai lu trop tardivement, la seconde Education sentimentale est pour moi un livre vraiment incomparable. Nous avons tous en nous quelque chose de Frédéric Moreau … A côté de cela, j'ai relu récemment les Mémoires d'outre tombe et ai été ébloui à nouveau par le style du ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII. Enfin, pour rester dans la France de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, je m'apprête à me replonger dans Lucien Leuwen de ce bon Beyle, que j'ai lu à 18 ans mais dont je n'ai gardé aucun souvenir
MMorateur Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 Plus sérieusement, j'aime bien Flaubert, mais je n'arrive pas à le mettre sur le même plan que Balzac et Stendahl qui représentent à mes yeux le pinacle littéraire pour le XIXème siècle. Aller, on va faire un podium Chartreuse de Parme, Père Goriot, Salambô. Ordre laissé à la discrétion de chacun. Et pour relancer une polémique, si je devais donner un award du meilleur auteur international je prendrais un russe, ça ne se discute pas, et puis je dirais Tolstoï, par contre là on peut discuter ! Enfin tout ça pour dire qu'on a des guignols en ce moment
A.B. Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 J'adore Balzac, je n'aime pas Flaubert, Stendhal me donne envie de dechirer le bouquin avec les dents.
Boz Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 Houellebecq c'est bien. Qu'y-puis-je si vous êtes des barbares…
Sous-Commandant Marco Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 […] Enfin, pour rester dans la France de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, je m'apprête à me replonger dans Lucien Leuwen de ce bon Beyle, que j'ai lu à 18 ans mais dont je n'ai gardé aucun souvenir Correction: "Lucien Leuwen", c'est de Zola ou de Hugo, je ne me souviens plus exactement.
Harald Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Correction: "Lucien Leuwen", c'est de Zola ou de Hugo, je ne me souviens plus exactement. Il s'agit bien d'une œuvre stendahlienne.
Sous-Commandant Marco Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Il s'agit bien d'une œuvre stendahlienne. Il faudrait savoir. C'est de Stendahl ou de Beyle?
Harald Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Il faudrait savoir. C'est de Stendahl ou de Beyle? Stendhal (Henri Beyle) 1783-1842
roubachov Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Stendhal (Henri Beyle) 1783-1842 Merci Harald pour cette précision apparemment indispensable. Aurais-je été trop subtil ?
Sous-Commandant Marco Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Juste pour éviter que l'on m'accuse d'être inculque, je précise que mes deux messages sur Zola, Hugo et Stendahl étaient humoristiques et jouaient finement sur l'usage du vrai nom de Stendahl par Roubachov. Je manque de culture mais tout de même pas au point d'ignorer que l'auteur de "Mme Bovary" utilisait un nom de plume.
Ronnie Hayek Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Juste pour éviter que l'on m'accuse d'être inculque, je précise que mes deux messages sur Zola, Hugo et Stendahl étaient humoristiques et jouaient finement sur l'usage du vrai nom de Stendahl par Roubachov. Je manque de culture mais tout de même pas au point d'ignorer que l'auteur de "Mme Bovary" utilisait un nom de plume. Sinon, on écrit Stendhal.
Sous-Commandant Marco Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Sinon, on écrit Stendhal. Ach. Devormazion chermanique.
Saucer Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Près d'un millier de personnes réunies au Palais Royal «Evitons de karchériser la culture», «Artistes et publics, espèces en danger». Tels sont les slogans des banderoles brandies par les artistes, techniciens et autres professionnels du spectacle vivant réunis ce 29 février pour protester contre le «désengagement de l’Etat» en matière culturelle - la moitié des 600 compagnies françaises risque de voir ses subventions 2008 baisser. Ce vendredi, journée de mobilisation nationale contre la politique culturelle du gouvernement, des manifestations ont lieu à Toulouse, Caen, Orléans, Poitiers et Paris. Dans la capitale, le rassemblement a commencé à 15h, regroupant environ un millier de personnes au Palais Royal, un lieu géographiquement symbolique parce qu’il se trouve devant le conseil d’Etat et le ministère de la Culture. Parmi les manifestants, des représentants du théâtre mais pas seulement. Il y avait aussi des techniciens de l'audiovisuel et des musiciens dont San Severino. Le but de l’opération: éviter que l’Etat «démantèle le maillage artistique et culturel français, renforce les inégalités territoriales, lamine l’action de proximité et confine les populations à l’offre unique et globale des industries du divertissement», explique [un blog]. No future pour la culture? «Si l’Etat ne donne plus de subventions et s’en remet aux régions pour financer les spectacles, cela va créer de profondes inégalités sur le territoire», s’inquiète un metteur en scène manifestant interrogé par 20minutes.fr. «L’Etat français ne se désengage pas, il continue de soutenir la création et ce, bien plus que dans n’importe quel autre pays d’Europe, répond le cabinet de Christine Albanel, la ministre de la Culture. Mais on ne peut pas pourvoir tout le monde, d’autant que nos comptes doivent tenir compte des contraintes des remboursements et d’endettements importants.» Le flou Les inquiétudes, du côté des artistes, sont d'autant plus grandes que les compagnies et lieux culturels ne savent pas tous de quel budget ils disposeront pour 2008. «On n'a pas reçu de document écrit, les informations du ministère sont données au compte-goutte à condition qu'on leur téléphone, raconte ce directeur d'un théâtre public. Du coup, je ne peux acheter les droits de telle ou telle pièce puisque je ne sais pas quel sera mon budget.» Rien d'anormal selon le ministère de la Culture: «les notifications ne partent jamais avant le mois de mars, il n'y a donc pas de retard.» Je vous donne aussi le lien de l'article de Libé sur le sujet qui vaut son pesant de connerie (pour changer) : http://www.liberation.fr/culture/312828.FR.php On se demande vraiment comment faisaient les artistes avant la création d'un ministère de la Culture, apparemment devenu la nouvelle muse d'artistes-clowns sans envergure.
Apollon Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Juste pour éviter que l'on m'accuse d'être inculque, je précise que mes deux messages sur Zola, Hugo et Stendahl étaient humoristiques et jouaient finement sur l'usage du vrai nom de Stendahl par Roubachov. Je manque de culture mais tout de même pas au point d'ignorer que l'auteur de "Mme Bovary" utilisait un nom de plume.
chairacanon Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Et voilà cette belle discussion sur la politique artistique est parti en eau de boudin… A taverniser.
Sekonda Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Warning: partage en sucette detected. Bien vu. Les message concernant Houellebecq et Werber sont partis dans le fil éponyme. Zola, Hugo et Stendhal et Beyle () restent ici (c'est de la vrai culture …).
chairacanon Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Bien vu. Les message concernant Houellebecq et Werber sont partis dans le fil éponyme. Zola, Hugo et Stendhal et Beyle ( ) restent ici (c'est de la vrai culture …). …mais c'est quand même pas à sa place dans les questions de politique .
Apollon Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Bien vu. Les message concernant Houellebecq et Werber sont partis dans le fil éponyme. Zola, Hugo et Stendhal et Beyle () restent ici (c'est de la vrai culture …). éponyme : qui donne son nom.
Sekonda Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 …mais c'est quand même pas à sa place dans les questions de politique . Cela reste à mon avis suffisamment dans le sujet du fil. Inutile de le polluer toi même.
Thierszeta Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Cela reste à mon avis suffisamment dans le sujet du fil. Inutile de le polluer toi même. Oui ! soutien total à Sarko ! http://restonscorrect.blog.20minutes.fr/ar…2/22/index.html
KaptN Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Commentaire intéressant en réponse à l'article de Libération : Je suis écrivain, publié dans une " grande maison d'édition" parisienne. On vit mal de la littérature, voire pas du tout, à par quelques uns sans nul doute plus talentueux que moi. Pour vivre, manger chaque jour, je travaille, cumulant des boulots purement alimentaires sans rien demander à personne. Ni rmi, ni apl, ni subventions, ni lignes de crédit du conseil général, etc. Mon cas n'est pas unique. Il en est de même pour d'autres écrivains, ainsi que des peintres, plasticiens ou autres. A l'opposé, avec le costume "engagé" le plus souvent, d'obscures salles de théâtre montant des pièces confidentielles où l'on y vomit la société de consommation, l'argent, les possédants, s'abreuvent à la mane finacière de la poche du contribuable via l'état qui leur envoie les fonds. Autrement dit, absorbe goulument ce qui est censé la faire dégueuler. Il est temps , grand temps que cette orgie sur invitation cessse, dans un pays où il est d'autres priorités. Pour exemple, Lautréamont et Rimbaud n'étaient pas sponsorisés et cela a donné des talents incontestables. Le théâtre alternatif de mon quartier l'est: avez-vous remarqué quelle pierre il apporte au patrimoine culturel de l'humanité?? Moi, je ne vois rien.
chairacanon Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Cela reste à mon avis suffisamment dans le sujet du fil. Inutile de le polluer toi même. Pardon, ô grand maître. Je m'étais emporté. L'affaire n'en vaut sans doute pas la peine.
Taranne Posté 3 mars 2008 Auteur Signaler Posté 3 mars 2008 Commentaire intéressant en réponse à l'article de Libération : Qui rappelle en outre un fait important: la fameuse "exception culturelle" ne bénéficie pas aux écrivains. Il est pratiquement impossible de vivre de sa plume en France.
Tuncurry Posté 3 mars 2008 Signaler Posté 3 mars 2008 Qui rappelle en outre un fait important: la fameuse "exception culturelle" ne bénéficie pas aux écrivains. Il est pratiquement impossible de vivre de sa plume en France. Tout comme dans le disque… Il suffit de voir les répartitions des royalties par artiste pour s'en rendre compte… Maintenant la bonne question est : est ce que toute personne qui se qualifie "d'écrivain" a vocation à en tirer automatiquement toute sa subsistance ??
Taranne Posté 3 mars 2008 Auteur Signaler Posté 3 mars 2008 Tout comme dans le disque… Il suffit de voir les répartitions des royalties par artiste pour s'en rendre compte… Maintenant la bonne question est : est ce que toute personne qui se qualifie "d'écrivain" a vocation à en tirer automatiquement toute sa subsistance ?? S'il en a la capacité, oui. Mais la culture française dans ce domaine rend la chose sinon impossible, du moins très difficile. Tout d'abord parce qu'il n'y a pas de débouchés, le système éditorial français étant axé sur le roman et le hardcover. Pas question donc de faire bouillir la marmite en vendant des nouvelles à des magazines ou en écrivant sous pseudonyme pour les collections de poche comme c'est le cas aux Etats-Unis. Ensuite, parce que la notion d'écrivain professionnel est quasiment blasphématoire chez nous. "Ecrivain" dans la culture française n'est pas un métier, mais une qualité (d'où la formule courante "un vrai écrivain" comme s'il y en avait de faux…) et prétendre vivre de ses oeuvres, c.à.d. écrire pour l'argent, est très mal vu et pas franchement encouragé. Le seul moyen de se faire un peu d'argent quand on ne s'appelle pas Marc Lévy ou Guillaume Musso reste alors de faire le nègre - mais là encore il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus.
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