Henri Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 figaro : Nouvel appel à la grève à la SNCF (Lefigaro.fr) avec AFP 29/02/2008 | Mise à jour : 18:15 | Commentaires 45 . La CGT-cheminots, qui exige de «véritables négociations» sur l'avenir du fret et sur la pénibilité dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite, a déposé un préavis pour le 12 mars. La CGT-cheminots, premier syndicat à la SNCF, a appelé vendredi l'ensemble du personnel à la grève le mercredi 12 mars pour notamment exiger de «véritables négociations» sur l'avenir du fret et sur la pénibilité dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite. Le préavis court du 11 mars à 20 heures au 13 mars à 8 heures. Le même jour, le 12 mars, doit se tenir une table-ronde conclusive entre les syndicats et la direction sur la question de la pénibilité. La CGT, qui représente 38,5% des cheminots, revendique «un socle commun pour tous, comprenant des mesures en rémunération et en abondement en temps, liées aux contraintes du service public», ainsi que «la reconnaissance de la pénibilité liée aux métiers». La CGT demande aussi «l'ouverture d'un vrai débat et de véritables négociations sur l'avenir de Fret SNCF, qui connait des difficultés, afin de maintenir cette activité dans l'entreprise intégrée SNCF». En outre, le syndicat veut «des créations d'emplois au statut», «l'arrêt des restructurations», «l'augmentation générale des salaires et des pensions» et «le respect du droit de grève et du droit syndical» dans le cadre du service minimum. Didier Le Reste, secrétaire général du syndicat, a déclaré avoir bon espoir d'être rejoint par d'autres fédérations de cheminots, celles-ci ayant comme la CGT des «appréciations négatives quant aux réponses de l'entreprise» jusqu'alors. Le leader de la CGT-cheminots a récusé l'idée d'une «grève d'accueil» pour le nouveau président de la SNCF, Guillaume Pepy: l'alarme sociale était engagée «bien avant sa nomination», a-t-il noté. Les huit syndicats de la SNCF avaient déclenché en janvier l'alarme sociale sur ces sujets, un préalable obligatoire avant le dépôt d'un préavis depuis l'application de la loi sur le service minimum. J' en connais qui vont pas être content. Surtout ceux qui partent en vacances d' hiver en train. Ahah ( rire jaune ) Ils me dégoutent.
Harald Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Il n'y a rien d'extraordinaire à ce que des planqués essaient par tous les moyens de protéger leur petit pré carré en se foutant complètement de ce que vivent un certain nombre de salariés du privé. Ca, ce n'est pas leurs oignons, ils s'en contrefichent. Ce qu'ils veulent, c'est conserver leurs 37 annuités 1/2 de cotisation pour la retraite, partir à 50 piges, continuer à bénéficier des tarifs ô combien préférentiels pour eux et leur famille, etc. Ces couillons ont eu le monopole du fret depuis la création de la SNCF et n'ont jamais été foutus de dégager le moindre bénéfice. Qu'ils crèvent. Quant à la pénibilité du travail, quelle blague. A l'heure du levage assisté, de la motricité électrique, etc. ils viennent nous la jouer fatigués. Les pôv chéris.
Taishar Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 C'est habituel. A la SNCF, on n'est pas content est égal à une grève. Ça faisait un petit moment, ça a dû leur manquer. continuer à bénéficier des tarifs ô combien préférentiels pour eux et leur famille, etc. S'ajoutent à ceux-ci, des tarifs préférentiels pour par exemple la Sécurité Sociale étudiante de leurs enfants. Enfin, on ne peut même pas parler de tarifs, puisqu'elle est gratuite. En tout cas, va falloir que je trouve une solution avant le 12, j'ai un examen à passer
Apollon Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Mieux vaut en rire qu'en pleurer. Et par-dessus tout, ne pas sombrer dans le ressentiment. Life's but a walking shadow; a poor player, That struts and frets his hour upon the stage, And then is heard no more: it is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. (Macbeth)
A.B. Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Toi le cheminot,t'as le plus ingrat des boulots t'as même un slogan: "Conduire assis c'est fatiguant!" ta penibilité, c'est tous les jours d'aller bosser! Syn-dique-toi ! Syn-dique-toi ! Le syndicat, c'est l'nirvana, le paradis des droits acquis Fonctionnaires, de tous pays unissez vos forces d'inertie !
vincponcet Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Hasard sans doute du calendrier, leur grève tombe entre les deux tours des municipales….
Vestapoch Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 En outre, le syndicat veut «des créations d'emplois au statut», «l'arrêt des restructurations», «l'augmentation générale des salaires et des pensions» et «le respect du droit de grève et du droit syndical» dans le cadre du service minimum sans probleme, avec aussi en prime une petite pipe gratuite pour tout le monde, bien sur!
Henri Posté 11 mars 2008 Auteur Signaler Posté 11 mars 2008 Mhhh… on va finir par croire que la grêve fait parti de leur emploi du temps. http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/03/…s-du-trafic.php
Bastiat Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Heu , on n'a le droit de faire grève contre la "penibilité" des cheminos ?
Astha Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 http://www.dailymotion.com/video/x3is7v_ac…nt-la-greve_fun Si un jour je finis sur Paris, ou trouve des gens prets à faire de tels choses je suis partant
Henri Posté 11 mars 2008 Auteur Signaler Posté 11 mars 2008 http://www.dailymotion.com/video/x3is7v_ac…nt-la-greve_fun Si un jour je finis sur Paris, ou trouve des gens prets à faire de tels choses je suis partant je suis plié en deux ! merci de m' avoir fait découvrir ça
Samizdat Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Enorme! ça fait une heure que je regarde les videos de leur site http://www.actiondiscrete.fr/ Bon, y a à boire et à manger, mais c'est vraiment n'importe quoi! Très bon délire!
Invité libéra-tor Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 c'est bien vrai D'ailleurs leur "travail" est tellement attrayant que je ne vois pas ce qui te retiens ncore de le faire salaire surélevé retraite extraordinaire condition de travail excitante vasy coco fonce !
h16 Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 c'est bien vraiD'ailleurs leur "travail" est tellement attrayant que je ne vois pas ce qui te retiens ncore de le faire salaire surélevé retraite extraordinaire condition de travail excitante vasy coco fonce ! Capitaine Blâme, des laboratoires h16, vous propose une analyse gratuite : - orthographe alternative (par action, par omission et par gadrelle) - relecture et ponctuation inexistantes - référence (Karl Marx) naturellement stupide - discours argumenté et frappé au coin du bon sens - contenu informatif fort - importantes quantités de collectivaline, moraline et frétilline - traces résiduelles de français Nous sommes en présence d'un composé chimique de polycommunisthène syndicalans. C'est du trolluène. Au revoir.
Salim32 Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 c'est bien vraiD'ailleurs leur "travail" est tellement attrayant que je ne vois pas ce qui te retiens ncore de le faire salaire surélevé retraite extraordinaire condition de travail excitante vasy coco fonce ! Ca me rappel une fonctionnaire à la TV qui s'apitoyait sur le sort de sa profession , elle disait ce qu'elle gagnait bla bla bla puis elle finissait par "vous voyez que l'on est pas privilégiés …" Le journaliste en face n'a pas eut l'idée de lui répondre que les privilèges ne sont pas forcement pécunier et qu'avoir un emploi (sans doute inutile) garantie et sur le dos des autres constitue déjà un gros privilège …
Friedrich Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Quant à la pénibilité du travail, quelle blague. A l'heure du levage assisté, de la motricité électrique, etc. ils viennent nous la jouer fatigués. Les pôv chéris. Je vais peut être me faire l'avocat du diable mais il existe des métiers très pénibles à la SNCF. Par exemple ceux liés à l'entretien des voies qui se passent souvent la nuit, le we, quelles que soient les conditions météos. Non seulement ces métiers sont pénibles physiquement (à la fin de leur carrière, ces gens souffrent souvent de maux de dos chroniques que je ne souhaite à personne) mais ils sont dangereux: essayez donc de réparer une voie quand un train passe à 2m de vous à 120 km/h… Tout ça pour dire que, s'il y a des abus indéniables qu'il faut corriger (c'est d'ailleurs ce que la SNCF s'emploie en ce moment à faire, d'où les différentes grèves), il ne faut non plus nier qu'il existe des métiers vraiment difficiles à la SNCF. Tous les employés de la SNCF ne sont pas des tirs au flanc grassement entretenus par le contribuable. Comme toujours, c'est une minorité bien organisée qui gêne l'immense majorité qui, elle, souhaite des changements (plus de reconnaissance, plus de progression aux résultats, plus de responsabilités etc).
neuneu2k Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Je vais peut être me faire l'avocat du diable mais il existe des métiers très pénibles à la SNCF. Par exemple ceux liés à l'entretien des voies qui se passent souvent la nuit, le we, quelles que soient les conditions météos. Non seulement ces métiers sont pénibles physiquement (à la fin de leur carrière, ces gens souffrent souvent de maux de dos chroniques que je ne souhaite à personne) mais ils sont dangereux: essayez donc de réparer une voie quand un train passe à 2m de vous à 120 km/h… Tout ça pour dire que, s'il y a des abus indéniables qu'il faut corriger (c'est d'ailleurs ce que la SNCF s'emploie en ce moment à faire, d'où les différentes grèves), il ne faut non plus nier qu'il existe des métiers vraiment difficiles à la SNCF. Tous les employés de la SNCF ne sont pas des tirs au flanc grassement entretenus par le contribuable. Comme toujours, c'est une minorité bien organisée qui gêne l'immense majorité qui, elle, souhaite des changements (plus de reconnaissance, plus de progression aux résultats, plus de responsabilités etc). Personne, ou presque, ne nie qu'il existe des fonctionnaires ayant un travail difficile et mal payé, le problème n'est pas qu'ils fournissent un travail ou non, le problème est que l'argent pour les payer est prélevé de façon obligatoire. Autant c'est tolérable pour certains si c'est pour une fonction régalienne (justice, police, défense), autant c'est totalement intolérable pour tout autre service, aussi utile soit il ! Le jour ou les syndicalistes cesseront de défendre le statut de service public de la SNCF, leurs revendications salariales et autres seront des revendications syndicales recevables, et qui ne concerneront que leur patron. En attendant, tant qu'ils demandent qu'on me prenne plus d'argent, pour qu'ils travaillent dans des meilleures conditions, je réponds que je ne leur ai pas demandé de faire un travail difficile et que je ne leur doit donc strictement rien pour celui-ci, aussi dur soit-il.
Punu Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Capitaine Blâme, des laboratoires h16, vous propose une analyse gratuite :- orthographe alternative (par action, par omission et par gadrelle) - relecture et ponctuation inexistantes - référence (Karl Marx) naturellement stupide - discours argumenté et frappé au coin du bon sens - contenu informatif fort - importantes quantités de collectivaline, moraline et frétilline - traces résiduelles de français Nous sommes en présence d'un composé chimique de polycommunisthène syndicalans. C'est du trolluène. Au revoir.
Friedrich Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Personne, ou presque, ne nie qu'il existe des fonctionnaires ayant un travail difficile et mal payé, le problème n'est pas qu'ils fournissent un travail ou non, le problème est que l'argent pour les payer est prélevé de façon obligatoire. Autant c'est tolérable pour certains si c'est pour une fonction régalienne (justice, police, défense), autant c'est totalement intolérable pour tout autre service, aussi utile soit il ! Le jour ou les syndicalistes cesseront de défendre le statut de service public de la SNCF, leurs revendications salariales et autres seront des revendications syndicales recevables, et qui ne concerneront que leur patron. En attendant, tant qu'ils demandent qu'on me prenne plus d'argent, pour qu'ils travaillent dans des meilleures conditions, je réponds que je ne leur ai pas demandé de faire un travail difficile et que je ne leur doit donc strictement rien pour celui-ci, aussi dur soit-il. Je suis à peu près d'accord avec toi. Simplement, quand je lis que, en raison de l'automatisation ou des nouveaux outils, il n'y a plus de travail pénible, je saute un peu au plafond… Parfois il faut sortir un peu de son bureau et aller voir un peu ce que c'est qu'un chantier de nuit en plein hiver. Après tu comprendras mieux pourquoi ces gens ne sont pas contents qu'on réforme leurs régimes alors qu'on leur avait promis certains avantages. En outre régler le problème en disant que tu ne leur as rien demandé ou qu'il suffit de privatiser la SNCF est, certes vrai, mais fait l'impasse sur les vrais problèmes. Il se trouve que la SNCF existe, que des contrats de travail ont été signés avec certains avantages, que la SNCF ne peut être privatisée à court terme car personne n'en voudrait. Il y a alors deux façons de résoudre cette question: 1) attitude libérale bornée: "qu'ils crèvent ces planqués qui ne savent pas faire un bénéfice, ça leur fera les pieds" 2) attitude libérale:"Il y a des savoirs faire à la SNCF, il suffit de savoir les mettre en valeur pour redresser la barre. Par conséquent on réorganise l'entreprise mais le prix à payer, ce sont des conflits sociaux. Mais, avec de la négociation et de la volonté, on trouvera quelque chose où chacun aura sa place." Inutile de dire que la direction de la SNCF a choisi l'option 2. Le fret est d'ailleurs un bon exemple puisqu'il dispose désormais d'une autonomie importante quant à la gestion de ses moyens pour atteindre ses résultats. Pour l'instant, cette autonomie n'est pas complètement acceptée (voir la grève) et ne donne pas de résultats miracles mais il faut avoir à l'esprit l'ampleur de la tâche: il ne suffit pas de donner de l'autonomie, il faut changer les mentalités, revoir les conditions de travail (et les contrats), définir les moyens à disposition, redéfinir les métiers, mettre en place une stratégie générale etc… C'est une tâche colossale et de longue haleine qui préfigue sans doute les grands trasformations que la SNCF devra accomplir au niveau du groupe. Contrairement à ce que certains semblent penser, la SNCF n'est donc sans doute pas en train de crever. Elle est plutôt au début d'un grand mouvement de modernisation pour éviter de crever (arrivée de la concurrence sur le réseau normal: 2010)… et se faire privatiser ? Pensons à Air France ou à France Telecom…
neuneu2k Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Je suis à peu près d'accord avec toi. Simplement, quand je lis que, en raison de l'automatisation ou des nouveaux outils, il n'y a plus de travail pénible, je saute un peu au plafond… Parfois il faut sortir un peu de son bureau et aller voir un peu ce que c'est qu'un chantier de nuit en plein hiver. Après tu comprendras mieux pourquoi ces gens ne sont pas contents qu'on réforme leurs régimes alors qu'on leur avait promis certains avantages.En outre régler le problème en disant que tu ne leur as rien demandé ou qu'il suffit de privatiser la SNCF est, certes vrai, mais fait l'impasse sur les vrais problèmes. Il se trouve que la SNCF existe, que des contrats de travail ont été signés avec certains avantages, que la SNCF ne peut être privatisée à court terme car personne n'en voudrait. Il y a alors deux façons de résoudre cette question: 1) attitude libérale bornée: "qu'ils crèvent ces planqués qui ne savent pas faire un bénéfice, ça leur fera les pieds" 2) attitude libérale:"Il y a des savoirs faire à la SNCF, il suffit de savoir les mettre en valeur pour redresser la barre. Par conséquent on réorganise l'entreprise mais le prix à payer, ce sont des conflits sociaux. Mais, avec de la négociation et de la volonté, on trouvera quelque chose où chacun aura sa place." Inutile de dire que la direction de la SNCF a choisi l'option 2. Le fret est d'ailleurs un bon exemple puisqu'il dispose désormais d'une autonomie importante quant à la gestion de ses moyens pour atteindre ses résultats. Pour l'instant, cette autonomie n'est pas complètement acceptée (voir la grève) et ne donne pas de résultats miracles mais il faut avoir à l'esprit l'ampleur de la tâche: il ne suffit pas de donner de l'autonomie, il faut changer les mentalités, revoir les conditions de travail (et les contrats), définir les moyens à disposition, redéfinir les métiers, mettre en place une stratégie générale etc… C'est une tâche colossale et de longue haleine qui préfigue sans doute les grands trasformations que la SNCF devra accomplir au niveau du groupe. Contrairement à ce que certains semblent penser, la SNCF n'est donc sans doute pas en train de crever. Elle est plutôt au début d'un grand mouvement de modernisation pour éviter de crever (arrivée de la concurrence sur le réseau normal: 2010)… et se faire privatiser ? Pensons à Air France ou à France Telecom… Je suis également favorable a l'option 2, mais pas au point de vouloir faire payer d'autres par la force pour celle-ci, par contre, acheter des actions a l'Introduction en bourse, je ne dis pas non. Pourquoi faire payer le contribuable pour moderniser et privatiser après alors qu'une privatisation immédiate intégrerai ce cout dans le prix de l'action ?
Friedrich Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Je suis également favorable a l'option 2, mais pas au point de vouloir faire payer d'autres par la force pour celle-ci, par contre, acheter des actions a l'Introduction en bourse, je ne dis pas non. Pourquoi faire payer le contribuable pour moderniser et privatiser après alors qu'une privatisation immédiate intégrerai ce cout dans le prix de l'action ? Personne ne parle de faire payer la restructuration de la SNCF par le contribuable. Les syndicats ont peut être des rêves mais ils n'ont aucune chance de devenir réalité. L'Etat n'acceptera pas de remettre au pot: d'abord parce qu'il en a déjà trop mis (avec le manque de résultat qu'on sait), ensuite parce que ce serait impopulaire, enfin parce que Bruxelles ne l'accepterait que très difficilement. Quant à une introduction en bourse, je ne vois pas bien l'intérêt ni pour l'acheteur ni pour le vendeur (l'Etat). Le manque de visibilité sur l'avenir des activités reviendrait sans doute à brader un actif qui pourrait se revendre avantageusement s'il est redressé à temps, sans compter les résistances politiques et sociales… Je ne te parle même pas des problèmes purement technique de valorisation de l'entreprise tellement toutes les activités sont imbriquées sans qu'on sache exactement qui fait quoi pour qui à quel prix (quid de la valorisation des gares par exemple ? Tout dépend de la façon dont on envisage leur rôle dans le nouvel ensemble… Même chose pour les activités de maintenance, de conception etc…). Bref ce serait un énorme casse tête car, pour pouvoir vendre, il faut savoir ce qu'on vend. Or le problème est, qu'à l'heure actuelle, tout ceci n'est pas clair. Il n'y a qu'à voir le débat sur la filialisation/intégration/vente du fret… La solution la plus logique est donc de laisser la direction définir la stratégie, donner une lisibilité et une visibilité à l'ensemble et constater les résultats qui, je n'en doute pas vraiment, arriveront sans doute à moyen terme en raison de la menace que constitue l'ouverture à la concurrence. Il sera alors possible pour l'Etat d'ouvrir le capital et de réaliser une opération acceptable. Du moins, c'est sans doute le pari. Et ça me semble très raisonnable.
Taishar Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Au risque de passer pour un pessimiste, je pense qui ni l'option 1, ni la 2 n'arriveront tant qu'il y aura des syndicats du genre CGT, ou encore SUD-Rail. Parfois, avec Sud-Rail, j'ai l'impression que leur idée n'est pas d'améliorer, mais de constamment chercher l'affrontement, le conflit. Et tant que personne ne brise le cou de ce syndicat, aucune amélioration ou rationalisation n'est envisageable.
LaFéeC Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Entendu tout à l'heure sur RMC : 9% de grévistes seulement. Ahah!
Taishar Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Oui mais à la SNCF, même ce pourcentage peut poser problème : il suffit que les aiguilleurs soient en grève et les trains ne roulent pas.
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