chairacanon Posté 19 mars 2008 Signaler Posté 19 mars 2008 Les feministes ne supportent pas cette remarque, ni celle sur le fait qu'elles devront s'absenter pour grossesse et que cela entrainera des coûts pour l'entreprise.Lucilio, c'est justement parce que cette affirmation est fausse que je faisais la remarque du taux d'emploi par genre. Les femmes ne sont pas moins payées, elles s'investissent, en général, moins. J'ai 10 ans d'expérience professionnelle, et toutes les femmes avec qui j'ai bossé voulaient terminer à 17h max le soir, commencer à 9h et si possible avoir le mercredi et ne pas travailler le samedi. J'ai écrit en général, parce que les femmes qui travaillent comme des hommes sont payées pareil (je connais des commerciales qui sont très douées, mais qui sont moins investies dans leur vie familiale, ce sont des choix). Simple question innocente. Pourquoi es tu (presque) la seule femme à tenir le coup sur ce forum libéral plein d'hommes ?
Skit Posté 19 mars 2008 Signaler Posté 19 mars 2008 Transexuel? Incapacité à envoir d'enfant? Fan club de Thatcher?
Invité jabial Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Quel est le pendant pour les hommes de l'excision? Les eunuques, les castrats? Quel est le pendant pour les hommes des mariages forcés dans certains pays d'Asie ou d'Afrique? Le divorce-pillage dans certains pays occidentaux ? Le "harcèlement sexuel" ? L'empoisonnement du conjoint? Quel est le pendant pour les hommes du viol (majoritairement commis par des hommes sur des femmes)? Le viol est à 99% commis par des hommes pour une raison physique évidente (à tel point que le 1% restant est curieux), mais les femmes sont loin d'en être les seuls victimes. Des hommes se font violer par d'autres hommes tous les jours. Qu'on ne se méprenne pas - pour moi, le viol s'apparente à la torture et doit être réprimé comme tel, donc bien plus sévèrement qu'aujourd'hui. Pour autant, il y a actuellement un très sérieux problème de charge de la preuve.
Skit Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Qu'on ne se méprenne pas - pour moi, le viol s'apparente à la torture carpe diem savoure l'instant présent. il y a actuellement un très sérieux problème de charge de la preuve. C'est vrai, les violeurs ont tendance à être déchargés
Abominable NH Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Dans ma vie professionnelle (5 jobs dans des petites et grandes entreprises, publiques et privées), je n'ai jamais rien constaté de tel. idem Les feministes ne supportent pas cette remarque, ni celle sur le fait qu'elles devront s'absenter pour grossesse et que cela entrainera des coûts pour l'entreprise. Pour le coup, pas que les féministes : évoque avec tes connaissances l'idée de s'occuper soi-même de l'instruction de ses enfants plutôt que de la confier à autrui, tu ne seras pas déçue des réactions. Mon ami Desanglades, s'il daigne un jour nous faire l'honneur de sa présence sur ce forum, pourra t'en parler en connaissance de cause.
Ash Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Pour le coup, pas que les féministes : évoque avec tes connaissances l'idée de s'occuper soi-même de l'instruction de ses enfants plutôt que de la confier à autrui, tu ne seras pas déçu des réactions. Il faut vraiment n'avoir que des bobos comme connaissances alors…
Abominable NH Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Il faut vraiment n'avoir que des bobos comme connaissances alors… Oh que non ! Entendons nous bien : je parle du fait de ne pas confier ses enfants à des institutions - et surtout pas à l'EdNat - mais de s'occuper soi-même de leur apprendre à lire, à écrire, à compter, à parler des langues étrangères, etc.
Rincevent Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Les eunuques, les castrats? La pénectomie. Il faut vraiment n'avoir que des bobos comme connaissances alors… Et non. C'en est d'ailleurs surprenant.
Invité jabial Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 carpe diem savoure l'instant présent.C'est vrai, les violeurs ont tendance à être déchargés Que c'est drôle. Entendons nous bien : je parle du fait de ne pas confier ses enfants à des institutions - et surtout pas à l'EdNat - mais de s'occuper soi-même de leur apprendre à lire, à écrire, à compter, à parler des langues étrangères, etc. Quoi, ça n'existe pas les précepteurs?
Rincevent Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Quoi, ça n'existe pas les précepteurs? Presque plus, dans nos pays dits civilisés.
Timur Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 J'en reviens à la différence salariale HF.Si les femmes étaient réellement moins payées que les hommes, pour un emploi égal, alors les hommes connaitraient un taux de chômage plus élevé, non ? Non. Ce n'est pas parce qu'un produit est moins cher qu'il se vend plus.
Abominable NH Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Presque plus, dans nos pays dits civilisés. Et d'une en effet, et de deux, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses. Mais mettons de côté l'aspect financier : la réaction que provoque l'idée de procéder soi-même à l'instruction de ses enfants va en général de la stupeur muette à des réactions du type "tu es dingue ? tu veux couper tes enfants de la société ?".
Hidalgo Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Et d'une en effet, et de deux, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses.Mais mettons de côté l'aspect financier : la réaction que provoque l'idée de procéder soi-même à l'instruction de ses enfants va en général de la stupeur muette à des réactions du type "tu es dingue ? tu veux couper des enfants de la société ?". Ya bon les enfants.
LaFéeC Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Non. Ce n'est pas parce qu'un produit est moins cher qu'il se vend plus. Les gauchistes adorent les sophismes. Pour eux, l'entrepreneur veut à tout prix baisser le cout de ses employés "pour s'en mettre plein les poches". Or, si c'était le cas, et si les femmes étaient réellement moins payées, les femmes seraient plus employées. J'utilise ce sophisme pour démontrer que les femmes ne sont pas moins payées à travail réellement égal. Mais mettons de côté l'aspect financier : la réaction que provoque l'idée de procéder soi-même à l'instruction de ses enfants va en général de la stupeur muette à des réactions du type "tu es dingue ? tu veux couper des enfants de la société ?". Perso, si je me sens capable d'aider aux devoirs et d'éveiller le tout petit à la lecture etc.. je me sens incapable de l'instruire. Mais si on oublie l'aspect financier, je serai ravie que Junior soit instruit par un précepteur. Après, la société, toussa..
Abominable NH Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Les gauchistes adorent les sophismes. Pour eux, l'entrepreneur veut à tout prix baisser le cout de ses employés "pour s'en mettre plein les poches". Or, si c'était le cas, et si les femmes étaient réellement moins payées, les femmes seraient plus employées.J'utilise ce sophisme pour démontrer que les femmes ne sont pas moins payées à travail réellement égal. Perso, si je me sens capable d'aider aux devoirs et d'éveiller le tout petit à la lecture etc.. je me sens incapable de l'instruire. Mais si on oublie l'aspect financier, je serai ravie que Junior soit instruit par un précepteur. Après, la société, toussa.. Pourquoi te sens-tu incapable de l'instruire ? En quoi serais-tu moins capable que les enseignants que, pour la plupart d'entre nous, nous connaissons, en particulier ceux de l'EdNat ? Sur la société, je comprends ton propos comme signifiant que cela n'a pas beaucoup d'importance ; si tel est le cas, je ne suis pas de ton avis - mais je doute que les gens qui manifestent les réactions que j'évoquais plus avant partagent ma vision de la société ; pour ce que j'ai compris de leur conception, la société ne se construit - ou ne se structure, si tu préfères - que par l'état, et c'est en cela que ces gens m'inquiètent, pas dans le fait qu'ils souhaitent voir leurs enfants nouer des relations avec autrui.
LaFéeC Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Pourquoi te sens-tu incapable de l'instruire ? En quoi serais-tu moins capable que les enseignants que, pour la plupart d'entre nous, nous connaissons, en particulier ceux de l'EdNat ? Division du travail. Je suis payée pour un certain travail, que je connais et maitrise. Instruire ? Non, y'a des pros pour ça. De plus, je n'aurais pas la patience, ni l'envie. Et, je pense, pas les capacités, même mal formés, les profs le sont un peu et se spécialisent (petits, collège, maths, histoire). J'ai autre chose à faire (travailler). Sur la société, je comprends ton propos comme signifiant que cela n'a pas beaucoup d'importance ; si tel est le cas, je ne suis pas de ton avis - mais je doute que les gens qui manifestent les réactions que j'évoquais plus avant partagent ma vision de la société ; pour ce que j'ai compris de leur conception, la société ne se construit - ou ne se structure, si tu préfères - que par l'état, et c'est en cela que ces gens m'inquiètent, pas dans le fait qu'ils souhaitent voir leurs enfants nouer des relations avec autrui. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas qu'à l'école qu'on vit en société. Ce n'est pas l'école qui apporte l'alpha et l'oméga à un enfant. Ceux pour qui la société est "tout" et doit tout sur tout le monde m'emmerdent. Les diverses activités qu'un enfant peut faire vont lui procurer tout autant d'expériences de vie en société. Et il y a des périodes où mêmes des individus très sociables souhaitent "lacher" un peu la société, profiter de la solitude etc.. Je ne vois pas le problème.
Ash Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Oh que non !Entendons nous bien : je parle du fait de ne pas confier ses enfants à des institutions - et surtout pas à l'EdNat - mais de s'occuper soi-même de leur apprendre à lire, à écrire, à compter, à parler des langues étrangères, etc. Ce n'est pas que les gens "préfèrent confier cela", c'est qu'ils n'ont pas le temps pour le faire. Sans parler, à un certain niveau, du problème de compétence. Du moins le pense-t--on. Mais mettons de côté l'aspect financier : la réaction que provoque l'idée de procéder soi-même à l'instruction de ses enfants va en général de la stupeur muette à des réactions du type "tu es dingue ? tu veux couper des enfants de la société ?". C'est caricatural mais pas complètement infondé. La socialisation passe par l'école. Pour eux, l'entrepreneur veut à tout prix baisser le cout de ses employés "pour s'en mettre plein les poches". Or, si c'était le cas, et si les femmes étaient réellement moins payées, les femmes seraient plus employées. On ne t'a jamais rétorqué que c'est peut-être parce qu'elles sont réellement moins efficaces ? A ce niveau ce n'est plus une balle mais carrément un obus dans le pied
Invité jabial Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 C'est caricatural mais pas complètement infondé. La socialisation passe par l'école. J'ai de très gros doutes. D'abord, l'école généralisée est quelque chose de relativement récent dans l'histoire de l'humanité, et les gens n'étaient pas des associaux pour autant. Ensuite, les enfants éduqués à la maison existent, et toutes les tentatives de démontrer qu'une proportion non négligeable d'entre eux étaient mal socialisés ont lamentablement échoué. La socialisation ne se construit pas sur les bancs de la classe mais à la récréation. Il va sans dire qu'un enfant éduqué à la maison ne doit pas rester à la maison en permanence ; la participation à des clubs (sportif, par exemple) et la fréquentation des enfants du voisinage sont les éléments qui socialisent, pas le fait de suivre en commun des cours de plus ou moins bonne qualité.
Ash Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 La socialisation ne se construit pas sur les bancs de la classe mais à la récréation. Il va sans dire qu'un enfant éduqué à la maison ne doit pas rester à la maison en permanence ; la participation à des clubs (sportif, par exemple) et la fréquentation des enfants du voisinage sont les éléments qui socialisent, pas le fait de suivre en commun des cours de plus ou moins bonne qualité. C'est ce que je voulais dire.
Simon Ovronnaz Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Le viol est à 99% commis par des hommes pour une raison physique évidente (à tel point que le 1% restant est curieux), mais les femmes sont loin d'en être les seuls victimes. Des hommes se font violer par d'autres hommes tous les jours. La supériorité physique des hommes par rapport au femmes peut expliquer en partie que la majorité des viols soient commis par ceux-ci, pour autant ce n'est pas une explication suffisante. D'une part parce qu'il ne faut pas exagérer cette supériorité, un groupe de femmes bien organisées pouvant violer autant d'hommes qu'elles le désirent et parce que le viol lesbien est quelque chose d'extrément rare voire qui n'existe pas (ou alors c'est qu'on en parle pas). Je pense que cela peut également s'expliquer par les spécifités du désir masculin et du désir féminin. Si le désir masculin se trouve sur le terrain du "oui" ou du "non", celui de la femme se trouve sur le terrain du "peut-être". Donc, avec son désir qui dit "oui" trop vite, l'homme sera beaucoup plus succeptible d'avoir envie de violer qu'une femme chez qui le désir se manifeste moins clairement et brutalement. Ce n'est pas l'école qui apporte l'alpha et l'oméga à un enfant. Et d'ailleurs en ce qui me concerne, je crois que l'école ne m'a vraiment pas apporté grand chose.Et il y a des périodes où mêmes des individus très sociables souhaitent "lacher" un peu la société, profiter de la solitude etc.. … et y revenir de plus belle La socialisation ne se construit pas sur les bancs de la classe mais à la récréation. Il va sans dire qu'un enfant éduqué à la maison ne doit pas rester à la maison en permanence ; la participation à des clubs (sportif, par exemple) et la fréquentation des enfants du voisinage sont les éléments qui socialisent, pas le fait de suivre en commun des cours de plus ou moins bonne qualité. De toutes façons il suffit de regarder la masse d'inadaptés sociaux issus de l'école obligatoire pour constrater qu'elle n'a aucune vertu socialisante particulière. Mieux vaut pour un enfant ne pas aller à l'école mais apprendre le credo le plus socialisant qui soit "sortez de votre appartement, allez à la rencontre du sexe opposé"
Rincevent Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Et d'une en effet, et de deux, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses. C'était inclus dans mon propos : la "maladie des coûts" (aggravée par qui-on-sait) limite le recours à ce genre de solutions. Sinon, +1 à LaFéeC pour sa tirade sur la division du travail. De toutes façons il suffit de regarder la masse d'inadaptés sociaux issus de l'école obligatoire pour constrater qu'elle n'a aucune vertu socialisante particulière. Mieux vaut pour un enfant ne pas aller à l'école mais apprendre le credo le plus socialisant qui soit "sortez de votre appartement, allez à la rencontre du sexe opposé"
Invité Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Pour le coup, pas que les féministes : évoque avec tes connaissances l'idée de s'occuper soi-même de l'instruction de ses enfants plutôt que de la confier à autrui, tu ne seras pas déçue des réactions.Mon ami Desanglades, s'il daigne un jour nous faire l'honneur de sa présence sur ce forum, pourra t'en parler en connaissance de cause. Je n'aurais jamais pensé que mon premier post sur ce forum se ferait sur un fil consacré au féminisme Mais j'ai bien entendu l'appel du pied de mon ami l'abominable… Effectivement, j'ai été éduqué à la maison par mes parents, par choix et par refus de l'éduc nat qui leur avait laissé comme à pas mal de monde une expérience assez traumatisante. Je viens d'apprendre par Ash que j'étais donc - en passant à côté de l'école - passé également à côté de la socialisation, c'est dur, mais je devrais m'en remettre. J'ai entendu cette rengaine tant de fois depuis tout petit qu'on s'y fait. Et puis je suis sûr que ce n'est pas ce que voulait dire Ash… Bref, conscient d'être totalement hors sujet ici, je me présenterai bientôt dans la section appropriée. Mais en bon escrimeur, il fallait bien que je réagisse à l'appel ! Bonne nuit à tous les membres de ce forum que je lis depuis un bon moment déjà, mais sans avoir jamais posté, voilà qui est fait.
Rincevent Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Bienvenue à toi, et à très bientôt sur le fil des présentations.
melodius Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Les eunuques, les castrats? Certainement pas. L'excision n'empêche pas la femme de procréer.
melodius Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 J'ai étudié, il y a peu, les statistiques de l'INS belge et 62% des chômeurs sont bien des femmes. Evidemment; il y a plein de femmes qui s'installent dans le chômage lorsqu'elles ont des enfants.
Abominable NH Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Division du travail. Je suis payée pour un certain travail, que je connais et maitrise. Instruire ? Non, y'a des pros pour ça.De plus, je n'aurais pas la patience, ni l'envie. Et, je pense, pas les capacités, même mal formés, les profs le sont un peu et se spécialisent (petits, collège, maths, histoire). J'ai autre chose à faire (travailler). Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas qu'à l'école qu'on vit en société. Ce n'est pas l'école qui apporte l'alpha et l'oméga à un enfant. Ceux pour qui la société est "tout" et doit tout sur tout le monde m'emmerdent. Les diverses activités qu'un enfant peut faire vont lui procurer tout autant d'expériences de vie en société. Et il y a des périodes où mêmes des individus très sociables souhaitent "lacher" un peu la société, profiter de la solitude etc.. Je ne vois pas le problème. Je ne sais pas s'il y a un problème, je rappelais juste que confier l'instruction de son enfant à une école plutôt que de s'en occuper soi-même est bien un choix, ce que l'on finit par oublier puisqu'en gros "c'est comme ça que ça fonctionne".
Abominable NH Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Ce n'est pas que les gens "préfèrent confier cela", c'est qu'ils n'ont pas le temps pour le faire. Sans parler, à un certain niveau, du problème de compétence. Du moins le pense-t--on.C'est caricatural mais pas complètement infondé. La socialisation passe par l'école. Cf. Ma réponse à LaFéeC. C'est un choix et le fait est que l'on pourrait parfaitement en faire d'autres. Il me semble intéressant de relever que pour beaucoup de gens, l'idée de faire d'autres choix est tout simplement inconcevable. Quant à la socialisation, comme l'a justement fait remarquer LaFéeC, elle passe (devrait passer ?) par bien d'autres choses que l'école. J'ai de très gros doutes. D'abord, l'école généralisée est quelque chose de relativement récent dans l'histoire de l'humanité, et les gens n'étaient pas des associaux pour autant. Ensuite, les enfants éduqués à la maison existent, et toutes les tentatives de démontrer qu'une proportion non négligeable d'entre eux étaient mal socialisés ont lamentablement échoué.La socialisation ne se construit pas sur les bancs de la classe mais à la récréation. Il va sans dire qu'un enfant éduqué à la maison ne doit pas rester à la maison en permanence ; la participation à des clubs (sportif, par exemple) et la fréquentation des enfants du voisinage sont les éléments qui socialisent, pas le fait de suivre en commun des cours de plus ou moins bonne qualité. +1
Harald Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Effectivement, j'ai été éduqué à la maison par mes parents, par choix et par refus de l'éduc nat qui leur avait laissé comme à pas mal de monde une expérience assez traumatisante. Je viens d'apprendre par Ash que j'étais donc - en passant à côté de l'école - passé également à côté de la socialisation, c'est dur, mais je devrais m'en remettre. J'ai entendu cette rengaine tant de fois depuis tout petit qu'on s'y fait. Et puis je suis sûr que ce n'est pas ce que voulait dire Ash… Quant à mon expérience de la socialisation à l'école, je ne peux que citer Desproges : - Pardon, monsieur, vous n'avez rien contre les jeunes ?- Si, j'ai. Et ce n'est pas nouveau. Je n'ai jamais aimé les jeunes. Quand j'étais petit, à la maternelle, les jeunes, c'étaient des vieux poilus, avec des voix graves et de grandes main sales sans courage pour nous casser la gueule en douce à la récré.
Abominable NH Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Quant à mon expérience de la socialisation à l'école, je ne peux que citer Desproges : En effet !
Invité Posté 28 mars 2008 Signaler Posté 28 mars 2008 Quant à mon expérience de la socialisation à l'école, je ne peux que citer Desproges :CITATION(Chroniques de la haine ordinaire) - Pardon, monsieur, vous n'avez rien contre les jeunes ? - Si, j'ai. Et ce n'est pas nouveau. Je n'ai jamais aimé les jeunes. Quand j'étais petit, à la maternelle, les jeunes, c'étaient des vieux poilus, avec des voix graves et de grandes main sales sans courage pour nous casser la gueule en douce à la récré. D'ailleurs, nombre de gens se servent de l'exemple de l'école (ou de ce qu'elle est devenue) comme plaidoyer pour une société plus collectiviste, j'ai eu droit souvent lors de discussions sur le libéralisme au type d'argument suivant : "tu vois bien que les gens ont besoin d'un état, regarde les gamins dans une cour de récré : ils se tapent dessus, hurlent, les grands tapent les petits, c'est la loi du plus fort…" Ce à quoi je répondais qu'il fallait peut-être réfléchir à deux choses. 1) ce sont des enfants dont on parle et pas des adultes, 2) si on enfermait 150 adultes (et ça c'est pour les petites écoles) derrière une grille dans un espace qui ressemble à s'y méprendre à une prison, je ne sais pas ce que ça donnerait. En bref, il n'y a rien de naturel ni de sain à mettre x gamins au même endroit pendant plus de la moitié de la journée et comme le dit AbominableNH, il serait bon de remettre les pendules à l'heure en signifiant aux parents que c'est un choix, comme celui opposé qu'ont pu faire mes parents.
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