Maximus Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 Le New-York Times révèle ce soir que le gouverneur de New-York, Eliot Spitzer, a avoué à ses adjoints être impliqué dans un réseau de prostitution. Spitzer doit faire une déclaration publique dans les heures qui viennent.Eliot Spitzer, ancien ministre de la Justice de l'Etat de New York, marié et père de trois enfants, avait promis à ses électeurs des réformes "éthiques" durant son mandat. Le journal ne donne pas de précisions sur l'implication du gouverneur, indiquant seulement que M. Spitzer a informé ses colaborateurs les plus proches qu'il était impliqué dans un réseau de prostitution. Le gouverneur s'était notamment rendu célèbre dans ses fonctions précédentes en trainant en justice des responsables de deux réseaux de prostitution et des banques d'affaire et des grands noms de Wall Street accusés d'irrégularités. lien
Rémy Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 Tel est pris qui croyait prendre Le plus surprenant est qu'il ait pu faire son travail vis-à-vis des banquiers d'affaires, chefs d'entreprises et autres proxénètes avec autant de célérité.
Bastiat Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 lien En Voilà un qui ne s'embêtait pas pour éliminer ses concurrents commerciaux grâce à la politique. Voilà qui verifi toujours l'adage: prohibition=corruption
Invité Arn0 Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Il semblerait qu'il ne soit que client, mais en ayant demandé à une prostituée de traverser la frontière d'un état il est passible de poursuite fédérale pour "trafic d'êtres humains" (l'État américain semble avoir un certain gout pour les incriminations disproportionnées).
0100011 Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Il semblerait qu'il ne soit que client, mais en ayant demandé à une prostituée de traverser la frontière d'un état il est passible de poursuite fédérale pour "trafic d'êtres humains" (l'État américain semble avoir un certain gout pour les incriminations disproportionnées). Ils deviennent graves de chez graves aux états-unis en ce moment.
A.B. Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Il n'etait que client, des filles a $1500 de l'heure. Sale esclavagiste traffiqueur de femmes, le sexe n'est pas une marchandise, etc etc Serieusement vu la maniere dont il a attaque la prostitution legalement il y a quelque temps, c'est un bien juste retour de baton. S'il ne merite pas d'etre puni pour son incursion en dehors de la loi, il merite de l'etre pour ses crimes commis du cote de la loi.
LaFéeC Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Il n'etait que client, des filles a $1500 de l'heure. Putain, un salaire mensuel en une heure.
pankkake Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Putain, un salaire mensuel en une heure. C'est le cas de le dire. D'ailleurs je me demande ce qu'ont a dire les lobbys "féministes" sur les différences de salaire entre prostitué(e)s hommes/femmes
A.B. Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Putain, un salaire mensuel en une heure. Dans la meme agence les meilleures filles prenaient $5500 de l'heure.
LaFéeC Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 D'ailleurs je me demande ce qu'ont a dire les lobbys "féministes" sur les différences de salaire entre prostitué(e)s hommes/femmes Les féministes ne sont pas d'accord à ce sujet. Certaines sont abolitionnistes d'autres pour une libéralisation totale, d'autres encore sont juste pour la pénalisation du client.
pankkake Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Les féministes ne sont pas d'accord à ce sujet. Certaines sont abolitionnistes d'autres pour une libéralisation totale, d'autres encore sont juste pour la pénalisation du client. Oui, mais je parle de celles qui se plaignent que les femmes ont des salaires inférieurs en général pour un même métier (ce qui reste à prouver ceci dit). Dans ce cas, on a très probablement l'inverse.
0100011 Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Les féministes ne sont pas d'accord à ce sujet. Certaines sont abolitionnistes d'autres pour une libéralisation totale, d'autres encore sont juste pour la pénalisation du client. Des trois solutions je ne comprend pas la dernière (qui est en vigueur en Suède je crois), je supporte la seconde et combat la première.
Bastiat Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Dans la meme agence les meilleures filles prenaient $5500 de l'heure. Faut signaler ça à UFC que choisir, c'est forcément abusif comme prix. On ne recule devant rien pour exploiter le chaland.
Rincevent Posté 11 mars 2008 Signaler Posté 11 mars 2008 Dans la meme agence les meilleures filles prenaient $5500 de l'heure. Vatche. D'où provient une telle rémunération, et plus encore un tel écart de rémunération entre filles ?
Herbert West Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Faut signaler ça à UFC que choisir, c'est forcément abusif comme prix. On ne recule devant rien pour exploiter le chaland. Il faut envoyer quelqu'un sur le terrain pour constater une telle hausse des prix ! Je me porte volontaire pour cette mission.
0100011 Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Vatche. D'où provient une telle rémunération, et plus encore un tel écart de rémunération entre filles ? Dans le luxe il n'y a pas de limites, c'est même à ça qu'on le reconnait. Je suppose qu'en l'espèce un prix si élevé s'explique par le fait que les clients veulent "rester entre eux" en quelques sortes. Si le tarif est à ce prix ça implique pas mal de choses sur la clientelle, ça peut avoir un effet rassurant pour le milliardaire hypocondriaque je suppose.
LaFéeC Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Si c'était facile d'être une pute à 5000 € de l'heure, la majorité des femmes seraient des putes, or, ce n'est pas le cas. Une femme normale en France peut arriver à faire du 250/300 de l'heure.
Harald Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Si c'était facile d'être une pute à 5000 € de l'heure, la majorité des femmes seraient des putes, or, ce n'est pas le cas.Une femme normale en France peut arriver à faire du 250/300 de l'heure. A ce niveau de prix on dit hétaïre.
Taishar Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Ce n'est pas tellement l'action qui me dérange (même si on ne connait pas plus de détails), mais plutôt le fait qu'il tienne ce discours "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Ce type n'a aucune morale - bon, ça reste un politicien…
A.B. Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Ce n'est pas tellement l'action qui me dérange (même si on ne connait pas plus de détails), mais plutôt le fait qu'il tienne ce discours "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Ce type n'a aucune morale - bon, ça reste un politicien… Moi c'est tout le contraire. Ce qui me dérange ce sont ses actes, et je fais bien sur référence au procès qu'il a intenté contre des personnalités de la finance ayant eu recours à la prostitution. La critique de l'hypocrisie vient surtout du relativisme moral.
Taishar Posté 12 mars 2008 Signaler Posté 12 mars 2008 Moi c'est tout le contraire. Ce qui me dérange ce sont ses actes, et je fais bien sur référence au procès qu'il a intenté contre des personnalités de la finance ayant eu recours à la prostitution. La critique de l'hypocrisie vient surtout du relativisme moral. Je n'ai jamais dit le contraire L'acte auquel je faisais allusion était le proxénetisme. Celui que je condamne est la dénonciation éthique (même si ça fait partie de son "job", et qu'il est libre de s'exprimer) et surtout le procès, comme tu l'as rappelé.
xavdr Posté 16 mars 2008 Signaler Posté 16 mars 2008 Si c'était facile d'être une pute à 5000 € de l'heure, la majorité des femmes seraient des putes, or, ce n'est pas le cas.Une femme normale en France peut arriver à faire du 250/300 de l'heure. Avocate d'affaire ? Hum, en plus cette question est microlangagièrement licencieuse…
Roniberal Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 DEHORS SPITZER! Voici un de ses plus beaux faits d'armes: http://www.imakenews.com/ephilanthropy/e_a…le000137794.cfm Sarbanes-Oxley Act May Become Nonprofit StandardAuditors Urged To Be More Aggressive With Oversight of Nonprofits http://www.nptimes.com/Mar03/npt2.html by Jeff Jones Eliot Spitzer, New York State’s top cop and unofficial policeman of Wall Street, is fixing his eyes on the financial accountability of nonprofits. The New York State Attorney General said he will propose legislation that calls for nonprofit chief executive officers to certify financial reports and the adequacy of internal controls at the organization. The nonprofits also would be required to demonstrate the independence of audit committees that certify financial statements and be free of contracting relationships with the nonprofit. The proposed legislation would affect New York State registered nonprofits with annual revenue of at least $250,000, but could have repercussions across the nation. Spitzer’s proposal borrows heavily form the principles of the federal Sarbanes-Oxley Act, which was passed to combat accounting issues in the for-profit world. The attorney general made the comments before a crowd of accountants in New York City at a nonprofit conference sponsored by the New York State Society of Certified Public Accountants. Spitzer also demanded auditors take more aggressive oversight of nonprofits’ books because, he alleged, nonprofits lack the layers of decision-makers found in the for-profit world. “We collectively need to ratchet up the intensity of our participation and examination of these organizations, or else we won’t be in the position to restore the confidence of the American public,” Spitzer said. “We need to ensure the integrity of this sector or else people’s contributions will decline.” Some 40,000 nonprofits register with the state of New York each year, and the state must be able to rely on that CPAs have been examining the financials, ensuring credibility and correct money handling, Spitzer said. One person in the audience questioned if the $250,000 revenue threshold was too low, because most nonprofits with such revenue probably only have one bookkeeper handling most financial transactions. The man asked how a CEO in that situation could certify, in good conscience, that adequate internal controls existed. “I don’t think you can compare a $250,000 not-for-profit to someone in the SEC world,” the CPA said. Spitzer countered, “We think $250,000 is appropriate,” adding that some discussion may happen to raise the threshold. History has shown that initial government thresholds usually increase after time, said Julie Floch, a partner and director of Not-for-Profit Services at Eisner LLP in New York City. For example, New York State’s previous requirement for a nonprofit financial audit was $150,000 and increased to $250,000 in August 2002. Conference Co-Chair Jeffrey Green, a CPA based in New City, N.Y., said Spitzer’s plan will hurt small nonprofits. “Even $500,000 is low. No SEC client has to do that,” he said, continuing that for-profits don’t need to attest to such financials until $500,000. Fees for such audits would range from $7,000 to $10,000, Green said. That’s between 2.8 percent and 4 percent of income for an organization with $250,000 in revenue. Many New York state nonprofits receive a few hundred thousand dollars in revenues, but have relatively small, unsophisticated, often part-time accounting functions, said D. Edward Martin, partner-in-charge of the Not-for-Profit Industry Group at Eisner LLP. “To expect a high level of internal control in those small organizations -- and for their CEOs to be able to certify as to its effectiveness in producing reliable financial information -- seems unrealistic,” said Martin. Beside concerns about the low threshold, Spitzer isn’t off base in what he’s asking of the nonprofit sector, Floch said. During his speech, the attorney general also directed pointed comments at board members, identifying what he believes is a lack of board member participation as the largest problem within the nonprofit community. “The reason many people sit on the boards of not-for-profits is because they’ve been donors. They believe in the mission,” Spitzer said. But, too often after being appointed to the board, people don’t appreciate their responsibility, he charged. J. Cynthia Weber, a development consultant with Girl Scouts of the USA in New York City, was impressed by Spitzer’s comments. She said it has been assumed for too long that the moral goodness of mission equates to pureness of execution, which isn’t always the case. Spitzer’s comments reflect a growing public concern about charitable accountability, said Bennett Weiner, chief operating officer of BBB Wise Giving Alliance, a watchdog group in Arlington, Va. Child Find of America’s (CFA), $308,058 total revenue during the fiscal year ending May 31, 2002, places it just above the attorney general’s proposed threshold. Donna Linder, executive director of New Paltz, N.Y.-based CFA, supports Spitzer’s call for more rigorous accounting procedures. “Nonprofits and their boards should make their operations as transparent as possible to their donors, potential donors, as well as to their consumers of services,” Linder said in an email statement. It’s difficult to know whether other state regulators would follow Spitzer’s lead, but they’re no doubt watching how the proposals play out. “It does also demonstrate that New York State is seeking to be a leader in proposing new initiatives on charity activities within the state,” Weiner said. He added there’s a role for both government and organizations such as the BBB WGA to address accountability issues. “Not everything necessarily needs to be legislated for change to occur.” The proposals will have to pass the state legislature for approval. Nearly a week after Spitzer’s announcement a spokeswoman for Sheldon Silver (D), state Speaker of the Assembly, said she’s waiting to see specifics of the package before commenting. A spokesman for state Senate Majority Leader Joseph Bruno, ®, said the legislative proposals would be reviewed but declined further comment.
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