Etienne Posté 10 septembre 2008 Signaler Posté 10 septembre 2008 Et les clauses de non concurrence ou les trucs de ce genre ? C'est un contrat présent sur un comportement futur (comme, hum, la plupart des contrats) - une obligation de ne pas faire, qui n'est pas un engagement perpétuel -, ça n'est pas un contrat futur.
0100011 Posté 11 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 11 septembre 2008 C'est un contrat présent sur un comportement futur (comme, hum, la plupart des contrats) - une obligation de ne pas faire, qui n'est pas un engagement perpétuel -, ça n'est pas un contrat futur. Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter.
Etienne Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter. J'imagine que le Code Civil a été concocté en douce par les Jésuites, alors.
0100011 Posté 11 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 11 septembre 2008 J'imagine que le Code Civil a été concocté en douce par les Jésuites, alors. Oui tout le monde sait que le Vatican est un rouage important des illuminati : http://www.illuminatiarchives.org/category/vatican/
Taishar Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 On ne peut annuler un contrat futur. Et concernant le pacte de préférence? Enfin, il est vrai que ça n'entre pas vraiment dans "contrat futur".
Invité jabial Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 2. les dettes de jeu ne sont pas des obligations légales faute de cause légitime Quelle dégueulasserie tout de même.
Apollon Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 Quelle dégueulasserie tout de même. Non je trouve ça bien. La prohibition se limite à t'empêcher de réclamer au juge le paiement forcé mais ça n'empêche pas ces dettes d'exister et d'être payées, sanctionnées à défaut par l'exclusion du groupe et le placement d'une honte éternelle (2 mois environ) sur la tête du mauvais payeur. En même temps cela force le créancier à ne pas accepter n'importe quel joueur inconséquent et à garder ses bonnes manières, bref à avoir une bonne ambiance. Ainsi il faut comprendre l'interdiction d'aller voir le juge comme la condition d'un jeu entièrement régi par les règles acquises et l'ordre spontané, sans intervention possible d'un tiers tout-puissant, armé de législation, de leçons de morale et de la force.
Invité jabial Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 Non je trouve ça bien. De ta part, c'est normal Ainsi il faut comprendre l'interdiction d'aller voir le juge comme la condition d'un jeu entièrement régi par les règles acquises et l'ordre spontané, sans intervention possible d'un tiers tout-puissant, armé de législation, de leçons de morale et de la force. Et bien entendu, le fait qu'il s'agisse d'un jeu et non d'un salaire par exemple n'a rien à y voir
0100011 Posté 11 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 11 septembre 2008 Et bien entendu, le fait qu'il s'agisse d'un jeu et non d'un salaire par exemple n'a rien à y voir "Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier). C'est bien la première fois que Jabial s'exprime contre l'interdiction d'un impôt
neuneu2k Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 En gros, prêter de l’argent a un joueur, c’est acheter un crédit structuré quoi, ca ressemble a une dette. En fait c’est un produit dérivé d’un risque exogène que l'on peut, pour une fois, considérer comme réellement aléatoire avec une loi de distribution connue et pas un modèle bidon, ca donne presque envie de créer une banque spécialisée dans le prêt a joueurs
Rincevent Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 "Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier). C'est surtout un formidable outil de redistribution des naïfs à horizon temporel proche vers ceux qui savent en profiter.
Mike Posté 11 septembre 2008 Signaler Posté 11 septembre 2008 Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter. Ce n'est pas la même chose que de s'interdire de faire quelque chose dans le futur par un contrat qui lui est bien dans le présent, et d'annuler un contrat futur. Faire un tel contrat revient se faire esclave de soi-même, c'est ubuesque. Spooner parle longuement de cette problématique dans un de ses ouvrages, sous l'angle de la relation homme libre/Etat, je vais essayer de le retrouver.
Invité jabial Posté 12 septembre 2008 Signaler Posté 12 septembre 2008 "Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier). C'est bien la première fois que Jabial s'exprime contre l'interdiction d'un impôt Je me fous des conneries que Balzac a pu écrire sur le sujet. Une dette est une dette, quelles qu'en soient les circonstances.
0100011 Posté 12 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 12 septembre 2008 Je me fous des conneries que Balzac a pu écrire sur le sujet. Une dette est une dette, quelles qu'en soient les circonstances. Aucune fibre littéraire…
h16 Posté 12 septembre 2008 Signaler Posté 12 septembre 2008 Aucune fibre littéraire… Allons. On parle de Balzac, là…
0100011 Posté 12 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 12 septembre 2008 Allons. On parle de Balzac, là… H16, pendant ta pause de midi Gadrel t'a volé ton clavier.
h16 Posté 12 septembre 2008 Signaler Posté 12 septembre 2008 H16, pendant ta pause de midi Gadrel t'a volé ton clavier. Peut-être que Gadrel partage ou pas mon opinion, mais les auteurs payés à la ligne ont souvent produit de trop longs et trop besogneux ouvrages…
Invité jabial Posté 12 septembre 2008 Signaler Posté 12 septembre 2008 Chais pas. Moi, j'ai bien aimé Sue, et il était payé à la ligne. Et puis le paiement à la ligne ça permettait à des jeunes de débuter, alors que maintenant…
h16 Posté 12 septembre 2008 Signaler Posté 12 septembre 2008 Chais pas. Moi, j'ai bien aimé Sue, et il était payé à la ligne.Et puis le paiement à la ligne ça permettait à des jeunes de débuter, alors que maintenant… Certes. J'ai dit souvent, pas toujours. Mais Balzac, on sentait qu'il voulait devenir riche.
melodius Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Certes. J'ai dit souvent, pas toujours. Mais Balzac, on sentait qu'il voulait devenir riche. Et ?…
h16 Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Je trouve son style lourd, verbeux (ok, venant de moi, c'est comique), et ses histoires chiantes comme un jour sans confiture. Zola le bat d'une courte tête.
Nick de Cusa Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Ma chère mère prof de français m'avoué trouver que la plupart du temps il écrit mal. EDIT: mais elle soutient quand même qu'il joue un rôle capital dans l'histoire du roman.
h16 Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Ma chère mère prof de français m'avoué trouver que la plupart du temps il écrit mal. D'un autre côté, il connaissait les bases en conjugaisons. Lui.
Nick de Cusa Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Ici c'est un oubli d'auxiliaire. Et c'est pas beau d'être rancunier.
h16 Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Ici c'est un oubli d'auxiliaire. Et c'est pas beau d'être rancunier. Pas rancunier. J'ai de la mémoire, c'est tout .
neuneu2k Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Je trouve son style lourd, verbeux (ok, venant de moi, c'est comique), et ses histoires chiantes comme un jour sans confiture. Zola le bat d'une courte tête. Comment oses-tu ! Il est lourd et verbeux (mais moins que moi par exemple), mais Zola ne le bat pas d’une courte tète, Zola le désintègre, Zola l’écrase, Zola est dans une classe totalement distincte de lourdeur qui ne saurait être comparé a un simple amateur comme Balzac !
h16 Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Comment oses-tu !Il est lourd et verbeux (mais moins que moi par exemple), mais Zola ne le bat pas d’une courte tète, Zola le désintègre, Zola l’écrase, Zola est dans une classe totalement distincte de lourdeur qui ne saurait être comparé a un simple amateur comme Balzac ! Si monsieur fait dans l'exégèse du lourd, je m'incline.
Punu Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Putain, que ne faut-il pas lire. Achetez-vous un exemplaire du Père Goriot et venez me dire en face que ce n'est pas bon, que c'est lourd, que c'est mal écrit ou Dieu sait quoi encore. Bande de moules.
Hobbart Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Moi, je préfère Marc Levy : voilà un auteur qui ne s'embarrasse pas de fioritures
Nick de Cusa Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Putain, que ne faut-il pas lire. Achetez-vous un exemplaire du Père Goriot et venez me dire en face que ce n'est pas bon, que c'est lourd, que c'est mal écrit ou Dieu sait quoi encore. Bande de moules. Le Père Goriot échappe au commentaire que j'ai mis plus haut. Balzac s'est donné plus de mal qu'à son habitude pour celui là. Pour moi c'est un bon roman, et de toutes façons indispensable.
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