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Le contrat contrariant


Messages recommandés

Posté
Et les clauses de non concurrence ou les trucs de ce genre ?

C'est un contrat présent sur un comportement futur (comme, hum, la plupart des contrats) - une obligation de ne pas faire, qui n'est pas un engagement perpétuel -, ça n'est pas un contrat futur.

Posté
C'est un contrat présent sur un comportement futur (comme, hum, la plupart des contrats) - une obligation de ne pas faire, qui n'est pas un engagement perpétuel -, ça n'est pas un contrat futur.

Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter. :icon_up:

Posté
Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter. :doigt:

J'imagine que le Code Civil a été concocté en douce par les Jésuites, alors. :icon_up:

Invité jabial
Posté
2. les dettes de jeu ne sont pas des obligations légales faute de cause légitime

Quelle dégueulasserie tout de même.

Posté
Quelle dégueulasserie tout de même.

Non je trouve ça bien. La prohibition se limite à t'empêcher de réclamer au juge le paiement forcé mais ça n'empêche pas ces dettes d'exister et d'être payées, sanctionnées à défaut par l'exclusion du groupe et le placement d'une honte éternelle (2 mois environ) sur la tête du mauvais payeur. En même temps cela force le créancier à ne pas accepter n'importe quel joueur inconséquent et à garder ses bonnes manières, bref à avoir une bonne ambiance. Ainsi il faut comprendre l'interdiction d'aller voir le juge comme la condition d'un jeu entièrement régi par les règles acquises et l'ordre spontané, sans intervention possible d'un tiers tout-puissant, armé de législation, de leçons de morale et de la force.

Invité jabial
Posté
Non je trouve ça bien.

De ta part, c'est normal :mrgreen:

Ainsi il faut comprendre l'interdiction d'aller voir le juge comme la condition d'un jeu entièrement régi par les règles acquises et l'ordre spontané, sans intervention possible d'un tiers tout-puissant, armé de législation, de leçons de morale et de la force.

Et bien entendu, le fait qu'il s'agisse d'un jeu et non d'un salaire par exemple :icon_up: n'a rien à y voir :doigt:

Posté
Et bien entendu, le fait qu'il s'agisse d'un jeu et non d'un salaire par exemple :icon_up: n'a rien à y voir :doigt:

"Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier).

C'est bien la première fois que Jabial s'exprime contre l'interdiction d'un impôt :mrgreen:

Posté

En gros, prêter de l’argent a un joueur, c’est acheter un crédit structuré quoi, ca ressemble a une dette.

En fait c’est un produit dérivé d’un risque exogène que l'on peut, pour une fois, considérer comme réellement aléatoire avec une loi de distribution connue et pas un modèle bidon, ca donne presque envie de créer une banque spécialisée dans le prêt a joueurs :icon_up:

Posté
"Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier).

C'est surtout un formidable outil de redistribution des naïfs à horizon temporel proche vers ceux qui savent en profiter. :icon_up:

Posté
Mon détecteur de jésuitisme vient de tilter. :icon_up:

Ce n'est pas la même chose que de s'interdire de faire quelque chose dans le futur par un contrat qui lui est bien dans le présent, et d'annuler un contrat futur. Faire un tel contrat revient se faire esclave de soi-même, c'est ubuesque. Spooner parle longuement de cette problématique dans un de ses ouvrages, sous l'angle de la relation homme libre/Etat, je vais essayer de le retrouver.

Invité jabial
Posté
"Les jeux de hasard sont un impôt sur l'espérance" H. Balzac (à vérifier).

C'est bien la première fois que Jabial s'exprime contre l'interdiction d'un impôt :icon_up:

Je me fous des conneries que Balzac a pu écrire sur le sujet. Une dette est une dette, quelles qu'en soient les circonstances.

Posté
Je me fous des conneries que Balzac a pu écrire sur le sujet. Une dette est une dette, quelles qu'en soient les circonstances.

:icon_up: Aucune fibre littéraire…

Posté
H16, pendant ta pause de midi Gadrel t'a volé ton clavier.

Peut-être que Gadrel partage ou pas mon opinion, mais les auteurs payés à la ligne ont souvent produit de trop longs et trop besogneux ouvrages…

Invité jabial
Posté

Chais pas. Moi, j'ai bien aimé Sue, et il était payé à la ligne.

Et puis le paiement à la ligne ça permettait à des jeunes de débuter, alors que maintenant…

Posté
Chais pas. Moi, j'ai bien aimé Sue, et il était payé à la ligne.

Et puis le paiement à la ligne ça permettait à des jeunes de débuter, alors que maintenant…

Certes. J'ai dit souvent, pas toujours. Mais Balzac, on sentait qu'il voulait devenir riche.

Posté

Je trouve son style lourd, verbeux (ok, venant de moi, c'est comique), et ses histoires chiantes comme un jour sans confiture. Zola le bat d'une courte tête.

Posté

Ma chère mère prof de français m'avoué trouver que la plupart du temps il écrit mal.

EDIT: mais elle soutient quand même qu'il joue un rôle capital dans l'histoire du roman.

Posté
Ma chère mère prof de français m'avoué trouver que la plupart du temps il écrit mal.

D'un autre côté, il connaissait les bases en conjugaisons. Lui.

Posté
Ici c'est un oubli d'auxiliaire. Et c'est pas beau d'être rancunier.

Pas rancunier. J'ai de la mémoire, c'est tout :icon_up: .

Posté
Je trouve son style lourd, verbeux (ok, venant de moi, c'est comique), et ses histoires chiantes comme un jour sans confiture. Zola le bat d'une courte tête.

Comment oses-tu !

Il est lourd et verbeux (mais moins que moi par exemple), mais Zola ne le bat pas d’une courte tète, Zola le désintègre, Zola l’écrase, Zola est dans une classe totalement distincte de lourdeur qui ne saurait être comparé a un simple amateur comme Balzac !

Posté
Comment oses-tu !

Il est lourd et verbeux (mais moins que moi par exemple), mais Zola ne le bat pas d’une courte tète, Zola le désintègre, Zola l’écrase, Zola est dans une classe totalement distincte de lourdeur qui ne saurait être comparé a un simple amateur comme Balzac !

Si monsieur fait dans l'exégèse du lourd, je m'incline.

Posté

Putain, que ne faut-il pas lire. Achetez-vous un exemplaire du Père Goriot et venez me dire en face que ce n'est pas bon, que c'est lourd, que c'est mal écrit ou Dieu sait quoi encore. Bande de moules.

Posté
Putain, que ne faut-il pas lire. Achetez-vous un exemplaire du Père Goriot et venez me dire en face que ce n'est pas bon, que c'est lourd, que c'est mal écrit ou Dieu sait quoi encore. Bande de moules.

Le Père Goriot échappe au commentaire que j'ai mis plus haut. Balzac s'est donné plus de mal qu'à son habitude pour celui là.

Pour moi c'est un bon roman, et de toutes façons indispensable.

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