roubachov Posté 30 mars 2008 Signaler Posté 30 mars 2008 C'est tout à fait ça, . J'ajouterais que cette tendance n'a fait que se renforcer suite à la professionnalisation de la vie politique. Aujourd'hui, on en est presque à critiquer un élu lorsqu'il déclare ne pas consacrer 100 % à ses tâches cumulées (pourtant porteuses de conflits d'intérêt !) de parlementaire, adjoint au maire, conseiller général, administrateur de telle ou telle société para-publique, etc. A lire certains, c'est exercer une activité indépendante en même temps qu'un mandat public qui est en soi dérangeant … On en est arrivé au point d'avoir dans les assemblées parlementaires environ 90 à 95 % d'élus pour qui la politique est tout, dans la mesure où ils n'ont fait que cela depuis leurs plus jeunes années (mandats locaux, présence dans des associations estudiantines ou de jeunesse proches d'un parti, …) et qui consacrent l'essentiel de leur temps à se positionner en vue de l'échéance suivante. Les seules exceptions étant quasiment les vedettes de la société civile … que l'on met directement en place éligible sur les listes.
Stan Selene Posté 30 mars 2008 Signaler Posté 30 mars 2008 Sur TV5 La suisse semble pas mal non plus, maintenant ils te proposent de te mettre un sac d'helium autour de la tete. Ce qui a le merite d'etre en vente libre. Sinon ils nous montraient egalement la duree entre la consutation et l'acte de "suicide assite". Moins d'un jour dans la majorite des cas. Efficace la "medecine" suisse.
Stan Selene Posté 30 mars 2008 Signaler Posté 30 mars 2008 Le culte de l'immédiateté jusque dans la mort. C'est a se demander ce que te raconte le "medecin". Je parierai bien qu a la fin de la consultation, il t'envoie une bonne tape dans le dos en te disant en vous inquietez pas, ca va bien se passer.
Ash Posté 30 mars 2008 Signaler Posté 30 mars 2008 " Et surtout ne changez pas d'avis entre temps ! ha ha ha ! "
Stan Selene Posté 30 mars 2008 Signaler Posté 30 mars 2008 " Et surtout ne changez pas d'avis entre temps ! ha ha ha ! "
José Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Qui appliquera le programme d'euthanasie nazi le plus vite? Les Belges ou les Néerlandais? Les Kaaskops ont une longueur d'avance : avec leur protocole de Groeningen, on a déjà recensé plusieurs cas d'euthanasie décidés par des médecins sans le consentement de l'intéressé et contre l'avis de la famille.
Ash Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Putain… Et dire qu'on vient nous expliquer qu'il faut une loi pour éviter de tomber dans l'arbitraire. Qui croit un instant que la France s'en sortira mieux ?
Ronnie Hayek Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Putain…Et dire qu'on vient nous expliquer qu'il faut une loi pour éviter de tomber dans l'arbitraire. Qui croit un instant que la France s'en sortira mieux ? Vu qu'en France, on euthanasie déjà ceux qui sont opposés à cette pratique, une loi "encadrant" cette pratique n'y changera effectivement rien.
Roniberal Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Les Kaaskops ont une longueur d'avance : avec leur protocole de Groeningen, on a déjà recensé plusieurs cas d'euthanasie décidés par des médecins sans le consentement de l'intéressé et contre l'avis de la famille. Plusieurs cas seulement? http://www.internationaltaskforce.org/fctholl.htm According to the Remmelink Report, in 1990: * 2,300 people died as the result of doctors killing them upon request (active, voluntary euthanasia).(7) * 400 people died as a result of doctors providing them with the means to kill themselves (physician-assisted suicide).(8) * 1,040 people (an average of 3 per day) died from involuntary euthanasia, meaning that doctors actively killed these patients without the patients' knowledge or consent.(9) o 14% of these patients were fully competent. (10) o 72% had never given any indication that they would want their lives terminated. (11) o In 8% of the cases, doctors performed involuntary euthanasia despite the fact that they believed alternative options were still possible. (12)
Invité jabial Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Tout cela, c'est peut-être très bien pour intéresser quelqu'un au libéralisme, mais au-delà, ça sonne creux.Droit de vivre = droit à la vie, cela désigne la même réalité. Non. Le droit de vivre est une protection contre l'agression. Il signifie que tant que tu désires vivre, nul ne peut légitimement mettre fin à ta vie. C'est une interdiction. Le droit à la vie est une protection contre la non-intervention. Il signifie que quiconque a l'obligation de faire en sorte que tu continues à vivre. Ca implique notamment l'obligation de mener une grossesse à terme parce que le foetus en a besoin, l'obligation d'assister une personne en danger de mort parce qu'elle en a besoin, mais aussi si on pousse la logique jusqu'au bout l'obligation de nourrir quiconque meurt de faim et même l'interdiction du suicide, puisqu'on a droit à la vie qu'on le veuille ou non. C'est un magnifique exemple d'isodomie : tout le monde est l'esclave de tout le monde et c'est génial parce qu'il n'y a pas d'un côté des maîtres et de l'autre des esclaves. Vu qu'en France, on euthanasie déjà ceux qui sont opposés à cette pratique, une loi "encadrant" cette pratique n'y changera effectivement rien. Il existe un seul moyen efficace de prévenir le meurtre, et c'est la répression rapide. Tout retard nuit à l'exemplarité.
Roniberal Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Le droit à la vie est une protection contre la non-intervention. Il signifie que quiconque a l'obligation de faire en sorte que tu continues à vivre. Ca implique notamment l'obligation de mener une grossesse à terme parce que le foetus en a besoin, l'obligation d'assister une personne en danger de mort parce qu'elle en a besoin, mais aussi si on pousse la logique jusqu'au bout l'obligation de nourrir quiconque meurt de faim et même l'interdiction du suicide, puisqu'on a droit à la vie qu'on le veuille ou non. Désolé mais si le début est à peu près juste, la fin est du grand n'importe quoi. Le suicide n'est pas criminalisé et n'a rien à voir avec le droit à la vie car le droit, en général, est l'ensemble des règles de conduite qui gouvernent les rapports entre les hommes. Maintenant, il est évident que si tu vois qu'une personne tente de se suicider, tu dois l'en empêcher si cela ne présente pas de grands risques pour ta vie ou ton intégrité physique.
Ronnie Hayek Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Maintenant, il est évident que si tu vois qu'une personne tente de se suicider, tu dois l'en empêcher si cela ne présente pas de grands risques pour ta vie ou ton intégrité physique. C'est d'ailleurs pourquoi le suicide n'est pas un droit.
Abominable NH Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Non.Le droit de vivre est une protection contre l'agression. Il signifie que tant que tu désires vivre, nul ne peut légitimement mettre fin à ta vie. C'est une interdiction. Le droit à la vie est une protection contre la non-intervention. Il signifie que quiconque a l'obligation de faire en sorte que tu continues à vivre. Ca implique notamment l'obligation de mener une grossesse à terme parce que le foetus en a besoin, l'obligation d'assister une personne en danger de mort parce qu'elle en a besoin, mais aussi si on pousse la logique jusqu'au bout l'obligation de nourrir quiconque meurt de faim et même l'interdiction du suicide, puisqu'on a droit à la vie qu'on le veuille ou non. C'est un magnifique exemple d'isodomie : tout le monde est l'esclave de tout le monde et c'est génial parce qu'il n'y a pas d'un côté des maîtres et de l'autre des esclaves. Tu es conscient que tu n'as rien démontré sur l'extrême pertinence de la distinction droit à/droit de, là ? En fait, cette opération est une prérogative des modérateurs. Ok, merci pour l'info.
DiabloSwing Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 . C'est un magnifique exemple d'isodomie : tout le monde est l'esclave de tout le monde et c'est génial parce qu'il n'y a pas d'un côté des maîtres et de l'autre des esclaves. Rassure moi tu veux bien parler d'isonomie, parce que l'isodomie, ça aurait une toute autre définition (tout le monde *** tout le monde )
Abominable NH Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Désolé mais si le début est à peu près juste, la fin est du grand n'importe quoi. Surtout, ce n'est pas une réponse à mon propos.
Invité jabial Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Tu es conscient que tu n'as rien démontré sur l'extrême pertinence de la distinction droit à/droit de, là ? D'autres l'ont fait avant moi. La notion est de Bastiat. Ensuite, les théoriciens du libéralisme ont parlé de "droits-créances" concernant les faux droits, c'est-à-dire les droits qui nécessitent qu'un esclave se trouve là pour qu'ils existent. Il ne peut y avoir de droit qui implique de violer d'autres droits, c'est aussi simple que ça. Rassure moi tu veux bien parler d'isonomie, parce que l'isodomie, ça aurait une toute autre définition (tout le monde *** tout le monde ) Disons qu'isodomie est la réponse à "nanarcap", mais ce n'est pas de moi. L'"isodomie" est une situation où tout le monde baise tout le monde, effectivement, mais pour certains tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes parce qu'il n'y a pas une catégorie de gens qui baise l'autre.
Abominable NH Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Il ne peut y avoir de droit qui implique de violer d'autres droits, c'est aussi simple que ça. Est-ce que cela résume bien ta position ?
Invité jabial Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Est-ce que cela résume bien ta position ? Si tu me dis ça, c'est que tu as probablement trouvé un super contre-exemple. Je me trompe?
Abominable NH Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Si tu me dis ça, c'est que tu as probablement trouvé un super contre-exemple. Je me trompe? Au vu de ce que je lis, je considère que tu es une personne très intéressante. Je constate par ailleurs que nos propos ne sont pas intelligibles l'un pour l'autre. Donc, j'essaye de cerner ta position pour, comme je te l'ai indiqué quelques posts plus haut, essayer de trouver un biais destiné à te faire voir les choses autrement, c'est tout. Je ne me suis pas inscrit sur libéraux.org pour faire un concours de boules, ok ? ps : j'attends toujours une vraie démonstration de neuneu2k sur les "clauses implicites" et une réponse d'AB sur ce que signifierait le fait pour les avocats de traiter des conflits entre vrais droits en "connaissance de cause".
Invité jabial Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Pour moi, une clause implicite c'est quelque chose qui fait manifestement partie du contrat (l'accord…) sans être écrit sur le morceau de papier. Quant aux conflits entre vrais droits clairement établis, pour moi il ne peut pas y en avoir, par contre il peut et il y aura obligatoirement des conflits portant sur leur étendue. Ca peut sembler essentiellement sémantique vu que je suis sûr que dans 99% des cas concrets surtout au civil le DA arrive exactement pareil que le DP, mais ça prend tout son charme dès qu'on commence à parler de droits-créances. Les droits-créances violent des droits par nature, donc ils sont criminels, donc ils ne peuvent être des droits, et donc poubelle.
A.B. Posté 31 mars 2008 Signaler Posté 31 mars 2008 Pour moi, une clause implicite c'est quelque chose qui fait manifestement partie du contrat (l'accord…) sans être écrit sur le morceau de papier. Quant aux conflits entre vrais droits clairement établis, pour moi il ne peut pas y en avoir, par contre il peut et il y aura obligatoirement des conflits portant sur leur étendue. C'est tellement vrai que c'est presque tautologique, les droits définissent des frontières entre les hommes et leurs actions, séparant ainsi chaque conflit. La tâche du juge est de trouver ou se situe cette frontière afin d'arbitrer les conflits. Dire que les droits entre en conflit n'a strictement aucun sens, pas plus que quelqu'un qui dirait que la ligne de démarcation entre deux champs "se superpose".
Invité Arn0 Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Tu es conscient que tu n'as rien démontré sur l'extrême pertinence de la distinction droit à/droit de, là ?Je trouve aussi que ces questions de vocabulaire sont secondaires. D'ailleurs on peut très bien dire :L'argument principaux des opposants à l'euthanasie c'est que la vie est nécessaire à la volonté et que pour cette raison le droit d'être libre passe après le droit de vivre. Pour dire les choses autrement une fois mort plus de liberté possible. Cette formulation ne change rien au débat.
A.B. Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Je trouve aussi que ces questions de vocabulaire sont secondaires. D'ailleurs on peut très bien dire :L'argument principaux des opposants à l'euthanasie c'est que la vie est nécessaire à la volonté et que pour cette raison le droit d'être libre passe après le droit de vivre. Pour dire les choses autrement une fois mort plus de liberté possible. Cette formulation ne change rien au débat. Que tu crois… l'argument que tu cites est certes celui qui a le plus de merite, mais ils ne se privent pas d'en utiliser d'autres. C'est notamment l'idee que "la vie est plus importante que le consentement" qui motive selon moi leur position.
Rincevent Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Que tu crois… l'argument que tu cites est certes celui qui a le plus de merite, mais ils ne se privent pas d'en utiliser d'autres. C'est notamment l'idee que "la vie est plus importante que le consentement" qui motive selon moi leur position. Ils considèrent peut-être que la vie est plus importante que le consentement parce que l'existence du second est conditionné par le fait d'être vivant. J'ignore si l'argument est legit, je constate juste qu'il se tient.
melodius Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 C'est une évidence; le droit premier et fondamental est celui au respect de sa vie et de son intégrité physique, parce qu'il conditionne tous les autres.
Ash Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Que tu crois… l'argument que tu cites est certes celui qui a le plus de merite, mais ils ne se privent pas d'en utiliser d'autres. C'est notamment l'idee que "la vie est plus importante que le consentement" qui motive selon moi leur position. Le consentement d'un mort ça n'existe pas.
LaFéeC Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Maintenant, il est évident que si tu vois qu'une personne tente de se suicider, tu dois l'en empêcher si cela ne présente pas de grands risques pour ta vie ou ton intégrité physique. Tu *dois* (du verbe devoir, une obligation) l'en empêcher, ou tu as le droit de tenter de l'en empêcher ?
Ash Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Tu dois. Sinon c'est de la non-assistance à personne à danger.
José Posté 1 avril 2008 Signaler Posté 1 avril 2008 Tu dois. Sinon c'est de la non-assistance à personne à danger. Respire… ça commence… maintenant !
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