Rincevent Posté 4 avril 2008 Signaler Posté 4 avril 2008 ce sont les us et coutumes de l'intelligence économique et du Knowledge management ça? Eclaires nous un peu que l'on sache quelle carrière on a ratée!!!!! Oh, le KM, c'est juste un vernis passé sur le nom "bibliothécaire-archiviste" pour refléter les évolutions récentes et importantes de ce métier. L'IE, a contrario, c'est (en France, ailleurs ce sont des gens sérieux) un truc fondé par d'anciens barbouzes et d'ex-maos. Par exemple, le patron du meilleur 3ème cycle français en d'IE a fait 18 mois de taule, suite à sa folle jeunesse au sein des NAPAPs (je vous passe le mode de vie basé sur le "communisme immédiat" et le chiottage des dissidents).
Invité jabial Posté 7 avril 2008 Signaler Posté 7 avril 2008 Je pense que les cocos sont mieux organisés que nous (parce qu'ils sont plus malins mais parce qu'il sont plus nombreux et ont des structures plus anciennes) et qu'ils ont des structures chargées d'espionner la concurrence. On avait déjà discuté au sujet de Besancenot, qui est manifestement préparé à répondre à toutes sortes d'attaques. Cela demande d'avoir des services de renseignement à la hauteur. On devrait peut-être y penser nous aussi. Les cocos sont plus forts que nous parce qu'ils travaillent dans une perspective révolutionnaire, au moins en fantasme. Ce n'est pas que des mots, ça implique une mentalité très différente. La fidélité au groupe qui tient lieu de société comme référence morale (c'est le mécanisme de toutes les sectes mais ça apporte des avantages très importants) est la clé. Une forte hiérarchisation, stricte et enforcée par l'exclusion immédiate de toute voix dissidente, évite que l'énergie ne se perde en luttes internes. Vis-à-vis de l'extérieur, mentalité de lutte et absence de complexe dans la revendication. Rien à dire, en terme d'efficacité nous aurions beaucoup à en apprendre. La question reste de savoir si on peut mettre en place ce type de structure sectaire sans y perdre son âme.
José Posté 7 avril 2008 Signaler Posté 7 avril 2008 …évite que l'énergie ne se perde en luttes internes. Mmmhhh… c'est vraiment très relatif. Les luttes instestines chez les cocos sont moultes, cruelles et souvent sanglantes.
Rincevent Posté 7 avril 2008 Signaler Posté 7 avril 2008 @ Lucilio et Jabial : Centralisme démocratique. Voilà tout.
Astha Posté 9 avril 2008 Signaler Posté 9 avril 2008 Liberaux.org sous écoute? Je vais te dire Hugo, en quoi nous sommes plus sincères qu'un gauchiste : avant de l'ouvrir, on se renseigne. Tu trouveras ici des libéraux qui ont lu Marx, Hegel, Bové, Cotta, Onfray etc.. Je pense qu'il n'y pas de gauchistes ayant lu Salin, Rothbard ou Bastiat. Pour moi, c'est une différence d'esprit fondamentale. http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=34478&st=20 Nous le libéraux on est pas sectaires contrairement à vous. On a lu Marx, Hegel, Lénine. Vous, salauds de gauchistes, vous lisez même po Pascal Salin, Rothbard ou Bastiat http://revolution.celeonet.fr/index.php?showtopic=14595&pid=161938&st=30entry161938
pankkake Posté 9 avril 2008 Signaler Posté 9 avril 2008 Moi j'ai pas lu Marx, Hegel, Bové, Cotta, Onfray, etc. Enfin, pas assez pour dire que j'ai lu. Ah, quoique : j'ai lu un bouquin de Michael Moore .
free jazz Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 De plus en plus fort : Rebonds : jeudi 10 avril 2008Un néolibéralisme à la mode sarkoberlusconienne, par Pierre Musso professeur à l’université de Rennes 2 La France s’interroge sur le Président qu’elle a élu l’année précédente. Sa volonté de rupture avait séduit, désormais elle inquiète et devient une énigme. Qui est vraiment Nicolas Sarkozy ? Son image est-elle adéquate à la fonction présidentielle ? Le doute s’installe sur le décalage entre un certain mode d’exercice du pouvoir et la solennité de la monarchie républicaine.(…) La réponse à l’énigme Sarkozy peut-elle être trouvée de l’autre côté des Alpes, par comparaison avec le mystère Berlusconi qui ressurgit de façon périodique depuis la descente de celui-ci sur le terrain il y a quinze ans ? (…) Dans un pays catholique, le cathodique Berlusconi reprend l’image christique de l’homme politique martyr et affirme que «gouverner c’est vraiment porter la croix». Cette fois-ci, il fait moins de promesses aux électeurs qu’en 2001, n’hésitant pas à parler de «sacrifices». Il se dit prêt, à l’instar de Nicolas Sarkozy, à pratiquer l’ouverture au centre-gauche pour réformer le pays. Car, au-dessus des Alpes, les expériences politiques se croisent et les démarches et le style de Sarkozy et de Berlusconi semblent s’informer et même s’imiter, à tel point qu’on peut parler d’un sarkoberlusconisme. Ce phénomène ne peut être réduit à une théâtralisation captatrice des publics. Il apporte quelques innovations majeures au néolibéralisme. Il vise la transformation de l’Etat-Providence en Etat libéral, voire en «Etat-Pénitence», selon un mot de Pierre-André Taguieff, débarrassé de sa gangue assurantielle et culturelle. Non seulement le sarkoberlusconisme trouve son sens dans l’antiétatisme et la célébration de l’entreprise, mais il prétend construire un «capitalisme spiritualisé» (Berlusconi) ou «moralisé» (Sarkozy). L’enjeu de ce réinvestissement symbolique du capitalisme est de désencastrer toutes les formes d’étatisme héritées de l’Etat-Providence, dans la foulée de l’échec du socialisme d’Etat et des partis qui le soutenaient. C’est pourquoi il tient un discours «révolutionnaire» et de «rupture». Ce n’est pas le système social qui est en jeu, mais le rôle et la place de l’Etat à l’intérieur du capitalisme dont il s’agit d’assurer la pérennité et le renouvellement dans le contexte post-1989. Parallèlement, le sarkoberlusconisme célèbre le travail car il permet de déporter la citoyenneté dans la sphère de l’entreprise, le citoyen étant ainsi considéré comme un travailleur et un consommateur. Il cultive ainsi le «faire» et le «croire» contre le «dire» renvoyé à la vieille façon de faire de la politique. Ce culte du travail et de l’entreprise porte la promesse de success stories, à l’instar du parcours des présidents Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi. Là est le nœud gordien du dispositif symbolique du sarkoberlusconisme. Là est son problème, comment concilier l’éthique catholique ascétique et le nouvel esprit du capitalisme hédoniste ? Réponse : par collage et simple juxtaposition, par bricolage de signes et syncrétisme œcuménique combinant la morale catholique avec l’éthique protestante à l’anglo-saxonne. L’enjeu est de faire évoluer le modèle latin de capitalisme vers son référent nord-américain. Telle est sa force et peut-être son talon d’Achille, comme le montre le détachement du MoDem de François Bayrou en France ou celui du parti de l’Union du centre (UDC) de Pier Ferdinando Casini en Italie. Ainsi le sarkoberlusconisme est-il un américanisme latinisé, plastique, capable de s’adapter à des réalités nationales différentes. Il marque à la fois le rassemblement des droites et le maniement expert de technologies de gouvernement empruntées à la télévision, au marketing et au management. Ce nouveau modèle politique libéral euro-méditerranéen, de type bonapartiste, combine la révérence à la catholicité et la référence à l’entreprise. Il additionne tous les signes et symboles disponibles afin de colmater les brèches de la représentation politique en crise. Tout est «néo» dans la démarche sarkoberlusconienne, d’où son obsession à effacer toute trace de vieillissement chez Berlusconi ou d’assoupissement chez Sarkozy. La «contre-révolution libérale» associée à la chute du Mur de Berlin trouve dans le sarkoberlusconisme une figure symbolique originale pour désétatiser l’Etat et pour déréguler le politique de l’intérieur. Il s’agit d’une politique conservatrice, mais «anti» et «néo». Prochain ouvrage: «le Sarkoberlusconisme», à paraître aux éditions de l’Aube, fin avril. http://www.liberation.fr/rebonds/320314.FR.php Vous en reprendrez bien un peu?
Etienne Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 C'est du lourd. Comment peut-on croire à des "analyses" aussi tarabiscotées ? Ca pue la rationalisation à plein nez.
h16 Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 Ca pue la rationalisation à plein nez. La rationalisation qui carbure au Johnny Walker, alors.
Rincevent Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 La rationalisation qui carbure au Johnny Walker, alors. Chez Libé, ce sont les titres qui carburent au Johnny Walker. La rationalisation, elle, carbure à la mongolienne.
Ronnie Hayek Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 Chez Libé, ce sont les titres qui carburent au Johnny Walker. La rationalisation, elle, carbure à la mongolienne. Tiens, tu as les mêmes goûts cinématographiques que Lucilio. La rationalisation qui carbure au Johnny Walker, alors. Ou trempée dans les bains de pieds de Delerm.
Apollon Posté 13 avril 2008 Signaler Posté 13 avril 2008 Vous en reprendrez bien un peu? La clé pour décrypter ce texte est à la dernière ligne : Prochain ouvrage: «le Sarkoberlusconisme», à paraître aux éditions de l’Aube, fin avril.
Invité jabial Posté 21 avril 2008 Signaler Posté 21 avril 2008 Mmmhhh… c'est vraiment très relatif. Les luttes instestines chez les cocos sont moultes, cruelles et souvent sanglantes. Non. Ce sont des luttes externes. En interne la discipline est de rigueur.
Astha Posté 21 avril 2008 Signaler Posté 21 avril 2008 Prochain ouvrage: «le Sarkoberlusconisme», à paraître aux éditions de l’Aube, fin avril. Il avait un peu besoin de publicité le pauvre prof faut le comprendre, donc normal d'écrire dans aberration pour le soit disant succès de son futur livre …
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