Ronnie Hayek Posté 26 avril 2008 Signaler Posté 26 avril 2008 Déjà fait par Kenza du Loft 1. Taguieff en parle dans quelle note infrapaginale ?
Nick de Cusa Posté 26 avril 2008 Signaler Posté 26 avril 2008 tiens, j'avais oublié un lien http://www.census.gov/ipc/www/worldhis.html
Ash Posté 26 avril 2008 Signaler Posté 26 avril 2008 Déjà fait par Kenza du Loft 1. Citation ? Même si c'est beaucoup pour un seul homme, j'approuve foncièrement. J'ai lu froncièrement et j'aime bien l'idée de quelqu'un qui hoche la tête tout en fronçant les sourcils
Rincevent Posté 26 avril 2008 Signaler Posté 26 avril 2008 Taguieff en parle dans quelle note infrapaginale ? Je n'ai pas le temps de retrouver, mais j'avais appris l'affaire bien avant, TF1 ayant collé à l'époque un procès au cul de M6. Citation ? De mémoire, elle avait dit que la télé était aux mains des "yahoud"… Les plus curieux fouilleront dans les archives de la 17ème chambre correctionnelle.
roubachov Posté 26 avril 2008 Signaler Posté 26 avril 2008 De ce point de vue JMLP, nonobstant son talent oratoire, fut indirectement l'idiot utile du système de l'établissement qu'il dénonçait. Il devint ainsi l'instrument préféré des démagogues sociaux-démocrates, chaque prétendant au pouvoir se nourissant de la réaction passionnelle qu'il suscitait. Nombre de problèmes furent recouverts de tabous dont il était interdit de discuter sous la pression du politiquement correct. C'est dommage, car sans ce goût immodéré pour la provocation, il aurait pu devenir un populiste capable de secouer le cocotier, s'il s'était plus concentré sur les thèmes de la corruption endémique de la caste politicienne, ou sur la kleptocratie fiscale. Au lieu de cela, en incarnant la chasse haineuse aux boucs-émissaires, il se constitua en vecteur d'un mauvais populisme, du point de vue libéral. Il a ainsi justifié dans les années 80/90 une inflation d'attaques contre la liberté d'expression et le triomphe du terrorisme intellectuel bien-pensant de droite et de gauche, marqué par des croisades où le champ politique se réduisait à l'opposition des salauds et des gentils. En allant plus loin, le FN et l'anti-racisme offrirent une bouée de secours idéologique aux socialistes, l'après l'effondrement du communisme et l'échec du socialisme réel. Tout à fait d'accord avec ton analyse. Je me retrouve tout particulièrement dans le dernier paragraphe pour avoir moi-même, entre 16 et 19 ans environ, participé au début des années 90 à cette remobilisation idéologique de la social-démocratie. Un PS fort et dominant à gauche, situé entre les deux formes d'opposition incarnés d'une part par les communistes d'une part et "la droite", était pour moi l'incarnation de la démocratie et de la République: la fin de l'histoire en quelque sorte . D'ailleurs, je ne comprenais pas bien à l'époque en quoi la fin du communisme devait affecter de quelque sorte que ce soit la social-démocratie. Aujourd'hui, ayant lu entre autres auteurs Hayek, je comprends un peu mieux en quoi les différents types de socialisme ont ou auraient du être durablement affectés par la chute du mur de Berlin.
MMorateur Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Ah, là nos avis divergent. La psychanalyse c'est l'ennemi. Y céder n'est pas anodin. Le discours de Nabe est franchement pas mal.
melodius Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Le discours de Nabe est franchement pas mal. C'est juste du sous-Céline.
Normous Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 De ce point de vue JMLP, nonobstant son talent oratoire, fut indirectement l'idiot utile du système de l'établissement qu'il dénonçait. Il devint ainsi l'instrument préféré des démagogues sociaux-démocrates, chaque prétendant au pouvoir se nourissant de la réaction passionnelle qu'il suscitait. Nombre de problèmes furent recouverts de tabous dont il était interdit de discuter sous la pression du politiquement correct. C'est dommage, car sans ce goût immodéré pour la provocation, il aurait pu devenir un populiste capable de secouer le cocotier, s'il s'était plus concentré sur les thèmes de la corruption endémique de la caste politicienne, ou sur la kleptocratie fiscale. Au lieu de cela, en incarnant la chasse haineuse aux boucs-émissaires, il se constitua en vecteur d'un mauvais populisme, du point de vue libéral. Il a ainsi justifié dans les années 80/90 une inflation d'attaques contre la liberté d'expression et le triomphe du terrorisme intellectuel bien-pensant de droite et de gauche, marqué par des croisades où le champ politique se réduisait à l'opposition des salauds et des gentils. +1 En allant plus loin, le FN et l'anti-racisme offrirent une bouée de secours idéologique aux socialistes, l'après l'effondrement du communisme et l'échec du socialisme réel. Pour l'anti-racisme je ne sais pas. La plupart des gens qui votent PS ne le font pas pour cela à mon avis, à part peut-être les bobos parisiens.
Ash Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 L'antiracisme est la suite logique de l'antifascisme. Tout ce qu'il reste à la gauche, donc.
Normous Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 L'antiracisme est la suite logique de l'antifascisme. Tout ce qu'il reste à la gauche, donc. Oui, mais tu en connais beaucoup des gens qui votent PS et non UMP uniquement pour l'anti-racisme?
Ash Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Vu la minceur de ce qui les différencient, oui beaucoup.
roubachov Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 L'antiracisme est la suite logique de l'antifascisme. Tout ce qu'il reste à la gauche, donc. La bonne conscience et la subvention, voici ce qui caractérise la gauche.
Hidalgo Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 L'antiracisme est la suite logique de l'antifascisme. Tout ce qu'il reste à la gauche, donc. Il me semble évident qu'une des constantes de la gauche est une vision du monde sous forme de bourreaux-victimes. Tant qu'il y aura des victimes "en apparence", il y aura des gens de gauche pour les défendre.
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Il me semble évident qu'une des constantes de la gauche est une vision du monde sous forme de bourreaux-victimes. Tant qu'il y aura des victimes "en apparence", il y aura des gens de gauche pour les défendre. Plus exactement, de tout traduire en termes d' "oppresseur"/"opprimé". En témoigne, par exemple, la traduction "nanarcap", qui simplifie le droit en questions pénalistes de l'ordre "agresseur/agressé"…
Harald Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 C'est juste du sous-Céline. Et encore. Déjà que Céline… comment dire ? C'est très surfait.
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Et encore. Déjà que Céline… comment dire ? C'est très surfait. Céline, c'est typiquement le soi-disant "provocateur" qui hurle avec les loups, puis qui geint comme un veau quand il se retrouve du côté des perdants.
walter-rebuttand Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Et encore. Déjà que Céline… comment dire ? C'est très surfait. Ca c'est un propos…comment dire? C'est très convenu.
MMorateur Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 C'est juste du sous-Céline. Je parlais de son discours méditatique et non de sa prose. Et actuellement, on ne peut pas dire qu'il a beaucoup de concurrence sur le plan littéraire.
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Je parlais de son discours méditatique et non de sa prose. Et actuellement, on ne peut pas dire qu'il a beaucoup de concurrence sur le plan littéraire. Peut-être parce que la littérature française est morte depuis un bail.
Wallace Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Et encore. Déjà que Céline… comment dire ? C'est très surfait. Céline du surfait….non mais vraiment on croit rêver des fois. Céline c'est très certainement un des styles de ce siècle. Et comme lui même le faisait remarquer, c'est très rare un style.
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Céline du surfait….non mais vraiment on croit rêver des fois. Céline c'est très certainement un des styles de ce siècle. Et comme lui même le faisait remarquer, c'est très rare un style. Un style de caniveau, avec des idées de sanisette. Bref, l'unité du fond et de la forme.
Wallace Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Un style de caniveau, avec des idées de sanisette. Bref, l'unité du fond et de la forme. Je t'imagine volontier soupirant d'aise, en lisant du Jean d'Ormesson ou ces romans pour dames du 19 ème. Qu'as tu lu de ce brave docteur Destouches ?
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Je t'imagine volontier soupirant d'aise, en lisant du Jean d'Ormesson ou ces romans pour dames du 19 ème. Qu'as tu lu de ce brave docteur Destouches ? Voyage au bout de la nuit, D'un château l'autre, et un autre que j'ai oublié (pour dire si c'est mémorable). Sinon, ta réponse prudhommesque montre bien quel est le public-cible d'un Céline. Des gens qui n'y connaissent généralement rien à la littérature et qui croient la découvrir en lisant ces oeuvrettes à l'odeur d'égoût.
Taranne Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Voyage au bout de la nuit, D'un château l'autre, et un autre que j'ai oublié (pour dire si c'est mémorable).Sinon, ta réponse prudhommesque montre bien quel est le public-cible d'un Céline. Des gens qui n'y connaissent généralement rien à la littérature et qui croient la découvrir en lisant ces oeuvrettes à l'odeur d'égoût.
Ronnie Hayek Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Allez, tu penses comme moi. Je le sais bien.
José Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 The "detail" is back Nick ! Tu remets ton ancien avatar. C'est un ordre formel et militaire.
Taranne Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Allez, tu penses comme moi. Je le sais bien. Oui, quoique pas forcément pour les mêmes raisons. Je n'irais pas pour autant insulter ceux qui ne sont pas de mon avis.
Ash Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Je t'imagine volontier soupirant d'aise, en lisant du Jean d'Ormesson ou ces romans pour dames du 19 ème.
Nick de Cusa Posté 27 avril 2008 Signaler Posté 27 avril 2008 Nick ! Tu remets ton ancien avatar. C'est un ordre formel et militaire. on ne va pas abandonner Wes dans la détresse quand même.
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