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Annulation d'un mariage suite à un mensonge sur la virginité


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Je remarque que pour CMuller, tous ceux qui contreviennent à son discours sont immédiatement qualifiés et rangés dans le camp conservateur (et donc incapable de raisonner autrement que par les sentiments). Vous êtes contre la sélection des gênes à la naissance ? Bienvenue au club !

Ce qui encore une fois donne raison à la remarque de RH.

Eh bien je respecte les individus, mais l'idée de respecter la religion en soi n'a pas de sens à mes yeux, pas plus que de respecter le communisme ou la démocratie ou l'athéisme ou la biologie ou la France n'importe quelle catégorie générale. Pourquoi veux-tu faire une exception pour la religion en posant autour d'elle des exigences de prudence dans la formulation que tu ne sembles pas réclamer par ailleurs ?

:icon_up:

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Par souci de cohérence, il vaudrait mieux s'en tenir au sujet, et aussi ne pas introduire dans tous les fils le débat sur la religion, fort maladroitement engagé ici par cette demande inepte de pouvoir "dégueuler" (c'est le terme employé) à son aise dessus.

Que CMuller ouvre un fil en philosophie, en essayant de trouver un angle intelligent.

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Par souci de cohérence, il vaudrait mieux s'en tenir au sujet, et aussi ne pas introduire dans tous les fils le débat sur la religion, fort maladroitement engagé ici par cette demande inepte de pouvoir "dégueuler" (c'est le terme employé) à son aise dessus.

Que CMuller ouvre un fil en philosophie, en essayant de trouver un angle intelligent.

En effet autant s'en tenir au sujet, mais je réponds à une demande d'explication qui s'est elle-même précisée d'emblée en marge du débat. L'intéressé peut ouvrir une discussion s'il le désire, cela ne m'intéresse guère sous cet angle mais je lui répondrai s'il me pose d'autres questions.

Sinon, par "souci de cohérence", ce serait bien de ne pas déformer les propos de ses interlocuteurs : j'observe simplement que certains conservateurs dégueulent sur certains aspects du monde moderne sans que cela soit relevé avec véhémence ou indignation. Si le mot "dégueuler" choque encore, alors que je ne cesse de voir des emoticons nauséeux splashant leur gerbe ici ou là, cela finit par donner le vertige.

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Je remarque que pour CMuller, tous ceux qui contreviennent à son discours sont immédiatement qualifiés et rangés dans le camp conservateur (et donc incapable de raisonner autrement que par les sentiments). Vous êtes contre la sélection des gênes à la naissance ? Bienvenue au club !

(…)

Je dis conservateur pour simplifier l'expression, et parce que certains (dont vous) se définissent comme tels dans les éléments d'information personnelle. Je n'estime pas du tout (et n'ai donc pas écrit) qu'un conservateur pense uniquement avec ses émotions, je ne doute pas de sa rationalité et c'est d'ailleurs pour cela que la simple invocation de la "raison" comme fondement d'un droit naturel ou d'une morale universelle ne parvient pas à me convaincre, car la raison humaine est toujours associée à des valorisations diverses (celle d'un monde ancien et d'une tradition particulière dans le cas du conservatisme).

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Bon, c'est plus intéressant que le harcèlement textuel, alors je me permets de répondre bien que ce soit HS.

On peut parler de phénomène religieux au sens sociologique, mais parler de la religion en général, pour le coup c'est contradictoire avec le principe de pluralisme que vous mettez en avant d'habitude. Si on se situe dans une approche nominaliste par exemple, il devrait y avoir autant de pratiques religieuses qu'il y a d'individus. Il existe en effet fort peu de points communs entre la religion panthéiste de Spinoza et d'Einstein, avec celle des intégristes fanatiques qui veulent imposer la charia par l'épée. Toutes les religions ne sont donc pas à mettre apriori sur le même niveau d'obscurantisme et les religions séculières comme le marxisme ou le jacobinisme se sont révélées au cours de l'histoire de loin les plus barbares en terme de destruction de vies humaines.

Assez d'accord avec ce point de vue, sauf pour le nominalisme : il me semble que le nominalisme conduit logiquement à l'imposibilité du moindre échange intellectuel, en posant que toute catégorie est une généralisation arbitraire, donc que l'on peut rien dire sur rien sauf observer la multitude quasi-infinie des interprétations individuelles de chaque chose. Mais c'est peut-être une méconnaissance ou une méprise sur le sens exact de ce mot.

Sur le fond de votre propos, oui bien sûr. D'ailleurs, je devrais parler de croyance collective, ce qui inclue en effets des croyances non religieuses comme le nazisme ou le communisme. Tout ce qui flatte la prééminence du groupe sur l'individu et/ou qui entend brider d'une manière ou d'une autre la liberté de pensée me paraît mauvais. C'est une opinion ou un jugemet de valeur, je l'assume comme tel et j'accepte les points de vue opposés.

D'autre part la persistance du phénomène religieux dans l'histoire et son succès actuel dans le monde tendrait plutôt à montrer que le mysticisme semble ancré dans un support cognitif, ou bien que les individus ont quelque part intérêt à adopter des croyances métaphysiques. Ces croyances ne procureraient-elles pas à leurs adeptes un avantage évolutif pour leur survie? En tant que darwiniste, on peut s'étonner que vous ne vous posiez pas ces questions, car si c'était aussi simple que vous le dites, ça fait longtemps que les religions auraient dû disparaître.

Mais je me les pose et l'on a commencé à en parler, de manière un peu chaotique, ici ou là. Je ne vais pas revenir ici sur le fond de la question, je posterai à l'occasion sur le forum science quand il y a des travaux là-dessus dans l'actualité.

Le problème est le suivant : le fait qu'un phénomène soit inscrit dans l'évolution ne le rend pas désirable en soi. Pas mal de travaux suggèrent par exemple que la xénophobie est naturelle, et même qu'elle est encore active de manière insconsciente chez des sujets se disant consciemment antiracistes. Ce n'est pas pour autant que l'on en déduit la nécessité de respecter ou flatter ce penchant si répandu chez les hommes, tenant au fait que la proximité génétique a longtemps conditionné certains comportements chez les espèces animales. Je ne dis évidemment pas (histoire de prévenir les interprétations de mauvaise foi) que la religion et la xénophobie sont comparables. Simplement que la nature ne fait pas toujours bien les choses, contrairement à ce que dit l'adage populaire, et que l'homme peut développer des visions du bien contraignant ou canalisant ou critiquant une partie de sa nature.

Dans le cas de la religion, elle peut très bien être un exemple de décalage due à ce que la psychologie évolutionniste appelle l'évolution de l'environnement adaptatif : il était positif d'être religieux quand on vivait dans une horde paléolithique en conflit avec d'autres hordes, avec nécessité d'un fort altruisme interne et d'une distnction nette entre "eux" et "nous", mais ce trait devient moins bénéfique avec l'Etat, les sociétés de masse, la rationalisation et la complexification du monde, etc. C'est au moins une hypothèse.

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En effet autant s'en tenir au sujet, mais je réponds à une demande d'explication qui s'est elle-même précisée d'emblée en marge du débat. L'intéressé peut ouvrir une discussion s'il le désire, cela ne m'intéresse guère sous cet angle mais je lui répondrai s'il me pose d'autres questions.

:icon_up: Ce n'est donc pas vous…

Sinon, par "souci de cohérence", ce serait bien de ne pas déformer les propos de ses interlocuteurs : j'observe simplement que certains conservateurs dégueulent sur certains aspects du monde moderne sans que cela soit relevé avec véhémence ou indignation. Si le mot "dégueuler" choque encore, alors que je ne cesse de voir des emoticons nauséeux splashant leur gerbe ici ou là, cela finit par donner le vertige.

Ah, ce sont les petits émoticons qui vous chagrinent et vous renversent :doigt: . Mettez-en, s'il n'y a que ça…Les "conservateurs" conspuent certains aspects du monde moderne, et alors? Indignez-vous, relevez, et défendez le monde moderne!

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Si vous connaissez une causalité entre deux phénomènes sans corrélation, c'est intéressant. (L'inverse n'est évidemment pas vrai, je n'ai pas parlé de cause puisque c'est inutile tant que la corrélation n'est pas déjà établie)

mais il peut y avoir corrélation sans causalité.

Mon problème avec la religion commence d'ailleurs avec l'endoctrinement des enfants.

Heureusement que voltaire a été endoctriné chez les jésuites, ainsi que Chevreul, dont le nom figure aux pieds de la tour eiffel pour avoir été l'un des plus grands scientifiques français.

Contrairement à l'idée que tu véhicules, les écoles sous contrat sont autant protectrices du libre arbitre que les écoles publiques. C'est dommage que tant de gens pensent le contraire.

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Contrairement à l'idée que tu véhicules, les écoles sous contrat sont autant protectrices du libre arbitre que les écoles publiques. C'est dommage que tant de gens pensent le contraire.

Normal vu que l'école publique n'est pas laïque mais statolâtre. (oui, j'ai droit à un point ferry ?)

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(…)

Ah, ce sont les petits émoticons qui vous chagrinent et vous renversent :icon_up: . Mettez-en, s'il n'y a que ça…Les "conservateurs" conspuent certains aspects du monde moderne, et alors? Indignez-vous, relevez, et défendez le monde moderne!

Eh bien c'est ce que je fais et cela passe notamment par une critique du monde traditionnel, puisque chacun place un monde en contrepoint de l'autre (et qu'ils le sont effectivement). Comme l'une des caractéristiques de ce monde traditionnel est la place accordée à la religion dans la sphère publique, l'ordre moral et les liens sociaux…

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Pourrait-on ne pas commencer par faire des hypothèses qui sont en soi des conclusions, ce qui n'est pas très sérieux, scientifiquement parlant? Commençons par étudier les religions dans l'histoire, l'histoire du fait religieux, et demandons-nous par exemple, c'est une piste, s'il y a eu des sociétés ou civilisations non religieuses. Demandons-nous, c'est plus spéculatif, dans quelle mesure il pourrait en exister.

Déjà fait. :icon_up:

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(…)

Heureusement que voltaire a été endoctriné chez les jésuites, ainsi que Chevreul, dont le nom figure aux pieds de la tour eiffel pour avoir été l'un des plus grands scientifiques français.

Contrairement à l'idée que tu véhicules, les écoles sous contrat sont autant protectrices du libre arbitre que les écoles publiques. C'est dommage que tant de gens pensent le contraire.

Je ne véhicule aucune idée, je dis simplement que tous les athées ne mettent pas leurs enfants en école privée religieuse comme tu le suggérais. Moi le premier. Il me semble que l'enseignement privé obtient de meilleurs résultats que l'enseignement public, mais je serais incapable de dire si cela provient du QI plus élevé des enfants (en raison de la corrélation bien connue entre intelligence et classe sociale, qui joue je suppose dans l'accès au privé) ou de la qualité spécifique de l'enseignement ou des deux (ce dernier point me semble le plus probable, c'est le poids relatif des facteurs dans les résultats qui serait à examiner).

EDIT : le paragraphe suivant ne portait pas sur les écoles privées en général, mais sur le cas particulier de sectes extrémistes (religieuses ou pas d'ailleurs) coupant presque totalement les enfants de contact avec le monde extérieur et les élevant dès le plus jeune âge dans le respect absolu d'une doctrine (souvent liberticide), a priori dans le cadre d'écoles hors contrat, enfin je le suppose. Je dis que les individus sont libres de le faire sur le principe, et que je défends cette liberté, mais que je ne suis pas à l'aise sur ce point, l'application d'un principe qui m'est cher menant à une chose que je déteste particulièrement et qui est de surcroît contraire à ce principe dans ses effets concrets (on est libre d'élever un enfant dans le refus de la liberté).

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  1. Ca dépend du contenu de ladite morale ;
  2. "Voilà pourquoi…" —> Non sequitur. La piété n'est pas toujours signe de moralité.

Morale et piété sont étroitement lié. La piété n'est pas que la prière ou le jeune. Etre pieux c'est éviter de pêcher surtout, pas forcément de passer sa journée à prier.

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si cela provient du QI plus élevé des enfants (en raison de la corrélation bien connue entre intelligence et classe sociale, qui joue je suppose dans l'accès au privé)

Permets-moi d'en douter. Tu as des sources ?

Car les études historiques que je connais et qui avaient avancé cela s'étaient révélées être des impostures. Les expériences avaient été trafiquées et orientées pour justifier la "reproduction sociale" et la position dominante de certaines "classes".

Par la suite, des liens ont en effet été mis en évidence. Mais il faut les relativiser : la variance du QI moyen intra-classe est très grande, souvent plus que celle de la population générale. Par ailleurs les facteurs de personnalité modulent aussi pas mal l'expression de l'intelligence. du facteur général g. Plus pertinentes à prendre en compte seraient les aptitudes cognitives générales (les classiques aptitudes logique, spatiale, verbale, mais aussi musicale, relationnelle, proprioceptive, personnelle, etc.) et les compétences particulières.

Posté
Permets-moi d'en douter. Tu as des sources ?

Car les études historiques que je connais et qui avaient avancé cela s'étaient révélées être des impostures. Les expériences avaient été trafiquées et orientées pour justifier la "reproduction sociale" et la position dominante de certaines "classes".

Je te le permets volontiers. Tu trouves cela dans n'importe quel manuel de psychométrie consacré à l'intelligence. Par exemple le Mackintosh traduit en français chez DeBoeck (Chapitre 5 Les différences de groupe, partie 5.2 Les classes sociales) :

http://www.amazon.fr/QI-intelligence-humai…h/dp/280414335X

La corrélation entre classe socio-économique et QI est d'environ 0,5-0,6 (chez l'adulte) selon les études, plutôt de 0,4 sur le seul revenu.

Je ne trouve pas cela très surprenant : le travail n'a cessé de s'intellectualiser dans les sociétés capitalistes depuis plusieurs générations, l'intelligence est donc un prédicteur de réussite socio-profesionnelle. Il semble plutôt contre-intuitif d'imaginer que les cadres supérieurs ont en moyenne un QI inférieur à celui des ouvriers, non ?

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Oui, je sais. Juste une précision : l'intelligence ne se réduit pas au QI. Il existe en effet un facteur g bon prédicteur de plusieurs choses, comme la réussite professionnelle. Ensuite il vaut mieux considérer la forme d'intelligence employée selon la situation, car "l'intelligence" prend des formes multiples.

Posté
(…)

Par la suite, des liens ont en effet été mis en évidence. Mais il faut les relativiser : la variance du QI moyen intra-classe est très grande, souvent plus que celle de la population générale. Par ailleurs les facteurs de personnalité modulent aussi pas mal l'expression de l'intelligence. du facteur général g. Plus pertinentes à prendre en compte seraient les aptitudes cognitives générales (les classiques aptitudes logique, spatiale, verbale, mais aussi musicale, relationnelle, proprioceptive, personnelle, etc.) et les compétences particulières.

Ah, j'avais pas lu la suite. Bien que la mariée ait perdu son hymen depuis longtemps, je préfère ne pas entrer dans un débat sur l'intelligence, que tu as raison d'appeler g ou facteur g*. Pour le sujet qui nous occupe (réussite scolaire dans les sociétés occidentales), il suffit d'accepter que les échelles de QI (Weschler, Raven, etc.) sont correctement standardisées et étalonnées dans les populations étudiées, sur quoi tous les psychométriciens sont d'accord. Ensuite, on observe les corrélations positives QI / Classe (et QI / Réussite scolaire).

Dire que le QI ne mesure pas vraiment l'intelligence, c'est une autre discussion. (Je pense que c'est faux et que l'on entretient des débats sur fin sur la polysémie du mot "intelligence", mais c'est vraiment un dossier très lourd).

EDIT (*) : détail technique quand même par rapport à ton propos, le facteur g est la même chose que la capacité cognitive générale dans la littérature, et il s'agit du premier facteur de variance des capacités cognitives spécifiques (il y en a une dizaine, mais pas forcément celles que tu cites, par exemple pas la musique). Là-dessus, la bible reste (à ma connaissance) Carroll 1993, une grosse synthèse sur un siècle d'analyse factorielle de l'intelligence :

http://www.amazon.com/Human-Cognitive-Abil…658&sr=8-12

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Morale et piété sont étroitement lié. La piété n'est pas que la prière ou le jeune. Etre pieux c'est éviter de pêcher surtout, pas forcément de passer sa journée à prier.

Tu n'imagines pas le nombre de "religieuses en public" qui se font prendre comme les dernières de cochonnes en privé. Ensuite, ça va dépendre du contenu de la catégorie des pêchés. Si "ne pas aller faire de prosélytisme dans une situation où l'on pourrait le faire" ou "reprocher lourdement à autrui des choses qui ne regardent que lui" est un pêché, tu me pardonneras de préférer le vice. Vraiment, je ne vois pas de corrélation empirique solide entre morale et piété.

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Dire que le QI ne mesure pas vraiment l'intelligence, c'est une autre discussion. (Je pense que c'est faux et que l'on entretient des débats sur fin sur la polysémie du mot "intelligence", mais c'est vraiment un dossier très lourd).

Il mesure une aptitude derrière les diverses aptitudes générales. Au final, peu importe la réalité qu'il recouvre, il se trouve qu'il est en effet un bon prédicteur. Quant à la polysémie, c'est tout simplement une allusion aux travaux de Gardner sur le modèle des intelligences multiples. Quant à l'aptitude musicale, elle est apparue en effet après un remaniement du modèle. Selon le degré de finesse choisi et l'évolution des recherches on a pu retenir de 7 à 11 catégories.

Par ailleurs il est amusant de constater que pour la réussite professionnelle 2 des 5 super-facteurs de personnalité sont eux-aussi bien corrélés : openness et conscientiousness (avoir l'esprit ouvert et être consciencieux).

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Tu n'imagines pas le nombre de "religieuses en public" qui se font prendre comme les dernières de cochonnes en privé. Ensuite, ça va dépendre du contenu de la catégorie des pêchés. Si "ne pas aller faire de prosélytisme dans une situation où l'on pourrait le faire" ou "reprocher lourdement à autrui des choses qui ne regardent que lui" est un pêché, tu me pardonneras de préférer le vice. Vraiment, je ne vois pas de corrélation empirique solide entre morale et piété.

Dans l'expérience déjà citée, seulement 10% des étudiants en théologie ont porté secours à la personne qui faisait un malaise car leur esprit était occupé par autre chose et qu'ils étaient pressés. Ça donne à penser : quel est le facteur, quand même, ches ces 10% qui leur a permis de rester cohérents ?

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Tu n'imagines pas le nombre de "religieuses en public" qui se font prendre comme les dernières de cochonnes en privé. Ensuite, ça va dépendre du contenu de la catégorie des pêchés. Si "ne pas aller faire de prosélytisme dans une situation où l'on pourrait le faire" ou "reprocher lourdement à autrui des choses qui ne regardent que lui" est un pêché, tu me pardonneras de préférer le vice. Vraiment, je ne vois pas de corrélation empirique solide entre morale et piété.

Je pense que si, il en existe forcément une puisque la piété se définit comme le respect scrupuleux des règles religieuses (elle est donc par définition morale). Que certains individus très pieux se détachent de cette morale quand ils sont au pieu, c'est autre chose, cela n'empêche pas que le plus grand nombre a une conduite morale, au minimum en public (et sans doute souvent en privé).

Dans l'expérience déjà citée, seulement 10% des étudiants en théologie ont porté secours à la personne qui faisait un malaise car leur esprit était occupé par autre chose et qu'ils étaient pressés. Ça donne à penser : quel est le facteur, quand même, ches ces 10% qui leur a permis de rester cohérents ?

Zut, j'ai raté un épisode et je ne retrouve pas le message où elle est citée. Tu peux me rappeler la référence ? Merci.

Posté
L'expérience du bon samaritain :

http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=37444

Ah merci, je l'avais manquée du fait de la catégorie (Lecture et culture). C'est en effet intéressant. J'observe tout de même que dans le groupe I, qui avait donc tout le temps, 37% ont ignoré l'homme souffrant ! Pour des étudiants en théologie qui venaient tout juste d'avoir une piqûre de rappel sur ce thème, c'est assez considérable. Quant aux 90% des étudiants pressés, c'est en effet assez éloquent sur l'inscription pratique des comportements moraux.

Posté
Tu n'imagines pas le nombre de "religieuses en public" qui se font prendre comme les dernières de cochonnes en privé.

Quel est le rapport avec le manque supposé de piété ? Tu crois encore à la légende "croyant=coincé du cul" ?

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Quel est le rapport avec le manque supposé de piété ? Tu crois encore à la légende "croyant=coincé du cul" ?

C'est bien pire dans le cas présent : la revendication de virginité des croyants est à mes yeux la négation pure et simple du pardon, à moins que je n'ai pas compris correctement les implications du mystère de la rédemption (faut souffrir pour gagner son paradis ?).

Posté
Tu n'imagines pas le nombre de "religieuses en public" qui se font prendre comme les dernières de cochonnes en privé. Ensuite, ça va dépendre du contenu de la catégorie des pêchés. Si "ne pas aller faire de prosélytisme dans une situation où l'on pourrait le faire" ou "reprocher lourdement à autrui des choses qui ne regardent que lui" est un pêché, tu me pardonneras de préférer le vice. Vraiment, je ne vois pas de corrélation empirique solide entre morale et piété.

Et bien par exemple, un des plus grands péchés en Islam c'est le mauvais comportement avec ses parents par exemple. La piété se traduit par des actes sociaux amicaux, généreux. Tu auras beau faire tout un tas de prières supplémentaires, cela ne compensera jamais tes fautes, elles te serviront, peut être, à éviter d'en refaire.

Pour ce qui est de ton exemple, être pieux ou être religieux comme tu dis ne se compte pas en public ou en privé. C'est un tout.

Ensuite pour tes deux dernières phrases je n'ai pas trop compris le sens par rapport a notre discussion.

C'est bien pire dans le cas présent : la revendication de virginité des croyants est à mes yeux la négation pure et simple du pardon, à moins que je n'ai pas compris correctement les implications du mystère de la rédemption (faut souffrir pour gagner son paradis ?).

Explain to me

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C'est bien pire dans le cas présent : la revendication de virginité des croyants est à mes yeux la négation pure et simple du pardon, à moins que je n'ai pas compris correctement les implications du mystère de la rédemption (faut souffrir pour gagner son paradis ?).

Le mari était musulman, que je sache. Je ne vois donc pas pourquoi tu convoques (de façon très mal informée, du reste) la théologie chrétienne.

Ensuite, dans cette affaire, comme d'autres te l'ont patiemment expliqué, c'est le mensonge qui est le motif de l'annulation du mariage.

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Le mari était musulman, que je sache. Je ne vois donc pas pourquoi tu convoques (de façon très mal informée, du reste) la théologie chrétienne.

Ok c'est ce que je pensais, il évoquait bien la théologie chrétienne.

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Ce qui est à mourir de rire (enfin, pas tellement) dans toute cette histoire, c'est bien de voir que :

1° ce sont les bouffeurs de curés d'imams qui se montrent les plus obsédés par la question de la virginité, mais en creux (puisqu'il a été démontré mille fois que la cause de l'annulation du mariage est la tromperie) ;

2° ces mêmes bouffeurs de curés d'imams en appellent à la répression étatique pour imposer leur vue du mariage (un homme n'a pas le droit de refuser de se marier avec une fille non vierge).

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Ce qui est à mourir de rire (enfin, pas tellement) dans toute cette histoire, c'est bien de voir que :

1° ce sont les bouffeurs de curés d'imams qui se montrent les plus obsédés par la question de la virginité, mais en creux (puisqu'il a été démontré mille fois que la cause de l'annulation du mariage est la tromperie) ;

2° ces mêmes bouffeurs de curés d'imams en appellent à la répression étatique pour imposer leur vue du mariage (un homme n'a pas le droit de refuser de se marier avec une fille non vierge).

Sans compter qu'annuler un mariage semble à leurs yeux la dernière des atrocités… mais ce sont les mêmes qui trouvent parfaitement normal et légitime le divorce, surtout quand l'homme trinque. En réalité, ce positionnement est tristement logique, puisqu'il est pensé à partir de l'idéologie féministe.

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C'est quoi déjà l'appellation officielle de Sainte Marie la mère de dieu : la sainte vierge, mais ce n'est qu'un malentendu n'est ce pas… Cela n'a rrrrien à voir.

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