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Référendum irlandais sur le traité de Lisbonne


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C'est mal barré. Le "oui" reprend du poil de la bête en Irlande, selon les derniers sondage. Il ne reste plus qu'une poignée de jours pour convaincre l'opinion publique.

Peut-être cet article y contribuera-t-il :

L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés. Vous ne le croyez pas? Les médias ne vous l’ont pas appris? Alors asseyez-vous et attachez vos ceintures. :icon_up:

Tous les Etats membres de l’Union européenne ont aboli la peine de mort. Lors d’émeutes, c’est la prison qui est la pire sanction qui attend les insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour les insurgés au sein de l’Union européenne. A la suite de la crise économique, elle s’attend à de graves troubles dans beaucoup d’Etats membres. C’est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en vigueur le plus rapidement possible.

En juin 2008, les Irlandais l’ont refusé et bloqué ainsi son entrée en vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires de l’Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à l’état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre possible la peine de mort dans certains cas. L’entrée en vigueur du Traité permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». La peine de mort pourra être prononcée dans l’UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le Bulletin officiel de l’Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n’ait lu ce passage car l’article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits caractères on trouve les exceptions:

«La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:

a ) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;

b ) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;

c ) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

C’est ainsi que l’abolition de la peine de mort est relativisée et invalidée. Selon l’alinéa c), il sera donc possible dans l’UE, malgré l’interdiction officielle de la peine de mort, d’y recourir pour «réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l’abandon de la souveraineté en faveur de l’UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».

Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l’UE devient un gouvernement central puissant, comme celui de l’ex-Union soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l’Empire. Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par référendum sur le Traité et l’abandon de leur souveraineté qu’il impliquait l’avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de mort. A l’automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative. Pour que tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d’accord en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois irlandaises avant le référendum. Ainsi l’UE a mené en Irlande, en dépit de l’interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée avec l’argent des contribuables européens.

(…)

http://www.polemia.com/article.php?id=2356

Si les abolitionnistes pouvaient être convaincus, c'est gagné !

Posté
Peut-être cet article y contribuera-t-il…

Cet article contribuera surtout à la propagation de la bêtise dans le monde.

L'auteur de ce ridicule articulet feint de confondre la peine de mort prononcée lors d'un jugement et le droit pour les forces de l'ordre de réprimer une émeute ou une insurrection en faisant usage de la force - jusqu'à devoir tuer des gens - légalement encadrée.

Le c fait en revanche peur.

En quoi ? Un groupe d'allumés commence à faire sa révolution dans un coin de la douce France en tirant sur tout ce qui bouge. Les forces de l'ordre répriment en faisant usage de leurs armes si besoin est - et en blackboulent quelques-un. Point barre. Rien que de plus normal.

Posté

Pour info, il s'agit d'une communication C303, 50è année, du JO paru le 14/12/2007, en provenance du parlement européen.

http://eur-lex.europa.eu/JOHtml.do?uri=OJ:…303:SOM:FR:HTML

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUri…017:0035:FR:PDF

On y lit :

Les dispositions de l'article 2 de la Charte correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole

additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l'article 52, paragraphe 3, de la Charte.

Ainsi, les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans

la Charte:

a ) l'article 2, paragraphe 2, de la CEDH:

«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un

recours à la force rendu absolument nécessaire:

a ) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;

b ) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;

c ) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

Stricto sensu, ce n'est pas la peine de mort, c'est la possibilité de la donner en cas d'insurrection (au final, ça revient au même, sauf qu'il n'y a pas de procès dans ces cas là).

Posté
Stricto sensu, ce n'est pas la peine de mort, c'est la possibilité de la donner en cas d'insurrection (au final, ça revient au même, sauf qu'il n'y a pas de procès dans ces cas là).

Préparez-vous donc à vous rebeller contre l'Etat, pour voir. Les matraques vont pleuvoir.

Ce texte confère aux gouvernements le droit "légal" de tuer les insurgés.

J'attends maintenant la définition européenne de l'insurrection.

Posté
Ce texte confère aux gouvernements le droit "légal" de tuer les insurgés.

Non, il précise que tuer peut être légitime dans certains cas absolument nécessaire. Ainsi, la veuve d'un mec qui se fait abattre par la police lors d'un échange de coups de feu ne peut invoquer l'article sur la protection de la vie pour poursuivre la police en justice. Et de même manière si des personnes devaient mourir lors d'une insurrection violente, parce qu'il n'y avait pas d'autres moyens pour les réduire.

J'attends maintenant la définition européenne de l'insurrection.

La définition classique devrait suffire : "Action de s'insurger, de se soulever contre un pouvoir politique établi en recourant à la violence armée".

Posté
Dans ce cas, vivement le prochain sommet européen, ça nous fera un ou deux altermondialistes de moins. :icon_up:

Parole, parole, parole… ces neuneus n'ont que des couilles de location.

Posté
Cet article contribuera surtout à la propagation de la bêtise dans le monde.

L'auteur de ce ridicule articulet feint de confondre la peine de mort prononcée lors d'un jugement et le droit pour les forces de l'ordre de réprimer une émeute ou une insurrection en faisant usage de la force - jusqu'à devoir tuer des gens - légalement encadrée.

En quoi ? Un groupe d'allumés commence à faire sa révolution dans un coin de la douce France en tirant sur tout ce qui bouge. Les forces de l'ordre répriment en faisant usage de leurs armes si besoin est - et en blackboulent quelques-un. Point barre. Rien que de plus normal.

+1, cet article est d'une profonde connerie. Tu as oublié de mentionner un truc : le texte européen ne fait que fixer les limites dans lesquelles les droits positifs nationaux peuvent prescrire, quitte à interdire totalement que la mort puisse être infligée si un pays le souhaite. Il ne se substitue pas au droits nationaux. Infliger la mort est donc doublement limité : par la loi nationale et le texte européen.

Posté
+1, cet article est d'une profonde connerie. Tu as oublié de mentionner un truc : le texte européen ne fait que fixer les limites dans lesquelles les droits positifs nationaux peuvent prescrire, quitte à interdire totalement que la mort puisse être infligée si un pays le souhaite. Il ne se substitue pas au droits nationaux. Infliger la mort est donc doublement limité : par la loi nationale et le texte européen.

Et en plus par le 6ème et le 13ème protocole de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales au niveau du conseil de l'Europe.

Article idiot.

Posté

C'est le grand jour.

Irish people, Vote Yes for Tony Blair as your new president.

Ireland votes on Lisbon treaty

By Judith Crosbie

02.10.2009 / 00:02 CET

Opinion polls suggest that the treaty will pass but dissatisfaction with the government could result in a ‘No' vote.

Ireland votes today in a second referendum on the Lisbon treaty with EU leaders hoping for a go-ahead for reform of the Union.

Polling stations in 43 constituencies opened at 7am local time and will stay open until 10pm. There will be no exit polls after voting ends and counting will not begin until Saturday at 9am local time. Estimations of the results or ‘tallies' taken by private observers appointed by political parties watching the count will be known within a few hours and often represent an accurate reflection of the official result.

Official results will be declared on a constituency-by-constituency basis from mid-morning with an overall result expect in the late afternoon or early evening.

Opinion polls in the weeks running up to the referendum have been suggesting that the treaty will pass. But widespread dissatisfaction with the Irish government over its handling of the economy could yet prompt the electorate to vent their anger and deliver a ‘No' vote.

Yesterday, traffic in Dublin city centre came to a standstill as taxi drivers staged a protest over worsening working conditions since the government deregulated the industry. On Wednesday, an estimated 15,000 marched against public service cuts proposed by the government, while trade unions have called for a national day of protest in November.

The campaign has been dominated by the ‘Yes' side since all the main political parties, with the exception of Sinn Féin, are backing the treaty. A number of civil society groups, most notably Ireland for Europe, led by former European Parliament president Pat Cox, have emerged to boost the ‘Yes' campaign.

But the ‘No' side had some headline-grabbing messages. Cóir, a group representing extreme Catholic conservative and nationalist views, has argued that a ‘Yes' vote could lead to the reduction of the minimum wage in Ireland to €1.84.

Declan Ganley's late appearance on the ‘No' side as leader of Libertas has also given more prominence to arguments against voting for the treaty, namely that it will lead to an even greater democratic deficit with the appointment of the president of the European Council and the threat that would come to Ireland's low corporate tax regime.

European Commission President José Manuel Barroso and several of his fellow commissioners, plus Jerzy Buzek, the president of the European Parliament, have visited Ireland in recent weeks to urge a ‘Yes' vote.

Yesterday a spokeswoman for Barroso said: “The president simply hopes that as many as possible will use their democratic right and make their voice heard.”

The treaty will allow for the appointment of a president of the European Council who will chair meetings of EU leaders and represent the EU abroad. It will change the voting rules in the Council of Ministers to bring it more in line with member states' population sizes. It will boost the role of the high representative for common foreign and security policy who will chair the Council meetings of foreign ministers (instead of the foreign minister of the rotating presidency) and will be vice-president of the Commission.

A European External Action Service will be created from the diplomatic services of the member states, the Commission and the Council secretariat. The treaty will also give the Parliament co-decision powers in more areas.

But even if Ireland votes ‘Yes' to the treaty, it will not immediately take effect. The Czech Republic and Poland have yet to ratify the treaty. A new legal challenge was taken to the Czech constitutional court this week which is expected to delay that country's ratification at least until the end of the year. Polish President Lech Kaczyński has said that he will sign the treaty if it is approved by the Irish electorate.

Source : http://www.europeanvoice.com/article/2009/…eaty/66037.aspx

Posté
Yesterday a spokeswoman for Barroso said: “The president simply hopes that as many as possible will use their democratic right and make their voice heard.”

Comment ose-t-il dire une chose pareille, après avoir fait le coup du revoting ?

J'espère de tout coeur que le "non" l'emportera, mais sur ce coup-là, je suis pessimiste… :icon_up:

Posté

c'est à quelle heure les résultats ? :doigt:

Comment ose-t-il dire une chose pareille, après avoir fait le coup du revoting ?

C'est un politicien de carrière :icon_up:

Posté

Vaclav peut encore nous sauver ;

Rien n'aura été épargné au traité de Lisbonne. Les électeurs irlandais se prononçaient, vendredi 2 octobre, pour la seconde fois en quinze mois, pour ou contre le document destiné, sur le papier, à améliorer le fonctionnement de l'Union européenne (UE). En cas de nouvelle victoire du non, le traité largement inspiré par la défunte Constitution rejetée en France et aux Pays-Bas sera définitivement enterré, dans une ambiance sans doute pesante. Mais un vote positif en Irlande ne lèvera pas pour autant les incertitudes entourant son entrée en vigueur.

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Infographie La ratification du traité de Lisbonne en Europe

Derrière les Irlandais se cache en effet un autre obstacle de taille : la signature du traité par les présidents eurosceptiques polonais, Lech Kaczynski, et surtout tchèque, Vaclav Klaus. Le premier s'est engagé à rentrer dans le rang si le oui l'emportait vendredi. Le second, qui se décrit comme un "dissident européen", espère un non irlandais et pourrait, dans le cas contraire, faire traîner les choses.

Le risque est pris très au sérieux par les capitales européennes, Paris et Berlin en tête : ces dernières espèrent clore les interminables débats institutionnels engagés depuis huit ans au sein de l'UE. Très remontées contre M. Klaus, elles promettent de faire feu de tout bois pour l'inciter à signer au plus vite. "Le problème, c'est que personne ne sait vraiment comment faire pression sur le président tchèque, qui pourrait tirer parti de son isolement en jouant sur la fibre nationaliste", dit un haut responsable européen. Certaines voix réclament la tenue d'un Conseil européen extraordinaire à Bruxelles le 8 octobre pour faire monter la pression, mais la présidence suédoise de l'Union renâcle, par crainte de braquer l'intéressé.

Dans cette partie de poker, M. Klaus dispose d'atouts. Trois jours avant le vote irlandais, un groupe de sénateurs proches de ses idées a déposé à Prague un nouveau recours contre le traité de Lisbonne et ses grands ancêtres, les traités de Rome et de Maastricht. Si la plainte est jugée recevable, M. Klaus se fera un plaisir de ne pas signer le texte avant la décision des gardiens de la Constitution. Le chef de l'Etat tchèque peut espérer gagner du temps dans l'espoir que les conservateurs britanniques arrivent au pouvoir à l'occasion des élections prévues au printemps 2010 et organisent un référendum sur le traité.

"Ne pas perdre une minute"

Son calcul n'est pas totalement irréaliste. Les tories britanniques, opposés au traité, sont favoris pour ces élections. "Si ce traité est encore en débat en Europe (dans huit mois), nous fixerons une date de référendum durant la campagne et nous l'organiserons immédiatement après l'élection. Et je défendrai le non", a répété David Cameron, mercredi. En revanche, a-t-il ajouté, "si les Polonais et les Tchèques l'avaient ratifié d'ici là, si les Irlandais lui avaient donné leur satisfecit, alors les circonstances seraient différentes. Et nous devrons reconsidérer le sujet".

Dans cette perspective, M. Klaus pourrait jouer son va-tout, en résistant, seul contre tous, aux pressions. Si le président tchèque s'obstine, certains envisagent de priver son pays de commissaire dans la Commission qui doit être formé d'ici à la fin de l'année. L'équipe de M. Barroso devra compter moins de 27 membres si elle devait être composée selon les règles du traité de Nice, actuellement en vigueur. D'autres suggèrent de suspendre certains financements européens dévolus à la République tchèque.

Autre contrainte pour M. Klaus : à peine saisi, le président de la Cour constitutionnelle, Pavel Rychetsky, un ancien dissident et ministre de la justice proeuropéen, a déclaré, jeudi, qu'il comptait examiner "dans le mois" le recours déposé par les proches du chef de l'Etat. Des copies de la plainte de plus de deux cents pages ont été remises à la présidence, au gouvernement et au Parlement qui devront transmettre sous quinze jours leurs commentaires. Arbitre des joutes politiques tchèques, la cour s'est d'ores et déjà mise au travail et "ne perdra pas une minute", a précisé M. Rychetsky. Ce dernier a déjà reçu la visite de l'ambassadeur allemand, qui voulait s'informer de la procédure et, surtout, du temps qu'elle prendra.

Philippe Ricard avec Virginie Malingre (à Londres) et Martin Plichta (à Prague)

Posté
Traité de Lisbonne : le «oui» donné gagnant en Irlande

B.H. (lefigaro.fr) avec agences

03/10/2009 | Mise à jour : 11:54 | Commentaires 18 | Ajouter à ma sélection

Le premier ministre irlandais, Brian Cowen.

Le premier ministre irlandais, Brian Cowen.

Moins de deux heures après le début du dépouillement, le ministre irlandais des Affaires étrangères parle d'un «oui convaincant» et d'une «victoire décisive» pour le traité européen. Le résultat officiel est attendu dans l'après-midi.

«Un oui convaincant» pour «une victoire décisive». Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, n'a pas tardé pour annoncer une victoire du «oui» au référendum irlandais, samedi martin. D'après des responsables à Dublin, plusieurs circonscriptions de la capitale irlandaise où le «non» avait gagné lors du premier référendum enregistrent cette fois une majorité de «oui» au traité réformant le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne. «Je pense que c'est bon pour l'Irlande car je crois passionnément que notre avenir se situe au sein de l'Union européenne», a ajouté le chef de la diplomatie irlandaise sur la radio nationale. Désormais, la question n'est donc plus de savoir qui du «oui» ou du «non» l'a emporté, mais de savoir à combien de pourcents le «oui» s'est imposé, affirment les observateurs irlandais. Les résultats officiels sont attendus vers 18 heures, heure de Paris.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/…en-irlande-.php

:icon_up:

Sinon, côté Tchèque:

Le dernier mot n'est pas dit. Après la réponse irlandaise de vendredi, le traité de Lisbonne a encore besoin du paraphe des présidents polonais et tchèque. En coulisses, un troisième homme attend son heure : le Britannique David Cameron, farouche eu­rosceptique. Il s'est juré de torpiller le renforcement de l'UE, s'il devient premier ministre au printemps, comme le promettent les sondages.

Le combat d'arrière-garde de Lech Kaczynski et Vaclav Klaus, malgré le feu vert des deux Parlements, a déjà fait une victime. La Suède, qui préside l'UE, a pratiquement renoncé à voir la Commission Barroso II formée sous l'empire du traité de Lisbonne. Ce qui soulève de délicats problèmes de transition et de continuité juridique.

[…]

Après le vote irlandais, la stratégie des Vingt-Sept - Tchèques et Britanniques compris - consisterait à faire monter la pression sur le locataire du château de Prague. «Si Vaclav Klaus s'amuse à tout bloquer, il y aura des conséquences, avertit Pierre Lellouche, secrétaire d'État aux Affaires européennes. Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de 500 millions d'Européens.»

Pour casser le cercle vicieux tchéco-britannique, l'une des hypothèses avancées est de priver Prague de son commissaire européen. L'ex-premier ministre Mirek Topolanek a agité l'hypothèse cette semaine, à l'issue d'un rendez-vous avec José Manuel Barroso. Cette punition nécessite l'unanimité des Vingt-Sept, Tchèques compris. À défaut, le Parlement européen pourrait aussi refuser son feu vert au candidat présenté par Prague.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/…ce-tcheque-.php

Posté

«Si Vaclav Klaus s'amuse à tout bloquer, il y aura des conséquences, avertit Pierre Lellouche, secrétaire d'État aux Affaires européennes. Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de 500 millions d'Européens.»

fantastique :icon_up:

Posté

Quelque chose me dit que les "obstacles" vont tomber les uns après les autres sans difficulté et que le traité sera finalement ratifié. Ya qu'à voir comment les Irlandais ont retourné leurs vestes, ou comment les tories UK se ménagent une porte de sortie pour ne pas rester éternellement contre.

Posté

67,1%……..

Les gouvernements qui gèrent nos vies grâce à la peur ont encore de beaux jours devant eux…

Posté
Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de 500 millions d'Européens.»

Nous y voilà !

La règle de la majorité (qualifiée de "qualifiée" nous dit-on dans le traité de Lisbone) entre en application avant même d'avoir été ratifiée.

Il n'y a en effet jamais 500 millions d'européens, c'est-à-dire l'unanimité, en faveur du traité de Lisbone.

Surement au moins un tiers, si ce n'est la moitié d'entre-eux, sont contre et on pris telle posisition comme lors des référendums français, néerlandais (et irlandais … la première fois).

Cela représente au bas mot 200 millions de personnes, dont on ne veut entendre la voix.

Pire, après ratification de Lisbone, le gouvernement tout puissant pourra agir comme bon lui semble, sans se préoccuper de l'opinion des électeurs.

Auquel cas des décisions impopulaires que 500 millions d'européens auraient refusés seront votées.

Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de la nouvelle élite aritocratico-politique européenne non-élue, mais le gouvernement européen pourra quant à lui mépriser la volonté de 500 millions de citoyens européens, dont la mienne.

Posté
Vaclav Klaus sera à Bruxelles mercredi.

On prépare une délégation pour l'accueillir en messie ? Histoire de s'assurer une petite visibilité médiatique ? :icon_up:

Le site pour supporter Vaclav Klaus est déjà en ligne : http://supportvaclavklaus.wordpress.com/

N'hésitez pas à signer !

C'est sur LC qu'il faut lancer un truc pareil et s'il y a des personnes chaud boulette, mon gadsden et moi en seront!

Posté
Nous y voilà !

La règle de la majorité (qualifiée de "qualifiée" nous dit-on dans le traité de Lisbone) entre en application avant même d'avoir été ratifiée.

Il n'y a en effet jamais 500 millions d'européens, c'est-à-dire l'unanimité, en faveur du traité de Lisbone.

Surement au moins un tiers, si ce n'est la moitié d'entre-eux, sont contre et on pris telle posisition comme lors des référendums français, néerlandais (et irlandais … la première fois).

Cela représente au bas mot 200 millions de personnes, dont on ne veut entendre la voix.

Pire, après ratification de Lisbone, le gouvernement tout puissant pourra agir comme bon lui semble, sans se préoccuper de l'opinion des électeurs.

Auquel cas des décisions impopulaires que 500 millions d'européens auraient refusés seront votées.

Un seul homme ne peut pas bloquer la volonté de la nouvelle élite aritocratico-politique européenne non-élue, mais le gouvernement européen pourra quant à lui mépriser la volonté de 500 millions de citoyens européens, dont la mienne.

+ 1. J'avais également tilté sur cette phrase.

Posté

Si Vaclav Claus arrive à faire trainer les choses encore 6 mois, il y a peut-être une chance. Qu'en pensez vous?

Traité de Lisbonne: la route risque d'être encore longue

10.10.09 - 12:01

Même si la signature de Lech Kazinski, le président polonais est attendue pour ce samedi, rien est encore joué pour autant. Reste en effet, le président tchèque, Vaclav Klaus, qui a posé des conditions difficiles à satisfaire.

C'est très clair, les exigences du chef d'état eurosceptique compliquent les efforts de l'Union Européenne pour mettre en œuvre les réformes censées améliorer le fonctionnement des institutions européennes.

Concrètement, Vaclav Klaus pose des conditions à la ratification du traité. Le président tchèque exige une dérogation qui protège Prague des revendications foncières liées à l'expulsion des Sudètes après la Seconde Guerre mondiale. Dérogation qui préserve également la souveraineté de son appareil judiciaire.

Le problème c'est que pour satisfaire les demandes de V. Klaus, il faudrait rouvrir tout le processus de ratification.

Et puis autre crainte majeure des chancelleries européennes, c'est que le président tchèque traine tant et si bien que les conservateurs arrivent au pouvoir en Grande-Bretagne, soit dans un peu plus de 6 mois.

Passé ce délai, le nouveau gouvernement de Londres pourrait alors décider d'organiser un referendum, où le non aurait, on le sait, de forte chance de l'emporter, mettant à nouveau des bâtons dans les roues du processus

(D. Simon)

http://www.rtbf.be/info/monde/politique/la…lisbonne-149628

Posté

Ce qui fait me rire c'est les sanctions annoncées envers les Tchèques. Rendez-vous compte, ils vont perdre une place de commissaire européen (ou un titre semblable) !

Posté
Si Vaclav Claus arrive à faire trainer les choses encore 6 mois, il y a peut-être une chance. Qu'en pensez vous?

http://www.rtbf.be/info/monde/politique/la…lisbonne-149628

Le problème, c'est que ses adversaires semblent être au courant de sa tactique consistant à jouer la montre dans l'espoir que la cavalerie britannique vienne à son aide. Gageons que Sarko and et ses sbires vont passer à l'offensive pour entériner le traité tel quel le plus vite possible.

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