Ash Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 - Je souhaitais dénoncer l'attitude de Jean Sarkozy qui se convertit, selon moi, pour épouser une millionnaire. C'est un mauvais procès qu'on me fait. Et d'ailleurs l'avocat rigole bien. Avec une explication aussi minable, il doit rire jaune en effet.
LeSanton Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Chronique de Siné dans Charlie Hebdo à l'origine de l'affaire : « Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » C'est toujours mieux de revenir à la source… Le blog du PCF en rajoute, façon Charlie: Siné se défend sur Youtube: Le loft de l'élite de gauche…
Taranne Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Le bonhomme n'en serait pas à son coup d'essai: http://davidreinharc.blogspot.com/2008/07/sin-agitateur-de-haine-antismite-depuis.html Etonnant que les médias n'en aient rien repris pour l'instant.
Saucer Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Siné viré, Charlie Hebdo en deuil, Philippe Val dans la tourmenteGisèle Halimi: le "procès en sorcellerie" fait à Siné par Val Après t’être acharné -c’était une urgence!- sur Denis Robert, dont manifestement tu ne connais ni les livres ni les films, voilà que tu t’en prends à Bob Siné, que, brutalement, tu vires pour antisémitisme. Il y a longtemps que les lecteurs attentifs de "Charlie" savent ce qui vous oppose à propos du conflit israélo-palestinien. Prétexte, donc. Antisémite, Siné? As-tu lu David Grossman et Amos Oz, écrivains israéliens qui, sans relâche, luttent, en Israël, contre l’actuel pouvoir israélien? Antisémites eux aussi? Moi, qui ai dit sur la scène de l’Olympia "je ne confondrai jamais Ariel Sharon et Bibi Netanyahu avec Anne Franck et Primo Levi", suis-je pour autant un néonazi qui s’ignore? Je pourrais te mépriser, je te plains." Cette Halimi est vraiment la reine des connes. Faire un glissement sans aucun à-propos et comparer des figures juives comme Primo Levi à la droite israélienne, c'est pathétique. Quel rapport ? Manque plus que Maïmonide et pourquoi pas Moïse et on aura le pompon en matière de glabiboulga judéo-centré. Elle a profité de cette ouverture médiatique pour se trouver une cause minable et invoquer les grands noms. Je pourrais la mépriser… et c'est ce que je fais.
Hakill Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Grrr. A peine le temps de se réjouir que ce connard se prenne un coup de pied aux fesses qu'il est déjà élevé au rang de martyr par notre adorable gauche… Lot de consolation: Val passe enfin aux yeux de tous pour un crétin
pankkake Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 déjà élevé au rang de martyr par notre adorable gauche… Ils ont intérêt, parce que si on commence à virer les antisémites dans la gauche il ne restera plus grand-monde.
melodius Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Ils ont intérêt, parce que si on commence à virer les antisémites dans la gauche il ne restera plus grand-monde. Tu sais que traiter d'antisémites les gens que tu n'aimes pas histoire de les décrédibiliser à peu de frais, c'est un truc de minable ?
Sous-Commandant Marco Posté 21 juillet 2008 Signaler Posté 21 juillet 2008 Tout va mal ma brave dame, même les antisémites ne sont plus ce qu'ils étaient.
Taranne Posté 21 juillet 2008 Signaler Posté 21 juillet 2008 La mobilisation n'a rien d'étonnant. Il s'agit, comme pour les caricatures de Mahomet, de défendre la liberté d'expression… pour les copains. Siné aurait bossé pour Minute, les mêmes qui le défendent auraient réclamé sa tête au bout d'une pique. Mais puisqu'il est de gauche, et propalestinien par dessus le marché, tout roule et c'est Val qui se trouve en position d'accusé. Cette Halimi est vraiment la reine des connes. Faire un glissement sans aucun à-propos et comparer des figures juives comme Primo Levi à la droite israélienne, c'est pathétique. Quel rapport ? Manque plus que Maïmonide et pourquoi pas Moïse et on aura le pompon en matière de glabiboulga judéo-centré.Elle a profité de cette ouverture médiatique pour se trouver une cause minable et invoquer les grands noms. Je pourrais la mépriser… et c'est ce que je fais. Le texte de Bedos et non de Gisèle Halimi. Ca ne fait pas une grosse différence en terme de positionnement idéologique ni de quotient intellectuel, mais bon, il faut rendre à César… etc.
Saucer Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Peut-être l'avez-vous dèjà lu. Qu'importe, je le trouve très pertinent ce texte (un proche de Muray est toujours pertinent ). Et les 2 derniers paragraphes sont, d'un point de vue libéral, excellents. Que Sitbon me pardonne : je ne tiens nullement à ce qu’on me rende Siné. Je me fous de Siné et de l’obsession judéo-israélienne qui, chez lui, a remplacé l’anti-impérialisme. Mais commencer en se la jouant porteur de valises ou fedayin et finir soutenu par Guy Bedos, à sa place, ça ne me ferait pas marrer. “Anti-militariste, anti-clérical, antibourgeois, anti-tout”, en bref “anar universel”, selon la formule d’Askolovitch, Siné a claironné qu’il préfèrerait se “couper les roubignoles” que grommeler de vagues excuses à l’intention de ceux que ses propos auraient pu chafouiner. Maintenant qu’il est soutenu par le spécialiste incontesté de la bonne conscience, “le barde du politiquement correct de gauche”, comme l’écrit Philippe Cohen dans un texte subtil et désolé, il n’a plus qu’à se les mettre sur l’oreille. Dans la catégorie “vive le terrorisme”, au moins Jacques Vergès, qui fut un proche ami du dessinateur, ne manque-t-il ni de culture, ni de panache. Mais Bedos, ce brave type indigné qui sautille de bonne cause en bonne cause, ce prophète souffrant du “plus-jamais-ça” qui cumule avec aplomb les doux privilèges de l’appartenance à l’establishment et les bénéfices symboliques de la résistance à un fantasmatique oppresseur ! Dans un texte publié par bakchich, l’antifasciste éternel s’adresse à Philippe Val sur le mode du tutoiement accusateur : “Tu es à Charlie Hebdo ce que Sarkozy est à la France.” Mazette ! Veut-il dire que Val est le “patron” de Charlie ? Son corrupteur ? Son fossoyeur ? On eût aimé qu’il éclairât notre lanterne. Puis l’ex-mari de Sophie Daumier abat sa carte maîtresse : si Siné est antisémite, “David Grossman et Amos Oz, écrivains israéliens qui, sans relâche, luttent, en Israël, contre l’actuel pouvoir israélien” le sont aussi. On ne sait si Amos Oz et David Grossman eussent trouvé bien convenable la liste Euro-Palestine sur laquelle figurait Siné, ni s’ils eussent apprécié le meeting parisien au cours duquel les orateurs firent huer des noms juifs, mais ce sont des détails. Bedos est une grande conscience. Il ne fait pas dans le détail. Un tel renfort aurait dû mettre hors de lui le roi de la provoc. (Soit dit en passant, quelle provocation, en effet, que cet entêtement de vieux con à toujours penser qu’il a raison d’avoir tort.) Ou alors, c’est que ses imprécations douteuses ne relèvent plus de la catégorie “bris de tabous”, mais de la bienpensance radical-chic. On savait déjà que cogner sur Sarkozy, les curés et les militaires n’exigeait pas un courage excessif. Peut-être faut-il s’habituer à ce que les Juifs, figure renouvelée de la puissance, fassent partie des têtes de Turcs légitimes de tout discours contestataire. Il y a quelques années, il aurait suffi d’une mauvaise blague, bien plus innocente encore que celles de Siné, pour que Guy Bedos s’époumone entre Bastille et République contre le retour de la bête immonde – et sans doute Philippe Val aurait-il fait partie du cortège, ça lui apprendra à défiler avec n’importe qui. “Avec certaines choses, on ne plaisante pas”, aurait déclaré Bedos, la voix grave et l’œil mouillé. Aujourd’hui, il mouille sa chemise pour qu’on ait le droit de déconner sur tout. Fort bien. Tant qu’on n’est pas forcés de rire. Encore qu’il est assez poilant, le Bedos, dans son adresse à Val. “Moi, qui ai dit sur la scène de l’Olympia “je ne confondrai jamais Ariel Sharon et Bibi Netanyahu avec Anne Franck et Primo Levi”, suis-je pour autant un néonazi qui s’ignore ?” interroge-t-il. (Confondre Ariel Sharon et Anne Frank, fallait y penser.) Puisqu’on a le droit de se marrer, disons que Bedos préfère les Juifs morts que vivants. Elle est bonne, non ? Tout cela n’est pas très neuf. D’ailleurs, cela fait des années que Siné pourrit la vie de Val avec ses chroniques. Moi qui suis une multi-limogée, je peux vous affirmer que dans la plupart des cas, il n’existait pas d’autres motifs à mon éviction que les humeurs du taulier. Quoi qu’on pense des siennes, Val avait d’excellentes raisons de vouloir se séparer d’un emmerdeur avec qui il est en désaccord frontal sur un sujet qui lui tient à cœur. La seule chose que l’on puisse lui reprocher au patron de Charlie Hebdo est son manque de clairvoyance. Bien sûr, il n’a échappé à personne que, sous sa houlette, le journal avait renoncé à l’antisionisme militant de certains de ses fondateurs. Reste qu’à trop tirer sur la corde de l’antifascisme et plus encore sur celle de l’anti-sarkozysme, à brandir comme un talisman protecteur son appartenance à la Gauche, il a fini par se prendre les pieds dans le tapis. Et pourtant, il y a bien quelque chose de nouveau sous le soleil. D’abord, parce que cette affaire de famille éclate au grand jour, mais encore parce qu’elle révèle que ce discours autrefois cantonné à l’extrême droite et à une certaine extrême gauche est aujourd’hui sinon majoritaire, du moins fort répandu – en un mot mainstream. Ce que nous apprennent Bedos et d’autres, comme l’excellente Gisèle Halimi et les centaines de commentateurs anonymes qui se lâchent sur Internet, c’est que beaucoup de gens en ont plus que marre du “privilège juif”. Après tout, au nom de quoi et pendant combien de temps les Juifs seraient-ils “les chouchous du malheur”, selon l’heureuse formule de Finkielkraut ? Qu’ils arrêtent de nous chanter le grand air d’Anne Frank alors qu’ils serrent les coudes autour d’Ariel Sharon. Oppresseurs comme tout le monde, comme les flics, les curés, les militaires et Sarkozy. Sans oublier les hommes. D’ailleurs, elle est bien embêtée, Gisèle Halimi. Car jusque-là, “la misogynie volontairement primaire” de Siné les avait tenus éloignés l’un de l’autre. La voilà placée face au dilemme anticipé par Muray – Moderne contre moderne. Comment choisir entre deux versions du Bien, entre moderne et moderne ? Gisèle Halimi applique la théorie de l’ennemi principal : l’empêcheur de libérer en rond n’est plus le mâle qui a renoncé il y a bien longtemps à être dominant mais le Juif-Israélien arrogant qui assoit son pouvoir en faisant la chasse à des antisémites imaginaires. “Cette opération, écrit-elle, participe donc des procès en sorcellerie qui se multiplient aujourd’hui pour maintenir une psychose du juif persécuté.” Et au nom de mon droit de rigoler de ce que je veux avec qui je veux, j’ajoute qu’il est plus facile d’être femme qu’antisémite. D’ailleurs, on ne naît pas antisémite, on le devient. (Il est vrai qu’on peut aussi cesser de l’être – femme et antisémite.) Il importe cependant de rappeler qu’antisémite ici est une “qualité” (c’est-à-dire un défaut), pas une essence. Se demander si Siné ou Trucmuche est antisémite n’a pas grand sens. Il peut arriver à n’importe qui d’avoir une pensée antisémite, raciste, haineuse, dégueulasse. Même à vous. Désolée, mais cela ne fait pas de vous un salaud. Juste un être humain. Siné écrit des choses antisémites, soit. Il préfère “une musulmane en tchador à une juive rasée” ? Grand bien lui fasse. Comme aime à le dire Elie Barnavi, “l’antisémitisme, c’est le problème des antisémites, pas celui des Juifs”. A mon sens, Siné devrait avoir le droit de dire et d’écrire ce qui lui chante. J’ai quant à moi celui de penser qu’il est un vieil atrabilaire pas très marrant. Et Philippe Val a parfaitement le droit de le virer du journal qu’il dirige – et possède (ce qui semble être aux yeux de certains une circonstance aggravante). Que l’on sache, personne ne s’émeut que l’on ne puisse pas célébrer le Grand soir dans les colonnes du Figaro. De plus, puisque des milliers d’internautes anonymes sont prêts à défendre le droit inaliénable de chaque individu de proférer des conneries et que plusieurs sites se sont portés à la pointe du combat, Siné n’aura aucun mal à trouver un endroit où sévir. Quoi qu’il en soit, la question posée n’a rien à faire avec l’existence de sentiments moralement condamnables mais avec les éventuelles limites qu’il conviendrait de poser à leur expression. Au risque de surprendre, voire de décevoir, Siné, Halimi, Bedos et Dieudonné ont raison. Enfin presque. En tout cas, nous arrivons à la même conclusion pratique. Par principe autant que par souci tactique, décrétons une fois pour toutes que la liberté doit bénéficier aux ennemis de la liberté et la tolérance aux “prêcheurs de haine”. Ce n’est pas en rappelant les souffrances juives ni en interdisant à qui que ce soit de dires des horreurs qu’on empêchera un plus grand nombre d’en penser, c’est même tout le contraire : en conférant à certaines idées le charme de l’interdit, on les encourage. Car l’antisémitisme est une opinion, déplorable, certes, mais une opinion quand même. Il serait bien plus efficace de la tourner en dérision que de l’assiéger par l’indignation. Si les Juifs ont du talent pour l’argent, ils sont supposés en avoir encore plus pour l’humour. Ces jours-ci, ce n’est pas flagrant. http://www.causeur.fr/sine-a-bien-le-droit-d%e2%80%99etre-antisemite,620
Hakill Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Peut-être l'avez-vous dèjà lu. Qu'importe, je le trouve très pertinent ce texte (un proche de Muray est toujours pertinent ). Et les 2 derniers paragraphes sont, d'un point de vue libéral, excellents. http://www.causeur.fr/sine-a-bien-le-droit-d%e2%80%99etre-antisemite,620 Mouais. Elle-même tombe dans l'antiracisme primaire à croire que ce con de Siné est particulièrement antisémite. Il est juste gaucho et antireligieux, et il a bien montré qu'il crachait son venin sans discrimination de ce point de vue. Elle aurait pu être un peu plus pertinente en sortant de la polémique créée de toute pièce par les guignols que Philippe Muray dénonçait (Siné et ses comités de soutien, la LICRA, SOS Racisme) … La bonne question à se poser ici, c'est de savoir pourquoi un type comme Val a fini par ejecter et se distancer soudainement, à cette occasion, d'un type qui pense de la même manière que lui.
Legion Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 La bonne question à se poser ici, c'est de savoir pourquoi un type comme Val a fini par ejecter et se distancer soudainement, à cette occasion, d'un type qui pense de la même manière que lui. Parce que l'anti-racisme est comme le communisme : quand on a fini de mettre au pied tous les ennemis désignés, on en trouve de nouveaux à l'intérieur du Parti.
Nick de Cusa Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Ou alors ses éxigences salariales étaient devenues trop coûteuses.
Taranne Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 La bonne question à se poser ici, c'est de savoir pourquoi un type comme Val a fini par ejecter et se distancer soudainement, à cette occasion, d'un type qui pense de la même manière que lui. Parce que, justement, Siné ne pense pas comme Val.
Ash Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Siné est antisémite et ça n'a rien de très fin. Voila tout.
LeSanton Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Siné date d'avant l'ère politiquement correcte voilà tout.
Ash Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Siné date d'avant l'ère politiquement correcte voilà tout. Peut-être mais ça ne change rien. Il y a des sous-entendus qui ne trompent pas.
Apollon Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Peut-être mais ça ne change rien. Il y a des sous-entendus qui ne trompent pas. Pas sur, je suis prêt à parier que comme Dieudonné il n'est pas tant antisémite que simplement c..
Ash Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Pas sur, je suis prêt à parier que comme Dieudonné il n'est pas tant antisémite que simplement c.. C'est indissociable, non ? Je ne vois pas trop l'intérêt de tourner autour du pot. Le sous-entendu l'est et Siné n'est pas du genre à qui on donnerait le bénéfice du doute. En plus, lui, ne me fait pas rire.
Rincevent Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Peut-être l'avez-vous dèjà lu. Qu'importe, je le trouve très pertinent ce texte (un proche de Muray est toujours pertinent ). Et les 2 derniers paragraphes sont, d'un point de vue libéral, excellents. Ce n'est pas toujours le cas avec EL, mais j'approuve franchement ce texte. Je reviens juste sur une phrase… "Puisqu’on a le droit de se marrer, disons que Bedos préfère les Juifs morts que vivants. Elle est bonne, non ?" Ca me fait tout à fait penser à une phrase de Finkielkraut qui disait que l'esprit du temps vis-à-vis des Juifs était résumable par "Vive les Juifs morts, à mort les Juifs vivants".
Apollon Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 C'est indissociable, non ?Je ne vois pas trop l'intérêt de tourner autour du pot. Le sous-entendu l'est et Siné n'est pas du genre à qui on donnerait le bénéfice du doute. En plus, lui, ne me fait pas rire. Je ne crois pas que Siné soit un humoriste, ou alors j'ai pas remarqué.
LeSanton Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Il y avait des cons avant l'ère du politquiement correct, si ça peut en rassurer certains. Mais bon, on est toujours le con d'unautre.
Saucer Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Bof, son article en question n'a pas grand chose d'antisémite. Je ne connais pas ses antécédents, mais ça doit être le genre à faire de la provoc ordurière et bravache, du moment qu'on parle de lui. Un minable. C'est devenu un martyr de la gauche contre la gauche, il doit certainement jubiler. Ce qui est intéressant, c'est l'attitude de Libération. Dieudo qui avait dit des choses réellement odieuses, ils l'avaient défendu bec et ongle jusqu'à son passage officiel au Front National. Là, ils lapident Siné sans hésiter pour une allusion merdique. Val voulait se débarrasser de Siné, il a trouvé un très mauvais prétexte. Maintenant on en veut aux juifs, qui n'ont rien demandé (sauf Askolovich et BHL, mais hein…), de paraître intouchables.
LeSanton Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Vous avez raison, c'est un réglement de compte gauche contre gauche française officielle, comme ces innombrables tendances du Ps qui s'opposent. Ne nous en mêlons pas, laissons faire, et dégustons. C'est délicieux comme un superbe gateau de pièce montée.
free jazz Posté 29 juillet 2008 Signaler Posté 29 juillet 2008 Parce que l'anti-racisme est comme le communisme : quand on a fini de mettre au pied tous les ennemis désignés, on en trouve de nouveaux à l'intérieur du Parti. Il y a de ça, mais cette affaire révèle aussi des lignes de fractures profondes et anciennes de la gauche, où la xénophobie a toujours été très puissante, depuis Fourier à Marx en passant par Toussenel et Proudhon. Bové, Dieudonné ou Soral prolongent cette tendance. La campagne d'Attac pendant le référendum sur le TCE fut violente à cet égard. Rappelons aussi que l'ancien C.H a été fondé par Choron, un homme proche de l'extrême droite et penchait vers l'écologisme profond version idéologiquement réactionnaire. Après la fin du socialisme réel et le tournant de 1983, le camp réputé progressiste a utilisé l'arme de l'anti-racisme pour terroriser ses adversaires en minant tout le champ du discours politique et imposer une idéologie de substitution au socialo-communisme. Terrorisme intellectuel dont C.H fut le porte-drapeau pendant des années après sa refondation. Ce que nous voyons maintenant, ce sont ses propres armes lui péter à la figure, parce que les circonstances ont changé, ainsi que les clivages. C'est une étape supplémentaire vers la réalisation du pari de notre Apollon : "la question de l'Islam va faire exploser le camp progressiste." Parce que, justement, Siné ne pense pas comme Val. +1. Précisons: Val est un gauchiste islamophobe (pourfendeur de l'islamo-fascisme), qui a viré néo-con, comme par ailleurs de nombreux néo-cons issus de l'extrême gauche. Siné est un vieil antisémite stalinien, qui lui n'a jamais évolué d'un ongle, membre du comité de soutien avec Dieudonné et Soral, du mouvement "antisioniste" Europalestine aux élections de 2004. Vous avez raison, c'est un réglement de compte gauche contre gauche française officielle, comme ces innombrables tendances du Ps qui s'opposent. Ne nous en mêlons pas, laissons faire, et dégustons. C'est délicieux comme un superbe gateau de pièce montée. Voilà.
José Posté 30 juillet 2008 Signaler Posté 30 juillet 2008 …la gauche, où la xénophobie a toujours été très puissante, depuis Fourier à Marx… Tout ça parce que la fille de Marx épousa un juif mulâtre des Caraïbes. À quoi ça tient tout de même, l'Histoire !
Ichigo Kurosaki Posté 31 juillet 2008 Signaler Posté 31 juillet 2008 Parce que, justement, Siné ne pense pas comme Val. Exactement. - Sur la question israélo-palestinienne - Sur l'impérialisme américain et les guerres de l'OTAN - Sur l'altermondialisme - Sur la critique des médias (Acrimed / Le Plan b ) - Sur l'Europe … Siné ne pense pas comme Val. Comme la dit Free Jazz, c'est un règlement de compte politique entre un militant d'extrême gauche et son patron qui a viré néo-con islamophobe au fur et à mesure de ses passages télé avec BHL et Laurent Joffrin. Les soutiens de Siné jugent que Val n'a plus de légitimité pour diriger Charlie Hebdo. Un titre, c'est porteur d'une histoire et de valeurs. Charlie Hebdo organe soce-dem, néo-con et islamophobe, c'est un peu comme si Le Figaro se mettait au service de Lutte Ouvrière.
Taranne Posté 31 juillet 2008 Signaler Posté 31 juillet 2008 Les soutiens de Siné jugent que Val n'a plus de légitimité pour diriger Charlie Hebdo. Un titre, c'est porteur d'une histoire et de valeurs.Charlie Hebdo organe soce-dem, néo-con et islamophobe, c'est un peu comme si Le Figaro se mettait au service de Lutte Ouvrière. Non, parce que dans le cas de Charlie, c'est un progrès. Un titre appartient à son propriétaire, qui en fait ce qu'il veut. Ce sont les copains de Siné qui n'ont aucune légitimité dans cette affaire; s'ils ne sont pas contents, ils rejoignent leur héros en exil et arrêtent de lire Charlie; avec un peu de chance les ventes baisseront suffisamment pour que le journal mette la clé sous la porte et tout le monde sera content. Sinon, un silence assourdissant mais guère surprenant sachant qui se cache derrière l'officine en question.
Taranne Posté 31 juillet 2008 Signaler Posté 31 juillet 2008 La liste des amis de Siné, dont la plupart - enfin, la plupart de ceux dont on a entendu parler - ne surprendront personne: http://soutiensine.blogspot.com/2008/07/liste-des-signataires.html
slak Posté 31 juillet 2008 Signaler Posté 31 juillet 2008 Non, parce que dans le cas de Charlie, c'est un progrès. Un titre appartient à son propriétaire, qui en fait ce qu'il veut. Ce sont les copains de Siné qui n'ont aucune légitimité dans cette affaire; s'ils ne sont pas contents, ils rejoignent leur héros en exil et arrêtent de lire Charlie; avec un peu de chance les ventes baisseront suffisamment pour que le journal mette la clé sous la porte et tout le monde sera content. Sinon, un silence assourdissant mais guère surprenant sachant qui se cache derrière l'officine en question. Mettre la clé sous la porte ? Charlie ? Tu rêves Te souviens tu des faux-espoirs que la disparation prévue de Politis avaient fait naître ? Non, non, il y aurait, dans ce cas aussi, un appel à la solidarité des lecteurs, la création d'un collectif de soutien au journal, etc…
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