roubachov Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 LeSanton a dit : Ce qui a été dit précédemment me paraît juste.Pour répondre précisément à Roubachov:oui, ces manifestations existent, j'en ai fait l'expérience personnelle (avec une base matérielle analysable), mais je me garderais bien d'en parler; il m'en reste cependant une certitude intime, celle que quelqu'un a été joué malgré sa ruse…et ce n'est pas moi. Plus légèrement, ily a une figure de fiction qui m'avait frappé au cinéma: Jules Berry et sa performance en Diable dans "Les visiteurs du soir", de Marcel Carné, 1942. Tu m'intrigues, là … Peut-être s'agissait-il d'une séance d'exorcisme ? Sinon, très bon choix que Jules Berry. Et puisque RH parle du caractère séduisant du diable, comment ne pas évoquer la prestation de Liz Hurley dans le rôle titre, voici sept-huit ans ? Je remercie au passage les intervenants d'avoir répondu à ma question à propos de l'existence du Malin. Personnellement et à ce jour, je demeure sceptique quant à celle-ci; ce dont je suis certain en revanche, c'est le caractère maléfique de certains individus qu'on peut être amené à rencontrer dans son existence.
free jazz Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Ash a dit : Le Top Ringardos c'est pas ici. Tu n'es pas sérieux. Plutôt que tes ressentiments à chaud, tu serais assez aimable de nous faire part de ta réflexion sur le sujet, pour une fois. LeSanton a dit : Plus légèrement, ily a une figure de fiction qui m'avait frappé au cinéma: Jules Berry et sa performance en Diable dans "Les visiteurs du soir", de Marcel Carné, 1942. De mon côté, c'est celle-ci qui m'avait frappée : (à 5 mins)
Ash Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 free jazz a dit : Tu n'es pas sérieux. Plutôt que tes ressentiments à chaud, tu serais assez aimable de nous faire part de ta réflexion sur le sujet, pour une fois. Toute femme abrite le Malin en elle.
Rincevent Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Ash a dit : Toute femme abrite le Malin en elle. Dit de manière plus crue : la Femme, Satan l'habite.
Ash Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Rincevent a dit : Dit de manière plus crue : la Femme, Satan l'habite.
Ronnie Hayek Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Sont-ce les flammes de l'enfer qui poussent Rincevent à donner dans le réchauffé ?
pankkake Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Le Mal absolu, pour moi, c'est une invention qui veut dire "c'est pas notre faute si on est si mauvais", alors que non, le mal est dans la nature humaine et la civilisation tente de l'éliminer. (Quoique, il y a bien Microsoft. )
RedGhost Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Le mal absolu, c'est surtout un non-sens : le mal ne peut pas être absolu.
roubachov Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 Puisqu'on évoque le rechauffé, je dirais aussi que la meilleure oeuve qui évoque la nature fondamentale bipolaire de l'homme est Dr Jekyll & Mr Hyde. Je pense qu'aucun homme n'est totalement mauvais. Même certains moustachus représentatifs de la modernité (cf. un autre fil). C'est ce qui a d'ailleurs choqué certains beaux esprits lorsque le film La Chute est sorti en janvier 2005: quoi, représenter le Fuhrer comme quelqu'un qui peut se montrer aimable dans l'intimité, notamment vis-à-vis des sans-grade, vous n'y songez pas ! … De même, Staline avait ses moments de faiblesses (cf. le chapitre consacré à la personnalité du dictateur dans le grand livre de Robert Conquest, La grande terreur).
Roniberal Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 roubachov a dit : Robert Conquest Un auteur que je me suis promis de lire depuis fort longtemps sans… jamais avoir eu le temps de concrétiser ce désir! Ses livres sont-ils passionnants?
Harald Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 roubachov a dit : [/i]Je pense qu'aucun homme n'est totalement mauvais. Même certains moustachus représentatifs de la modernité (cf. un autre fil).C'est ce qui a d'ailleurs choqué certains beaux esprits lorsque le film La Chute est sorti en janvier 2005: quoi, représenter le Fuhrer comme quelqu'un qui peut se montrer aimable dans l'intimité, notamment vis-à-vis des sans-grade, vous n'y songez pas ! … De même, Staline avait ses moments de faiblesses (cf. le chapitre consacré à la personnalité du dictateur dans le grand livre de Robert Conquest, La grande terreur). C'est justement ce qui le rend séduisant.
roubachov Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 Roniberal a dit : Un auteur que je me suis promis de lire depuis fort longtemps sans… jamais avoir eu le temps de concrétiser ce désir! Ses livres sont-ils passionnants? Très bien renseignés en tout cas.
melodius Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 RedGhost a dit : Le mal absolu, c'est surtout un non-sens : le mal ne peut pas être absolu. Ah non ? Parce qu'il est absolument vrai que tout est relatif j'imagine ? pankkake a dit : Le Mal absolu, pour moi, c'est une invention qui veut dire "c'est pas notre faute si on est si mauvais", alors que non, le mal est dans la nature humaine et la civilisation tente de l'éliminer.(Quoique, il y a bien Microsoft. ) Ca c'est le catéchisme niveau quatrième primaire. C'est bien, mais il faut évoluer.
roubachov Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 melodius a dit : Ah non ? Parce qu'il est absolument vrai que tout est relatif j'imagine ?
Ronnie Hayek Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 roubachov a dit : Puisqu'on évoque le rechauffé, je dirais aussi que la meilleure oeuve qui évoque la nature fondamentale bipolaire de l'homme est Dr Jekyll & Mr Hyde. Le mal n'apparaît pas chez Jekyll avec la naissance de Hyde, mais anime précisément déjà le savant en tant que ce manque d'être dont je parlais, et qui le pousse à la destruction des siens et finalement de lui-même. Qu'il ose se livrer à une telle expérience donne déjà une idée de la moralité du "brave docteur". (La version de Victor Fleming avec Spencer Tracy m'avait d'ailleurs frappé à cet égard.)
Apollon Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Rincevent a dit : Dit de manière plus crue : la Femme, Satan l'habite. maintenant éculée certes.
Legion Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Ronnie Hayek a dit : Le mal n'apparaît pas chez Jekyll avec la naissance de Hyde, mais anime précisément déjà le savant en tant que ce manque d'être dont je parlais, et qui le pousse à la destruction des siens et finalement de lui-même. Qu'il ose se livrer à une telle expérience donne déjà une idée de la moralité du "brave docteur". (La version de Victor Fleming avec Spencer Tracy m'avait d'ailleurs frappé à cet égard.) J'avais d'ailleurs lu quelque part que Hyde n'était pas un vrai méchant, mais simplement une brute aveugle et maladroite (cf notamment une scène où il renverse une fille et la piétine sans même la voir).
Rincevent Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Apollon a dit : maintenant éculée certes. Ah, mais tu la prends comme tu veux.
José Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Gadrel a dit : Qu'est-ce que le "mal absolu" ? Porter un blazer avec des chaussures noires. Mettre des glaçons dans un verre de malt. Écouter la Landowska jouer sur un "clavecin" Pleyel.
0100011 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 En résumé dois-je croire en moi d'après le test ?
trump Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 On sait ce que pense le diable du bien et du mal, mais sait-on ce qu'il pense du bon et du mauvais, de l'utile et de l'inutile, de l'émancipateur et du dominateur ? Le bien et le mal, c'est pratique pour illustrer les contes de fée et pour faire peur aux enfants. Mais dans la vie pratique c'est totalement inutile car absolument impratiquable.
LeSanton Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Ronnie Hayek a dit : À l'âge où je regardais plutôt Les Visiteurs du mercredi et Les Visiteurs de Noël, j'avais été autorisé à voir ce film… Jules Berry y était évidemment fort théâtral, mais faisait fort bien ressortir le caractère séduisant du Malin. (Et la scène finale est assez culte, mais pas disponible sur youtube ou dailymotion, apparemment.) Brève digression: scène savoureuse dont le cinéma d'avant-guerre avait le secret. Des dialoguistes hors pair, une technique qui s'efface devant les personnages, et l'étrange ambigüité derrière la légèreté (l'époque était pourtant sombre) de Jules Berry. Je ne m'en lasse pas! [dailymotion]x1u0q1[/dailymotion] ( "L'habit vert", Roger Richebé, 1937)
José Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 trump a dit : Le bien et le mal, c'est pratique pour illustrer les contes de fée et pour faire peur aux enfants. Mais dans la vie pratique c'est totalement inutile car absolument impratiquable. Bientôt, sur vos écrans, Les bronzés font du nietzschéisme.
trump Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Bof, dans le contexte ça fait un peu ton sur ton, non ?
h16 Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Lucilio a dit : Bientôt, sur vos écrans, Les bronzés font du nietzschéisme. Il y avait bien "La Dialectique Casse-t-Elle des Briques ?"…
RedGhost Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 melodius a dit : Ah non ? Parce qu'il est absolument vrai que tout est relatif j'imagine ? Bien tenté, mais non. Si le mal est absolu, pas de bien…
Ash Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Euh… vous comprenez au moins le sens de la phrase ?
pankkake Posté 1 juillet 2008 Signaler Posté 1 juillet 2008 Je ne comprends pas pourquoi je suis tombé sur le "pure evil" dans le test. Et je suis loin de bosser pour AOL ou Microsoft
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