walter-rebuttand Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 La fin des héros du stade ? Jean-Luc Marion* 26/06/2008 | Mise à jour : 11:16 | Commentaires 1 Le philosophe déplore la dénaturation du sport : désormais à qui s'identifier ? L'actualité sportive coule comme un long fleuve tranquille, avec des crues régulièrement organisées, surtout en été. Ces mois-ci, nous consommons le Championnat d'Europe des nations en football, et nous ingurgiterons aussitôt après le Tour de France et les Jeux olympiques de Berkin je veux dire de Pékin. On pourrait donc croire que le sport, qui occupe la presse quotidienne, qui génère chaque jour plus d'argent, qui devient partie prenante de l'économie globale, qui interfère de plein droit avec la vie politique, n'a jamais été aussi vivant qu'aujourd'hui : c'est l'avis du Comité olympique international et de tous les industriels du sport. Mais c'est une opinion de moins en moins crédible. Il se pourrait que le sport ait commencé à décliner, pour un jour peut-être disparaître. Pourquoi d'ailleurs ferait-il exception à la règle : tout ce qui a eu un commencement aura une fin si les civilisations sont mortelles, le sport, produit de civilisation, l'est aussi. Né sous sa figure moderne à la fin du XIXe siècle, le sport repose d'emblée sur un paradoxe : il ne consiste pas en l'exercice physique lui-même, qui se trouvait déjà depuis toujours pratiqué dans la guerre et le travail manuel sans avoir besoin d'organisation et de codes particuliers. Il consiste au contraire dans un effort physique pratiqué pour le plaisir, et d'abord le plaisir de celui qui le regarde. Les premiers sports furent le turf et la boxe, et les premiers sportsmen ne pratiquaient rien eux-mêmes, mais se bornaient à parier sur les animaux et les prolétaires mis en compétition devant eux. Le sport se pratique en fait essentiellement par procuration, par le transfert de ceux qui n'en font pas se reconnaissant sur ceux qui en font. Son développement repose sur l'identification de la foule de ceux qui ne le pratiquent pas avec la minorité des compétiteurs effectifs. On pouvait courir avec Jazy Tout dépend donc de cette identification, dont le ressort a varié suivant les époques. Il y eut d'abord l'appartenance à un groupe ; par exemple les collèges (Cambridge contre Oxford, Yale contre Harvard en aviron, Boston College et Notre-Dame en football américain, etc.), les communautés ethniques (Joe Louis, ou Jesse Owens pour les Noirs américains), ou religieuses (les Celtics catholiques et les Rangers protestants à Glasgow), les castes (Racing contre Stade Français, etc.), les villes ou quartiers d'une même ville (ainsi les doublets Torino/Juve, Atletico/Real, etc.), jusqu'à la nation (la Nazionale, les Bleus, la Mannschaft, etc.). Or, cette identification se trouve aujourd'hui radicalement compromise par l'internationalisation croissante des compétiteurs : l'amendement Bosman, les équipes quasi sans nationaux (Chelsea ne comporte presque plus de joueurs anglais), les nationalisations abusives, etc. rendent toujours plus problématique le transfert. On pouvait aussi envisager que l'identification à un individu, ou à une équipe, repose sur le fait que le supporteur a pratiqué lui-même le même sport et prétende y avoir excellé à son niveau ou, à tout le moins, s'y connaître. Ainsi pouvais-je, jeune, courir, bien que dans la course cadets, dans la même réunion que Jazy, comme tout footeux amateur pouvait croire qu'il jouait au même jeu de Kopa (voire Platini) et tout pédaleur de la vie courante pouvait s'imaginer connaître la fatigue de Bobet ou d'Anquetil. Mais cette autre assimilation ne cesse de disparaître : la professionnalisation extrême, l'écart incommensurable des gains et surtout la préparation physique (en clair le dopage, dont c'est le premier danger) omniprésente manifestent clairement que les champions d'aujourd'hui ne pratiquent plus du tout les activités physiques réelles, qui restent accessibles au peuple commun, nous. Quelle identification reste encore possible ? Celle sans doute qui permet de faire imiter, admirer et acclamer les idoleshabituelles chanteurs sans chansons, acteurs sans filmographie, écrivains sans livres, tous les guignols de l'universelle « pipolisation ». Certains héros sportifs supposés doivent leur notoriété et leurs fortunes moins à des exploits sur le terrain, qu'à leur seule image. Image de quoi, sinon du produit qu'ils servent à emballer et promouvoir, comme des Mickey ou des Schtroumpfs vantant des sodas, des sandwichs ou des pantalons de toile ? Seul le spectacle, sans autre prestige que de se faire voir, permet encore l'identification du spectateur, devenu essentiellement le télé-specteur, c'est-à-dire strictement le spectateur à distance déjà, désengagé, déjà lointain au sport, désormais sans sportif (et d'ailleurs la part des spectateurs physiques au stade ne cesse de diminuer dans le budget des clubs et organisations). La baisse de fréquentation de la télévision intervient au moment précis où elle seule peut encore assurer l'identification du sport, réduit à un spectacle aux sportifs, réduit aux spectateurs. Il n'y a rien que de très logique à ce que les télévisions américaines fassent désormais non seulement le programme des Jeux olympiques (imposant le soft ball et le volley de plage, supprimant le kilomètre départ arrêté et le sabre), mais même ses horaires (avec des finales de natation le matin pour coïncider avec la soirée aux États-Unis.) : même et surtout à Berkin, je veux dire à Pékin, le sport disparaîtra dans la terne lumière de l'écran. J'achète encore chaque jour un quotidien sportif, mais très souvent je n'ai plus le courage de l'ouvrir : j'ai l'impression de lire un magazine qui aurait remplacé les résultats sportifs par une énorme rubrique de fait divers. Tant mieux, cela me donnera du temps pour recommencer à courir sérieusement. Nous deviendrons des sportifs sans le sport. Enfin libres. » Le dernier projet d'une société sans projet * Professeur à l'Université Paris-Sorbonne et au département de philosophie de l'Université de Chicago.
Timur Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Or, cette identification se trouve aujourd'hui radicalement compromise par l'internationalisation croissante des compétiteurs Manifestement non. Les londoniens s'identifient à Chelsea même s'il n'y a pratiquement plus de joueurs anglais. et surtout la préparation physique (en clair le dopage, dont c'est le premier danger) omniprésente manifestent clairement que les champions d'aujourd'hui ne pratiquent plus du tout les activités physiques réelles, qui restent accessibles au peuple commun, nous. Les champions sportifs se dopent depuis l'antiquité. Certains héros sportifs supposés doivent leur notoriété et leurs fortunes moins à des exploits sur le terrain, qu'à leur seule image. Exemples? (et d'ailleurs la part des spectateurs physiques au stade ne cesse de diminuer dans le budget des clubs et organisations) En pourcentage oui mais en valeur absolue non. même et surtout à Berkin, je veux dire à Pékin, le sport disparaîtra dans la terne lumière de l'écran. Il y a de plus en plus de spectateurs dans les stades et la télé, qui permet souvent de mieux visualiser le spectacle, permet elle aussi une identification.
William White Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 L'équipe de France de football a perdu, alors on enterre ceux qu'on encensait quinze jours avant? Pas très fair-play. Quand je vois ces grandes manifestations sportives, je pense toujours à la célèbre citation: Panem et circenses (Du pain et des jeux, pour occuper le peuple durant l'Empire romain). En tout cas, je retiens cette phrase ô combien vraie: Certains héros sportifs supposés doivent leur notoriété et leurs fortunes moins à des exploits sur le terrain, qu'à leur seule image.
Timur Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Anna Kournikova. On ne bâtit pas une théorie sur un seul exemple exceptionnel…
Rincevent Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 On ne bâtit pas une théorie sur un seul exemple exceptionnel… La phrase à démontrer était : Certains héros sportifs supposés doivent leur notoriété et leurs fortunes moins à des exploits sur le terrain, qu'à leur seule image. J'ai trouvé un exemple. Maintenant, il suffit d'en trouver un autre, pour démontrer la partie en gras. On peut aussi parler de tous les ex-sportifs. Ou de Poulidor. @ Arn0 : j'y avais pensé.
yiggles Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Kournikova n'a été sportive professionelle que pendant peu d'années, (elle a arrêté à 22 ans )et elle s'est rapidement dirigée vers la pub/mode etc… donc on ne peut pas vraiment la considérer comme une héroine sportive. Quant à Beckham, c'est un joueur exceptionnel.
Timur Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Kournikova n'a été sportive professionelle que pendant peu d'années, (elle a arrêté à 22 ans )et elle s'est rapidement dirigée vers la pub/mode etc… donc on ne peut pas vraiment la considérer comme une héroine sportive. Quant à Beckham, c'est un joueur exceptionnel. Voilà.
walter-rebuttand Posté 29 juin 2008 Auteur Signaler Posté 29 juin 2008 En tout cas il a raison sur un point: l'identification à un club (et même au pays) est de plus en plus faible: on s'oriente vers un sport-divertissement avec de moins en moins d' implication personnelle (à l'instar du base-ball aux Etats-Unis). Cela signifie-t-il le déclin de l'industrie sportive? Rien n'est moins sûr. Est-ce que ça diminue mon intérêt pour la chose? Assurément.
Timur Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 En tout cas il a raison sur un point: l'identification à un club (et même au pays) est de plus en plus faible: on s'oriente vers un sport-divertissement avec de moins en moins d' implication personnelle (à l'instar du base-ball aux Etats-Unis). Les faits montrent que c'est faux. Est-ce que ça diminue mon intérêt pour la chose? Assurément. Tu es manifestement un cas isolé. L'implication personnelle est par ailleurs de plus en plus forte grâce au pari en ligne.
Altore Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 L'implication personnelle est par ailleurs de plus en plus forte grâce au pari en ligne. Exact, le fait que certains sites de paris en ligne aient desormais les moyens de s'afficher sur les maillots de certaines grandes equipes (un seul exemple : betwin sponsor du Real Madrid) montre bien leur importance rapidement croissante.
pankkake Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Je n'ai jamais compris l'identification sportive. Ce doit être dans mes gènes
walter-rebuttand Posté 29 juin 2008 Auteur Signaler Posté 29 juin 2008 Les faits montrent que c'est faux.Tu es manifestement un cas isolé. L'implication personnelle est par ailleurs de plus en plus forte grâce au pari en ligne. Ca n'a rien à voir: on peut très bien parier sur une équipe sans en être supporter. Je l'ai déjà fait plein de fois.
Timur Posté 29 juin 2008 Signaler Posté 29 juin 2008 Ca n'a rien à voir: on peut très bien parier sur une équipe sans en être supporter. Je l'ai déjà fait plein de fois. Si tu a parié sur X, tu veux que X gagne. Il y a donc bien une implication personnelle.
walter-rebuttand Posté 29 juin 2008 Auteur Signaler Posté 29 juin 2008 Si tu a parié sur X, tu veux que X gagne. Il y a donc bien une implication personnelle. J'évoquais le fait d'être triste ou content que ton équipe gagne, indépendamment de questions annexes genre paris. Le côté supporter, quoi. (A mon avis, c'est d'ailleurs une des causes de la diminution du hooliganisme en Europe occidentale.)
MMorateur Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 J'ai trouvé un exemple. Maintenant, il suffit d'en trouver un autre, pour démontrer la partie en gras. On peut aussi parler de tous les ex-sportifs. Ou de Poulidor. Poulidor a remporté de grands titres, et a tout de même été deuxième du Tour assez souvent. Ce qui n'est pas rien. J'évoquais le fait d'être triste ou content que ton équipe gagne, indépendamment de questions annexes genre paris. Le côté supporter, quoi.(A mon avis, c'est d'ailleurs une des causes de la diminution du hooliganisme en Europe occidentale.) Non, cela est dû à la grille tarifaire des stades revu très fortement à la hausse. D'ailleurs, les pays où il y a des problèmes n'ont pas encore pris ce virage. L'implication personnelle est par ailleurs de plus en plus forte grâce au pari en ligne. L'implication personnelle reste toujours aussi forte pour le club de la ville et la sélection nationale. Mais on voit aussi apparaître une implication vis à vis des grands clubs européens. Un marseillais par exemple va souvent être supporter de l'OM et du Real (ou autre). Si la suprématie du championnat anglais continue, nous aurons bientôt un phénomène qui consistera à avoir son favori dans le championnat anglais. C'est déjà visible. En bref, la mondialisation du sport n'est pas du tout un danger.
walter-rebuttand Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 Non, cela est dû à la grille tarifaire des stades revu très fortement à la hausse. D'ailleurs, les pays où il y a des problèmes n'ont pas encore pris ce virage. Non. Cela n'est le cas qu'en Angleterre. Le prix des places en Belgique et en Hollande par exemple a grosso modo suivi l'inflation. L'implication personnelle reste toujours aussi forte pour le club de la ville et la sélection nationale. Mais on voit aussi apparaître une implication vis à vis des grands clubs européens. Un marseillais par exemple va souvent être supporter de l'OM et du Real (ou autre).Si la suprématie du championnat anglais continue, nous aurons bientôt un phénomène qui consistera à avoir son favori dans le championnat anglais. C'est déjà visible. En bref, la mondialisation du sport n'est pas du tout un danger. Un danger, non. Ca n'a simplement plus beaucoup d'intérêt. Franchement, quel intérêt de voir les meilleurs jouer entre eux 89 fois par an?
MMorateur Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Non. Cela n'est le cas qu'en Angleterre.Le prix des places en Belgique et en Hollande par exemple a grosso modo suivi l'inflation. Y'a des clubs dans ces lointaines contrées ? Un danger, non. Ca n'a simplement plus beaucoup d'intérêt.Franchement, quel intérêt de voir les meilleurs jouer entre eux 89 fois par an? Ca c'est la NBA. D'où l'intérêt des championnat nationaux et des coupes européennes. Et non du championnat européen.
walter-rebuttand Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 Y'a des clubs dans ces lointaines contrées ? C'est tout ce que tu trouves à dire? "ah ok je me suis trompé. Je suis content d'avoir appris quelque chose" sonnerait mieux. Ca c'est la NBA. D'où l'intérêt des championnat nationaux et des coupes européennes. Et non du championnat européen. Non, c'est le championnat d'Angleterre + les poules de la Champions League (une aberration)
Timur Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Franchement, quel intérêt de voir les meilleurs jouer entre eux 89 fois par an? C'est beau et impressionnant. Quel est l'intérêt de regarder un Picasso ou de boire un Lafite 89 fois par an ?
Roniberal Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Franchement, cet article ne me paraît pas très pertinent et nous ressert les vieux poncifs sur les dangers de l'internationalisation des clubs de football. Et pour une fois, Timur a raison: les faits montrent que cette identification aux clubs n'a nullement été minée par l'arrêt Bosman. Bon, certes, le niveau de notre championnat a fondu mais c'est tout. Y'a des clubs dans ces lointaines contrées ? Il paraîtrait que oui. Mais j'avoue être aussi surpris que toi… Beckham ? @ Arn0 : j'y avais pensé. Vous feriez mieux de regarder ses matchs…
MMorateur Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 C'est tout ce que tu trouves à dire?"ah ok je me suis trompé. Je suis content d'avoir appris quelque chose" sonnerait mieux. "Je jure allégeance au grand suzerain walter" aussi ? Les gros problèmes de hooliganisme ont impliqués les anglais. Alors peut-être que ça marche pour les belges et hollandais, qui, à l'instar de la France, ont vu le niveau de leur championnat s'effondrer. Je pense que l'explication peut aussi bien résider dans ce fait. Non, c'est le championnat d'Angleterre + les poules de la Champions League (une aberration) Il faut quand même pas abuser. 4 fois dans la saison c'est un maximum.
Invité Arn0 Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Vous feriez mieux de regarder ses matchs… Car bien sur c'est son jeu qui intéresse les asiatiques, les américains et les journaux people…
Ronnie Hayek Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 L'identification s'opère quasi exclusivement à travers la peoplisation des sportifs, dont aucun "exploit" en privé ne nous est épargné. Auparavant, on s'en foutait (footait) pas mal ; ils jouaient et c'est tout ce qu'on leur demandait.
walter-rebuttand Posté 30 juin 2008 Auteur Signaler Posté 30 juin 2008 "Je jure allégeance au grand suzerain walter" aussi ?Les gros problèmes de hooliganisme ont impliqués les anglais. Alors peut-être que ça marche pour les belges et hollandais, qui, à l'instar de la France, ont vu le niveau de leur championnat s'effondrer. Je pense que l'explication peut aussi bien résider dans ce fait. Non. Les gros problèmes de hooliganisme ont concerné les Belges, les Hollandais, les Allemands et plus récemment les Italiens. Et le prix des places n'a pas augmenté dan ces pays. Ton analyse est donc fausse. Jure allégeance aux faits. On remarque d'ailleurs que c'est en Italie qu'ils sont restés les plus importants, alors que c'est le championnat où l'identification est la plus facile puisque la plupart des clubs jouent avec un grand nombre de nationaux. (en tout cas plus qu'ailleurs). Il faut quand même pas abuser. 4 fois dans la saison c'est un maximum. C'est beaucoup trop. Un match exceptionnel c'est une fois toutes les quelques années, comme un Brésil-Italie. Sinon ce n'est plus exceptionnel. Et puis une "champions league" sans champions avec despoules? C'est absurde! C'est beau et impressionnant. Quel est l'intérêt de regarder un Picasso ou de boire un Lafite 89 fois par an ? A la longue, ce n'est plus émouvant. L'identification s'opère quasi exclusivement à travers la peoplisation des sportifs, dont aucun "exploit" en privé ne nous est épargné. Auparavant, on s'en foutait (footait) pas mal ; ils jouaient et c'est tout ce qu'on leur demandait. Quand j'étais gamin, les joueurs venaient boire un verre dans le même café que les supporters après le match. Aujourd'hui, les joueurs d'un club Lambda comme le PSG jouent aux vedettes inaccessibles avec barrières nadar et voitures de sport.
Ronnie Hayek Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Quand j'étais gamin, les joueurs venaient boire un verre dans le même café que les supporters après le match.Aujourd'hui, les joueurs d'un club Lambda comme le PSG jouent aux vedettes inaccessibles avec barrières nadar et voitures de sport. C'est exactement à ce genre de choses que je pensais quand j'ai lu l'article que tu as posté.
William White Posté 30 juin 2008 Signaler Posté 30 juin 2008 Quand j'étais gamin, les joueurs venaient boire un verre dans le même café que les supporters après le match.Aujourd'hui, les joueurs d'un club Lambda comme le PSG jouent aux vedettes inaccessibles avec barrières nadar et voitures de sport. Ah quand les joueurs de hockey des Canadiens de Montréal se rendaient au club Chez Parée après leurs exploits…
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