wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Très bonne initiative ! Oui, mais le problème c'est que si je fais ça je me retrouve en taule moi, contrairement aux Grecs.
Ray Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Et lorsque cet Etat a menti et truquer les chiffres ? Et lorsqu'il a utilisé une monnaie pour laquelle il s'était engagé à respecter des critères qu'il n'a jamais tenu ? La crédibilité des États entre en ligne de compte dans le prix de l'emprunt, les États qui ont la comptabilité nationale la plus crédible payent un taux moins élevé que les autres. Lorsque l'on traite avec une entité qui a le monopole légale de la violence sur son territoire, on sait que si ce genre de choses arrive, on ne peut rien faire (à part une guerre…), donc on se rémunère en conséquence. On ne peut pas d'un coté profiter des avantages de la coercition étatique, et venir pleurer quand les avantages se transforment en inconvénients. Ce serait le contraire de la responsabilité.
Sous-Commandant Marco Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Oui, mais le problème c'est que si je fais ça je me retrouve en taule moi, contrairement aux Grecs. Tout ce que ça démontre, c'est que ton état est un peu plus efficace dans la collecte des impôts que l'état grec. Pour ma part, je maintiens que la Grèce annonce aujourd'hui ce qui attend la France dans quelques années, voire moins. Les dirigeants ne peuvent pas éternellement se torcher avec les traités et les grands principes démocratiques qu'ils sont supposés défendre. Pour mémoire, le Traité de Lisbonne qu'on nous a obligés à avaler interdit à un état d'en aider un autre (article 125 si je me souviens bien). La charte de la BCE lui interdit de prêter à des états. Il serait bon de rappeler ces principes à Merkozy, au lieu de chercher des boucs-émissaires.
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 La crédibilité des États entre en ligne de compte dans le prix de l'emprunt, les États qui ont la comptabilité nationale la plus crédible payent un taux moins élevé que les autres. Lorsque l'on traite avec une entité qui a le monopole légale de la violence sur son territoire, on sait que si ce genre de choses arrive, on ne peut rien faire (à part une guerre…), donc on se rémunère en conséquence. On ne peut pas d'un coté profiter des avantages de la coercition étatique, et venir pleurer quand les avantages se transforment en inconvénients. Ce serait le contraire de la responsabilité. Certes mais de toute façon ce raisonnement est valable pour le secteur bancaire. Et comme je l'ai dit plus haut, je pense d'abord aux contribuables européens, la situation des banques ne m'intéresse pas du tout. Comme tu l'écris si bien, elles ont joué elles ont perdu. C'est pas mon cas. Alors soit j'ai le droit à une voix dans le référendum grec, soit on me rembourse (dans l'idée, hein, faut pas rêver…).
wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Certes mais de toute façon ce raisonnement est valable pour le secteur bancaire. Et comme je l'ai dit plus haut, je pense d'abord aux contribuables européens, la situation des banques ne m'intéresse pas du tout. Comme tu l'écris si bien, elles ont joué elles ont perdu. C'est pas mon cas. Alors soit j'ai le droit à une voix dans le référendum grec, soit on me rembourse (dans l'idée, hein, faut pas rêver…). +1
free jazz Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Les Grecs n'ont pas le droit de vote ? On parle de quelque chose qui était su de tous et qui a duré pendant des années et des années, pas d'un homme politique qui aurait pété une durite et pris une décision ponctuelle qui aurait entrainé une catastrophe. Vous ignorez le degré de corruption de la classe politique grecque. Les grecs n'ont jamais été consultés sur l'entrée dans l'eurozone, décision purement technocratique qui n'a pu être effective que grâce au trucage des comptes de l'Etat grec avec la complicité des autorités de Bruxelles, l'explosion de l'endettement en découle. Le plan imposé aux grecs revient à un projet de vassalisation. Vous ne pouvez justifier de la mise sous tutelle sans consentement d'une population récemment libérée après quatre siècles d'occupation ottomane et de dictature, à cause des fautes commises par une oligarchie affairiste, non pour sauver la mise des contribuables européens, mais pour sauver la mise d'une énorme pyramide de Ponzi et de ses commensaux. A partir du moment où la démocratie est en place et où le vote est respecté, oui les citoyens sont responsables de leur gouvernement. Pas plus en Grèce qu'ailleurs les citoyens ne sont responsables des abus de pouvoir commis par leur gouvernement. Si la démocratie est respectée, c'est ce que nous verrons après ce référendum. L'organisation de celui-ci n'est pas une alternative, il a été imposé par la pression de l'opinion à Papandréou, qui ne dispose d'aucune marge de manoeuvre pour accepter ce diktat de la Troïka, car cela excède largement son mandat. Ne disposant pas de mandat, le référendum est donc nécessaire pour éviter une insurrection qui deviendrait vite incontrôlable et contagieuse. Tout ce que ça démontre, c'est que ton état est un peu plus efficace dans la collecte des impôts que l'état grec. Pour ma part, je maintiens que la Grèce annonce aujourd'hui ce qui attend la France dans quelques années, voire moins. Les dirigeants ne peuvent pas éternellement se torcher avec les traités et les grands principes démocratiques qu'ils sont supposés défendre. Pour mémoire, le Traité de Lisbonne qu'on nous a obligés à avaler interdit à un état d'en aider un autre (article 125 si je me souviens bien). La charte de la BCE lui interdit de prêter à des états. Il serait bon de rappeler ces principes à Merkozy, au lieu de chercher des boucs-émissaires. Absolument, les gouvernements ont eux-mêmes rendu les traités caducs en poussant à la monétisation de la dette pour faire payer aux contribuables européens leur propre gestion calamiteuse. L'attitude de Sarkozy poussant à la mise en place des eurobonds puis à l'élargissement du FESF est éclairante. Il est temps pour les peuples de mettre un frein à cette folie furieuse qui risque de nous entraîner vers la ruine et la guerre.
Kuing Yamang Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 http://www.youtube.com/watch?v=etWs2O1jQ_M
wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Vous ignorez le degré de corruption de la classe politique grecque. Les grecs n'ont jamais été consultés sur l'entrée dans l'eurozone, décision purement technocratique qui n'a pu être effective que grâce au trucage des comptes de l'Etat grec avec la complicité des autorités de Bruxelles, l'explosion de l'endettement en découle. Le plan proposé aux grecs revient à un projet de vassalisation. Vous ne pouvez justifier de la mise sous tutelle sans consentement d'une population récemment libérée après quatre siècles d'occupation ottomane et de dictature, à cause des fautes commises par une oligarchie affairiste, non pour sauver la mise des contribuables européens, mais pour sauver la mise d'une énorme pyramide de Ponzi et de ses commensaux. Bon ok, supposons que le non l'emporte à ce referendum. Il se passe quoi ensuite ? Pas plus en Grèce qu'ailleurs les citoyens ne sont responsables des abus de pouvoir commis par leur gouvernement. Si la démocratie est respectée, c'est ce que nous verrons après ce référendum. Ok, donc si ce n'est pas valable que pour la Grèce, organisons un tel referendum en France également, ainsi qu'en Allemagne. Mais se pose alors un autre problème : que se passerait-il si les Français et les Allemands refusaient d'éponger les pertes ? En d'autres termes, si leur "non" s'opposait au "non" grec, qui l'emporterait ? On organiserait un référendum à l'échelle européenne ? On entrerait en guerre contre la Grèce pour déterminer le vainqueur ? Absolument, les gouvernements ont eux-mêmes rendu les traités caduques en poussant à la monétisation de la dette pour faire payer aux contribuables européens leur propre gestion calamiteuse. L'attitude de Sarkozy poussant à la mise en place des eurobonds puis à l'élargissement du FESF est éclairante. Il est temps pour les peuples de mettre un frein à cette folie furieuse qui risque de nous entraîner vers la ruine et la guerre. Là je suis d'accord, mais on fait comment ?
Ray Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Certes mais de toute façon ce raisonnement est valable pour le secteur bancaire. Et comme je l'ai dit plus haut, je pense d'abord aux contribuables européens, la situation des banques ne m'intéresse pas du tout. Comme tu l'écris si bien, elles ont joué elles ont perdu. C'est pas mon cas. Alors soit j'ai le droit à une voix dans le référendum grec, soit on me rembourse (dans l'idée, hein, faut pas rêver…). Mon point du vue c'est que les contribuables européens n'ont pas plus accepté d'aider les Grecs, que les Grecs ont accepté de s'endetter. Soit on considère que les Grecs sont responsables des agissement de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous-mêmes sommes responsables des agisssements du nôtre. Et donc on s'asseoit sur notre aide, puisque c'était une décision prise sous notre responsabilité. Soit on considère que les Grecs ne sont pas responsables des actions de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous ne sommes pas non plus responsables des actions de notre gouvernement. Dans ce cas, l'entière responsabilité incombe aux gouvernements, nullement aux peuples. Et ce qu'il faut réclamer, ce n'est pas de participer au référendum grec, c'est d'organiser en plus du référendum grec, qui est parfaitement légitime, un référendum en France, qui le serait tout autant, (dans l'idée, hein…).
wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Mon point du vue c'est que les contribuables européens n'ont pas plus accepté d'aider les Grecs, que les Grecs ont accepté de s'endetter. Soit on considère que les Grecs sont responsables des agissement de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous-mêmes sommes responsables des agisssements du nôtre. Et donc on s'asseoit sur notre aide, puisque c'était une décision prise sous notre responsabilité. Soit on considère que les Grecs ne sont pas responsables des actions de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous ne sommes pas non plus responsables des actions de notre gouvernement. Dans ce cas, l'entière responsabilité incombe aux gouvernements, nullement aux peuples. Et ce qu'il faut réclamer, ce n'est pas de participer au référendum grec, c'est d'organiser en plus du référendum grec , qui est parfaitement légitime, un référendum en France, qui le serait tout autant, (dans l'idée, hein…). +1
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Vous ignorez le degré de corruption de la classe politique grecque. Les grecs n'ont jamais été consultés sur l'entrée dans l'eurozone, décision purement technocratique qui n'a pu être effective que grâce au trucage des comptes de l'Etat grec avec la complicité des autorités de Bruxelles, l'explosion de l'endettement en découle. Aucune élection n'a eu lieu depuis ? Aucun eurosceptique en Grèce ? Personne pour lancer des pétitions ou des manifs' ? La vérité, c'est que cette décision technocratique arrangeait bien les grecs. Au moins autant que leurs politiques corrompus et Bruxelles. Pourquoi je devrais payer, moi ? Non seulement on me force à prêter aux grecs mais en plus je devrais accepter de ne jamais revoir cet argent, au nom du droit des peuples à choisir d'arnaquer tout le monde ? En tant que libéraux on sera tous d'accord pour condamner le non-respect d'un contrat, alors pourquoi cette attitude dès lors qu'il s'agit d'un crédit, à l'échelle d'un pays ? Le plan imposé aux grecs revient à un projet de vassalisation. Vous ne pouvez justifier de la mise sous tutelle sans consentement d'une population récemment libérée après quatre siècles d'occupation ottomane et de dictature, à cause des fautes commises par une oligarchie affairiste, non pour sauver la mise des contribuables européens, mais pour sauver la mise d'une énorme pyramide de Ponzi et de ses commensaux. Oui oui l'histoire de la Grèce est passionnante et ce depuis des millénaires. C'est pas pour autant qu'ils sont au-dessus des principes éthiques et des lois. Et la "vassalitsation", ben… il fallait y penser avant de trop emprunter. C'est la règle, au bout d'un moment les créanciers font appel à un huissier de justice, qui imposera une "vassalisation" du budget. Pas plus en Grèce qu'ailleurs les citoyens ne sont responsables des abus de pouvoir commis par leur gouvernement. Si la démocratie est respectée, c'est ce que nous verrons après ce référendum. L'organisation de celui-ci n'est pas une alternative, il a été imposé par la pression de l'opinion à Papaendréou, qui ne dispose d'aucune marge de manoeuvre pour accepter ce diktat de la Troïka, car cela excède largement son mandat. Ne disposant pas de mandat, le référendum est donc nécessaire pour éviter une insurrection qui deviendrait vite incontrôlable et contagieuse. Donc si je comprends bien, on accepte le chantage des grecs pour éviter qu'ils ne s'entretuent ? … C'est gentil de notre part. Après tout pourquoi ils se priveraient d'arnaquer toute l'Europe, puisqu'on cède au chantage.
Mike Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Bon ok, supposons que le non l'emporte à ce referendum. Il se passe quoi ensuite ? Déjà il faudrait que la Grèce tienne jusque là, parce que début 2012 ça fait 3 mois pendant lesquels il faudra pas faire défaut.
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Soit on considère que les Grecs sont responsables des agissement de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous-mêmes sommes responsables des agisssements du nôtre. Et donc on s'asseoit sur notre aide, puisque c'était une décision prise sous notre responsabilité. Notre "aide" est un crédit, pas un cadeau. Je ne vois pas en quoi le fait que nous soyons responsables du gouvernement qui a octroyé ce crédit représente une quelconque légitimité pour le peuple grec de ne pas rembourser. Une dette, ça se rembourse. Sinon, c'est du vol, et ça ne peut jamais être légitimé, Etat ou pas.
José Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Bon ok, supposons que le non l'emporte à ce referendum. Il se passe quoi ensuite ? 1° L'État grec fait faillite. 2° La Grèce quitte la zone euro. Retour de la drachme. 3° Spectaculaire fuite de capitaux grec et dévaluation brutale. Les gagnants : les insiders de toujours qui pourront vivre des subsides de l'État grec et les exportateurs. Les perdants : les outsiders, les propriétaires et épargnants grecs. …organisons un tel referendum en France également, ainsi qu'en Allemagne. Effectivement, ce ne serait pas du luxe de demander l'avis de la population sur la gestion de leur classe politique qui n'a pas hésité à violer à plusieurs reprises leurs mandats et les traités. Que l'on demande seulement aux Allemands s'ils sont d'accord pour financer €1.000.000.000.000 pour sauver le cul de l'État providence des PIGS et celui des banques françaises ? Une dette, ça se rembourse. Sinon… Sinon rien. On appelle cela la faillite. Ce sont des miyons de faillites qu'il y a tous les jours dans le monde sans que l'on doive hurler au vol. Les Grecs disent merde. Faillite de l'État grec. Sarko l'a dans le cul et Hollande président. End of the story.
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Sinon rien. On appelle cela la faillite. Ce sont des miyons de faillites qu'il y a tous les jours dans le monde sans que l'on doive hurler au vol. Les Grecs disent merde. Faillite de l'État grec. Sarko l'a dans le cul et Hollande président. End of the story. Une faillite ça s'accompagne d'une liquidation judiciaire. C'est pas le cas ici il me semble.
José Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Une faillite ça s'accompagne d'une liquidation judiciaire. Si Sarko a les cojones là où il faut, il peut essayer de se payer sur la bête. Ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'un État fait faillite. Même la France, durant son histoire, a connu plusieurs banqueroutes de l'État.
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Tu me payes ma baraque et moi, puisque le crédit représente 20 ans de salaire, je décide que je ne te rembourse pas. Et je garde la baraque. C'est pas du vol ? Si Sarko a les cojones là où il faut, il peut essayer de se payer sur la bête. Ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'un État fait faillite. On verra bien. Enfin, on connaît déjà la réponse, mais on verra bien. Et je maintiens que éthiquement et judiciairement, les grecs doivent payer. Et la France est loin d'être un modèle historique de gestion saine des finances…Et c'était tout aussi inacceptable à l'époque pour les créanciers de l'Etat français.
José Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Tu me payes ma baraque et moi, puisque le crédit représente 20 ans de salaire, je décide que je ne te rembourse pas. Et je garde la baraque. C'est pas du vol ? Les banquiers qui prêtent aux États folkloriques savent ce qu'ils risquent. Personne n'a obligé la SG à prêter à l'État grec. Les banquiers ont prêté en connaissance de cause, à des taux d'intérêt conséquents, et en s'assurant. Ils peuvent crever la bouche ouverte s'ils ne récupèrent pas leurs billes grecques. …les grecs doivent payer. Non, pourquoi ? Ils n'ont reçu aucun argent des banques européennes. Pour mémo, l'État grec n'est pas les Grecs.
Ray Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Notre "aide" est un crédit, pas un cadeau. Je ne vois pas en quoi le fait que nous soyons responsables du gouvernement qui a octroyé ce crédit représente une quelconque légitimité pour le peuple grec de ne pas rembourser. Une dette, ça se rembourse. Sinon, c'est du vol, et ça ne peut jamais être légitimé, Etat ou pas. Le même raisonnement que pour les banques s'appliquent ici, il s'applique pour tous les créanciers, que ce soit des petits épargnants ou le Trésor public des États européens. On fait crédit à une entité ayant le monopole de la force sur son territoire qui fait défaut, personne ne nous a obligé à le faire* => on assume notre perte. *puisqu'on est dans l'hypothèse (fausse à mon avis) où notre gouvernement a agi sous notre responsabilité. Une dette ne se rembourse pas forcément, puisque le risque de crédit justifie une partie du taux d’intérêt. Lorsque l'on fait un prêt à quelqu'un, on sait qu'il y a un risque de non remboursement en dépit du système judiciaire, et on se fait payer ce risque. En l'occurrence les prêts aux Grecs ont été fait à des taux ridiculement bas, mais on est dans l'hypothèse où ce taux bas est la responsabilité du peuple français…
wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Les Grecs disent merde. Faillite de l'État grec. Sarko l'a dans le cul Je dis pas que ça me fait pas plaisir, mais ça fait cher le plaisir quand même. et Hollande président. Heu là par contre je sais pas trop si je dois en rire ou en pleurer.
free jazz Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Bon ok, supposons que le non l'emporte à ce referendum. Il se passe quoi ensuite ? (…) On organiserait un référendum à l'échelle européenne ? On entrerait en guerre contre la Grèce pour déterminer le vainqueur ? Effectivement, un référendum dans les principaux pays contributeurs au Fesf ne serait pas du luxe comme l'a dit le barman. Et après? C'est très simple: les pays qui acceptent davantage de mutualisation des dettes forment un club fédéraliste géré par l'Allemagne, canard boîteux qui ne tiendra la route que si la France garde son triple A et si les allemands acceptent de réviser leur constitution (cf le dernier arrêt de la Cour de Karlsruhe). Pour les autres, passage au Plan B préconisé par Margareth Thatcher en son temps, retour à la Drachme pour les grecs. Les créanciers imprudents prennent leurs pertes, on procède aux faillites ordonnées, Barroso et sa clique du TINA en sont pour leurs frais: Europe coopérative à plusieurs vitesses, plus souple, plusieurs zones monétaires reflétant la diversité des économies, articulées sur un espace de libre échange et non sur l'intégration forcée à un Frankenstein politique, devenu Union de la dette et instrument de torture des contribuables. En 1988 Margaret Thatcher, au Collège de l’Europe, à Bruges, avait proposé une sorte de plan B pour la construction de l’Europe. Elle prônait le renforcement des liens économiques au sein d’une zone de libre-échange et le renforcement de la coopération militaire. http://leblogalupus….b-est-possible/
Nicolas Azor Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Une dette ne se rembourse pas forcément, puisque le risque de crédit justifie une partie du taux d’intérêt. Lorsque l'on fait un prêt à quelqu'un, on sait qu'il y a un risque de non remboursement en dépit du système judiciaire, et on se fait payer ce risque. +1 merci pour ce rappel
wpe Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 1° L'État grec fait faillite. 2° La Grèce quitte la zone euro. Retour de la drachme. 3° Spectaculaire fuite de capitaux grec et dévaluation brutale. Ma question était plus rhétorique qu'autre chose, si ils ne payent pas, ils ne pourront plus emprunter sur les marchés et ils se feront éjecter de la zone euro. Dans leur situation, je ne pense pas que cette situation serait préférable à celle d'accepter le plan d'austérité. Bref, ce referendum, ou plutôt la croyance dans le fait qu'il pourrait résoudre quoique ce soit, est une illusion.
eDoK Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Les banquiers qui prêtent aux États folkloriques savent ce qu'ils risquent. Personne n'a obligé la SG à prêter à l'État grec. Les banquiers ont prêté en connaissance de cause, à des taux d'intérêt conséquents, et en s'assurant. Ils peuvent crever la bouche ouverte s'ils ne récupèrent pas leurs billes grecques. Le même raisonnement que pour les banques s'appliquent ici, ils s'appliquent pour tous les créanciers, que ce soit des petits épargnants ou le Trésor public des États européens . On fait crédit à une entité ayant le monopole de la force sur son territoire qui fait défaut, personne ne nous à obligé à le faire* => on assume notre perte. *puisqu'on est dans l'hypothèse où notre gouvernement a agi sous notre responsabilité. Et j'imagine qu'il en va de même pour tous les payeurs d'impôts en Europe alors ? L'Etat grec peut refuser de rembourser simplement parce qu'il est un Etat. Et tant pis s'il s'était engagé auparavant. Cool. Ca reste du vol puisqu'il y a usage de la coercition. Non, pourquoi ? Ils n'ont reçu aucun argent des banques européennes.Pour mémo, l'État grec n'est pas les Grecs. Les grecs employés par l'Etat grec doivent leurs salaires à ces crédits, les grecs doivent tout le fonctionnement de leur pays et des services publics à ces crédits, et c'est pas peu dire. Une dette ne se rembourse pas forcément, puisque le risque de crédit justifie une partie du taux d’intérêt. Lorsque l'on fait un prêt à quelqu'un, on sait qu'il y a un risque de non remboursement en dépit du système judiciaire, et on se fait payer ce risque. En l'occurrence les prêts aux Grecs ont été fait à des taux ridiculement bas, mais on est dans l'hypothèse où ce taux bas est la responsabilité du peuple français… Lorsque le crédit n'est pas remboursé le créancier fait saisir les biens. C'est la loi. Va-t-on assister à une grande vente à ciel ouvert de l'Acropole pour rembourser les prêts européens à la Grèce ? Si c'est le cas, mes critiques seront erronées. J'attends de voir.
Mike Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Si Sarko a les cojones là où il faut, il peut essayer de se payer sur la bête. En exclu, le plan diabolique de Lucilio pour faire raquer les grecs jusqu'à la dernière goutte d'huile d'olive: 1°/ Mettre deux chars Leclerc à chaque route qui sort de Grèce (si j'en crois la carte, y a que 10 routes, donc 20 Leclerc) 2°/ Par une ruse diabolique, rassembler la flotte grecque dans le port du Pirée, et leur faire le coup de Mers El Kebir, 3°/ Désactiver à distance l'électronique embarquée des Mirage qu'on leur a vendu (diabolique je vous ai dit) 4°/ Envoyer le Charles de Gaulle et organiser le blocus 5°/ Attendre que ces adorateurs de chat mettent un petit peu de vin dans leur eau minérale.
POE Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Question : il n'y a pas d'assurances sur un risque de défaut de dette des Etats comme les CDS par exemple ? Concrètement, ce type d'instrument n'est il pas précisément destiné à couvrir ce genre d'imprévu ?
José Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 …je ne pense pas que cette situation serait préférable à celle d'accepter le plan d'austérité. Ils seront dans le même caca mou. Certes. Mais ils ne seront pas un protectorat européen. Donc, ils ont intérêt à dire merde.
Invité rogermila Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Les Grecs disent merde. Faillite de l'État grec. Sarko l'a dans le cul Sarko ne laissera pas faire même s'il a été pris au dépourvu par la décision de Papandréou qui n'en avait pipé mot jusque là. Ceux qui espèrent que la m… dans laquelle s'est foutue la Grèce va éclabousser la France et le parti au pouvoir (UMP) et ainsi préparer un boulevard à des mouvements anarchistes, se foutent le doigt dans l'oeil.
Ray Posté 1 novembre 2011 Signaler Posté 1 novembre 2011 Et j'imagine qu'il en va de même pour tous les payeurs d'impôts en Europe alors ? L'Etat grec peut refuser de rembourser simplement parce qu'il est un Etat. Et tant pis s'il s'était engagé auparavant. Cool. Ca reste du vol puisqu'il y a usage de la coercition. Je veux bien. Mais dans ce cas le fait de prêter à un État est une complicité de vol. Puisque les intérêts et le principal sont remboursés grâce à la coercition. Et le vol qui consiste à accorder un prêt à un État est antérieur au vol qui consiste à répudier la dette. Le voleur est volé. Lorsque le crédit n'est pas remboursé le créancier fait saisir les biens. C'est la loi. Va-t-on assister à une grande vente à ciel ouvert de l'Acropole pour rembourser les prêts européens à la Grèce ? Si c'est le cas, mes critiques seront erronées. J'attends de voir. On fait saisir les biens (quand il y en a) parce qu'on a la force de notre côté . Dans le cas d'un État, ce n'est pas pareil, la force change de camp. Et si on est responsable, on prend en compte cet état de fait avant d'accomplir la transaction de crédit.
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