Aller au contenu

Le sarkozysme


Messages recommandés

Posté

Il s'est engagé à protéger les Français.

Il a détaillé son diagnostic d'une crise causée par "capitalisme perverti"

Il a visé les rémunérations des dirigeants d'entreprises (…) qui "doivent désormais être encadrés

Il "règlera le problème par la loi avant la fin de l'année"

Il a pris "l'engagement solennel" que l'Etat garantirait "la sécurité et la continuité" du système bancaire et financier français s'il était menacé.

Il a "montré l'image d'un capitaine courage tenant fermement le gouvernail".

Il a été applaudi..

François Hollande a confirmé la "lucidité" de Nicolas Sarkozy pour "reconnaître les méfaits du capitalisme".

Je me reprend une bière, tiens.

Posté

Je dois avouer que, après avoir écouté attentivement le "discours de Toulon", je suis assez d'accord avec la vision du capitalisme qu'expose Sarkozy.

Une vision que se rapproche selon moi de la vision personnaliste d'E. Mounier, et qui ne me laisse pas indifférent.

Posté

Comparer N. Sarkozy à E. Mounier, ça c'est fort…Et Christian Clavier, c'est François Mauriac ? :icon_up:

Posté

Je savais qu'en disant ceci je m'exposais à ce type de remarque.

Je suis allé relire hier le Manifeste du personnalisme - Troisième partie "Structures maîtresses d'un régime personnaliste" - chapitre 4 "une économie de la personne".

Et je trouve des convergences entre ce qu'a dit Sarkozy et ce que j'ai lu.

Et, oui, j'avoue, ce type de propos me paraît assez intelligent.

Posté
Je ne vois pas ce qu'il y a de pipo, perso ca m'inquiète parce que malheureusement ce qu'il dit durant son mandat il le fait.

Quand il dit qu'il veut "réformer le capitalisme mondial", c'est juste que ça l'excite beaucoup de s'imaginer chef du monde ; mais je vois mal les autres dirigeants du monde lui répondre "oh oui, très bonne idée monsieur Sarkozy ! On vous écoute…"

Posté
Je savais qu'en disant ceci je m'exposais à ce type de remarque.

Je suis allé relire hier le Manifeste du personnalisme - Troisième partie "Structures maîtresses d'un régime personnaliste" - chapitre 4 "une économie de la personne".

Et je trouve des convergences entre ce qu'a dit Sarkozy et ce que j'ai lu.

Et, oui, j'avoue, ce type de propos me paraît assez intelligent.

Il faut en conclure que les types embauchés pour rédiger les discours de ce schmock ont un peu plus de culture que lui. Après tout, pendant la campagne présidentielle, il a cité Barrès, et il a offert au Pape lors de sa visite deux ouvrages de Bernanos (l'imposture et la joie, je crois). Qu'on nous reserve Mounier maintenant, Guy Môquet demain ou l'école d'Uriage après-demain, tout ça ne doit pas détourner notre attention sur sa pratique réelle du pouvoir. Et sa pratique réelle du pouvoir, c'est plutôt Balkany, Clavier, Bigard, ENrico Macias et le copinage avec les puissances d'argent tant honnies par les personnalistes (nb : je ne suis pas personnaliste).

La seule fois où notre commander in chief s'est prononcé sur un sujet un peu théorique et un peu moral sans communicants ni nègres pour le seconder, c'est dans un dialogue au sommet avec le polygraphe Onfray dans le fort mal nommé Philosophie Magazine. L'expérience fut assez désastreuse pour qu'il se soit senti obligé de rattraper ses propos à grands coups de mises au point, communiqués de presse et d'interviews diverses et variées.

Posté
Il faut en conclure que les types embauchés pour rédiger les discours de ce schmock ont un peu plus de culture que lui.

Sans doute s'agit-il de l'inévitable Henri Guaino.

Ceci dit, avant que ne soient propulsés quelques beaux hommes de pailles typiquement lib.orgiens, Sarkozy n'a pas condamné le capitalisme comme tel. Cela fait plusieurs semaines qu'il parle de revaloriser un capitalisme d'entrepreneurs. C'est un élément que les critiques devront prendre en compte, sinon ils risquent de se lancer dans un concours stérile de celui qui aura la plus mauvaise foi sur le mode de "je vous l'avais bien dit, ma bonne dame, Sarko est un communiste".

Posté
Je savais qu'en disant ceci je m'exposais à ce type de remarque.

Je suis allé relire hier le Manifeste du personnalisme - Troisième partie "Structures maîtresses d'un régime personnaliste" - chapitre 4 "une économie de la personne".

Et je trouve des convergences entre ce qu'a dit Sarkozy et ce que j'ai lu.

Et, oui, j'avoue, ce type de propos me paraît assez intelligent.

Cette convergence existe jusque dans l'appel de Sarkozy à la refondation de l'ordre économique, social, environnemental, pour mettre en place un Ordre Nouveau qui remplacerait le désordre établi sur les ruines du monde ancien. La comparaison est donc pertinente et c'est ce caractère dont on peut légitimement s'inquiéter, dans la mesure ou Mounier, se faisant le chantre d'une révolution « personnaliste et communautaire » fut un des théoriciens du fascisme français.

"Quiconque a visité sans parti pris les pays fascistes, pris contact avec leurs organisations, avec leurs jeunesses, n'a pas manqué d'être frappé de l'authentique élan spirituel qui porte ces hommes arrachés à la décadence bourgeoise, chargés de toute l'ardeur que donne d'avoir trouvé une foi et un sens à la vie."

Esprit, octobre 1936

"La rude purification des fascismes porte le feu dans tout un appareil vermoulu que nous n'avons cessé ici de combattre, au nom d'autres valeurs."

Esprit, septembre 1938

"Leur jeunesse, leur ferveur, leur combativité, après treize ans d'exercice du pouvoir, qui use tant d'hommes, sont une présence capable de guérir définitivement qui les fréquente pendant quatre jours, des éloquences forcées de nos politiciens de droite ou de gauche. Ceux-mêmes qui, dans la délégation française, étaient par leur formation d'irréductibles adversaires du fascisme, ont dit publiquement la parenté profonde qu'ils ont senties entre eux et l'élan constructeur de ces générations neuves. (…)

L'État totalitaire, sous son aspect politique, est né essentiellement de ce besoin de créer la cité italienne et, comme nous disait un délégué, de faire pénétrer capillairement l'État dans toutes les fibres de la nation. Forme dangereuse de l'éducation communautaire, cet étatisme prend par cette situation historique cependant une signification humaine qu'on ne saurait négliger. (…)

L'avenir dira si l'authentique élan anticapitaliste qui anime au moins une fraction active du monde fasciste a l'importance et l'efficacité que nous lui souhaitons. Il ne faut pas le cacher, une dictature est indispensable à toute révolution, surtout spirituelle, pour neutraliser et fléchir les forces mauvaises. "

Esprit, 33, Juin 1935 (Œuvres tome 4, Paris 1963, p 844)

"Parmi la poussière soulevée par l'effondrement d'un monde, dans la confusion inextricable de ce qui naît déjà et de ce qui meurt encore, quelques formules de vie ressortent où nous reconnaissons les traits dominants de notre héritage : lutte contre l'individualisme, sens de la responsabilité, sens de la communauté, restauration de la fonction de chef, sens rénové de la nation. (…) Que toutes ces formules soient encore enchevêtrées ici ou là de contresens, est-ce une raison pour nous écarter, nous qui les avons lancées parmi les premiers, de l'aventure vivante qu'elles vont maintenant inaugurer ? Certes non."

Esprit, novembre 1940

Presque du Sarko dans le texte, en effet.

Posté
Sans doute s'agit-il de l'inévitable Henri Guaino.

Ceci dit, avant que ne soient propulsés quelques beaux hommes de pailles typiquement lib.orgiens, Sarkozy n'a pas condamné le capitalisme comme tel. Cela fait plusieurs semaines qu'il parle de revaloriser un capitalisme d'entrepreneurs. C'est un élément que les critiques devront prendre en compte, sinon ils risquent de se lancer dans un concours stérile de celui qui aura la plus mauvaise foi sur le mode de "je vous l'avais bien dit, ma bonne dame, Sarko est un communiste".

Mais on est bien d'accord, le capitalisme il s'en sert pour renflouer les caisses de l'état, c'est un utilitariste personne n'a jamais dit le contraire, il n'est pas fou. Il n'empêche que dans sa conception du capitalisme, présente chez tous les politiciens, l'organisation des moyens politiques passe au-dessus du marché, le marché est assujetti au bon vouloir des hommes de l'état.

Posté

Discours de Toulon, verbatim:

«Le laisser-faire, c’est fini»

«Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir».

Renouant avec les accents messianiques des meetings de sa campagne présidentielle, le chef de l’Etat s’est lancé dans une analyse sans concession des dérives d’un système «fou», qui selon lui a vécu : «Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir». Dénonçant la spéculation des banques sur les marchés, les rémunérations exorbitantes des financiers et l’argent facile, il a expliqué que «ce système, ce n’est pas l’économie de marché, ce n’est pas le capitalisme».

La refondation, très inspirée des idées social-démocrates, du capitalisme à laquelle il appelle passe par «un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché». Nicolas Sarkozy préconise ainsi de nouvelles régulations et promet que «le laisser- faire, c’est fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini». Dans la salle à Toulon, son annonce de la fin des parachutes dorés pour les patrons qui «ont commis des fautes ou ont mis leur entreprise en difficulté» a fait un tabac. Il a également promis de «réglementer les banques pour réguler le système».

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/354569.FR.php

Nicolas Sarkozy veut «refonder le capitalisme»

C'est une véritable croisade qu'a lancée Nicolas Sarkozy, jeudi soir à Toulon. Une croisade pour en finir avec les «spéculateurs» et tourner la page des «dérives du capitalisme financier». Durant trois quarts d'heure, le président a délivré un réquisitoire implacable contre ceux qui «ont trahi l'esprit du capitalisme». Devant 4 000 personnes rassemblées au Zénith de Toulon, il a appelé à «refonder le capitalisme».

(…)

En pleine crise financière, le chef de l'État n'a pas mâché ses mots et voulu dire «la vérité» sur cette crise financière aux Français qui «ont peur pour leurs économies». Évoquant «la fin d'un monde», Nicolas Sarkozy n'a pas caché que la bourrasque financière aura des «conséquences» dans les mois qui viennent sur la croissance, le chômage, le pouvoir d'achat. Un aveu inédit dans la bouche du président qui refusait, jusque là, de céder au pessimisme.

Mais Sarkozy n'a pas l'intention d'abandonner son volontarisme même s'il a reconnu que «les défis sont immenses». Il a repris son attaque contre les «responsables du désastre» et le «désordre des monnaies». Le «Sarko libéral» des années 90 a opéré une mue spectaculaire dans sa doctrine économique en reconnaissant : «Le marché qui a toujours raison, c'est fini». S'il n'a pas cité, comme aux plus beaux moments de sa campagne présidentielle, les socialistes Blum et Jaurès, Sarkozy a prononcé un discours que bon nombre de leaders de gauche signeraient des deux mains.

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/09/26…apitalisme-.php

Crise financière : A Toulon, Sarkozy veut "vaincre la peur des Français"

"La génération qui a vaincu le communisme a rêvé d'un monde où la mondialisation réglerait tous les problèmes. Ce rêve s'est brisé. C'est une certaine idée de la mondialisation qui s'achève avec la fin du capitalisme financier, renchérit Sarkozy. L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle."

"Le marché tout puissant, c'est fini"

"Il faut réglementer les banques pour réguler le système. La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire. En France, l'État sera attentif et jouera un rôle actif." Il faut selon le Président "poser les questions qui fâchent, comme les paradis fiscaux, les ventes à découvert, ou la cotation en continu qui permet de vendre ou d'acheter à tout moment des actifs". "Nous allons décider de contrôler les agences de notation. Elles ont été défaillantes. Elles ne doivent pas échapper au contrôle de régulation. Il faut mettre un terme au désordre des monnaies, au coeur de la crise."

"J'appelle l'Europe à réfléchir sur sa capacité à faire face à l'urgence, à repenser ses règles, ses principes. L'Europe doit se donner les moyens d'agir, et non se condamner à subir. L'Europe doit engager une réflexion collective sur sa conception de la concurrence. C'est, à mes yeux, un moyen et non une fin." "Je sais que c'est difficile, glisse Sarkozy, parce que c'est 27 pays. Mais quand le monde change, l'Europe doit changer aussi." L'UE, selon lui, ne doit pas "se contenter d'être la variable d'ajustement des autres pays du monde".

http://www.lepoint.fr/actualites/regardez-…ur/917/0/277237

Ecologie :

Dire la vérité aux Français, c'est leur dire que nous passons d'un monde d'abondance à un monde de rareté. C'est-à-dire d'un monde où l'on utilisait les ressources naturelles comme si elles étaient inépuisables à un monde où l'épuisement à venir des ressources naturelles sera une préoccupation de tous les jours.

Dans le monde de la rareté, il va falloir payer plus cher le pétrole, le gaz, les matières premières.

Les Français devront produire autrement, consommer différemment. Ils devront apprendre à faire constamment des efforts pour économiser les ressources rares qui ne peuvent plus être gaspillées.

La pollution et le réchauffement climatique menacent l'avenir de la planète. Chacun va devoir faire des efforts, changer de comportement pour polluer moins.

Si l'on ne veut pas que des catastrophes écologiques débouchent sur des déplacements massifs de populations et des catastrophes humaines et politiques, si l'on veut éviter la violence qu'engendrerait fatalement le manque d'eau et de terres cultivables, alors il faut que chacun assume les conséquences de ses choix, il faut que chacun supporte les coûts de ses décisions et paye le juste prix de ce qu'il consomme. (…)

L'expérience sur l'automobile a été particulièrement concluante avec 500 000 bonus distribués en 8 mois, déplaçant massivement la demande vers des véhicules plus écologiques. Ce système extrêmement incitatif du bonus-malus qui permet de gagner des années dans le changement des modes de consommation sera étendu à d'autres produits. Cette extension se fera dans la concertation. Elle se fera progressivement. Mais elle se fera. J'en prends l'engagement. Comme je prends l'engagement solennel que toutes les conclusions du Grenelle de l'environnement seront mises en œuvre parce qu'elles permettront à notre pays de prendre de l'avance dans la mutation inéluctable qu'imposera dans les années qui viennent à tous les pays du monde la prise de conscience du risque écologique et de l'épuisement du pétrole et des ressources non renouvelables.

Je crois à la croissance durable.

Ce que nous avons décidé de faire est très ambitieux. L'effort qui va être engagé en matière de fiscalité incitative, de règles nouvelles et d'investissement est gigantesque. C'est une véritable transformation de notre modèle économique et social et de notre cadre de vie qui va s'accomplir dans les années qui viennent.

La mise en œuvre du Grenelle de l'environnement c'est la multiplication par 4 de nos capacités de transports en commun en sites propres, la construction de 2000 kilomètres de lignes à grande vitesse supplémentaires, les autoroutes ferroviaires, les autoroutes maritimes, un milliard d'euros dans la recherche en matière de développement durable à l'horizon 2012, la rénovation de tout le parc des logements sociaux et des bâtiments publics pour les adapter aux exigences d'économie d'énergie.

Toutes ces dépenses nouvelles seront gagées sur les futures économies d'énergie et elles exerceront sur notre activité un formidable effet d'entraînement. Il ne s'agira pas cette fois-ci de sacrifier l'avenir au présent, mais au contraire de mettre notre pays dans la meilleure situation possible pour affronter l'avenir.

Nous allons développer massivement les programmes de recherche dans les nouvelles sources d'énergie, les technologies propres, les nouveaux systèmes de transport comme la voiture électrique. Le remplacement de nos centrales nucléaires par les centrales de la nouvelle génération sera accéléré. Tout sera mis en œuvre pour que le programme des infrastructures de transport collectif soit effectivement engagé le plus rapidement possible. Je veux que soit mis à l'étude un grand plan de rénovation des infrastructures des transports collectifs dans les grandes villes où la situation est devenue souvent critique. L'Etat est prêt à y jouer son rôle à côté des collectivités locales, en prenant sa part dans le financement.

http://archives.lemonde.fr/politique/artic…5_823448_4.html

M'est avis qu'une longue période de résistance commence pour les libéraux.

Posté
Quand il dit qu'il veut "réformer le capitalisme mondial", c'est juste que ça l'excite beaucoup de s'imaginer chef du monde ; mais je vois mal les autres dirigeants du monde lui répondre "oh oui, très bonne idée monsieur Sarkozy ! On vous écoute…"

En effet, la présidence de l'UE va changer bientôt heureusement, et le suivant devrai être meilleur…

Posté
M'est avis qu'une longue période de résistance commence pour les libéraux.

Du discours aux actes, le sarkozisme se dégonfle et le volontarisme devient bougisme. Peu à craindre.

Posté
Tremendo, sors de ce corps.

Mince, comment t'as fait pour me repérer ? :icon_up:

Du discours aux actes, le sarkozisme se dégonfle et le volontarisme devient bougisme. Peu à craindre.

Le bling blingisme est une nouvelle idéologie révolutionnaire :doigt: .

Plus sérieusement, on en recausera à la prochaine taxe ou au prochain projet de loi de Bachelot qui interdira les gouters d'anniversaire après avoir voulu réglementer les happy hours, là on aura du concret.

Posté
Ceci dit, avant que ne soient propulsés quelques beaux hommes de pailles typiquement lib.orgiens, Sarkozy n'a pas condamné le capitalisme comme tel. Cela fait plusieurs semaines qu'il parle de revaloriser un capitalisme d'entrepreneurs. C'est un élément que les critiques devront prendre en compte, sinon ils risquent de se lancer dans un concours stérile de celui qui aura la plus mauvaise foi sur le mode de "je vous l'avais bien dit, ma bonne dame, Sarko est un communiste".

Il à dit aussi, "le laissez-faire c'est FINI". :icon_up:

enfin comme d'hab on peut trouver à boire et à manger chez sarko

Posté

Bah le danger c'est que l'état interviendra encore plus qu'avant ; profitons de la crise du capitalisme financier pour étendre nos pouvoirs. Une excuse légitime en somme.

Posté
Sans doute s'agit-il de l'inévitable Henri Guaino.

Ceci dit, avant que ne soient propulsés quelques beaux hommes de pailles typiquement lib.orgiens, Sarkozy n'a pas condamné le capitalisme comme tel. Cela fait plusieurs semaines qu'il parle de revaloriser un capitalisme d'entrepreneurs. C'est un élément que les critiques devront prendre en compte, sinon ils risquent de se lancer dans un concours stérile de celui qui aura la plus mauvaise foi sur le mode de "je vous l'avais bien dit, ma bonne dame, Sarko est un communiste".

Par opposition, bien évidemment, au capitalisme des joueurs de pétanque…

Posté
Peut-être une nouvelle taxe le mois prochain pour constituer un fonds d'amortissement bancaire ? Avec peut-être Attali à la direction ?

M'est avis, et c'est triste à dire, qu'Attali sera un peu le garde-fou de la politique de Sarko.

Perrier c'est fou.

Posté
Sans doute s'agit-il de l'inévitable Henri Guaino.

Ceci dit, avant que ne soient propulsés quelques beaux hommes de pailles typiquement lib.orgiens, Sarkozy n'a pas condamné le capitalisme comme tel. Cela fait plusieurs semaines qu'il parle de revaloriser un capitalisme d'entrepreneurs. C'est un élément que les critiques devront prendre en compte, sinon ils risquent de se lancer dans un concours stérile de celui qui aura la plus mauvaise foi sur le mode de "je vous l'avais bien dit, ma bonne dame, Sarko est un communiste".

C'est ca, c'est ca… En tout cas Chavez l'a compris de la même oreille que nous, et il s'en félicite.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...