saveanthony Posté 11 octobre 2008 Signaler Posté 11 octobre 2008 Le 10 Octobre a marqué la Journée Internationale contre la Peine de Mort qui soulève toujours de nombreuses questions : La peine de mort est-elle dissuasive ? Est-elle économique ? Est-elle morale ? Les réactions sont toujours extrêmement contrastées, dépendant du "camp", pour ou contre, auquel les protagonistes appartiennent. Un point sur lequel la plupart d’entre eux, semble pourtant ne plus faire débat : La peine de mort n’est pas acceptable dès lors qu’elle conduit à l’exécution d’innocents. Dans ce contexte, l’appel à l’aide d’Anthony Mungin (condamné à mort aux USA depuis 15 ans) à la communauté internationale, est là pour nous rappeler la terrible responsabilité que nous pourrions tous porter. L’injustice faite à l’un serait-elle une injustice faite à tous ? Bonjour à tous, Mon nom est Anthony Mungin, je suis noir, américain, j’ai 42 ans et j’ai été condamné à mort en Floride (USA) le 23 février 1993, pour un meurtre que je n’ai pas commis. Étant donné les circonstances, et les occasions extrêmement rares que j’ai de pouvoir m’exprimer, j’exprime par avance mon humble et sincère gratitude à toux ceux qui prendront le temps de bien vouloir m’écouter. Merci beaucoup. Le monde, comme les individus que nous sommes, se forme selon un certain nombre de croyances, de pensées et d’actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Nous avons tous des opinions personnelles sur la politique, la religion et la justice. N’importe qui peut adopter ou rejeter une opinion, qu’elle soit intelligente ou stupide, séduisante ou contentieuse. Une opinion n’a pas de valeur jusqu’à ce qu’elle soit prouvée juste ou qu’elle soit expliquée. Je suis personnellement un être humain imparfait qui, au cours de ma vie, a pris de mauvaises décisions, et me suis associé à de mauvaises personnes. Je n’essaierai jamais de me dépeindre comme un ange. Dans mon passé, quand j’étais jeune, j’ai été impliqué dans des activités criminelles dont j’ai honte, que je regrette totalement, et à l’égard desquelles j’éprouve du remords. J’ai eu tort et je n’ai jamais dénié, ni tenté d’éviter les conséquences de mes actions. Cette partie éphémère de mon histoire est tout à fait acceptable pour la Société. Mais lorsque je crie au plus profond de mon coeur que j’ai été condamné à mort pour un meurtre que je n’ai pas commis, la plupart des gens ont une tendance naturelle à ne pas me croire, à montrer une oreille sourde, ou à se montrer aveugles à l’injustice. Sans doute parce que le système judiciaire américain a implanté, à travers une utilisation biaisée des media, une certaine image de la vérité dans le coeur et l’esprit de beaucoup de gens. Pourtant, ce système judiciaire s’est montré imparfait du fait de ses officiers de police souvent corrompus, du manqué d’éthique dans la conduite de certains procureurs, de juges racistes, de détectives malhonnêtes et d’avocats commis d’office incompétents. Tout ceux-là font partie pourtant d’un système qui s’obstine à utiliser et maintenir la peine capitale. Depuis 1993, j’ai combattu avec beaucoup de zèle pour rester en vie assez longtemps afin de pouvoir prouver mon innocence. Mon parcours a été un mélange, d’effroyables maux de tête, de bénédictions miséricordieuses, de déceptions et d’accomplissements sporadiques. Un mauvais voyage que j’ai dû endurer sans aucun soutien de mon père, de ma mère, ou de ma famille. Mes cris pour obtenir justice ont été ignorés jusqu’à ce que je commence à prouver ce que je disais, en fournissant la preuve que mon avocat à mon procès m’avait menti, m’avait caché d’importants documents et éléments de preuves. Des preuves montrant que le seul témoin à charge dans mon affaire avait menti sur son passé criminel, changé de version et d’avis sur mon identification deux ans et demi après le meurtre commis. Il a omis de m’informer que ce témoin à charge était un drogué, un alcoolique, qu’il était sujet à une procédure de justice, et qu’il était en fait représenté par le même bureau d’avocats commis d’office que moi (au moment du procès). Rien de tout ceci ne fut dit au jury qui m’a condamné. Personne n’a investigué mon cas avant mon procès et personne n’a parlé aux témoins qui devaient pouvoir me fournir un alibi, que ce soit avant ou pendant le procès. Cependant, récemment, j’ai réussi à mettre en évidence de nouvelles preuves. Le seul vrai témoin de mon affaire a été trouvé. Ce témoin, sans passé criminel et citoyen respectable, a donné un affidavit qui détruit tout le témoignage du témoin à charge présenté au procès, et réfute le rapport de police. Je ne « suggère » pas que je suis innocent : JE SUIS INNOCENT ! Mes plus grands obstacles ont été d’éviter des avocats incompétents, qui acceptent avec avidité des cas de peine capitale pour l’argent qui leur sera payé. Ils se fichent totalement de savoir si je vis ou si je suis exécuté. J’ai dû beaucoup prier et travailler dur, nuit et jour, pour trouver les moyens d’engager un avocat compétent que je pouvais me permettre, et un détective privé. J’ai des documents légaux pour prouver tout ce que je dis. Je ne dis rien que je ne puisse prouver. J’ai juste besoin de l’aide de ceux qui voudront bien me donner une opportunité de prouver la vérité. J’ai les ressources intérieures pour pouvoir faire face aux circonstances les plus désespérées sans perdre de vue mon objectif. Je ne suis pas découragé par les défaites, au contraire, j’y puise davantage de forces. J’ai vu des condamnés à mort abandonner leur vie avec un soupir de résignation. D’autres combattent un petit peu et puis perdent espoir. D’autres enfin, dont je fais partie, n’abandonnent jamais. Je me bats et me bats et me bats ! Je me bats, qu’importe le coût de la bataille, les pertes que je subis, l’improbabilité du succès. Je ne pense pas que cela soit une question de courage. Chez moi, c’est quelque chose de constitutionnel : une impossibilité de laisser partir la vie à laquelle j’ai droit. Respectueusement Anthony Mungin 288322 Union Correctional Institution P5128S 7819 NW 228th street Raiford, Florida 32026-4450 USA contact@save-anthony.com NDLR : on peut trouver un résumé de l’affaire d’Anthony Mungin sur www.save-anthony.com
Invité jabial Posté 11 octobre 2008 Signaler Posté 11 octobre 2008 S'il y a un doute suffisant qu'on refasse son procès, mais son cas n'a rien à faire dans une discussion sur la peine de mort en soi. On connaît tous le cas d'Outreau et personne n'aurait le culot de s'en servir pour prétendre que la prison devrait être abolie. On ne déduit pas des généralités à partir d'un exemple, que ce soit dans un sens ou dans l'autre (notamment, un fait divers ne peut à lui seul justifier l'institution de la peine de mort, même si c'est tentant émotionnellement). À titre personnel je suis contre la peine de mort mais pour un renforcement notable du régime de peines et de la discipline carcérale, ainsi que favorable à des mesures pour préserver la présomption d'innocence : illégalité de tout interrogatoire non enregistré, non-recevabilité des pièces trouvées dans le cadre d'une perquisition si elles ne correspondent pas au motif de la perquisition, accès à un avocat dès la première heure, droit de refuser d'être interrogé, limitation de la détention préventive aux cas où l'accusé est dangereux pour autrui, responsabilité civile de l'Etat pour toute incarcération injustifiée à hauteur de toutes les pertes subies, etc. Mais pour moi, un meurtrier avec prémiditation doit être définitivement retranché de la société dès sa première condamnation. Je sais que c'est pas humain mais je m'en fous. La peine de mort a le défaut de ne pas pouvoir être annulée, mais libérer un meurtrier… et puis quoi encore?
saveanthony Posté 12 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 12 octobre 2008 S'il y a un doute suffisant qu'on refasse son procès, mais son cas n'a rien à faire dans une discussion sur la peine de mort en soi. On connaît tous le cas d'Outreau et personne n'aurait le culot de s'en servir pour prétendre que la prison devrait être abolie. On ne déduit pas des généralités à partir d'un exemple, que ce soit dans un sens ou dans l'autre (notamment, un fait divers ne peut à lui seul justifier l'institution de la peine de mort, même si c'est tentant émotionnellement).À titre personnel je suis contre la peine de mort mais pour un renforcement notable du régime de peines et de la discipline carcérale, ainsi que favorable à des mesures pour préserver la présomption d'innocence : illégalité de tout interrogatoire non enregistré, non-recevabilité des pièces trouvées dans le cadre d'une perquisition si elles ne correspondent pas au motif de la perquisition, accès à un avocat dès la première heure, droit de refuser d'être interrogé, limitation de la détention préventive aux cas où l'accusé est dangereux pour autrui, responsabilité civile de l'Etat pour toute incarcération injustifiée à hauteur de toutes les pertes subies, etc. Mais pour moi, un meurtrier avec prémiditation doit être définitivement retranché de la société dès sa première condamnation. Je sais que c'est pas humain mais je m'en fous. La peine de mort a le défaut de ne pas pouvoir être annulée, mais libérer un meurtrier… et puis quoi encore? Bonjour, Merci pour votre intérêt. Effectivement, on ne peut pas prétendre abolir la peine de mort sur la base d'un témoignage. Nous n'avons pas cette ambition. Ce témoignage est là pour montrer, à son échelle individuelle, qu'il existe un vrai risque d'erreur judiciaire dans les procès de peine capitale aux USA (à fortiori pour les condamnés indigents, comme Anthony Mungin, qui ne peuvent souvent pas avoir accès à une défense équitable, et qui deviennent ainsi les victimes d'un système déloyal). Anthony Mungin n'est pas le seul, et c'est bien pour cette raison qu'une vague croissante de voix s'élèvent aux USA, de sénateurs, de gouverneurs, ou encore d'avocats, qui, du fait de leur position, peuvent bien voir la faillibilité d'un tel système. (pour info, voir article: http://www.AgoraVox.fr/article.php3?id_article=44876). Anthony Mungin a été condamné à mort par un vote de 7 voix contre 5 (en Floride, qui est aussi le seul état à ne pas requérir l'unanimité du jury pour condamner un accusé à mort), alors qu'aucun des témoins qui pouvaient lui fournir un alibi n'avaient été présentés, que le seul témoin à charge a donné un faux témoignage, pire que le seul vrai témoin interrogé par la Police (un homme d'affaires respectable) avait donné un témoignage innocentant Anthonny Mungin, et qui a été retenu de manière inappropriée (il n'a pas été non plus présenté au procès). Dans ce contexte, on peut s'interroger, oui, sur la faillibilité d'un tel système. Et effectivement, il existe des alternatives. "Life without parole" en est une, pour tout ceux dont on estime qui représentent un danger pour la société. Encore faut-il qu'ils soient véritablement coupables…
Jesrad Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas du tout dans les systèmes policier et judiciaire américain, malheureusement.
Johnnieboy Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 S'il y a un doute suffisant qu'on refasse son procès, mais son cas n'a rien à faire dans une discussion sur la peine de mort en soi. On connaît tous le cas d'Outreau et personne n'aurait le culot de s'en servir pour prétendre que la prison devrait être abolie. On ne déduit pas des généralités à partir d'un exemple, que ce soit dans un sens ou dans l'autre (notamment, un fait divers ne peut à lui seul justifier l'institution de la peine de mort, même si c'est tentant émotionnellement). Oui mais enfin, comment dédommager quelqu'un qui s'est fait exécuter par erreur ? Pour la prison, ça reste possible.
pankkake Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Oui mais enfin, comment dédommager quelqu'un qui s'est fait exécuter par erreur ? Pour la prison, ça reste possible. On peut ajouter des années de vie à quelqu'un parce qu'on lui en a fait perdre ? Certes, c'est déjà mieux que de perdre la vie.
Johnnieboy Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 On peut ajouter des années de vie à quelqu'un parce qu'on lui en a fait perdre ?Certes, c'est déjà mieux que de perdre la vie. On peut offrir une compensation pécuniaire au moins.
pankkake Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Je suis bien d'accord, mais il faut bien comprendre que ça ne peut pas être suffisant, surtout tant que la vie humaine sera limitée dans le temps. Ou alors, tu donne à cette personne un droit de passer devant dans toutes les files d'attente du monde, ça pourrait compenser (note : c'est une blague, mais pourquoi pas ?).
Rincevent Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 On peut ajouter des années de vie à quelqu'un parce qu'on lui en a fait perdre ? [RH] Ton nominalisme extrême attisé par le subjectivisme rendrait impossible toute idée de justice, si tu avais raison. Heureusment, ce n'est pas le cas. [/RH]
Sous-Commandant Marco Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 On peut ajouter des années de vie à quelqu'un parce qu'on lui en a fait perdre ?Certes, c'est déjà mieux que de perdre la vie. Les années passées en prison ne sont pas forcément perdues. On peut y étudier, y lire, y faire du sport.
Rincevent Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Les années passées en prison ne sont pas forcément perdues. On peut y étudier, y lire, y faire du sport. Et même y avoir des relations sexuelles.
Johnnieboy Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Les années passées en prison ne sont pas forcément perdues. On peut y étudier, y lire, y faire du sport. On peut faire ça dehors aussi ! Quand même fou de lire sur un forum libéral que des années sans liberté ne sont pas "forcément perdues" !
LeSanton Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Il n'y aurait plus aucune prison dans un monde libéral?
Invité jabial Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Il n'y aurait plus aucune prison dans un monde libéral? La question me semble un peu hors de propos, mais ceci dit, il y aurait moins de prisons, parce que la plupart des délinquants non violents seraient condamnés à payer une certaine somme à leurs victimes et au tribunal. La prison ne contiendrait donc plus que les criminels violents et ceux qui n'ont pas respecté les conditions de leur peine non carcérale (paiement en temps et en heure, interdiction de fréquenter certains lieux ou personnes notamment d'autres délinquants, etc). A priori, ça devrait faire moins de monde. Mais non, dans un monde libéral, tant qu'il y aura des gens qui ne respectent pas la loi, il y aura des prisons.
Sous-Commandant Marco Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 La question me semble un peu hors de propos, mais ceci dit, il y aurait moins de prisons, parce que la plupart des délinquants non violents seraient condamnés à payer une certaine somme à leurs victimes et au tribunal. La prison ne contiendrait donc plus que les criminels violents et ceux qui n'ont pas respecté les conditions de leur peine non carcérale (paiement en temps et en heure, interdiction de fréquenter certains lieux ou personnes notamment d'autres délinquants, etc). A priori, ça devrait faire moins de monde. Mais non, dans un monde libéral, tant qu'il y aura des gens qui ne respectent pas la loi, il y aura des prisons. Je te trouve bien péremptoire. Tu oublies tous les socialistes et nos ennemis de classe. Rien qu'au PLAF (Paradis Libéral Anciennement France), ça ferait quelques dizaines de millions de prisonniers.
Ash Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 La question me semble un peu hors de propos, mais ceci dit, il y aurait moins de prisons, parce que la plupart des délinquants non violents seraient condamnés à payer une certaine somme à leurs victimes et au tribunal. La prison ne contiendrait donc plus que les criminels violents et ceux qui n'ont pas respecté les conditions de leur peine non carcérale (paiement en temps et en heure, interdiction de fréquenter certains lieux ou personnes notamment d'autres délinquants, etc). A priori, ça devrait faire moins de monde. Mais non, dans un monde libéral, tant qu'il y aura des gens qui ne respectent pas la loi, il y aura des prisons. Le commanditaire d'un crime ou d'un larcin, fait-il parti des "non violents" ?
Sous-Commandant Marco Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Le commanditaire d'un crime ou d'un larcin, fait-il parti des "non violents" ? Ha ben non. Liberté d'expression totale, évidemment!
Jesrad Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 Il n'y aurait plus aucune prison dans un monde libéral? J'ai des raisons de le penser.
LeSanton Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 La question me semble un peu hors de propos, mais ceci dit, il y aurait moins de prisons, parce que la plupart des délinquants non violents seraient condamnés à payer une certaine somme à leurs victimes et au tribunal. La prison ne contiendrait donc plus que les criminels violents et ceux qui n'ont pas respecté les conditions de leur peine non carcérale (paiement en temps et en heure, interdiction de fréquenter certains lieux ou personnes notamment d'autres délinquants, etc). A priori, ça devrait faire moins de monde. Mais non, dans un monde libéral, tant qu'il y aura des gens qui ne respectent pas la loi, il y aura des prisons. Je répondais à Johnnieboy répondant à SCM: si on peut lire, étudier, faire du sport, passer des diplômes, alors, effectivement, on ne perd pas son temps. La seule entrave reste le manque de liberté pour faire autre chose. Ce n'est donc pas libéral, d'où la question. J'ai des raisons de le penser. Erreur dans le lien.
Johnnieboy Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Je répondais à Johnnieboy répondant à SCM: si on peut lire, étudier, faire du sport, passer des diplômes, alors, effectivement, on ne perd pas son temps. La seule entrave reste le manque de liberté pour faire autre chose. Ce n'est donc pas libéral, d'où la question. Ce n'est pas exactement où je voulais en venir. Je trouvais juste surprenant que sur un forum libéral, un endroit où la liberté est donc une valeur adorée, une personne puisse me dire qu'être emprisonné, donc privé de sa liberté, n'était pas si grave. Je plaisantais d'ailleurs à moitié.
LeSanton Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Et…ce n'est pas exactement ce que SCM disait. (fi de la boucle)
pankkake Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Ce n'est pas exactement où je voulais en venir. Je trouvais juste surprenant que sur un forum libéral, un endroit où la liberté est donc une valeur adorée, une personne puisse me dire qu'être emprisonné, donc privé de sa liberté, n'était pas si grave. Je plaisantais d'ailleurs à moitié. J'ai personnellement été choqué aussi.
Invité jabial Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Le commanditaire d'un crime ou d'un larcin, fait-il parti des "non violents" ? Ca dépend de ce qu'il a commandité. Ha ben non. Liberté d'expression totale, évidemment! Absolument rien à voir. Un contrat n'est pas seulement une expression, c'est un lien juridique, et c'est ce lien qui justifie la répression du commanditaire au même titre que tout complice.
Ash Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 En général le commanditaire prend souvent une peine plus lourde, du moins équivalente que les exécutants. Ce qui est normal.
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