Jess Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Salut les copains, grands défenseurs de la Liberté devant l'Eternel, On parle d'une copine à vous là : (badurl) http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/FLAHAUT/16182" (badurl)
neuneu2k Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Je découvre avec surprise que Jess peut faire par erreur un lien sur un article qui ne dit pas QUE des conneries, du diplodocus de surcroit ! Parmi les formes inévitables mais salutaires de dépendance, il faut évidemment compter en premier lieu les liens qui rattachent chaque génération à celle qui la précède. A cet égard, il est symptomatique que dans les deux grands best-sellers d’Ayn Rand, pourtant si volumineux, il n’y ait aucune place pour un personnage d’enfant. C’est que la seule existence des enfants, donc de la relation entre générations, aurait suffi à ruiner le modèle d’individu qu’elle exalte. L’individualisme radical d’Ayn Rand implique au fond que la société, comme le disait Mme Margaret Thatcher, n’existe pas. PS: BadURL demandé !
Taranne Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 On parle d'une copine à vous là :(badurl) http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/FLAHAUT/16182" (badurl) Ayn Rand n'est pas plus une "copine" des libéraux que Gramsci n'est un "copain" des sociaux-démocrates.
Saxval Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Texte à mon avis plus révélateur de la pensée de Flahaut que de celle de Rand
jboussard Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Il n'a pas lu Rand, c'est forcé. Il se contente d'analyser la ferveur qu'elle a déclenchée dans certains milieux intellectuels étrangers, à travers le prisme d'un anti-américanisme primaire et chauvin. Rand a aussi dit : "Le principe politique fondamental de l'éthique objectiviste est : aucun homme ne peut prendre l'initiative de recourir à la force physique contre les autres. Aucun homme, aucun groupe, aucune société, aucun gouvernement, n'a le droit d'agir en criminel et d'user de contrainte physique contre qui que ce soit" Quant à l'assimilation de la pensée de Rand au Paganisme, laissez moi rire…
Jesrad Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Juste une remarque sur le début de l'article: Dans Atlas Shrugged, le principal livre d'Ayn Rand, la société américaine s'engage dans des travers interventionnistes et socialisants qui font peser le poids de bénéfices divers aux moins riches sur le dos des plus grands créateurs de richesses, ceux-ci jettent l'éponge, et la civilisation américaine s'effondre. Dans la crise récente, la société américaine s'est engagée dans des travers interventionnistes et socialisants qui ont fait peser le poids du risque des prêts subprimes, au bénéfice de minorités diverses (et de politiciens grassement "contribués" par Fannie et Freddie), sur le dos des plus grands créateurs de richesse (les investisseurs), ceux-ci ont jeté l'éponge (vendez !), et la civilisation américaine est en train de se délabrer.
Taranne Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Il n'a pas lu Rand, c'est forcé. Il se contente d'analyser la ferveur qu'elle a déclenchée dans certains milieux intellectuels étrangers, à travers le prisme d'un anti-américanisme primaire et chauvin. C'est le Monde Diplo, quoi.
Lexington Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Cet optimisme [randien] se fonde à son tour sur la croyance que l’interdépendance n’est nullement un trait constitutif de la condition humaine mais seulement une pathologie Encore un qui n'a pas compris que l'on pouvait être individualiste et reconnaitre la nature sociale de l'homme
José Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Encore un qui n'a pas compris que l'on pouvait être individualiste et reconnaitre la nature sociale de l'homme L'individualisme est une attitude d'humilité à l'égard du processus social.
Saxval Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Il n'a pas lu Rand, c'est forcé. Il se contente d'analyser la ferveur qu'elle a déclenchée dans certains milieux intellectuels étrangers, à travers le prisme d'un anti-américanisme primaire et chauvin. A ce sujet, il y a bien sûr l'avis de Rothbard, bien plus virulent que celui de l'article dont nous parlons http://herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Sociologie.htm
Rincevent Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 A ce sujet, il y a bien sûr l'avis de Rothbard, bien plus virulent que celui de l'article dont nous parlons Je ne suis pas certain que le clash Rand-Rothbard soit dû à des divergences idéologiques, mais plus probablement à des causes bien plus triviales.
José Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Je ne suis pas certain que le clash Rand-Rothbard soit dû à des divergences idéologiques, mais plus probablement à des causes bien plus triviales. Je comprends parfaitement Rothbard, moi aussi, j'aurais refusé de coucher avec Ayn.
Rincevent Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Je comprends parfaitement Rothbard, moi aussi, j'aurais refusé de coucher avec Ayn. Je n'ai pas encore assez de renseignements pour trancher entre l'incompatibilité de caractère et l'affaire de fesses. L'enquéquête continue…
Saxval Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Je n'ai pas encore assez de renseignements pour trancher entre l'incompatibilité de caractère et l'affaire de fesses. L'enquéquête continue… Si j'en crois la note mise dans le texte que j'ai linké: "[Rand demanda ainsi à Murray Rothbard de quitter Jo Ann parce qu'elle croyait en Dieu. NdT]"
Rincevent Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Si j'en crois la note mise dans le texte que j'ai linké: "[Rand demanda ainsi à Murray Rothbard de quitter Jo Ann parce qu'elle croyait en Dieu. NdT]" Ah, je n'avais jamais lu ça. Ca nous fait donc une troisième hypothèse, pas forcément contradictoire avec les autres. Ce qui amène la question d'après : quelle était la nature exacte de la relation entre Murray et JoAnn, sachant entre autres qu'ils n'ont jamais eu d'enfants ?
Saxval Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Ah, je n'avais jamais lu ça. Ca nous fait donc une troisième hypothèse, pas forcément contradictoire avec les autres. Ce qui amène la question d'après : quelle était la nature exacte de la relation entre Murray et JoAnn, sachant entre autres qu'ils n'ont jamais eu d'enfants ? ça sent en effet le houleux ménage à trois
Ronnie Hayek Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Ce qui amène la question d'après : quelle était la nature exacte de la relation entre Murray et JoAnn, sachant entre autres qu'ils n'ont jamais eu d'enfants ? Quelle drôle de question, et puis ce ne sont pas tes affaires.
Taranne Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Ce qui amène la question d'après : quelle était la nature exacte de la relation entre Murray et JoAnn, sachant entre autres qu'ils n'ont jamais eu d'enfants ? Si ça se trouve, ils étaient stériles. Ou bien ils n'aimaient pas les gosses. Ca existe.
Ronnie Hayek Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 Ou bien ils n'aimaient pas les gosses. Ca existe. C'était bien le cas du vieux Murray, son seul point commun avec Hergé.
Taranne Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 C'était bien le cas du vieux Murray, son seul point commun avec Hergé. Et avec Ayn Rand.
Rincevent Posté 24 octobre 2008 Signaler Posté 24 octobre 2008 C'était bien le cas du vieux Murray, son seul point commun avec Hergé. Ce qui explique d'autres choses, notamment certains passages de l'EdL.
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