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Le New Deal de Roosevelt démystifié


Vincemobile

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Posté
Tu parles d'un scoop ! :doigt:

Ce n'est pas un scoop, c'est certain :icon_up:

Mais je trouve que l'argumentaire est bien fait et accessible. Et on peut le réutiliser tel quel contre les plans de relance à venir. Disons que c'est un bon matériel pédagogique…

Posté
Pures billevesées ! Car pas plus que la crise actuelle n'est une crise d'un "ultra libéralisme" qui n'existe guère que dans les fantasmes des gauchistes et les calculs des politiciens dirigistes, la crise de 29 ne fut celle du capitalisme sauvage, moins que jamais, la gestion de la crise par Edgar Hoover fut libérale, et surtout, les politiques de Roosevelt, loin de résoudre les problèmes issus du Krach de 1929, les ont au contraire prolongés.

C'est pas plutôt Herbert Hoover ? :icon_up:

Posté
Je l'avais pas vue celle-là. Joli lapsus :icon_up:

C'est une erreur classique.

Pourtant, les deux Hoover ne se ressemblaient guère et étaient très différents au point de vue caractère.

  • 3 months later...
Posté

J'ai tenté d'apporter des données objectives concernant le New deal dans trois domaines :

- évolution des dépenses publiques,

- évolution des déficits publics,

- évolution du taux de chômage.

Si quelqu'un a des données plus précises concernant l'évolution de la dépense et du déficit public entre 1920 et 1940, je suis preneur.

La croissance

Pour la croissance, j'ai pu déduire de Gapminder les chiffres suivants :

Années 1920 :

1921 : - 4,2 %

1922 : 4 %

1923 : 11,2 %

1924 : 0,8 %

1925 : 0,8 %

1926 : 5 %

1927 : - 0,4 %

1928 : - 0,1 %

1929 : 5 %

Moyenne des années 1920 : 2,5 % d'accroissement du PIB par habitants. Pour le PIB global, la moyenne serait de 4,5 % ( le taux d'accroissement de la population étant semble-t-il proche de 2 % par an). Je suis étonné par l'irrégularité des chiffres, même si le taux de croissance moyen me parait assez conforme à ce que je pensais. Y aurait-il ici des erreurs dans Gapminder ???

Grande dépression :

1930 : - 10 %

1931 : - 8,4 %

1932 : - 14 %

Taux de croissance moyen durant la grande dépression : - 10,8 %. On remarquera que les chiffres actuels ne sont pas encore comparables, du moins aux Etats-unis.

Présidence de Roosevelt ( Celui-ci prend le pouvoir le 4 mars 1933 )

1933 : - 2,7 % Roosevelt prend le pouvoir le 4 mars 1933.

1934 : 7 %

1935 : 6,9 %

1936 : 13,5 %

1937 : 3,6 %

1938 : - 4,7 %

1939 : 7,1 %

1940 : 6,8 %

4,7 % moyenne Roosevelt ( 5,7 % sans prendre en compte 1933). La reprise coïncide assez bien avec l'arrivée de Roosevelt au pouvoir. Pour les points positifs on retiendra une reprise de la croissance vigoureuse. Pour les points négatifs, on fera remarquer la défaillance de 1937 - 1938, le fait que c'est en 1940 seulement que le PIB par habitants de 1929 sera dépassé ( alors que quand une reprise intervient, la croissance est souvent trés rapide).

Evolution des taux de chômage :

Concernant les taux de chômage les chiffres que j'ai lu montrent en gros qu'on peut le découper de la manière suivante :

- 5 % entre 1920 et 1929,

- 25 % entre 1929 et 1932

- 15 % entre 1933 et 1937

- 20 % en 1938.

Je remarque que le taux de chômage pré-roosevelt était de 5 % avec une croissance de 5 % et de 25 % avec une croissance de - 10 %.

roosevelt a fait moins bien à croissance égale ( surtout entre 1933 et 1937 où le taux de chômage était de 15 % au lieu de 5 % ).

On peut dire que Roosevelt a plutôt réussi en terme de reprise de l'activité mais qu'il n'a pas vraiment résolu le problème du chômage. Mon avis est que les contraintes du New deal ont empêché la croissance.

Evolution de la dépense publique

C'est là qu'il me manque le plus de données.

J'ai tout de même trouvé ceci :

http://alternatives-economiques.fr/blogs/r…-jamais-existe/

En lisant cet article, on s'aperçoit que le New deal n'aurait globalement pas augmenté la dépense publique !!!! Cela vient à contre-courant des théories largement diffusées sur cette période. Dès lors le New deal n'est pas la preuve que l'augmentation de la dépense publique crée une reprise économique suite à une récession. par ailleurs, il semble bien que Hoover ait augmenté la dépense publique, sans résultat quant à lui.

Si l'on s'intéresse à l'augmentation du déficit public, on s'aperçoit qu'il est élevé à partir de 1932 ( sans jamais être énorme ) ce qui précéde quand même la reprise d'un an et demi ou deux ans. bref le lien de causalité n'est pas évident. Les keynesiens feront observer que la réduction du déficit coïncidera avec la crise de 1937 - 1938 :

http://www.universalis.fr/corpus2-encyclop…ie/NEW_DEAL.htm

Après tout, le fait que l'arrêt du "shootage" de l'économie crée une crise momentanée n'étonnera pas les libéraux.

Concernant les causes de la reprise économique si ce n'est pas le New deal ou la dépense publique qui serait candidat ?

pour Milton friedman, c'est la politique de la banque centrale qui aurait aggravé la crise ( ou l'aurait laissé s'aggraver ). Donc c'est le changement dans la politique de la banque centrale qui aurait permis le reprise.

Ici, on met en avant un afflux d'or vers les Etats-unis :

http://blog.turgot.org/index.php?post/2009…ne-marchera-pas

"Un calcul simple montre que la quasi-totalité du redémarrage de l'économie américaine observé avant 1942 était due à l'expansion monétaire. D’énormes afflux d'or au milieu et à la fin des années 1930 sont venus grossir la masse monétaire des États-Unis et semblent avoir stimulé l'économie en abaissant les taux d'intérêt réels et en encourageant les investissements ainsi que les achats de biens durables."

Que pensent les libéraux de ces analyses. Les taux d'intérêt bas stimulent-ils l'économie ?

i

Posté
Que pensent les libéraux de ces analyses. Les taux d'intérêt bas stimulent-ils l'économie ?

L'économie, non. La consommation, oui: à la consommation ordinaire s'ajoute une consommation du capital.

Posté

Lisez Sauvy,A., histoire éco de la France entre les deux guerres, notamment vol. 1.

Il est sans appel sur les effets très négatifs du new deal.

Posté

Les causes de la crise de 1929 ne sont pas complètement élucidées. Surtout les libéraux sont loin de parler d'une seule voix.

Les autrichiens mettent en avant une politique monétaire trop accomodante alors que pour Friedman, l'erreur était au moins à partir de 1929 d'avoir laissé la quantité de monnaie en circulation se réduire. D'autres libéraux mettent en avant la Loi Hawley-smoot ( http://herve.dequengo.free.fr/Wanniski/Wanniski2.htm ). Si pour tous elle a amplifié la crise, ici elle l'explique entièrement ( et notamment la panique boursière au départ.)

J'aime bien cette dernière explication qui a le mérite de la simplicité.

Par ailleurs, je remarque que l'on parle d'une crise boursière mais sans la relier à un secteur productif particulier (alors que la crise actuelle est reliée au secteur de l'immobilier).

Les mécanismes de la reprise ne font pas plus l'unanimité chez les libéraux du moins ( même si tout le monde est d'accord pour taper sur le New deal).

J'ai tenté une petite comparaison entre pays voisins, les Etats-unis et le Canada intéressante dans la mesure où le canada n'a pas eu recours à une intervention publique croissante pour sortir de la crise.

1929 : 5 % / - 2,1 %

1930 : - 10 % / - 5,1 %

1931 : - 8,4 %/ - 16,8 %

1932 : - 14 % / - 8,3 %

1933 : - 2,7 %/ - 8,2 %

1934 : 7 % / 9,5 %

1935 : 6,9 % / 7 %

1936 : 13,5 % / 4,4 %

1937 : 3,6 % / 8,5 %

1938 : - 4,7 % / 1,6 %

1939 : 7,1 % / 4,9 %

1940 : 6,8 % / 12,6 %

On peut tirer deux conclusions opposées de ces chiffres. Puisque l'économie Canadienne s'est redressée tout comme celle des Etats-unis, on peut estimer que le retour à la normale était naturel. Mais ces deux économies étant fortement reliée, le redressement américain qui l'a précédé a pu dans une bonne mesure engendrer le redressement canadien. Enfin, le canada n'a pas connu les mêmes problèmes que les Etats-unis en 1937 - 1938.

Le texte du blog de Jesrad est à la fois clair et amusant. On remarquera que l'argumentaire de Krugman dans le cas du New deal n'est pas trés pertinent. Puisque l'on a pas eu recours à la dépense publique pendant le New deal et que celui-ci n'a pas fonctionné, augmenter la dépense publique doit marcher.

J'ai demandé à Guido Hulssman de dire quelles étaient selon lui l'appréciation des possibilités de reprise économique sans intervention publique, du seul fait du marché, en fonction des écoles économiques Keynesiennes ou libérales.

Sa réponse a été que les Keynesiens en général ne mentionnaient jamais l'autre branche de l'alternative consistant à ne rien faire.

Je ne trouve pas cela trés scientifique puisqu'il est nécessaire d'étudier à fond les deux possibilités pour en choisir une. De ce fait, les keynesiens laissent entendre, même si c'est de manière implicite, que laisser à elle-même l'économie ne cesserait de s'écrouler jusqu'à revenir l'âge de pierre. Ce que je trouve assez peu intuitif. Il est vrai qu'il existe en économie des phénomènes cumulatifs où l'effondrement finit par s'engendrer lui-même. Néanmoins, cela doit se terminer à un moment du fait que les individus auront toujours intérêt à échanger ( la monnaie servant seulement d'intermédiaire ).

Pour keynes lui-même ( selon Hulssman), il est possible qu'il ait conçu qu'une reprise était possible en laissant jouer le marché mais comme il pensait que le marché libre arrivait à un équilibre de sous-emploi, il ne devait pas juger cette solution appropriée.

Enfin, l'opinion de Hulssmann était que la reprise commence quand les entreprises recommencent à investir. Néanmoins, elles ont besoin d'être en mesure de prévoir l'avenir avec suffisamment d'efficacité pour le faire, ce qui n'est pas le cas lorsque les projets d'intervention se succédent à un rythme effrené afin de "résoudre la crise".

Posté
Moyenne des années 1920 : 2,5 % d'accroissement du PIB par habitants. Pour le PIB global, la moyenne serait de 4,5 % ( le taux d'accroissement de la population étant semble-t-il proche de 2 % par an). Je suis étonné par l'irrégularité des chiffres, même si le taux de croissance moyen me parait assez conforme à ce que je pensais. Y aurait-il ici des erreurs dans Gapminder ???

Les chiffres de la croissance du PIB sont, de mémoire, tout aussi irréguliers pour la France.

Ces variations annuelles sont explicables dans une certaine mesure: années 20, stade antérieur de développement économique, donc économie moins diversifiée, produit annuel plus sensible aux variations du produit agricole, aux chocs industriels, état moins présent donc moins de "lissage de l'activité…

Ne pas oublier également que les PIB de l'époque ont généralement été recalculés après la seconde guerre mondiale, d'où: risque élevé d'approximations statistiques ou méthodologiques.

Posté
Les chiffres de la croissance du PIB sont, de mémoire, tout aussi irréguliers pour la France.

Ces variations annuelles sont explicables dans une certaine mesure: années 20, stade antérieur de développement économique, donc économie moins diversifiée, produit annuel plus sensible aux variations du produit agricole, aux chocs industriels, état moins présent donc moins de "lissage de l'activité…

Ne pas oublier également que les PIB de l'époque ont généralement été recalculés après la seconde guerre mondiale, d'où: risque élevé d'approximations statistiques ou méthodologiques.

Précisions trés utiles.

Posté

Merci à celui qui m’a fait connaître un lien très utile pour connaître l’évolution de la dépense publique américaine au cours de la grande dépression et du New deal.

http://www.usgovernmentspending.com/

Méthodologie.

Pour interpréter ces résultats et savoir si la dépense publique pouvait avoir joué un rôle significatif dans le redressement de l’économie américaine, je me suis trouvé confronté à deux difficultés d’ordre méthodologique.

La première est de déterminer entre les deux critères que sont l’augmentation de la dépense publique ou le niveau de celle-ci après l’augmentation (en % du PIB), lequel serait le plus pertinent d’un point de vue Keynesien.

Comme les keynesiens analysent les crises comme une insuffisance de la demande globale et que la dépense publique a pour but de porter celle-ci d’un niveau insatisfaisant vers un niveau idéal, il me parait plus juste de s’intéresser au niveau absolu de la dépense publique. Pourtant, toujours dans la perspective Keynesienne, c’est le niveau absolu de la dépense publique au départ de la crise qui est insatisfaisant quel que soit ce montant au départ. Il y a donc des chances pour qu’en ajoutant autant de dépenses publiques face aux mêmes crises on parvienne aux mêmes résultats.

La seconde difficulté est de savoir quelle doit être l’importance respective de la dépense et du déficit public dans cette analyse. D’un point de vue Keynesien la dépense publique va dépenser davantage que les acteurs privés. Mais de cette manière, la dépense privée disparaît quand même (même si c’est au profit d’une dépense publique plus importante). Lorsque la dépense publique est fondée sur le déficit et non sur l’impôt elle n’empêche aucune dépense privée, elle s’ajoute simplement à elle.

J’ai donc eu recours (pas mal au pif) à la méthode suivante : donner un coefficient 2 à la dépense publique correspondant à un déficit et non à des rentrées fiscales ( autrement dit j’ai ajouté le déficit public à la dépense publique).

Etude chiffrée.

Voici donc ce que cela donne année après année.

Le premier chiffre correspond au taux de croissance de l’économie américaine au cours de l’année.

Le deuxième chiffre correspond au niveau absolu de la dépense publique en pourcentage du PIB la même année (selon la méthode de calcul décrite ci-dessus).

Le dernier chiffre correspond à l’évolution de la dépense publique d’une année sur l’autre ( en % du PIB).

1929 : 5 % / 12,3 / + 1,1

1930 : - 10 % / 11,2 / - 1,1

1931 : - 8,4 % / 12,3 / + 1,1

1932 : - 14 % / 14 / + 1,7

1933 Roosevelt entre en fonction le 4 mars : - 2,7 % / 14,2 / + 0,2

1934 : 7 % / 14,9 / + 0,7

1935 : 6,9 % / 17,8 / + 2,9

1936 : 13,5 % / 20,8 / + 3

1937 : 3,6 % / 19,8 / - 1

1938 : - 4,7 % / 18,9 / - 0,9

1939 : 7,1 % / 21,1 / + 2,2

1940 : 6,8 % / 23,5 / + 2,4

Commentaires.

Ce n’est pas dans le niveau élevé de la dépense publique à l’époque du New deal que l’on pourra trouver la solution à la crise. En 1933, année de la reprise de la croissance ( sinon de la baisse du chômage), la dépense publique ainsi calculée représentait moins de 15 % du PIB. Rien à voir avec les chiffres modernes de Reegan à Bush Junior où les dépenses publiques ont constamment dépassé les 30 % du PIB.

On peut distinguer plusieurs phases de l’évolution de la dépense publique.

Celle-ci commence à augmenter en 1931 – 1932 à une vitesse d’un point et demi par an.

Quoiqu’il en soit l’augmentation de la dépense publique est modeste ( moins de deux points de PIB par an – rien à voir avec les plans successifs de Bush et Obama pour résoudre la crise actuelle ) et sans rapport avec l’importance de la crise ( une bonne dizaine de points de PIB perdus chaque année). De plus, comment lui attribuer un redémarrage de l’économie qui commence deux ans après ? Il me semble que de telles stimulations ont des effets (durables ou non, c’est une autre question) dans un délai bien plus court.

En admettant une telle théorie, le comique serait que contrairement au discours majoritaire, il faudrait alors remercier HOOVER et non ROOSEVELT d’avoir résolu la crise.

En 1933, année de la sortie de crise, la dépense publique a augmenté de 0,2 points.

C’est en 1935 et 1936 que la dépense publique augmente de façon plus vigoureuse (près de 3 points chaque année) mais finalement assez modeste en comparaison des remèdes actuels.

En 1937 et 1938 la dépense publique recommence à diminuer ce qui coïncide avec une nouvelle crise ( ce que certains ne se privent pas de remarquer http://www.universalis.fr/corpus2-encyclop…ie/NEW_DEAL.htm )

En 1939 et 1940 l’économie redémarre tandis que la dépense publique augmente.

Conclusion

Globalement et si l’on s’intéresse à la partie la plus importante de la crise, la grande dépression de 1929 – 1932, l’expérience du New deal ne montre pas que l’augmentation de la dépense publique permet de sortir d’une grande dépression. En fait, elle ne permet de rien dire à ce sujet, ni dans un sens, ni dans l’autre puisqu’il n’y a pas eu d’augmentation notable de la dépense publique juste avant la sortie de crise. En revanche, elle montre que l'on peut sortir d'une crise sans avoir recours à la dépense publique. Ces constatations nous invitent donc à rechercher ailleurs les raisons pour lesquelles l’Amérique est sortie de la grande dépression.

C'est un discours qui est sans doute mieux compris des économistes aujourd'hui mais qu'en est-il de l'enseignement scolaire notamment au secondaire ?

Posté
Ce n'est pas un scoop, c'est certain :icon_up:

Mais je trouve que l'argumentaire est bien fait et accessible. Et on peut le réutiliser tel quel contre les plans de relance à venir. Disons que c'est un bon matériel pédagogique…

Exactement. Un article très intéressant.

  • 1 month later...
Posté
C'est un discours qui est sans doute mieux compris des économistes aujourd'hui mais qu'en est-il de l'enseignement scolaire notamment au secondaire ?

Dans le secondaire, pour apprendre l'économie, il faut faire une première puis une terminale ES. Si tu fais S ou L, tu ne feras pas d'économie. Ce qui est dommage, étant donné que l'économie est très importante, et que c'est aussi très intéressant.

Posté
Les causes de la crise de 1929 ne sont pas complètement élucidées. Surtout les libéraux sont loin de parler d'une seule voix.

Les autrichiens mettent en avant une politique monétaire trop accomodante alors que pour Friedman, l'erreur était au moins à partir de 1929 d'avoir laissé la quantité de monnaie en circulation se réduire.

Qu'est-ce que "laisser la quantité de monnaie en circulation se réduire" veux dire ?

Que la quantité de monnaie en circulation baisse, ça indique juste que les banques font moins de crédit, soit parce qu'elles ont bcp de pertes à absorber, soit parce que les gens aussi veulent moins s'endetter. Ce qui après une période d'open bar du crédit ne me semble pas une mauvaise chose.

Je pense que dans les termes de friedman, il doit plutôt s'agir de monnaie scripturale, genre M1, plutôt que "la monnaie en circulation" qui ne correspond qu'aux billets et pièces.

  • 1 year later...
Posté

je remonte ce fil après avoir découvert cette belle déclaration du secrétaire au trésor de FDR, en 1939,

Henry Morgenthau Jr:

“We have tried spending money. We are spending more than we have ever spent before and it does not work.”

“I want to see this country prosperous. I want to see people get a job. I want to see people get enough to eat. We have never made good on our promises.”

“I say after eight years of this Administration we have just as much unemployment as when we started. … And an enormous debt to boot!”

http://blog.heritage.org/2009/01/14/were-s…it-doesnt-work/

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