Rincevent Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 Nick de Cusa a dit : Je ne sais pas trop comment t'annoncer la nouvelle. Personne n'a jamais entendu parler des anarcaps. Et pire, personne n'a entendu parler du moindre des grands libéraux classiques (Bastiat, Constant, Humboldt frère, l'autre Comte, Blanqui frère, Coquelin, Laboulaye, Say fils et petit-fils, Passy, Guyot…) en tant que tels. Alors les minarchistes, les anarcaps et autres extropiens ou agoristes…
Herbert West Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 climax a dit : En effet, l'ultra et l'extrême, c'est pas la même chose, dixit Besancenot : Je pense qu'on peut faire confiance aux trotskistes lorsqu'ils nous disent qu'ils n'ont rien à voir avec les anarchistes.
E.T. bleu Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 rogermila a dit : http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf Des grands romantiques Citation Dans le métro, on ne trouve plus trace de l’écran degêne qui entrave habituellement les gestes des passagers. Les inconnus se parlent, ils ne s’abordent plus. Une bande en conciliabule à l’angle d’une rue. Des rassemblements plus vastes sur les boulevards qui discutent gravement. Les assauts se répondent d’une ville à l’autre, d’un jour à l’autre. Une nouvelle caserne a été pillée puis brûlée. Les habitants d’un foyer expulsé ont cessé de tracter avec la mairie : ils l’habitent. Dans un accès de lucidité, un manager vient de refroidir, en pleine réunion, une poignée de collègues. Des fichiers contenant l’adresse personnelle de tous les policiers et gendarmes ainsi que des employés de l’administration pénitentiaire viennent de fuiter, entraînant une vague sans précédent de déménagements précipités. Dans l’ancienne épicerie-bar du village, on apporte l’excédent que l’on produit et l’on se procure ce qui nous manque. On s’y réunit aussi pour discuter de la situation générale et du matériel nécessaire pour l’atelier mécanique. La radio tient les insurgés informés du recul des forces gouvernementales. Une roquette vient d’éventrer l’enceinte de la prison de Clairvaux. Impossible de dire si c’est un mois ou des années qui se sont écoulés depuis que les «événements » ont commencé. Le Premier ministre a l’air bien seul avec ses appels au calme. The End
Herbert West Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 rogermila a dit : http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf Je n'ai jamais compris ce paradoxe : les révolutionnaires d'ultra-gauche qui écrivent ce genre de trucs sont des gens instruits et intelligents, et pourtant ils affichent sans complexe une ignorance ahurissante de l'économie, que cette phrase résume : "Trente ans de chômage de masse, de « crise », de croissance en berne, et l’on voudrait encore nous faire croire en l’économie." Comme si les accidents de voiture devaient nous faire rejeter les lois de la physique… C'est d'autant plus dommage qu'ils ont une très bonne analyse de certaines choses. Je vais émettre une hypothèse : ces nihilistes écrivent très bien, ne sont pas idiots mais sont néanmoins complètement réfractaires à la logique --> ce sont d'anciens étudiants en sciences "molles" (sociologie, lettres…)
Saucer Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 Rincevent a dit : Et pire, personne n'a entendu parler du moindre des grands libéraux classiques (Bastiat, Constant, Humboldt frère, l'autre Comte, Blanqui frère, Coquelin, Laboulaye, Say fils et petit-fils, Passy, Guyot…) en tant que tels. Alors les minarchistes, les anarcaps et autres extropiens ou agoristes… Je ne suis pas sûr concernant Constant. Et puis, tout le monde a déjà entendu parler (et mieux, étudié parfois, comme quoi l'EN…) de Tocqueville. Locke aussi à un moindre degré. Sinon "l'autre Comte" ? Quién es ?
Serge Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 Saucer Fly a dit : Sinon "l'autre Comte" ? Quién es ? Charles_Comte
Rincevent Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 Saucer Fly a dit : Je ne suis pas sûr concernant Constant. Et puis, tout le monde a déjà entendu parler (et mieux, étudié parfois, comme quoi l'EN…) de Tocqueville. Locke aussi à un moindre degré. Constant est au mieux connu comme romancier mineur, dans les classes de lettres. En tant que philosophe, il n'y a guère que son texte sur les Anciens et les Modernes dont certains profs parlent, texte qui parle assez peu de libéralisme tout compte fait.
Saucer Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 Serge a dit : Charles_Comte Merki. Je lis : "tendance : anarcho-capitaliste". Rincevent a dit : Constant est au mieux connu comme romancier mineur, dans les classes de lettres. En S aussi. Mais j'admets que l'évocation de Constant ne rappelle pas grand chose excepté son roman Adolphe.
Saucer Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 On en parle, de l'anarcho-capitalisme :
Nick de Cusa Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Saucer Fly a dit : … Et puis, tout le monde a déjà entendu parler (et mieux, étudié parfois, comme quoi l'EN…) de Tocqueville. … Négatif. Depuis l'école, oui. Mais pendant, non.
Hobbart Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 En revanche, Sartre et Aragon, j'en ai bouffé jusqu'à plus faim…
Astha Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Saucer Fly a dit : Et puis, tout le monde a déjà entendu parler (et mieux, étudié parfois, comme quoi l'EN…) de Tocqueville. Tocqueville en E.S oui, mais pas de propos vis à vis d'un quelconque libéralisme
E.T. bleu Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Saucer Fly a dit : On en parle, de l'anarcho-capitalisme : Faut faire un test ADN ? Citation Analyse ADN de l'origine montrera si vous avez des racines juives.
DiabloSwing Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Astha a dit : En parlant "d'ultra", comment les médias qualifient ils les anarcaps, puisque les libéraux sont déjà des "ultra-libéraux" pour eux ? On place déjà des non-libéraux (même en tirant par les cheveux… dans les ultralibéraux Rincevent a dit : Et pire, personne n'a entendu parler du moindre des grands libéraux classiques (Bastiat, Constant, Humboldt frère, l'autre Comte, Blanqui frère, Coquelin, Laboulaye, Say fils et petit-fils, Passy, Guyot…) en tant que tels. Alors les minarchistes, les anarcaps et autres extropiens ou agoristes… Mouais, sur le net (précision qui a son importance), y pas mal de gauchistes/collectivistes/régulationnistes qui sont très bien renseignés, ils donnent plutôt du fil à retordre. Pas la majorité, mais ils ne sont pas rares.
Wallace Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 rogermila a dit : Ils auraient selon Sud-Ouest publié un opuscule " L'insurrection qui vient " chez l'éditeur La Fabrique dont un court extrait en dit assez long sur leur idéologie nauséabonde.http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf Wallace a dit : J'ai commencé à lire ça ce week end (je suis tombé dessus par hasard au détour d'un rayonnage), c'est de la littérature de gauche (extrême même), mais les constats, voir les solutions propsées, plairaient beaucoup je pense, à un anarcap. C'est vraiment pas mal. Le plus drôle, c'est que ce bouquin était dans une librairie très très grand public, le titre m'avait beaucoup interpellé, mais je m'attendais pas à trouver ce genre de contenu, ce livre m'avait beaucoup marqué sur le plan du style de l'écriture.
free jazz Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 BlackJack a dit : On place déjà des non-libéraux (même en tirant par les cheveux… dans les ultralibéraux L'hyper-droite facho-libérale? Comme tendrait à le suggérer ce texte de propagande qui court sur les blogs (badurl) http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2008/11/sabotage-la-sncf-lultra-droite-facho.html (badurl) Pour la gogoche totalitaire, de plus en plus agitée et teigneuse, il semble qu'une course à la surenchère sémantique soit perçue comme une épreuve de force. Le plus dommageable dans cette lutte des signes visant une sinistrisation du langage, c'est que d'un côté l'accent est mis sur le "danger fasciste" supposément incarné par les ultra-libéraux (de l'UMP), tandis que la gauche totalitaire, elle ne cesse de s'euphémiser. Ainsi les communistes et les anti-mondialistes deviennent "la gauche de gauche" et l'ultra-gauche n'a bien entendu rien à voir avec la sympathique extrême gauche, comme nous le disent avec insistance les médias complaisants, scrupuleux sur le sens des mots quand il s'agit de ménager Besancenot, mais reprenant en choeur les accusations d'ultra-libéralisme sans montrer autant de conscience professionnelle. Bref, nous sommes visiblement en train de perdre cette bataille sémantique, comme à l'époque où les communistes et les fascistes étaient ligués ensemble contre la démocratie libérale. La falsification de concepts, le vol de concept sont des techniques redoutables de propagande en ce qu'elles vandalisent le sens commun et permettent d'inverser les faits dans une logomachie absurde.
Brock Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 le vol de concept fonctionne sur les gens qui vivent et jugent par rapport a des concepts plutot qu'a une experience; c'est le danger de toutes les ideologies et aussi des morales basees sur la raison.
free jazz Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 JIM16 a dit : le vol de concept fonctionne sur les gens qui vivent et jugent par rapport a des concepts plutot qu'a une experience; c'est le danger de toutes les ideologies et aussi des morales basees sur la raison. Bien que je ne sais pas si l'on peut encore lancer des appels à la raison dans le contexte idéologique actuel de mise en accusation des libéraux, qui me paraît plutôt irrationnel. Il faut reconnaître que Sarko avait préparé le terrain à cette radicalisation de la gauche totalitaire la plus enragée, en sus de sa démagogie habituelle, avec sa clémence régalienne à l'égard des terroristes de gauche, que ce soit dans le cas des FARC ou de Marina Petrella. Il en ressort inévitablement une augmentation du sentiment d'impunité chez des gens dont le logiciel idéologique reste focalisé sur la guerre civile. Ces attentats ne sont en effet que des prémices, une preuve de la montée en puissance de bandes violentes, qui considèrent le terrorisme et l'action directe comme des moyens et la politique comme une guerre.
Harald Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 free jazz a dit : Bref, nous sommes visiblement en train de perdre cette bataille sémantique, comme à l'époque où les communistes et les fascistes étaient ligués ensemble contre la démocratie libérale. Mais elle est déjà perdue, sinon comment interpréter le fait que des jeunes gens soient séduits par cette idéologie mortifère après que la pleine et entière lumière ait été faite sur les crimes innombrables qui ont été perpétrés en son nom ? Comment imaginer qu'il puisse en être autrement lorsque les mêmes comportements intolérants fondés sur la diabolisation de l'autre, l'appel de plus en plus pressant à la violence séduisent les plus jeunes comme ceux qui ont connu la grande époque des milices syndicales armées.
Taranne Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 C'est une blague ce type, hein? http://www.causeur.fr/terrorisme-sncf,1310
Harald Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Taranne a dit : C'est une blague ce type, hein?http://www.causeur.fr/terrorisme-sncf,1310 Attention. Il a un humour assez particulier. Ceci dit, il lève quelques lièvres pas aussi inintéressants que cela. Invoquer le terrorisme pour qualifier les pitoyables tentatives de ces Mandrin d'opérette ne peut que conduire à s'interroger sur la santé mentale de ceux qui sont en charge de l'Etat et qui accordent une bien coupable mansuétude aux Petrella, Battisti & C°. De fait, agiter le spectre du retour de la bande à Baader et d'Action Directe réunies sert à détourner l'attention du chaland de sujets certainement plus délicats.
free jazz Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Taranne a dit : C'est une blague ce type, hein?http://www.causeur.fr/terrorisme-sncf,1310 C'est d'autant plus surprenant de la part de Causeur (dont la ligne éditoriale se veut à contre-courant du manichéisme ambiant) que Jerôme Leroy, auteur de romans noirs engagés boboïdes, est une figure de référence chez les gauchistes parisiens les plus enragés. Il est d'ailleurs le pamphlétaire officiel qui sévit sur le site Bakchich info, une feuille populiste à la pointe de la radicalisation et dont les méthodes qui oscillent entre la rumeur de caniveau, la délation, le quolibet et la haine de l'argent, fleurent bon les années 30 : (badurl) http://www.bakchich.info:8080/spip.php?page=recherche&recherche=leroy (badurl) Il faudra d'ailleurs qu'on m'explique pourquoi le roman noir, en France, est considéré d'office comme un genre littéraire ontologiquement engagé à gauche, alors qu'à l'origine il s'agit d'un genre individualiste et précisément désabusé quant à toute notion d'engagement politique.
Nick de Cusa Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Puisque nous cherchons la vérité au dessus de la confirmation de nos préjugés : on rappellera utilement que la destruction du sens des mots part dans tous les sens. En effet, mettre ces saboteurs en garde à vue longue pour "terrorisme", c'est aussi un abus de langage. Tous les non gauchistes devraient combattre cette destruction du sens des mots, parce que sinon c'est bien aux gauchistes (i.e. à des gens prêts à toutes les horreurs s'ils arrivent en position de les commettre) que cela profitera à la fin.
Harald Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 free jazz a dit : C'est d'autant plus surprenant de la part de Causeur (dont la ligne éditoriale se veut à contre-courant du manichéisme ambiant) que Jerôme Leroy, auteur de romans noirs engagés boboïdes, est une figure de référence chez les gauchistes parisiens les plus enragés. Il a pourtant sorti un papier plutôt sympa sur Sarah Palin, justement sur Causeur.
free jazz Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Nick de Cusa a dit : Puisque nous cherchons la vérité au dessus de la confirmation de nos préjugés : on rappellera utilement que la destruction du sens des mots part dans tous les sens. En effet, mettre ces saboteurs en garde à vue longue pour "terrorisme", c'est aussi un abus de langage.Tous les non gauchistes devraient combattre cette destruction du sens des mots, parce que sinon c'est bien aux gauchistes (i.e. à des gens prêts à toutes les horreurs s'ils arrivent en position de les commettre) que cela profitera à la fin. Ici c'est justement ton propos qui manque d'objectivité. Commençons par les faits: il ne s'agit plus de garde-à-vue, mais de mises en examen se référant à une entreprise terroriste. Citation AP | 15.11.2008 | 12:22neuf membres présumés d'un groupuscule anarcho-autonome, dont cinq sont soupçonnés d'être directement impliqués dans les récents actes de sabotage contre la SNCF, ont été déférés samedi au parquet de Paris, qui a ouvert en fin de matinée une information judiciaire pour "dégradations en réunion" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a-t-on appris de source judiciaire. Les neuf personnes, âgées de 22 à 34 ans, seront présentées dans la journée aux juges d'instruction antiterroristes Thierry Fragnoli et Yves Jannier en vue de leur éventuelle mise en examen, a-t-on ajouté de même source. Pour cinq d'entre elles, considérées comme membres du "noyau dur", le parquet a requis le placement en détention provisoire. Elles devraient donc être présentées par la suite à un juge des libertés et de la détention, selon la même source. N'oublions pas que nous sommes dans le pays qui a historiquement inventé le terrorisme politique. L'idéologie et le fanatisme de ces groupes montre une logique. En examinant celle-ci, le sabotage n'est qu'une première étape vers le terrorisme, "l'action directe" étant théorisée comme un moyen légitime de faire de la politique. Cet événement est donc une prémice d'un processus de radicalisation vers la violence, un bras armé des "luttes sociales". Phénomène groupusculaire mais à fort impact médiatique. La clémence récente dans l'opinion envers les terroristes comme Petrella ou Rouillan devrait nous inviter à prendre ces menaces au sérieux. L'histoire bégaye et le contexte comparable à celui qui a vu émerger différentes luttes armées dans le passé. Il ne faut pas s'y tromper, il s'agit du retour d'un discours révolutionnaire cherchant l'affrontement. Certes pour le moment il n'y a pas eu de morts ni d'agression physique, alors on peut trouver que la réaction du gouvernement se vautre dans un opportunisme sécuritaire démesuré. Néanmoins les propos de MAM concernant les ambitions terroristes de ce groupe sont exacts, comme le montrent leurs écrits. La qualification pénale correspond donc à une réalité. Il ne s'agit pas de doux dingues, ni de baba-cools illuminés un peu trop utopiques, mais d'un mouvement pensé et structuré pour créer, par la réaction excessive même du gouvernement, les conditions d'une épidémie de violence. Ce n'est pas parce que les cibles visées sont une propriété de l'Etat et le principal symbole du service public que ces actions doivent trouver une quelconque indulgence à nos yeux. L'entreprise de destruction du sens des mots et d'inversion des faits n'est donc pas à mettre au compte de ceux qui qualifient de terroristes des partisans de la terreur, mais au compte de ceux qui mettent sur le même plan sabotage et "casse sociale", fascisme et privatisation du train etc, tout en maniant l'euphémisme gentil à l'endroit de l'extrême gauche, nécessairement bien intentionnée (voire "résistante"). Harald a dit : Il a pourtant sorti un papier plutôt sympa sur Sarah Palin, justement sur Causeur. Tout ce que l'auteur apprécie chez elle, a trait à son fanatisme. Il faut dire que Palin, avec ses gaffes, c'est un peu l'adversaire rêvée des gauchistes, une image d'épinal qui concentre leurs fantasmes, notamment dans leur prétendu combat contre la religion.
Harald Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 free jazz a dit : Tout ce que l'auteur apprécie chez elle, a trait à son fanatisme. Il faut dire que Palin, avec ses gaffes, c'est un peu l'adversaire rêvée des gauchistes, une image d'épinal qui concentre leurs fantasmes, notamment dans leur prétendu combat contre la religion. Tout dépend de ce que l'on entend par fanatisme. Pour ma part, gaffes mises à part, je l'ai trouvée plutôt rafraîchissante. Dans le grand barnum politique tous finissent par se ressembler y compris Obama qui, à force de se plier aux éclairés conseils d'une meute de conseillers en comm', a fini par ressembler à n'importe quel politicien. Mêmes gestes, mêmes attitudes, mêmes pointes d'humour plus ou moins complices, passage obligé par toutes les scies convenues du moment. Sarah Palin avait au moins pour elle cette spontanéité qui fait que l'on sentait qu'elle n'avait pas oublié d'où elle venait et à qui elle s'adressait. Bien sûr lorsque l'on vit dans une de ces mégapoles insensées on trouve que ça fait plouc, que les valeurs qu'elle défend sont par trop old fashion et que pour être crédible il faut défendre mordicus le droit pour tous de pouvoir faire tout et n'importe quoi y compris s'emmancher à l'occasion de défilés festifs.
Sous-Commandant Marco Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 free jazz a dit : […] le colibet […] C'est quoi un colibet? Une petite plaisanterie qui fait du surplace en voletant?
Tremendo Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Harald a dit : Tout dépend de ce que l'on entend par fanatisme. Pour ma part, gaffes mises à part, je l'ai trouvée plutôt rafraîchissante. Dans le grand barnum politique tous finissent par se ressembler y compris Obama qui, à force de se plier aux éclairés conseils d'une meute de conseillers en comm', a fini par ressembler à n'importe quel politicien. Mêmes gestes, mêmes attitudes, mêmes pointes d'humour plus ou moins complices, passage obligé par toutes les scies convenues du moment. Sarah Palin avait au moins pour elle cette spontanéité qui fait que l'on sentait qu'elle n'avait pas oublié d'où elle venait et à qui elle s'adressait. Bien sûr lorsque l'on vit dans une de ces mégapoles insensées on trouve que ça fait plouc, que les valeurs qu'elle défend sont par trop old fashion et que pour être crédible il faut défendre mordicus le droit pour tous de pouvoir faire tout et n'importe quoi y compris s'emmancher à l'occasion de défilés festifs. Euh tu mélanges pas un peu tout là quand même; Palin n'était pas si plouc que cela, y'a qu'à voir les fortunes qu'elle dépensait avec l'argent des autres en vêtements et produits, c'est d'ailleurs elle qui le disait qu'elle adorait la mode etc…. Tout ça ne fait pas très campagnard tu en conviendras. Certes elle avait des idées traditionnalistes qui ne sont pas miennes d'ailleurs, mais je ne sais pas si ça a à voir avec le fait que tu sois urbain ou de la campagne. Moi je trouvais, en dehors de tout contexte politique, qu'elle apportait une certaine fraicheur et un naturel sympathique, sur cela je te rejoins tout à fait, on peut au moins lui reconnaitre ça…Car pour le reste….
Harald Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Tremendo a dit : Euh tu mélanges pas un peu tout là quand même; Palin n'était pas si plouc que cela, y'a qu'à voir les fortunes qu'elle dépensait avec l'argent des autres en vêtements et produits, c'est d'ailleurs elle qui le disait qu'elle adorait la mode etc…. Tout ça ne fait pas très campagnard tu en conviendras. Certes elle avait des idées traditionnalistes qui ne sont pas miennes d'ailleurs, mais je ne sais pas si ça a à voir avec le fait que tu sois urbain ou de la campagne. Moi je trouvais, en dehors de tout contexte politique, qu'elle apportait une certaine fraicheur et un naturel sympathique, sur cela je te rejoins tout à fait, on peut au moins lui reconnaitre ça…Car pour le reste…. Certes, lorsque l'on regarde les photos de campagne on s'aperçoit que son style a évolué. Au début, même si elle n'était habillée rural on sentait qu'elle était empruntée, que ses fringues n'étaient pas choisies par des spécialistes. Je ne suis pas certain que cette évolution ait été librement consentie, tout au moins au début. Quant aux idées traditionnalistes, elles ne sont certes pas l'apanage de la campagne, mais elles sont partagées par les gens simples qui travaillent, croient dans la vertu civique et la morale. Quant au fric, et bien si les instances dirigeantes d'un parti décident d'investir de l'argent pour habiller de pied en cap un candidat, que dire sinon qu'il s'agit de celui de ses adhérents. Tout au moins aux USA où le financement public des partis n'est pas encore au programme si je ne m'abuse.
free jazz Posté 15 novembre 2008 Signaler Posté 15 novembre 2008 Sous-Commandant Marco a dit : C'est quoi un colibet? Une petite plaisanterie qui fait du surplace en voletant? Hum… non avec cette orthographe c'est un filet qui sert à attraper les morues. ^^ Corrigé Harald a dit : Tout dépend de ce que l'on entend par fanatisme. Pour ma part, gaffes mises à part, je l'ai trouvée plutôt rafraîchissante. Dans le grand barnum politique tous finissent par se ressembler y compris Obama qui, à force de se plier aux éclairés conseils d'une meute de conseillers en comm', a fini par ressembler à n'importe quel politicien. Mêmes gestes, mêmes attitudes, mêmes pointes d'humour plus ou moins complices, passage obligé par toutes les scies convenues du moment. Sarah Palin avait au moins pour elle cette spontanéité qui fait que l'on sentait qu'elle n'avait pas oublié d'où elle venait et à qui elle s'adressait. Bien sûr lorsque l'on vit dans une de ces mégapoles insensées on trouve que ça fait plouc, que les valeurs qu'elle défend sont par trop old fashion et que pour être crédible il faut défendre mordicus le droit pour tous de pouvoir faire tout et n'importe quoi y compris s'emmancher à l'occasion de défilés festifs. Je vois ce que tu veux dire quant à son charme réac auquel je n'étais pas indifférent (c'était fait pour), mais le choix de Palin était lui-même le résultat d'un coup de com' tenté par des spin doctors fatigués, l'aboutissement de la logique consensuelle et spectaculaire que tu dénonces. Choix de pure forme malheureux au final, Palin s'est avérée plus proche de la Royal attitude que d'une alternative conservatrice consistante. Une fausse bonne idée. Cette opération lisée n'était donc pas le contraire du politiquement correct, mais sa contrepartie utile.
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