Etienne Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 Le gouvernement réflechit à un hébergement obligatoire pour les SDFEn réponse à la mort de quatre personnes sans domicile fixe ces dernières semaines en région parisienne, la ministre du logement, Christine Boutin, a déclaré devant le Conseil des ministres, mercredi 26 novembre, que le gouvernement réfléchissait à rendre obligatoire "l'hébergement des personnes sans abri quand la température devient trop froide". "La grande question est de savoir s'il faut laisser la liberté du choix pour la personne que l'on rencontre, ce qui se fait régulièrement, ou au contraire prendre la décision de lui imposer d'aller s'héberger quand il fait très froid", a expliqué Mme Boutin devant ses collègues. Mme Boutin a ensuite précisé lors des questions au gouvernement que s'il était effectif, l'hébergement des personnes sans domicile fixe sera obligatoire "lorsqu'on sera en dessous de moins 6 degrés". Selon Météo France, la température n'a atteint ce niveau en moyenne qu'une demi-journée par an à Paris. Cette initiative de Christine Boutin est soutenue par Nicolas Sarkozy, selon le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. "Le président a tenu à dire que c'était le devoir, la responsabilité du gouvernement, des pouvoirs publics de ne pas laisser mourir les gens de froid", a-t-il souligné, précisant par la suite que les personnes sans abri hébergées de force pourront ensuite "prendre la liberté de quitter ce centre d'hébergement". Mme Boutin en a profité pour défendre son bilan au ministère du logement depuis avril 2007, précisant que les objectifs du volet hébergement du plan de cohésion sociale pour la période 2005-2009 étaient "pratiquement atteints", avec quatre-vingt-dix-neuf mille six cents places ouvertes sur un objectif de cent mille. Elle a rappelé que différentes formes d'hébergement, comme les maisons-relais, et le droit au logement opposable sont en cours de développement. 275 PERSONNES SONT MORTES DANS LA RUE EN 2008 De leur côté, les associations d'aide aux sans-abri, au premier rang desquelles Emmaüs, ont été moins réceptives à cette proposition. "On ne peut pas contraindre des personnes de cette manière, on doit respecter la liberté des gens", a estimé son président Christophe Deltombe, cité par Reuters, qui s'est dit "totalement hostile à des décisions de contrainte, sauf lorsque la vie des personnes est en jeu". Plus globalement, Emmaüs, qui s'est vu confier une mission associative par la Ville de Paris et le gouvernement, a mis en garde contre les "solutions à court terme" prônées par les autorités. "Les énergies se mobilisent dans l'urgence, mais cette situation était prévisible et ça fait un an qu'on demande des solutions pérennes", a expliqué Didier Cusserne, délégué général de l'antenne parisienne de l'association, lors d'une conférence de presse, mercredi. Il a également affirmé qu'en 2008, deux cent soixante-quinze personnes sont déjà mortes dans la rue et pas seulement pendant l'hiver. Pour faire face au "manque de places" d'hébergements d'urgence, l'association défend notamment la réquisition de bâtiments. http://www.lemonde.fr/societe/article/2008…l#xtor=RSS-3208 Je crois que le titre de l'article parle de lui-même.
h16 Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 J'attends l'obligation aux malades de guérir et aux chômeurs de retrouver un emploi. Là où ça va cogner, c'est quand ils vont obliger les entreprises à ne pas faire faillite. L'idée est extensible à loisir, notez bien.
Sous-Commandant Marco Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 Heureusement, le titre commence par une assertion tellement ridicule qu'elle ruine tout le reste: "le gouvernement réfléchit…" Je sais bien qu'avec Sarko, tout devient possible mais là, on a quand même du mal à y croire…
Brock Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 moi je trouve ca tres bien! et puis reflechissez: comme le gouvernabri n'a ni l'argent ni les structures pour faire de l'accueil perenne (i.e. squat longue duree ) bientot ce sera oblige d'accuellir les asociaux insoumis….chez vous, camarades! comme elles doivent payer pour leur effronterie, les familles les plus riches devront assurer l'hebergement longue duree d'au moins 1,23 sans-abri pendant les periodes de grand froid ou de grande detresse morale ou d'alcoolisme violent sanguinaire furieux. ce serait le bonheur!
LeSanton Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 ce serait le bonheur! [dailymotion]x4lfxa_si-javais-un-marteau-claude-franois[/dailymotion]
sam_00 Posté 26 novembre 2008 Signaler Posté 26 novembre 2008 moi je trouve ca tres bien! et puis reflechissez: comme le gouvernabri n'a ni l'argent ni les structures pour faire de l'accueil perenne (i.e. squat longue duree ) bientot ce sera oblige d'accuellir les asociaux insoumis….chez vous, camarades! comme elles doivent payer pour leur effronterie, les familles les plus riches devront assurer l'hebergement longue duree d'au moins 1,23 sans-abri pendant les periodes de grand froid ou de grande detresse morale ou d'alcoolisme violent sanguinaire furieux. ce serait le bonheur! http://www.dailymotion.com/video/x1b4be_la-cremaillere
Invité rogermila Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 Baverez en a parlé à la radio pour dire que la France est un des pays qui consacre le plus d'argent pour subventionner les associations qui sont censés s'occuper de la prise en charge des SDF. Mais il y a un incroyable labyrinthe bureaucratique et administratif qui détruit les efforts et l'argent est très mal utilisé. Sur le plan pratique les structures d'hebergement collectif proposées ne présentent aucune garantie de sécurité pour les individus et la grande majorité les refusent. Donc il y a un énorme gachis financier à vouloir continuer dans cette voie d'hebergement. Ensuite le problème humain n'est pas pris en compte. Le taux d'individus présentant des troubles psychiatriques est de 60% mais les systèmes d'aide font ….comme si il n'existait pas.Idem pour les ex-détenus qui sont passés directement de la prison au statut SDF.
Jesrad Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 Baverez en a parlé à la radio pour dire que la France est un des pays qui consacre le plus d'argent pour subventionner les associations qui sont censés s'occuper de la prise en charge des SDF.Mais il y a un incroyable labyrinthe bureaucratique et administratif qui détruit les efforts et l'argent est très mal utilisé. Illustration très pertinente de la Loi de Bitur-Camember: l'inefficience économique d'une subvention et le dispositif administratif qui la gère grossissent jusqu'à absorber la totalité de cette subvention. C'est un peu la Loi de Say, à l'envers.
pankkake Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 Je plussoie rogermila, les SDF refusent les hébergements qui leur sont proposés (probablement à raison, même si par ailleurs ils sont majoritairement fous ).
Ash Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 Sur le plan pratique les structures d'hebergement collectif proposées ne présentent aucune garantie de sécurité pour les individus et la grande majorité les refusent. Ca a été chiffrer ?
P-A Redon Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 L'État Français est génial : il arrive à sauver 200.000 emplois du chômage avec le plan de relance économique et ils va maintenant sauver des SDF! Bravo, ça aussi ça va nous rapporter de l'argent?!
0100011 Posté 27 novembre 2008 Signaler Posté 27 novembre 2008 Le gouvernement réflechit à un hébergement internement obligatoire pour les SDF Corrigé
Henri Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 De telles démarches gouvernementales sont souvent acceptées par "le peuple" parce qu' elles procèdent d' une logique de solidarité. Si jamais parmi les intellectuels quelqu' un émet un avis contraire , il passe pour un monstre sans coeur. L' enfer est pavé de bonnes intentions.
0100011 Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 L' enfer est pavé de bonnes intentions. Et les barreaux de la prison sont en moraline renforcée par fluffysation.
Aphrael75 Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 Sarkozy trouve les prix de l'immobilier trop hautsEn déplacement à Meaux, le président de la République a affirmé: "Nous allons faire plus pour le logement mais je ne veux pas que cela serve à maintenir les prix hauts. Ce que nous voulons, c'est que les prix baissent pour que ça reparte". Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait "que les prix de l'immobilier baissent", regrettant qu'en 2007, les prix dans ce secteur aient atteint en France "le plus haut niveau par rapport aux revenus des ménages depuis quarante ans", vendredi à Meaux. "Nous allons faire plus pour le logement mais je ne veux pas que cela serve à maintenir les prix hauts. Ce que nous voulons, c'est que les prix baissent pour que ça reparte. C'est ça, l'économie de marché", a affirmé le chef de l'Etat, lors d'un discours sur la mise oeuvre de la politique de logement. "En 2007, les prix de l'immobilier ont atteint en France le plus haut niveau par rapport aux revenus des ménages depuis quarante ans. Ce ne peut pas être sans conséquence, on se préparait à une crise latente", a constaté M. Sarkozy. Il a réaffirmé que des mesures d'aide seraient prises, soulignant que "le secteur de la construction représente un million et demi d'emplois". "Quand on arrête les programmes (de construction), le bâtiment arrête l'intérim, commence avec le chômage partiel. Puis arrive le chômage tout court", a-t-il ajouté. Accompagné de Jean-François Copé, député-maire de Meaux, et de Christine Boutin, ministre du Logement, Nicolas Sarkozy a visité un chantier de constructions immobilières entrant dans le cadre de l'opération Vente en l'état futur d'achèvement (Vefa). Le 1er octobre dernier, il avait annoncé que l'Etat allait racheter (par l'intermédiaire de bailleurs sociaux), à un prix décoté, plus de 30.000 logements dont les travaux n'ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes. Sur ces 30.000 logements, 10.000 sont rachetés par la Société nationale immobilière (SNI, qui en a déjà effectivement racheté quelque 6.000), filiale à 100% de la Caisse des dépôts (CDC). Cette "opération 30.000 logements enclenche une baisse des prix de l'ordre de 20%", a-t-il dit, ajoutant que l'Etat était "prêt à aller plus loin". Source : http://www.lexpress.fr/actualite/economie/…uts_714115.html Il y a pas longtemps Sarkozy fustigeais la "dictature des marchés", aujourd'hui "vouloir une baisse des prix de l'immobilier" c'est ça l'économie de marché.
Libéral66 Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 C'est de l'économie planifiée à l'état pur, mais il n'y a pas à s'étonner de çà, on peut s'attendre à entendre toujours plus de propos et d'actions de la sorte pour satisfaire le petit peuple qui attend que Sarkozy s'occupe de tout !
Invité rogermila Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 Ca a été chiffrer ? La grande majorité des gens qui travaillent au SAMU Social disent qu'ils essuient des refus lorsqu'il veulent diriger des SDFs en difficulté vers un centre d'hebergement car ces derniers mettent en avant la dangerosité régnant à l'intérieur de ces centres (dortoirs collectifs où se commettent de nombreux vols et d'agressions, obligation d'être sans cesse sur le qui-vive face à des inconnus, absence de service de sécurité etc…)
Aphrael75 Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 on peut s'attendre à entendre toujours plus de propos et d'actions de la sorte pour satisfaire le petit peuple qui attend que Sarkozy s'occupe de tout ! Là c'est un exemple qu'un politique peut se présenter comme étant un "homme d'action" mais tant qu'il reste dans l'ignorance (et dans sa persistance) cela débouche forcément sur un festival de cirque médiatique où la populace ahurie par le spectacle acclame le petit père du peuple.
Blueglasnost Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 http://www.lemonde.fr/societe/article/2008…l#xtor=RSS-3208Je crois que le titre de l'article parle de lui-même. Mon Dieu, mais jusqu'où iront-ils?? Heureusement, le titre commence par une assertion tellement ridicule qu'elle ruine tout le reste: "le gouvernement réfléchit…" Je sais bien qu'avec Sarko, tout devient possible mais là, on a quand même du mal à y croire… De telles démarches gouvernementales sont souvent acceptées par "le peuple" parce qu' elles procèdent d' une logique de solidarité. Si jamais parmi les intellectuels quelqu' un émet un avis contraire , il passe pour un monstre sans coeur. L' enfer est pavé de bonnes intentions. La fameuse solidarité… Je suppose que vous avez raison. Quoi qu'il en soit, je vois mal un intellectuel français s'insurger contre ces mesures, il passerait pour un coeur de pierre (au mieux) ou pour un "sociopathe" (au pire). Quelle désolation. La liberté de choisir sa destinée devrait être garantie à tous; si un SDF ne veut pas aller dans ces centres - où les chances de se faire déposséder de ses maigres possessions sont réelles - pourquoi l'en empêcher? Cela va à l'encontre de toute logique… Mais si son Altesse Impériale et Génialissime Nicolas Ier l'a décrété, après tout…
Rincevent Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 Altesse Impériale et Génialissime Nous courrons donc à la faillite.
john_ross Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 Si on laissait le choix au SDF entre centre d'hébergement ou prison, ils choisiraient majoritairement prison!
Blueglasnost Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 Si on laissait le choix au SDF entre centre d'hébergement ou prison, ils choisiraient majoritairement prison! Je les comprendrais: logés, nourris et blanchis aux frais du contribuable!
Brock Posté 28 novembre 2008 Signaler Posté 28 novembre 2008 je propose de transformer la fRance en grand hotel Formule1 qui accueilleraite tout la misere du monde et la ferait travailler a pas cher, top sociale mon idee! comme un grand camp de concentration, mais rempli de volontaires! youpi
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