sam_00 Posté 10 janvier 2009 Signaler Posté 10 janvier 2009 Enfin, le gouvernement souhaite que soit traitée sérieusement la question des paradis fiscaux, «contre lesquels nous devons engager un combat sans merci», a martelé François Fillon. Pour ce dernier, «aucune entreprise, aucune institution, aucun agent économique ne saurait se soustraire à la régulation». http://www.lefigaro.fr/economie/2009/01/10…regulation-.php Quelqu'un pourrait-il m'expliquer la relation entre la "régulation du capitalisme" (je met des guillement pour ne pas mourrir de rire) et la lutte contre les paradis fiscaux? Je sais bien que la crise actuelle est un bon prétexte pour raconter n'importe quoi et faire des incantation pour réguler tout ce qui bouge sur la planete; mais là … A moins que le but ce soit évidement d'imposer au monde entier la fiscalité Fraônçaise
john_ross Posté 10 janvier 2009 Signaler Posté 10 janvier 2009 Il entame un concours avec Lamy? "Mon principe à moi, c'est qu'il ne faut pas renoncer à des alternatives au capitalisme. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas trouvé jusqu'à présent d'autre système -il faut le reconnaître de manière réaliste- (…) qu'il ne faut pas continuer à chercher, car ce système est quand même très très injuste", a déclaré le directeur, membre du parti socialiste."Il faut reconnaître que ce système (…) qui crée de l'injustice, et on le sait depuis 200 ans, depuis sa grande phase d'expansion au XIXe siècle, ce système mérite d'être changé. Pour autant (…) il faut être réaliste, toutes les tentatives de le changer fondamentalement ont échoué. Donc en attendant, pendant qu'on réfléchit, qu'on cherche, il faut l'améliorer, le corriger, le maîtriser", a-t-il ajouté. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/…etre-change.phpPascal Lamy plaide pour un socle universel de droits sociauxPARIS - Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, appelle de ses voeux l'instauration d'un socle universel de droits sociaux afin de lutter contre l'injustice provoquée par la mondialisation. "Il doit, à mon avis, y avoir des droits sociaux fondamentaux des travailleurs communs à tous les travailleurs de cette planète", a déclaré Pascal Lamy, qui a précisé s'exprimer en son nom, et pas en tant que directeur général de l'OMC. "On sait bien que le droit du travail au Bangladesh et le droit du travail au Canada ne seront pas les mêmes avant très longtemps. Mais il faut qu'il y ait un minimum" en commun, a-t-il ajouté. Selon lui, cela permettrait d'éviter que les pays ne se fassent "concurrence à coup de travail des enfants ou à coup de discrimination hommes-femmes en matière salariale" et contribuerait à une meilleure "justice planétaire". "Certaines facettes de l'injustice sociale doivent avoir un traitement global car elles sont maintenant ressenties de manière globale", a poursuivi Pascal Lamy. Il a appelé l'Organisation internationale du travail (OIT) à se saisir de la question. "Il y a déjà un certain nombre de conventions internationales et je pense que c'est un champ qui doit se développer avec la globalisation." http://www.lexpress.fr/actualites/2/pascal…aux_730334.html
Vincemobile Posté 10 janvier 2009 Signaler Posté 10 janvier 2009 Les paradis fiscaux n'éxistent que parce qu'il y a des enfers fiscaux Dans certains secteurs, l'existence de paradis fiscaux permet de reduire les coûts liés à l'investissement (ex : montages avec des véhicules ad hoc établis dans un paradis fiscal pour acheter des bateaux ou des avions, émission de produits de dette…).
Kortinus Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 On peut être aussi libéral qu'on veut, enfin je le pense, un fait avéré qui me semble incontestable cependant, est que l'existence d'un État repose sur l'impôt. Alors on peut certes discuter du niveau de la fiscalité des uns et des autres mais, sans impôt il n'y a pas d'État. Et sans État du tout… Si une masse de plus en plus importante de l'impôt qui devrait normalement tomber dans les caisses des États disparaît dans les paradis fiscaux, ce qui semble être la tendance actuelle (entre 11 000 milliards et 20 000 milliards d'€, voir plus, seraient actuellement hébergés dans les paradis fiscaux), il n'est pas étonnant que de plus en plus d'États se retrouvent avec des caisses vides et se voient obligés d'augmenter la pression fiscale sur le quidam de base, comme moi, qui ne peut pas planquer son fric dans ces paradis. Alors, même si je considère que les propos de Sarkozy et de Fillon concernant les paradis fiscaux ne relèvent que de la pure "communication" car absolument rien ne se fera en la matière, en toute théorie je trouverais "bien" qu'il soit enfin mis un frein à l'évasion fiscale généralisée qui est devenue un sport planétaire pour tous ceux qui en ont les moyens… Kortinus
Calembredaine Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 On peut être aussi libéral qu'on veut, enfin je le pense, un fait avéré qui me semble incontestable cependant, est que l'existence d'un État repose sur l'impôt. Alors on peut certes discuter du niveau de la fiscalité des uns et des autres mais, sans impôt il n'y a pas d'État. Et sans État du tout… … La liberté. C'est grave, très grave.
Sous-Commandant Marco Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 On peut être aussi libéral qu'on veut, enfin je le pense, un fait avéré qui me semble incontestable cependant, est que l'existence d'un État repose sur l'impôt. […] il n'est pas étonnant que de plus en plus d'États se retrouvent avec des caisses vides et se voient obligés d'augmenter la pression fiscale sur le quidam de base, comme moi, qui ne peut pas planquer son fric dans ces paradis.Alors, même si je considère que les propos de Sarkozy et de Fillon concernant les paradis fiscaux ne relèvent que de la pure "communication" car absolument rien ne se fera en la matière, en toute théorie je trouverais "bien" qu'il soit enfin mis un frein à l'évasion fiscale généralisée qui est devenue un sport planétaire pour tous ceux qui en ont les moyens… Kortinus Ces arguments ont déjà été balayés ici des dizaines de fois. Les gens qui mettent leur argent dans les "paradis fiscaux" (terme inapproprié puisqu'on paie toujours des impôts dans les paradis fiscaux, mais moins que dans les enfers fiscaux. Il vaudrait mieux parler de "purgatoire fiscal") ne sont pas responsables de la hausse de la pression fiscale sur les autres. Les politiciens n'ont qu'à faire comme tout le monde et ajuster leurs dépenses à leurs ressources au lieu de passer leur frustration sur ceux qui leur font confiance, comme toi. Si les impôts, et par voie de conséquence les dépenses, étaient raisonnables, même le plus fanatique des anarcaps serait plus enclin à les payer.
john_ross Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Alors, même si je considère que les propos de Sarkozy et de Fillon concernant les paradis fiscaux ne relèvent que de la pure "communication" car absolument rien ne se fera en la matière, en toute théorie je trouverais "bien" qu'il soit enfin mis un frein à l'évasion fiscale généralisée qui est devenue un sport planétaire pour tous ceux qui en ont les moyens… Entièrement d'accord et pour mettre fin à l'évasion fiscale une seule solution supprimer les enfers fiscaux! Il suffit de regarder le voisinage de la France pour comprendre que c'est l'état français qui a contribué à la richesse de nos voisins! http://www.ladocumentationfrancaise.fr/spi…fiscaux2005.jpg Je souhaite bien du courage à nos salopards de politiciens avec Guernesey, Jersey, et Man qui sont placés sous la protection de la couronne britannique! Il est facile de s'en prendre publiquement, au premier ministre luxembourgeois, ou aux princes Alois et Albert II, mais beaucoup moins à sa très gracieuse majesté Elizabeth II d'Angleterre! GOD save The Queen! Ces arguments ont déjà été balayés ici des dizaines de fois. Les gens qui mettent leur argent dans les "paradis fiscaux" (terme inapproprié puisqu'on paie toujours des impôts dans les paradis fiscaux, mais moins que dans les enfers fiscaux. Il vaudrait mieux parler de "purgatoire fiscal") ne sont pas responsables de la hausse de la pression fiscale sur les autres. Les politiciens n'ont qu'à faire comme tout le monde et ajuster leurs dépenses à leurs ressources au lieu de passer leur frustration sur ceux qui leur font confiance, comme toi. Evasion fiscale et travail au noir même combat!
Skit Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 kortinus> pas mal ton idée de "L'Etat me spolie mais certains s'en sortent et c'est dégueulasse; je veux qu'ils subissent ce que je subis!" tellement plus pratique d'être jaloux que contestataire. Quand tu voudras te battre contre l'oppresseur: http://www.liberte-cherie.com
Kortinus Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Sans vouloir m'en vanter, je dois dire que j'ai pas mal potassé la question des paradis fiscaux et si certains ici, par manque de connaissance du sujet, se permettent de "balayer" cette affaire de la table d'un revers de main méprisant, hé bien ils se trompent lourdement. Si le sujet a effectivement été traité des dizaines de fois ici, je ne veux pas, bien entendu, ennuyer quiconque avec des détails. Une chose cependant, me semble-t-il, mérite d'être rappelée: S'il y a des variantes, en général un paradis fiscal est un pays qui propose deux régimes fiscaux bien distincts. Le premier, classique, concerne les ressortissants du pays en question, qui sont redevables de l'impôt sur tous leurs revenus. Le deuxième régime fiscal concerne les ressortissants étrangers qui ne payent aucun impôt, et je dis bien aucun, sur leurs revenus engrangés à l'étranger… Voilà, c'était tout pour l'instant au sujet des paradis fiscaux et je peux être intarissable sur le sujet. Le paradis fiscal est loin de se résumer à l'image naïve du compte en banque en Suisse ou au Luxembourg, où certains vont cacher de l'argent… Kortinus
h16 Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Sans vouloir m'en vanter, je dois dire que j'ai pas mal potassé la question des paradis fiscaux Sans vouloir m'en vanter, je dois dire que je suis assez rigolo. Régulièrement primé par Anarcap Monthly pour mes vannes, je suis le seul récipiendaire multiple du Prix Déconnade Libérale (pour les années 2006 et 2007) et suis pressentis pour les Golden Bollocks 2009. et si certains ici, par manque de connaissance du sujet, se permettent de "balayer" cette affaire de la table d'un revers de main méprisant, hé bien ils se trompent lourdement. Si le sujet a effectivement été traité des dizaines de fois ici, je ne veux pas, bien entendu, ennuyer quiconque avec des détails. Une chose cependant, me semble-t-il, mérite d'être rappelée: Je tiens à préciser que j'ai remporté trois fois de suite le World Hand Brooming Argument Contest. Tu te lances sur un terrain dangereux. S'il y a des variantes, en général un paradis fiscal est un pays qui propose deux régimes fiscaux bien distincts. Le premier, classique, concerne les ressortissants du pays en question, qui sont redevables de l'impôt sur tous leurs revenus. Le deuxième régime fiscal concerne les ressortissants étrangers qui ne payent aucun impôt, et je dis bien aucun, sur leurs revenus engrangés à l'étranger… Tu aurais donc le toupet d'affirmer, ici, que dans les paradis fiscaux, la pression fiscale des étrangers qui y mettraient leur fric serait MOINDRE que dans leur pays d'origine ?! Franchement, c'est couillu. Voilà, c'était tout pour l'instant au sujet des paradis fiscaux et je peux être intarissable sur le sujet. Leçon suivante : on monte en puissance avec "Paradis fiscaux : une liste putative" Et ça va décoiffer !
sam_00 Posté 11 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 11 janvier 2009 @Kortinus De mon point de vue, votre analyse est unijambiste ou borgne au choix. Autrement dit, tant que vous vous focaliserez sur les paradis fiscaux sans jamais analyser les enfers fiscaux et la relation d'inter-dépendance entre les deux; il me semble que vos propos resteront bancal. A ce titre, pour contrebalancer votre analyse des paradis fiscaux, je vous conseille de lire quelques écrits de pierre lemieux sur l'état Léviathan qui me semblent être la bonne illustration du fonctionnement des enfers fiscaux et des conséquences: Thomas Hobbes avait assimilé l'État souverain à Léviathan, le monstre redoutable du Livre de Job. On rattachera quand même le modèle hobbien à la tradition orthodoxe puisque l'État, malgré son omnipotence, demeure mystérieusement au service de ses sujets. C'est à des économistes et des politologues de notre époque que l'on doit un modèle plus réaliste de l'État Léviathan. Dans leur ouvrage The Power to Tax, James Buchanan et Jeffrey Brennan, deux têtes d'affiche de l'école des choix publics, modélisent l'État comme une institution qui cherche à maximiser ses revenus. Au nom de la justice sociale ou pour le compte de ceux qui sont du bon côté du guichet, le Léviathan ira chercher chez les contribuables le maximum qu'il peut en tirer sans risquer de tarir la poule aux oeufs d'or ou de provoquer une révolution. Cette théorie s'apparente aux thèses d'Anthony de Jasay: l'État démocratique redistribue à ses clientèles politiques le maximum qu'il peut soutirer de ceux qu'il exploite. Elle se situe aussi en continuité avec l'idée jouvenelienne d'un Pouvoir dont la logique est de croître sans cesse. Les implications économiques de la théorie de l'État Léviathan sont fondamentales. Ce ne sont plus les dépenses publiques nécessaires qui déterminent les impôts à lever; tout au contraire, le Léviathan maximisera ses revenus et ajustera le niveau de ses dépenses selon ce qu'il réussit à confisquer. La croissance de l'État moderne s'explique par cette logique interne. Dans cette perspective, l'opprobre sociale et morale qui s'attache à l'évasion fiscale relève de la propagande étatique et d'une morale de midinette. Car si l'État cherche à lever des impôts maximum sans égard à la demande de biens publics, s'il exploite les contribuables au profit d'une minorité (ou d'une majorité) qui reçoit plus qu'elle ne paie, alors l'évasion fiscale (notamment au moyen du travail clandestin et de l'économie souterraine) trouve une justification non seulement morale mais aussi économique. L'évasion fiscale devient en effet un stabilisateur automatique à l'exploitation étatique. À mesure que le fardeau fiscal s'alourdit, des contribuables se réfugient dans l'économie souterraine. Loin d'augmenter le fardeau des autres contribuables, ceux qui évitent ainsi l'impôt freinent la tendance de l'État à exploiter tout le monde davantage. C'est pourquoi, selon Harold Demsetz, l'État démocratique ne peut confisquer plus que la moitié de ce que les gens produisent et gagnent: une fois atteint ce niveau de prélèvement, l'économie souterraine et l'évasion fiscale croissent en proportion des efforts de l'État pour prélever des impôts additionnels. A lire ici : http://www.pierrelemieux.org/artresis.html Mais trêve de citation. En Fraônce, les citoyens sont supposés "consentir à l'impôt" (déclaration des droits de l'homme et du citoyen, article XIV http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/1789.asp Que se passe-t-il si il n'y consentent pas ? (notez que la fameuse déclaration précise que ces impôts sont pour "l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration" article XIII) Mais si les citoyens n'y consentent pas? parce qu'ils refusent cette administration, où qu'ils se sentent capable d'assurer eux même leur sécurité sans l'aide de la force publique; alors que ce passe-t-il? Ne sont-ils pas tous nés "Libres et égaux en droit" (article I)? Cette liberté n'implique-t-elle pas d'être libre de refuser l'aide de l'état, et donc de lui refuser la contribution afférente? A force de lutter contre les paradis fiscaux, je crains que vous oubliez que les enfers fiscaux ne sont pas plus légitimes. Pourquoi diantre paye-t-on tant d'impôts en Fraônce? A quoi servent-ils? Pourquoi devrais-je contribuer à construire des HLM, des écoles, des routes, des musées, etc? Qu'est-ce qui justifie l'existence du ministère de la culture? de l'anpe? de la caf? etc … A trop regarder les défauts des "paradis fiscaux" vous me semblez finir par oublier la misère à laquelle on condamne les citoyens dans les enfers fiscaux.
h16 Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 il me semble que vos propos resteront bancal. Voire bancaux. Et quand tu dis bancals, je dis banco ! A trop regarder les défauts des "paradis fiscaux" vous me semblez finir par oublier la misère à laquelle on condamne les citoyens dans les enfers fiscaux. La paille & la poutre. Mais comme il te l'a dit, Krotinus a étudié la paille au microscope. Au microscope, qu'il te dit !
sam_00 Posté 11 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 11 janvier 2009 La paille & la poutre. Mais comme il te l'a dit, Krotinus a étudié la paille au microscope.Au microscope, qu'il te dit ! C'est le grand problème des poutres … on les voit assez mal dans leur intégralité en les regardant au microscope
Kortinus Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Si c'est tout ce que vous avez en stock comme arguments au sujet des paradis fiscaux, la dérision, le mépris sarcastique, l'insulte (Krotinus) et l'affirmation selon laquelle il s'agirait de propagande des méchants États, devenus enfers fiscaux, qui seraient précisément à l'origine de ces paradis, je trouve que c'est bien mince… Alors avant de tartiner je vais répondre d'abord à la question de H16 avec des exemples concrets. La question était la suivante: Tu aurais donc le toupet d'affirmer, ici, que dans les paradis fiscaux, la pression fiscale des étrangers qui y mettraient leur fric serait MOINDRE que dans leur pays d'origine ?! La réponse est oui, parfaitement, absolument et définitivement! En Angleterre, par exemple, paradis fiscal par excellence, il y a deux systèmes d'imposition. Le premier, destiné aux citoyens britanniques, oblige ceux-ci à déclarer tous leurs revenus, qu'ils proviennent de l'étranger ou non. Le second système s'applique aux étrangers résidants en Angleterre. Ils ne payent d'impôts que sur leurs revenus anglais et sont exemptés de taxes sur tous les revenus qu'ils gagnent dans le reste du monde. La troisième fortune de la planète, un certain Lakshmi Mittal, géant de l'acier, est domicilié à Londres. Tous ses revenus étant réalisés à l'étranger, il ne paye pas d'impôts sur les revenus de son groupe. Autre exemple, Hans Rausing, milliardaire, héritier des emballages "Tetra Pack", élève des cerfs dans le Sussex. Pour l'aider, Bruxelles lui verse même une subvention agricole. Bruxelles ignore hélas que Hans Rausing a principalement acheté sa propriété dans le Sussex pour ne pas payer d'impôts sur ses revenus. Mais il est généreux, il redistribue. Il emploie généreusement toute l'année un jardinier et un majordome, qui eux payent leurs impôts… Les Rolling Stones sont imposés dans un paradis fiscal. Depuis les années 70 tous leurs impôts sont gérés de l'extérieur du pays (Pays Bas et Antilles Hollandaises). Ainsi ils se garantissent un taux d'imposition de 1 à 2 % maximum sur les revenus de tous leurs concerts et de tous leurs droits d'auteur. Bien entendu les Stones ne font rien aux Pays Bas et aux Antilles Hollandaises. Mais c'est bien là qu'ils payent leurs impôts. Bono, le chanteur du groupe Irlandais "You To", a été reçu par Nicolas Sarkozy en janvier dernier. Bono poursuivait sa tournée des grands de ce monde pour les inciter à lutter contre la pauvreté et à consacrer plus d'argent public pour la recherche et la lutte contre le sida. En 2006, You To a défiscalisé 217 millions d'euros vers un paradis fiscal… En décembre 2007, le gouvernement britannique a voulu réduire les avantages concédés aux riches propriétaires étrangers. Ceux-ci ont alors menacé de quitter immédiatement le pays en emportant leurs fortunes hébergées par les banques britanniques. La réforme a été abandonnée… C'est bon pour l'entrée en matière? Et j'espère que cette fois vos arguments ne se résumeront pas à la seule dérision. Je parle de faits établis, pas de fumeuses théories… Kortinus
Stan Selene Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 La réponse est oui, parfaitement, absolument et définitivement! nikos
john_ross Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Et donc les gens menacent de quitter un paradis fiscal si celui-ci devient pour eux un enfer! Bravo pour cette démonstration, qui démontre qu'un paradis fiscal peut devenir un enfer et que ceux qui peuvent quitter cet enfer pour un autre paradis le feront sans hésiter! Et j'en déduis que ci le gouvernement de sa majesté a renoncé c'est parce que l'argent non taxé des étrangers rapportent plus à l'état britannique que si il était taxé!
Sous-Commandant Marco Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 […] En Angleterre, par exemple, paradis fiscal par excellence, […] Tu es sérieux? L'Angleterre, avec son taux d'imposition de 40%, est un paradis fiscal? Que proposes-tu? Ressusciter Guillaume le Conquérant? En réalité, ce que tu proposes, c'est l'harmonisation des lois fiscales et taux d'imposition en Europe, afin qu'ils atteignent le même niveau délirant qu'en France, de façon que le gouvernement français se taille moins la honte quand on le compare avec les autres gouvernements.
Kortinus Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Tu es sérieux? L'Angleterre, avec son taux d'imposition de 40%, est un paradis fiscal? Que proposes-tu? Ressusciter Guillaume le Conquérant?En réalité, ce que tu proposes, c'est l'harmonisation des lois fiscales et taux d'imposition en Europe, afin qu'ils atteignent le même niveau délirant qu'en France, de façon que le gouvernement français se taille moins la honte quand on le compare avec les autres gouvernements. Le taux d'imposition de 40% en Angleterre ne concerne pas les revenus étrangers, des ressortissants étrangers… Et je ne propose pas l'harmonisation des lois fiscales, il y a bien du pain sur la planche avant d'en arriver là. En partant du principe que l'impôt est nécessaire à l'existence des États, je trouverais décent que chacun s'en acquitte et que, bien entendu, il n'atteigne pas des sommets indécents. L'évasion fiscale, rien qu'en France, représenterait plusieurs dizaines de milliards d'euros annuellement et tous les pays riches sont touchés par ce fléau, les États-Unis en tête. C'est que sans le savoir, le capitalisme est en train de s'autodétruire. La course pathologique et aveugle au profit maximal a fini par amener ceux qui brassent beaucoup d'argent à imaginer des stratagèmes qui leur permettent d'échapper à l'impôt. Le capitalisme a perdu la main, il ne remplit plus son rôle. Il ne redistribue plus les bénéfices du développement économique qu'à une infime minorité. Or pour fonctionner et maintenir le niveau de vie moyen de ses citoyens, un état capitaliste a besoin de ses recettes fiscales, comme un corps humain a besoin de son sang pour vivre. A l'échelle planétaire, l'évasion fiscale, qui représente au minimum 11 000 milliards d'euros, est possible grâce à l'existence d'environ 72 paradis fiscaux et du sacro-saint secret bancaire. En gros, un paradis fiscal est un pays où les résidents étrangers ne payent pas d'impôts sur les revenus qu'ils ont à l'étranger (et parfois il n'est pas même nécessaire d'y résider). Comment peut-on exploiter un paradis fiscal pour payer moins d'impôts? Un exemple concret sera bien plus parlant qu'une longue explication technique. Admettons que je sois un commerçant français qui souhaite importer un bibelot depuis la Chine vers la France pour le revendre en France en faisant un maximum de bénéfice et en payant un minimum d'impôt. Admettons aussi que le "bibelot" me coûte 1 euro en Chine et que je souhaite le revendre 30 euros en France. Dans un premier temps je vrais créer une société écran (ou offshore) dans un paradis fiscal (c'est possible en trois jours via Internet). Il s'agit en fait d'une simple boîte aux lettres, d'un compte en banque offshore associé et d'un nom de société bidon. Un homme de paille, ce qu'on appelle un "prête nom", que je payerai des clopinettes, sera sur le papier le patron officiel de ma société bidon. Le secret bancaire, respecté à l'internationale, sera ma protection béton contre toute investigation du fisc français. Jamais on ne saura que c'est moi, le vrai propriétaire de la société bidon. C'est donc cette société bidon qui va acheter les bibelots en Chine pour un euro et qui va me les revendre pour 29 euros. La livraison sera directe depuis la Chine vers la France, mais la transaction passera par la société bidon située dans le paradis fiscal. Pour le fisc Français, mon fournisseur sera la société bidon situé dans le paradis fiscal. Il me restera à revendre mes bibelots en France pour 30 euros l'unité. Par bibelot, je déclarerai donc un euro de bénéfice au fisc français, et dans le paradis fiscal où je ne suis pas même obligé de résider, je suis exonéré d'impôts… La Grande-Bretagne est un paradis fiscal, je me répète. L'île britannique de Jersey, par exemple, est l'un des plus gros exportateurs de bananes vers l'Europe, alors qu'il y fait bien trop froid pour qu'un bananier puisse y pousser… Toutes les enseignes de la grande distribution utilisent largement ce stratagème. Elles regroupent le maximum d'achats dans les paradis fiscaux. Le résultat est que sur le prix final payé par le consommateur dans le pays d'arrivée, pratiquement aucun impôt n'est payé sur ces bananes. Tous les bénéfices s'échappent vers Jersey, les îles Caïmans ou par exemple vers le Luxembourg… Chaque centime détourné vers un paradis fiscal représente un autre centime que devra payer un honnête citoyen pour financer son gouvernement. Les paradis fiscaux alourdissent le poids de l'impôt payé par monsieur "tout le monde"… Kortinus
Invité rogermila Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Pourquoi devrais-je contribuer à construire des HLM, des écoles, des routes, des musées, etc? Qu'est-ce qui justifie l'existence du ministère de la culture? de l'anpe? de la caf? etc … Si je t'ai bien compris tu ne dois pas te sentir du tout concerné (fiscalement j'entends), par une telle info qui vient de tomber . Samedi après-midi, une cinquantaine de pompiers avaient été mobilisés pendant plus de trois heures pour maîtriser l'incendie qui a détruit le toit de l'ancienne résidence des ducs d'Anjou à Angers.Selon la ministre de la Culture Christine Albanel, l'incendie serait dû à "un disjoncteur qui aurait mal fonctionné". Au lendemain de l'incendie, la ministre de la Culture, , qui s'est rendue sur place dimanche, a estimé que la remise en état de la toiture du Logis royal coûtera deux millions d'euros. Accompagnée par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, originaire d'Angers et candidate à l'investiture comme tête de liste UMP pour les prochaines élections régionales en Pays de la Loire, Christine Albanel a également annoncé que les réparations devront avoir lieu "avant le deuxième semestre 2009", précisant que les crédits nécessaires seraient inscrits dans le cadre du plan de relance écononomique du gouvernement. http://laposte.lci.fr/infos/france/faits-d…s-d-euros-.html
Sous-Commandant Marco Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 […] La paille & la poutre. Mais comme il te l'a dit, Krotinus a étudié la paille au microscope. […] C'est ballot ça, comme faute de frappe.
rodbeck Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Le taux d'imposition de 40% en Angleterre ne concerne pas les revenus étrangers, des ressortissants étrangers…Et je ne propose pas l'harmonisation des lois fiscales, il y a bien du pain sur la planche avant d'en arriver là. En partant du principe que l'impôt est nécessaire à l'existence des États, je trouverais décent que chacun s'en acquitte et que, bien entendu, il n'atteigne pas des sommets indécents. L'évasion fiscale, rien qu'en France, représenterait plusieurs dizaines de milliards d'euros annuellement et tous les pays riches sont touchés par ce fléau, les États-Unis en tête. C'est que sans le savoir, le capitalisme est en train de s'autodétruire. La course pathologique et aveugle au profit maximal a fini par amener ceux qui brassent beaucoup d'argent à imaginer des stratagèmes qui leur permettent d'échapper à l'impôt. Le capitalisme a perdu la main, il ne remplit plus son rôle. Il ne redistribue plus les bénéfices du développement économique qu'à une infime minorité. Or pour fonctionner et maintenir le niveau de vie moyen de ses citoyens, un état capitaliste a besoin de ses recettes fiscales, comme un corps humain a besoin de son sang pour vivre. A l'échelle planétaire, l'évasion fiscale, qui représente au minimum 11 000 milliards d'euros, est possible grâce à l'existence d'environ 72 paradis fiscaux et du sacro-saint secret bancaire. En gros, un paradis fiscal est un pays où les résidents étrangers ne payent pas d'impôts sur les revenus qu'ils ont à l'étranger (et parfois il n'est pas même nécessaire d'y résider). Comment peut-on exploiter un paradis fiscal pour payer moins d'impôts? Un exemple concret sera bien plus parlant qu'une longue explication technique. Admettons que je sois un commerçant français qui souhaite importer un bibelot depuis la Chine vers la France pour le revendre en France en faisant un maximum de bénéfice et en payant un minimum d'impôt. Admettons aussi que le "bibelot" me coûte 1 euro en Chine et que je souhaite le revendre 30 euros en France. Dans un premier temps je vrais créer une société écran (ou offshore) dans un paradis fiscal (c'est possible en trois jours via Internet). Il s'agit en fait d'une simple boîte aux lettres, d'un compte en banque offshore associé et d'un nom de société bidon. Un homme de paille, ce qu'on appelle un "prête nom", que je payerai des clopinettes, sera sur le papier le patron officiel de ma société bidon. Le secret bancaire, respecté à l'internationale, sera ma protection béton contre toute investigation du fisc français. Jamais on ne saura que c'est moi, le vrai propriétaire de la société bidon. C'est donc cette société bidon qui va acheter les bibelots en Chine pour un euro et qui va me les revendre pour 29 euros. La livraison sera directe depuis la Chine vers la France, mais la transaction passera par la société bidon située dans le paradis fiscal. Pour le fisc Français, mon fournisseur sera la société bidon situé dans le paradis fiscal. Il me restera à revendre mes bibelots en France pour 30 euros l'unité. Par bibelot, je déclarerai donc un euro de bénéfice au fisc français, et dans le paradis fiscal où je ne suis pas même obligé de résider, je suis exonéré d'impôts… La Grande-Bretagne est un paradis fiscal, je me répète. L'île britannique de Jersey, par exemple, est l'un des plus gros exportateurs de bananes vers l'Europe, alors qu'il y fait bien trop froid pour qu'un bananier puisse y pousser… Toutes les enseignes de la grande distribution utilisent largement ce stratagème. Elles regroupent le maximum d'achats dans les paradis fiscaux. Le résultat est que sur le prix final payé par le consommateur dans le pays d'arrivée, pratiquement aucun impôt n'est payé sur ces bananes. Tous les bénéfices s'échappent vers Jersey, les îles Caïmans ou par exemple vers le Luxembourg… Chaque centime détourné vers un paradis fiscal représente un autre centime que devra payer un honnête citoyen pour financer son gouvernement. Les paradis fiscaux alourdissent le poids de l'impôt payé par monsieur "tout le monde"… Kortinus Sauf que lorsqu'on compare le montant de la dette publique avec l'estimation du "manque à gagner", on constate que même si aucun Français n'y avait recours elle serait tout de même monstrueuse.
john_ross Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Chaque centime détourné vers un paradis fiscal représente un autre centime que devra payer un honnête citoyen pour financer son gouvernement. Les paradis fiscaux alourdissent le poids de l'impôt payé par monsieur "tout le monde"… Je présume que vous n'avez pas lu : http://www.pierrelemieux.org/artresis.html comme vous l'a conseillé sam00.
Sous-Commandant Marco Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 […] Chaque centime détourné vers un paradis fiscal représente un autre centime que devra payer un honnête citoyen pour financer son gouvernement. Les paradis fiscaux alourdissent le poids de l'impôt payé par monsieur "tout le monde"…[…] Non, c'est faux. Ce qui alourdit le poids de l'impôt, ce sont les décisions politiques et les gaspillages qu'elles entraînent. Rien n'interdit à l'état de diminuer les dépenses pour qu'elles correspondent à ses recettes. S'il le faisait, les impôts seraient raisonnables et l'évasion fiscale diminuerait.
yiggles Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 L'évasion fiscale, rien qu'en France, représenterait plusieurs dizaines de milliards d'euros annuellement et tous les pays riches sont touchés par ce fléau, les États-Unis en tête. C'est que sans le savoir, le capitalisme est en train de s'autodétruire. La course pathologique et aveugle au profit maximal a fini par amener ceux qui brassent beaucoup d'argent à imaginer des stratagèmes qui leur permettent d'échapper à l'impôt. Le capitalisme a perdu la main, il ne remplit plus son rôle. Il ne redistribue plus les bénéfices du développement économique qu'à une infime minorité. Mon dieu, Krotinus, quel intérêt de nous infliger de telles banalités qu'on peut lire en ouvrant n'importe quel journal? un niveau de prélévement massif et un usage désordonné et clientéliste des ressources par l'Etat implique une destruction de richesse considérable, qui entraine les problèmes que nous connaissons (économie faible, précarité, chomage..) L'évasion fiscale n'est qu'un symptome de cette situation, c'est une soupape de sécurité. De plus, l'argent qui échappe à la fiscalité confiscatoire est réinjecté dans l'économie (investissement..).
sam_00 Posté 11 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 11 janvier 2009 Christine Albanel a également annoncé que les réparations devront avoir lieu "avant le deuxième semestre 2009", précisant que les crédits nécessaires seraient inscrits dans le cadre du plan de relance écononomique du gouvernement Incroyable! Si la toiture n'avait pas brulé, les deux millions inscrit au plan de relance n'auraient pas été utilisé? La relance de l'économie par la réfection des toitures des chateaux … c'est énorme! ça donne une bonne idée de la portée du fameux plan de relance et de la cohérence du gouvernement sur le sujet économique. Kortinus: En quoi le fait qu'un citoyen ne paye pas son impot impose qu'un autre le paye à sa place? Si tel était le cas, cela prouverais qu'au lieu de poursuivre les contrevenant, l'état se contente d'appauvrir un peu plus ses administrés. L'état est-il propriétaire de nos salaires ainsi que de nos biens? si tel n'est pas le cas, je ne vois pas ce qui m'oblige à payer l'impôt plutôt que de faire ce qui me plait de mon argent. Vous semble-t-il légitime que l'état puisse demander à des citoyens de vendre leur maison pour payer l'impot au prétexte que cette maison ayant une valeur énorme il doivent payer un impot énorme … meme si ils n'ont aucun salaire et aucune rente (voir les paysans de l'ile de ré pour illustration)?? Si vous pensez que non, alors il est légitime que les citoyens cherchent à fuir l'impot. Evidement qu'il y à des personnes qui veulent profiter des services offerts par l'état sans en payer le prix! c'est une évidence! mais quid de ceux qui ne veulent pas des services qu'offre l'état? Je reste sur ma première impression … votre analyse est borgne et ne peut donc présenter une vision complète du problème.
ts69 Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Si une masse de plus en plus importante de l'impôt qui devrait normalement tomber dans les caisses des États disparaît dans les paradis fiscaux, ce qui semble être la tendance actuelle (entre 11 000 milliards et 20 000 milliards d'€, voir plus, seraient actuellement hébergés dans les paradis fiscaux), il n'est pas étonnant que de plus en plus d'États se retrouvent avec des caisses vides et se voient obligés d'augmenter la pression fiscale sur le quidam de base, comme moi, qui ne peut pas planquer son fric dans ces paradis. Et si, tu peux. C'est la magie de la mondialisation, de l'ère du numérique et du virtuel. Même le quidam de base peut fuir l'ogre étatique
E.T. bleu Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Kortinus, es tu sur que les revenus etrangers des etrangers du RU sont taxés à 0% ? j'avais lu 15%
Vincemobile Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Mon dieu, Krotinus, quel intérêt de nous infliger de telles banalités qu'on peut lire en ouvrant n'importe quel journal?un niveau de prélévement massif et un usage désordonné et clientéliste des ressources par l'Etat implique une destruction de richesse considérable, qui entraine les problèmes que nous connaissons (économie faible, précarité, chomage..) L'évasion fiscale n'est qu'un symptome de cette situation, c'est une soupape de sécurité. De plus, l'argent qui échappe à la fiscalité confiscatoire est réinjecté dans l'économie (investissement..). Même chose pour le travail au noir d'ailleurs qui est une "solution" pour essayer de s'en sortir malgré la pression et ou les réglements étatiques.
Noodles Posté 11 janvier 2009 Signaler Posté 11 janvier 2009 Kortinus tu parles de communication politique, c'est exactement ce que tu es en train de faire. Montrer du doigt les vilains qui gardent leur argent, et nous privent d'un manque à gagner qui pourrait relever la France, c'est la stratégie principale du PS. D'abord c'est absolument faux, parce que 2 ou 3 richards qui vont en Suisse, c'est ridicule à coté du budget du pays, et puis surtout parce que les évasions fiscales se font bien plus au niveau des niches fiscales, que des paradis fiscaux. Et là ça change la donne parce que les niches fiscales c'est plus les gros méchants friqués qui en ont le monopole, c'est une pratique qui doit se faire dans 90% des ménages. Alors tes solutions c'est quoi noyer tout le monde sous les taxes pour être sûr qu'on prélève (vole serait plus approprié) de l'argent ? Enfin tu sembles offusqué que Bono garde son argent, il a bien raison, premièrement parce que c'est à lui, et deuxièment quand on voit que Bill Gates remplit un chèque librement c'est 1000x plus efficace que lorsqu'on lui envoie le fisc, ça fait réfléchir…
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