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C'est quoi la gauche et la droite ?


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Posté

Bonjour,

C'est quoi au juste la droite et la gauche ?

Parce que quand je dis du bien du libéralisme on dit que c'est la droite et donc que ce n'est pas bien.

Et y a-t-il un lien entre la droite et l'extrême droite ?

Logiquement non, puisque rien n'empêche personne d'entrer dans le marcher qu'on soit noir ou blanc…

Posté
bonjour,

c'est quoi au juste la droite et la gauche ?

La gauche c'est celle qui a un point rouge au talon, et la droite un point vert.

Tu ne parlais pas de Kickers ? Ah. Pardon.

Posté

Je ne sais pas, je suis mal latéralisée, comme le général de Gaulle

Posté
Il triche, il a corrigé son titre ce qui fait que ma blague n'a plus d'effet.

a/ ta blague reste drôle, si si :doigt:

b/ c'est moi qui ai changé le titre. Ca piquait les yeux. Mais je vais mettre un guauche ailleurs si tu veux :icon_up: .

Posté
bonjour,

c'est quoi au juste la droite et la guauche ?

parce que quand je dis du bien du libéralisme on dit que c'est la droite et donc que ce n'est pas bien

et y a-t-il un lien entre la droite et l'extrême droite ?

logiquement non puisque rien n'empêche personne d'entrer dans le marcher qu'on soit noir ou blanc…

Le clivage gauche/droite veut vouloir classer les idées politiques en deux camps nécessairement opposés et contradictoires.

Mais ce n'est qu'une classification et elle n'a pas de réalité en soi.

En fait, on peut dire que le clivage gauche/droite ne classe pas les idées politiques mais classe en réalité les choix publics. Ce qui est totalement différents.

Dans la gauche et la droite, on a le choix entre agir d'une manière ou d'une autre. Mais en aucun cas il s'agit de ne pas agir.

C'est la raison pour laquelle il n'est pas possible de classer le libéralisme sur un clivage gauche/droite puisque le libéralisme prône un rôle limité de l'action publique.

Ce clivage possède cependant des degrés et donne alors un nouveau clivage entre modérés et extrêmes, entre réformistes et révolutionnaires. Plus vous vous éloignez du centre du clivage et plus l'État est censé intervenir en profondeur (PCF ou FN).

En conclusion, je dirais que s'il fallait absolument placer le libéralisme sur ce clivage, il serait pile au centre, ni plus ni moins. Mais c'est parfaitement contestable.

Posté

Pour ne prendre que les exemples du jour; quand on voit cette pouffe de Morano s'applatir devant les créances des lobbies homo en s'agitant contre les "postures passéistes", quand on voit que Gilbert Montagné et David Douillet vont intégrer la nouvelle direction de l'UMP, quand on voit que la politique économique du gouvernement est entièrement dictée par une idéologie socialiste, le constat me paraît clair : il n'y a plus de droite en France. Il faudrait plutôt parler, stricto sensu, de droiche.

Posté
Pour ne prendre que les exemples du jour; quand on voit cette pouffe de Morano s'applatir devant les créances des lobbies homo en s'agitant contre les "postures passéistes", quand on voit que Gilbert Montagné et David Douillet vont intégrer la nouvelle direction de l'UMP, quand on voit que la politique économique du gouvernement est entièrement dictée par une idéologie socialiste, la constat me paraît clair : il n'y a plus de droite en France. Il faudrait plutôt parler, stricto sensu, de droiche.

Il me semble qu'il s'agit de la victoire culturelle des progressistes.

L'idéologie du progrès s'immisce subrepticement dans tous les camps. En Suisse, par exemple, on voit le parti chrétien (Pdc) tenir ce genre de rhétorique, bien qu'ayant une base de tendance "conservatrice". On voit ces derniers tomber dans le jeunisme, se mettre "à la mode" (ce qu'il font maladroitement, trahissant ainsi leur origine) en méprisant les vieux-jeux.

Posté
Pour ne prendre que les exemples du jour; quand on voit cette pouffe de Morano s'applatir devant les créances des lobbies homo en s'agitant contre les "postures passéistes", quand on voit que Gilbert Montagné et David Douillet vont intégrer la nouvelle direction de l'UMP, quand on voit que la politique économique du gouvernement est entièrement dictée par une idéologie socialiste, le constat me paraît clair : il n'y a plus de droite en France. Il faudrait plutôt parler, stricto sensu, de droiche.
Il me semble qu'il s'agit de la victoire culturelle des progressistes.

L'idéologie du progrès s'immisce subrepticement dans tous les camps. En Suisse, par exemple, on voit le parti chrétien (Pdc) tenir ce genre de rhétorique, bien qu'ayant une base de tendance "conservatrice". On voit ces derniers tomber dans le jeunisme, se mettre "à la mode" (ce qu'il font maladroitement, trahissant ainsi leur origine) en méprisant les vieux-jeux.

C'est frustrant : je n'arrive pas à percer le fond de vos pensées.

Vous êtes attristés par cette évolution ?

Il ne faut pas voir les idées politiques comme des doctrines figées, en réalité elles évoluent de manière dynamique. Il ne faut donc pas s'étonner que la droite perde peu à peu son conservatisme sur les moeurs de la même manière que la gauche s'est ouverte aux idées libérales (abandon de la clause 4 par Tony Blair, abolition des privilèges économiques par les travaillistes australiens).

Posté
C'est frustrant : je n'arrive pas à percer le fond de vos pensées.

Vous êtes attristés par cette évolution ?

Que se passe-t'il lorsqu'on met du ketchup sur tous les aliments? On a une bouilli homogène et peu intéressante. Le ketchup, c'est le progrès. Le goût, c'est la diversité des opinions politiques.

Posté

Tout de même, ne classifie-t-on pas le socialisme et le communisme "à gauche" ?

Tout comme l'anti-libéralisme d'ailleurs…

Dernier point : les arguments de ceux qui renvoient dos à dos la gauche et la droite sont facilités par le fait que la droite française est une gauche à peine décoïncée…

Posté
Tout de même, ne classifie-t-on pas le socialisme et le communisme "à gauche" ?

Tout comme l'anti-libéralisme d'ailleurs…

Sur le clivage gauche/droite on peut noter que les extrêmes suivent plus souvent une organisation en cercle qu'en ligne comme on pourrait le penser. Les similarités entre extrêmes-gauches et extrêmes-droites peuvent paraître stupéfiantes du point de vue de la Liberté (dédain pour le consentement, hostilité au volontariat ou à l'entrepreneuriat).

Le transfert massif de vote du PCF au FN n'est pas passé par les votes modérés. Il y a indiscutablement une route directe entre les extrêmes.

Le socialisme et le communisme officiellement à gauche mais les frontières sont brouillés. Par exemple on trouve un grand nombre d'anciens communistes au FN.

Posté
Sur le clivage gauche/droite on peut noter que les extrêmes suivent plus souvent une organisation en cercle qu'en ligne comme on pourrait le penser. Les similarités entre extrêmes-gauches et extrêmes-droites peuvent paraître stupéfiantes du point de vue de la Liberté (dédain pour le consentement, hostilité au volontariat ou à l'entrepreneuriat).

Le transfert massif de vote du PCF au FN n'est pas passé par les votes modérés. Il y a indiscutablement une route directe entre les extrêmes.

Le socialisme et le communisme officiellement à gauche mais les frontières sont brouillés. Par exemple on trouve un grand nombre d'anciens communistes au FN.

Assurément, mais je pense qu'on fait une erreur en abordant la gauche et la droite par le prisme de ce que sont leurs "extrêmes".

Hum, en tous les cas, au moins pour la droite :icon_up: !

Posté
Que se passe-t'il lorsqu'on met du ketchup sur tous les aliments? On a une bouilli homogène et peu intéressante. Le ketchup, c'est le progrès. Le goût, c'est la diversité des opinions politiques.

C'est tellement cliché…

Posté

J'en profite pour saluer tout le monde étant donné que je viens de débarquer.

Personnellement je trouve ça assez dingue d'ignorer ce que peut être "au juste" la droite ou la g(u)auche.

Lis du Adam Smith, Ikichi, tu n'y verras ni droite ni gauche.

A mon avis tu t'es paumé, peut-être ai-je tort, mais je vois pas comment tu peux partir du clivage gauche-droite pour passer par le libéralisme et atterrir sur l'extrême-droite… oO Où sont les connexions là-dedans ???

Si je puis me permettre de passer derrière Fëanor dans l'optique de la richesse des interprétations, je te soufflerais que qqun de gauche sait reconnaître les inégalités et s'investit pour les combattre dans le sens de les diminuer, il y a une fibre émotionnelle là-dedans (ne serait-ce que pour concevoir l'inégalité et puiser l'énergie nécessaire pour la réduire) alors que la droite prône plus l'action directe et de proximité directe, l'initiative du dialogue avec des homologues de même condition. Ce qui fait à mon sens qu'un chef d'état est obligatoirement de droite, même s'il vient de la gauche ; je le vois comme une nécessité demandée par la fonction. Ma vue sur l'Etat idéal serait une tête de droite et une administration générale de gauche, en bref ce que les gens à l'extrême tribord de la droite accusent tout le temps dans leur simili-paranoïa parce qu'ils en ont peur.

Maintenant, la politique et les courants de pensées, les opinions et les débats sont légion dans l'hémicycle de la pensée. Un homme de droite peut défendre des idées de gauche et inversement. Aujourd'hui la droite a récupéré (dans son discours) quantité de valeurs qui ont consolidé le siècle dernier le socle de la gauche, en particulier la laïcité (pour certains). Mais ce n'est qu'évolution et acceptation du temps qui passe, aucun homme de droite ne peut penser aujourd'hui comme un homme de droite d'il y a 90 ans, et idem pour un homme de gauche sur son versant respectif. Jules Ferry, défenseur d'un pilier de la gauche, la laïcité, parlait des peuples colonisés de l'exacte manière d'Hitler. Ca ferait tâche aujourd'hui. Et je suis très satisfait d'avoir dans mon entourage quantité de gens de droite qui sont prêts à défendre à la vie à la mort la laïcité.

Maintenant, assimiler libéralisme et droite, pourquoi pas ? Après tout nous sommes favorables à l'entreprise personnelle, l'initiative de même nature, et nous passons à l'acte, voilà tout. Pourtant je ne suis pas de droite car je fais la différence entre l'opinion et l'engagement politique (pour mon pays et par ricochet pour le monde) et la manière dont je mène ma vie principalement professionnelle.

Enfin l'extrême droite est, comme cela est dit, l'extrême d'une pensée de droite, statuant d'une exclusion d'un tiers au profit d'un groupe restreint (qui a toujours un groupe encore plus ou moins restreint à évincer ou à annihiler). Comme l'extrême gauche, l'extrême droite a besoin d'ennemis mortels pour vivre. Et je trouve ça vraiment destabilisant de vouloir dessiner la droite et la gauche par leurs extrêmes, pour moi c'est les mêmes, les extrêmes sont "dehors", "contre".

Maintenant Fëanor a parfaitement raison à mon avis quand il place le libéralisme pile au centre mais j'ajouterai que le libéralisme est loin d'être le seul concerné. Philosophie à la base, il est au même régime que les autres. Je prends la pensée stoïcienne au hasard et je trouve le même résultat, pile au centre. Mais dans la vie (libérale) de tous les jours, on sait très bien qu'on ne peut pas être au centre, il y a (toujours) à certains moments des décisions à prendre, des positions à prendre aussi. Ce qui me permet de conclure : la politique dépasse le libéralisme et ne peut donc se l'assimiler - encore heureux - mais un libéral (ou n'importe qui d'autre) peut assimiler la politique au libéralisme sans problème car, comme l'a dit Fëanor, il n'y a de ce fait pas d'action, seulement de l'idée (politique en ce cas).

Mais je le redis, je trouve ça dingue de ne pas connaître la différence entre gauche et droite. Je me rappelle quand Villepin disait à la Sorbonne en décembre 2006 que la politique ce sont des principes, manière pour lui de mettre en garde les étudiants contre l'abus de voter Sarko (seulement… sans alternative c'était hot), cela me parait tellement évident… On a l'impression qu'aujourd'hui un bonne part de la population vote comme ils font les courses…

- "Qu'est-ce que je m'achète comme marque, du Ségo ou du Sarko ?"

- "Bah, c'est tout pareil, prend le premier, tiens regarde, il est moins cher Sarko".

Tu votes comme ça, Ikichi ? Ou alors t'es aussi désemparé que les autres à la vue qu'il n'ya pratiquement plus de personnalités assez digne pour recevoir du vote …?

Posté

Même si je me dis "à droite modérée", pour moi la gauche et la droite c'est un peu un faux débat. Ce qui compte c'est que la politque soit bonne, ou mauvaise. C'est le résultat qui compte, même si je ne voterai jamais et sous aucun prétexte pour un parti extrémiste. Quand je vois que le gouvernement fait de grosses concessions (je me rappelle surtout celle des régimes spéciaux), je me demande où on va.

Posté
Tu votes comme ça, Ikichi ? Ou alors t'es aussi désemparé que les autres à la vue qu'il n'ya pratiquement plus de personnalités assez digne pour recevoir du vote …?

Je pense qu'Ikichi a une idée de la différence entre gauche et droite.

L'assimilation entre libéralisme et droite voire "droite-dure" est monnaie courante dans le débat politique contemporain.

De ce point de vue, la question n'est pas si mal posée.

Posté
L…

En conclusion, je dirais que s'il fallait absolument placer le libéralisme sur ce clivage, il serait pile au centre, ni plus ni moins. Mais c'est parfaitement contestable.

C'est ce que je dis depuis des jours!

Allez,Allez! tous les libéraux au modem! et plus vite que ça!

Posté

On m'a déjà présenté le raisonnement suivant : la droite est composée en partie du libéralisme (dans quelques uns de ses principes et dans sa défense relative du capitalisme), donc le libéralisme sans concession est obligatoirement "d'extrême droite", même si cette extrême droite particulière est à distinguer de l'extrême droite telle qu'on la conçoit en France.

Mon avis c'est que toutes ces contorsions pour faire entrer le libéralisme dans le spectre gauche-droite sont assez peu convaincantes, tout comme le spectre gauche-droite lui même.

Cette distinction apparaît parce que les hommes politiques ont besoin d'adversaires pour maintenir la cohésion dans leur rangs : ils se séparent alors en deux camps soi-disant irréconciliables et la mascarade peut commencer.

Posté
Cette distinction apparaît parce que les hommes politiques ont besoin d'adversaires pour maintenir la cohésion dans leur rangs : ils se séparent alors en deux camps soi-disant irréconciliables et la mascarade peut commencer.

Le roi est nu:

ça commence à se savoir!La mascarade est bientôt terminée, ses jours sont comptés!

Posté
Allez,Allez! tous les libéraux au modem! et plus vite que ça!

C'est humoristique, j'espère :icon_up:

Pour répondre en partie à la question, il est clair qu'en l'état (ah ah) il n'y a plus de droite ni de gauche en France. La seule direction que le pouvoir a choisir c'est le mur.

Posté

La droite est associée le plus souvent au conservatisme et la gauche au progressisme, par conséquent les libéraux peuvent se placer à droite ou à gauche suivant leur positionnement éthique.

A droite comme à gauche on retrouve des étatistes, le problème en France est que ceux-ci écrasent depuis un demi siècle la vie politique. Dans de nombreux pays les étatistes conservateurs ont beaucoup perdu de leur influence (dans certains pays ils n'ont même jamais formé une réelle force), la droite est alors dominée par les liberaux conservateurs, alors qu'à gauche les étatistes restent puissant, ce qui entraine l'assimilation du libéralisme à la droite.

Posté
Bonjour,

C'est quoi au juste la droite et la gauche ?

Le degré ZERO de l'analyse politique.

Parce que quand je dis du bien du libéralisme on dit que c'est la droite et donc que ce n'est pas bien.

Là, tu es sûr que ton interlocuteur à la culture politique d'une hûitre.

Et y a-t-il un lien entre la droite et l'extrême droite ?

Logiquement non, puisque rien n'empêche personne d'entrer dans le marcher qu'on soit noir ou blanc…

Vu le nombre de Xénophobes à gauche, c'est un mauvais critère pour distinguer droite et gauche.

En conclusion, je dirais que s'il fallait absolument placer le libéralisme sur ce clivage, il serait pile au centre, ni plus ni moins. Mais c'est parfaitement contestable.

Anarchiste du centre :icon_up:

Posté
La droite est associée le plus souvent au conservatisme et la gauche au progressisme, par conséquent les libéraux peuvent se placer à droite ou à gauche suivant leur positionnement éthique.

A droite comme à gauche on retrouve des étatistes, le problème en France est que ceux-ci écrasent depuis un demi siècle la vie politique. Dans de nombreux pays les étatistes conservateurs ont beaucoup perdu de leur influence (dans certains pays ils n'ont même jamais formé une réelle force), la droite est alors dominée par les liberaux conservateurs, alors qu'à gauche les étatistes restent puissant, ce qui entraine l'assimilation du libéralisme à la droite.

Bisounours.

La pression fiscale augmente de façon continue, margré quelques hoquets de courte durée deci delà, dans presque tous les pays.

Posté
quand on voit cette pouffe de Morano s'applatir devant les créances des lobbies homo en s'agitant contre les "postures passéistes",

Peux-tu expliquer ta pensée?

Posté
Bisounours.

La pression fiscale augmente de façon continue, margré quelques hoquets de courte durée deci delà, dans presque tous les pays.

Voilà, le problème, est le vote majoritaire (plutôt que qualifié) et l'absence de concurence entre États.

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