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Patrons agressés et sequestrés


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Invité jabial
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Oui mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Les gens qui s'occupent des associations d'aide sont nécessairement des inactifs : retraités, "travailleurs" dans certains secteurs de l'administration publique voire privée, femmes "au foyer"… Bien sûr que c'est une bonne idée mais ça nécessite beaucoup plus de temps que la gestion d'un forum internet.

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Eh oui. Je disais que c'etait une bonne idee parce que c'est original, ca permettait a la fois de rendre/vendre des services aux membres, de diffuser nos idees et les best practices locales.

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Etape 3 - le retour à l'ordre. Licenciez toutes les personnes qui ont participé à la séquestration. Vous en avez le droit, et de toute façon personne ne peut demander à une victime de continuer à travailler avec ses geôliers.

Ce point est intéressant puisque les syndicalistes tordent les mots et basent toute leur propagande sur l'inversion des rôles avec méchant patron agresseur et pov' salariés victimes. Les journaleux d'astreinte relaient le message allègrement et les veaux acceptent à peu près l'idée que ce sont des actes désespérés de salariés à bout de nerfs là où il n'y que des agressions honteuses commises par des salauds.

Imaginons maintenant qu'une association défendent les patrons victimes de séquestrations et menaces en tout genre, est-ce que juridiquement parlant tout cet écran de fumée peut sauter et les salopards peuvent être condamnés lourdement ou bien le lavage de cerveau va permettre d'accorder des circonstances atténuantes, larme à l'oeil rouge et mouchoir social à la main ?

Invité jabial
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Un simple procès avec une condamnation à une peine, même du sursis, serait déjà une victoire époustouflante.

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Un simple procès avec une condamnation à une peine, même du sursis, serait déjà une victoire époustouflante.

Ce qu'il faut c'est une amende bien grosse pour le syndicat et du goudron et des plumes pour les séquestreurs.

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Résumons l'état de la mise à jour de la langue :

On avait déjà depuis quelques mois : saboteurs de caténaires = terroristes.

Récemment : destructeurs de radars de vitesse = terroriste

La notion de terrorisme est désormais de plus en plus finement définie puisque : personne qui met un bombe pour faire exploser une entreprise = pas terroriste.

On sait par ailleurs que : personne qui met une bombe pour faire exploser une perception = terroriste, puisque le cas a pu se produire en Corse.

Tout le monde suit?

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Faudrait faire une affiche, petit guide à l'usage du patron séquestré. La résistance en 3 étapes simples :

Etape 1 - la survie. Personne ne vous demande d'être un héros : faites tout ce qu'on vous dit sous la menace et n'oubliez pas que les promesses obtenues un flingue sous la tempe n'ont aucune valeur.

Etape 2 - la justice. Vous avez été agressé, vous avez le droit et le devoir de porter plainte comme n'importe quelle victime. Une séquestration c'est un peu comme un viol - la plupart des victimes finissent par penser que c'est de leur faute. Ne laissez personne vous en convaincre : vous êtes une victime, rien au monde ne justifie d'emprisonner un innocent. Une fois libéré, déposez immédiatement une plainte avec constitution de partie civile. Pas contre X - sauf si vous ignorez vraiment qui sont vos agresseurs, donnez des noms.

Etape 3 - le retour à l'ordre. Licenciez toutes les personnes qui ont participé à la séquestration. Vous en avez le droit, et de toute façon personne ne peut demander à une victime de continuer à travailler avec ses geôliers. Vous ne croyiez peut-être pas avoir besoin d'être protégé, mais maintenant vous savez qu'au moins pour un temps, c'est faux - engagez une équipe de sécurité qui vous suivra dans tous vos déplacements professionnels. Et bien sûr, le plus important : aucune promesse faite aux agresseurs ne doit être tenue, en aucun cas.

Quelque chose du genre? (Fais en 5 minutes à la pause déjeuner et disponible en format A4 :icon_up: )

post-970-1247658554_thumb.png

Posté
Quelque chose du genre? (Fais en 5 minutes à la pause déjeuner et disponible en format A4 :icon_up: )

post-970-1247658554_thumb.png

S'adresser aux salariés me semble une meilleure piste. Ils ont peur et c'est légitime. En revanche, ces actes de violence ne le sont pas, et il faut le leur faire comprendre. Le message doit les faire réflechir aux conséquences de leurs actes et sur des solutions pour l'avenir.

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Certes, mais que la victime soit complice, comme c'est le cas aujourd'hui, est une bonne recette pour aggraver les choses. Apaiser, c'est nourrir le crocodile en espérant que c'est nous qu'il mangera en dernier.

Posté
S'adresser aux salariés me semble une meilleure piste. Ils ont peur et c'est légitime. En revanche, ces actes de violence ne le sont pas, et il faut le leur faire comprendre. Le message doit les faire réflechir aux conséquences de leurs actes et sur des solutions pour l'avenir.

Les salariés qui font ça sont difficiles à atteindre. Ils ont, à mon avis, dépassé le stade de non retour. Jusque boutistes, il sont capable d'enlever, séquestrer, violenter, détruire, faire exploser… Ce sont des gens qui vont de plus en plus loin dans l'épreuve de force parce qu'ils ont l'habitude que ça marche. Personne ne leur a jamais appris les limites à respecter.

Il est temps de le faire.

Largement.

Quelques uns de ces hystériques au trou me paraît être un début de solution…

Posté
Résumons l'état de la mise à jour de la langue :

On avait déjà depuis quelques mois : saboteurs de caténaires = terroristes.

Récemment : destructeurs de radars de vitesse = terroriste

La notion de terrorisme est désormais de plus en plus finement définie puisque : personne qui met un bombe pour faire exploser une entreprise = pas terroriste.

On sait par ailleurs que : personne qui met une bombe pour faire exploser une perception = terroriste, puisque le cas a pu se produire en Corse.

Tout le monde suit?

Les terroristes sont ceux qui s'attaquent aux gentils. Ceux qui s'attaquent au méchants sont des résistants.

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Les terroristes sont ceux qui s'attaquent aux gentils. Ceux qui s'attaquent au méchants sont des résistants.

Les terroristes sont ceux qui s'attaquent à l'Etat. Ceux qui s'attaquent au méchants sont des résistants. Ceux qui s'attaquent aux gentils sont quantité négligeable alors on les oublie.

Posté
Les salariés qui font ça sont difficiles à atteindre. Ils ont, à mon avis, dépassé le stade de non retour.

La peur et la manipulation de foule par le NPA et lleurs sbires permettent de pousser des individus normaux à ce genre de folie. Mais une fois le calme revenu, et la peur moindre, je pense que nombre d'entre eux regretteront ce chantage indigne. Ceux-là, comme un grand nombre de salariés qui observent ces exactions, seront sensibles à un discours critique mais constructif et non pas clivé patron-employé, gentil-salaud trop primaire et agressif. Je sais que c'est fou, mais c'est une bonne manière de ne pas se marginaliser une fois de plus.

Posté
La peur et la manipulation de foule par le NPA et lleurs sbires permettent de pousser des individus normaux à ce genre de folie. Mais une fois le calme revenu, et la peur moindre, je pense que nombre d'entre eux regretteront ce chantage indigne. Ceux-là, comme un grand nombre de salariés qui observent ces exactions, seront sensibles à un discours critique mais constructif et non pas clivé patron-employé, gentil-salaud trop primaire et agressif. Je sais que c'est fou, mais c'est une bonne manière de ne pas se marginaliser une fois de plus.

Tu as discuté avec un extrême gauchiste récemment ?

Pour moi, ces gens sont hors de portée de la raison. Le NPA et consorts fonctionnent avec une grille de lecture des évènements simplissime et parlent à leur coeur. Ce sont, pour beaucoup, des gens qui n'aiment pas réfléchir. Réfléchir est fatiguant, lire est épuisant, comprendre des notions complexes, quasi impossible.

En une minute, un gauchiste peut sortir suffisamment d'idioties pour nous occuper pendant 2 heures. Tu sais ce qu'il se passe alors ? En une minute, les neuneus sont dernière lui, et nous, on n'a pas 2 heures pour leur expliquer, parce qu'il seront lassés au bout de quelques toutes petites minutes.

Ils ne comprennent qu'un langage. Un langage bref et percutant.

Regarde :

Loi --> Toi pas droit séquestrer patron

Plainte --> Si toi le faire, toi tribunal

Jugement --> Si toi méchant, toi prison.

Capisce ?

Là, t'as une chance.

Posté
Ils ne comprennent qu'un langage. Un langage bref et percutant.

Regarde :

Loi --> Toi pas droit séquestrer patron

Plainte --> Si toi le faire, toi tribunal

Jugement --> Si toi méchant, toi prison.

Capisce ?

Là, t'as une chance.

Quel bel optimisme, j'ai envie de dire : toi pas connaitre justice française :icon_up:

Posté

Croire que tous les ouvriers sont d'affreux gauchistes me semble une erreur grave. Les cadres Sud ou CGTistes (pas toujours les plus virulents), ou NPA, oui. La masse, pas forcément. Ils suivent ceux qui bougent dans la panique…et l'excitation des mouvements collectifs.

Posté
Croire que tous les ouvriers sont d'affreux gauchistes me semble une erreur grave. Les cadres Sud ou CGTistes (pas toujours les plus virulents), ou NPA, oui. La masse, pas forcément. Ils suivent ceux qui bougent dans la panique…et l'excitation des mouvements collectifs.

Mais c'est ce que je dis. T'as 2 minutes pour les raisonner, là où l'explication mériterait un développement nettement plus long. Tu crois que tu vas y parvenir, face aux braillards syndiqués ? Tu n'auras même pas l'occasion de t'exprimer. Tes tracts seront saisis, tes affiches arrachées, si tu prends la parole, on te coupera de toutes les façons possibles, sans parler des menaces plus ou moins directes.

Posté

La peine encourue pour une séquestration avec libération volontaire avant le 7eme jour est de 5 ans de prison, donc le patron X porte plainte, arrive le procès.

Début des débats :

Président : monsieur gauchofestifexcité vous reconnaissez avoir séquestré monsieur X ?

Gauchofestifexcité : c'est-à-dire qu’on l’a pas vraiment séquestré, on l’a obligé à participer une réunion de travail sur le plan social.

Président : Monsieur X avez-vous participé à une réunion de travail pendant votre séquestration ?

Monsieur X : oui monsieur le président.

Gauchofestifexcité : en plus on a été sympa avec lui, il a pu appeler sa femme pour la prévenir qu’il dormirait à l’usine, et on a fait un bon casse croute, franchement il a manqué de rien.

Président : Monsieur X avez-vous téléphoné à votre femme ?

Monsieur X : oui, je l’ai prévenu que je ne rentrais pas et de pas s’inquiéter.

Avocat de la défense : je crois monsieur le président que le crime de séquestration n’est pas constitué dans cette affaire.

Avocat général : je suis assez d’accord, mais il y a eu obligation de travailler, je demande la requalification en entrave à la liberté du travail.

Président : Monsieur l’avocat général nous écoutons vos réquisitions.

Avocat général : on peut estimer le préjudice minime mais le délit est constitué, cependant monsieur Gauchofestifexcité est bien intégré et présente des garanties de réinsertion en conséquence je demande une peine de 6 mois assorti du sursis.

Avocat de la défense : blabla, acte militant, bla bla, action syndicale, bla bla, action par nécessité, bla bla, je demande la relaxe.

Verdict : 3 mois avec sursis sans inscription au casier judiciaire…..

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La peine encourue pour une séquestration avec libération volontaire avant le 7eme jour est de 5 ans de prison, donc le patron X porte plainte, arrive le procès.

Début des débats :

Président : monsieur gauchofestifexcité vous reconnaissez avoir séquestré monsieur X ?

Gauchofestifexcité : c'est-à-dire qu’on l’a pas vraiment séquestré, on l’a obligé à participer une réunion de travail sur le plan social.

Président : Monsieur X avez-vous participé à une réunion de travail pendant votre séquestration ?

Monsieur X : oui monsieur le président.

Gauchofestifexcité : en plus on a été sympa avec lui, il a pu appeler sa femme pour la prévenir qu’il dormirait à l’usine, et on a fait un bon casse croute, franchement il a manqué de rien.

Président : Monsieur X avez-vous téléphoné à votre femme ?

Monsieur X : oui, je l’ai prévenu que je ne rentrais pas et de pas s’inquiéter.

Avocat de la défense : je crois monsieur le président que le crime de séquestration n’est pas constitué dans cette affaire.

Avocat général : je suis assez d’accord, mais il y a eu obligation de travailler, je demande la requalification en entrave à la liberté du travail.

Avocat général : Monsieur X, aviez-vous la liberté d'aller et venir, notamment de quitter le lieu ou vous vous trouviez, et ce sans accompagnement ? Aviez-vous la possibilité de rentrer chez vous ?

Monsieur X : Non.

Avocat général : je crois monsieur le président que le crime de séquestration est au contraire tout a fait constitué dans cette affaire. Pouvons-nous maintenant nous attarder sur l'accusation d'association de malfaiteurs, avant de nous attaquer à celui de groupe criminel organisé à l'encontre des syndicats à l'initiative de cette action ?

[…]

Invité jabial
Posté
La peine encourue pour une séquestration avec libération volontaire avant le 7eme jour est de 5 ans de prison, donc le patron X porte plainte, arrive le procès.

Début des débats :

Président : monsieur gauchofestifexcité vous reconnaissez avoir séquestré monsieur X ?

Gauchofestifexcité : c'est-à-dire qu’on l’a pas vraiment séquestré, on l’a obligé à participer une réunion de travail sur le plan social.

Président : Monsieur X avez-vous participé à une réunion de travail pendant votre séquestration ?

Monsieur X : oui monsieur le président.

Gauchofestifexcité : en plus on a été sympa avec lui, il a pu appeler sa femme pour la prévenir qu’il dormirait à l’usine, et on a fait un bon casse croute, franchement il a manqué de rien.

Président : Monsieur X avez-vous téléphoné à votre femme ?

Monsieur X : oui, je l’ai prévenu que je ne rentrais pas et de pas s’inquiéter.

Avocat de la défense : je crois monsieur le président que le crime de séquestration n’est pas constitué dans cette affaire.

Avocat général : je suis assez d’accord, mais il y a eu obligation de travailler, je demande la requalification en entrave à la liberté du travail.

Président : Monsieur l’avocat général nous écoutons vos réquisitions.

Avocat général : on peut estimer le préjudice minime mais le délit est constitué, cependant monsieur Gauchofestifexcité est bien intégré et présente des garanties de réinsertion en conséquence je demande une peine de 6 mois assorti du sursis.

Avocat de la défense : blabla, acte militant, bla bla, action syndicale, bla bla, action par nécessité, bla bla, je demande la relaxe.

Verdict : 3 mois avec sursis sans inscription au casier judiciaire…..

Possible, mais déjà bien mieux que la situation actuelle où il n'y a pas de procès de tout.

Posté

Je suis d'accord sur le fond avec cette correction, mais la réalité du traitement de la justice ressemble le plus souvent à la caricature que j'ai faite.

Je vais donner un exemple :

En 2002 un groupe d'activiste rentre dans la résidence secondaire du PDG de total et tague les murs, démonte les volets roulants des fenêtres, se sert dans les frigos et boit 12 bouteilles de grand cru classé.

Le pdg avait porté plainte, les agités ont comparu pour violation de domicile, dégradation volontaire, vol aggravé.

Le procureur dans son réquisitoire avait admis un motif syndical pour cette action avec un préjudice minime pour le plaignant, il avait alors demandé la requalification de l'ensemble des délits en infraction, avec pour conséquence de faire couvrir ces faits par les amnisties.

Au final ils furent condamnés à des amendes ridicules.

Posté
Je suis d'accord sur le fond avec cette correction, mais la réalité du traitement de la justice ressemble le plus souvent à la caricature que j'ai faite.

Je vais donner un exemple :

En 2002 un groupe d'activiste rentre dans la résidence secondaire du PDG de total et tague les murs, démonte les volets roulants des fenêtres, se sert dans les frigos et boit 12 bouteilles de grand cru classé.

Le pdg avait porté plainte, les agités ont comparu pour violation de domicile, dégradation volontaire, vol aggravé.

Le procureur dans son réquisitoire avait admis un motif syndical pour cette action avec un préjudice minime pour le plaignant, il avait alors demandé la requalification de l'ensemble des délits en infraction, avec pour conséquence de faire couvrir ces faits par les amnisties.

Au final ils furent condamnés à des amendes ridicules.

C'est parce que le PDG en question n'a pas voulu pousser plus loin. L'eût-il voulu, il aurait pu aller jusqu'à la Cour Européenne…

Posté
C'est parce que le PDG en question n'a pas voulu pousser plus loin. L'eût-il voulu, il aurait pu aller jusqu'à la Cour Européenne…

On peut aller a la cour europeenne pour une violation de domicile ?

Posté

Le problème n'est pas la violation de domicile mais le fait que le procureur est admis le motif syndical et rien que cela mérite de faire appel.

Posté
Pays de lopettes. Syndicats de merde. Politiciens pourris.

cpefassembleezv4.jpg

CPEF.

Tu n'en aurai pas une version 1900x1200 pour me mettre en fond d'écran ?

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